FIN DE VIE : LES DÉPUTÉS ADOPTENT L’ARTICLE INSTAURANT « L’AIDE À MOURIR », MAIS SUPPRIMENT LA POSSIBILITÉ POUR UN PROCHE D’ADMINISTRER LA SUBSTANCE LÉTALE



L’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 6 juin, l’article 5 du projet de loi relatif à « l’accompagnement des malades et de la fin de vie », qui définit et instaure « l’aide à mourir ». Les députés ont, en revanche, retiré la possibilité pour un proche du malade d’administrer la substance létale, qui était prévue par le projet du gouvernement.

Cet article, au cœur du texte, instaure une « aide à mourir«  et en définit les grands principes. Selon le projet de loi, « l’aide à mourir consiste à autoriser et à accompagner une personne qui en a exprimé la demande à recourir à une substance létale« .



LE PROJET DE LOI SUR LA FIN DE VIE PERMETTRA-T-IL UNE “EUTHANASIE À LA CARTE” ?


Une publication postée sur Facebook affirme notamment que “l’aide à mourir”, instituée par un projet de loi examiné à l’Assemblée nationale, reviendrait à une “euthanasie à la carte”. Une position qui relève essentiellement d’une interprétation des débats en cours et loin d’être partagée par une série d’acteurs engagés sur le texte.


Tribune 

Euthanasie, transgenres, voile, IVG… : stop au paternalisme d’Etat !


Le professeur de droit Thomas Perroud se demande si l’Etat français ne compense pas son impuissance dans l’économie par une volonté de maîtriser les corps, et particulièrement les plus vulnérables. Le cas de l’euthanasie est un exemple parmi de nombreux autres.