«Submersion migratoire» : François Bayrou parle comme Marine Le Pen et se fait critiquer jusque dans son camp



Dans son interview à LCI lundi 27 janvier au soir, le Premier ministre a pris des accents d’extrême-droite sur l’immigration. Bruno Retailleau applaudit, Yaël Braun-Pivet grince.

Et si on jouait un peu ce mardi matin ? Le jeu est simple et consiste à deviner qui, de François Bayrou ou Marine Le Pen, a prononcé la phrase suivante : «Les apports étrangers sont positifs pour un peuple à condition qu’ils ne dépassent pas une proportion.» Pas facile, n’est-ce pas ?



A l’Assemblée, François Bayrou maintient ses propos sur la « submersion » migratoire à Mayotte et dans d’autres départements français


Interrogé par le socialiste Boris Vallaud, qui lui a reproché d’utiliser les mots de l’extrême-droite, le Premier ministre a assuré mardi dans l’hémicycle qu’il s’agissait du mot « le plus adapté » à la situation vécue notamment par les Mahorais.
« L’immigration n’est pas le problème de la France. Ce sont les problèmes de la France qui font que l’immigration est désormais une impasse, parce qu’il n’y a pas d’intégration, comme nous le voulons, par le travail, par la langue et par les principes. »



Loi fin de vie : qu’est-ce que ça change de couper la loi en deux ?


En divisant le projet de loi « fin de vie », François Bayrou veut accélérer l’adoption du projet de loi sur les soins palliatifs qui fait consensus, mais voue l’autre projet sur l’aide à mourir à un rejet presque certain, tant ses détracteurs sont nombreux au Parlement.

Un nouveau chantier en vue. Le projet de loi « fin de vie », présenté par le gouvernement de Gabriel Attal, a subi comme bien d’autres textes un coup d’arrêt brutal lorsque Emmanuel Macron a dissous l’Assemblée nationale le 9 juin dernier. Passé sous silence durant le court passage à Matignon de Michel Barnier, il vient de refaire surface. Mais sous une autre forme.



Procès des assistants du RN : un Premier ministre ne devrait pas dire ça


En jugeant «injuste» l’accusation de détournement de fonds européens, qui vise son parti comme le RN, François Bayrou a commis une faute institutionnelle.

La parole d’un Premier ministre ne peut être la même que celle d’un chef de parti. Invité lundi soir de LCI, François Bayrou a porté un très mauvais coup à l’institution judiciaire en affirmant que le procès des assistants d’eurodéputés, qui vise le Rassemblement national et qui fait peser un risque d’inéligibilité sur Marine Le Pen, repose, comme celui qui a auparavant concerné l’UDF et le Modem, sur «une accusation injuste». Cette prise de position du chef du gouvernement, pas nouvelle chez lui, n’est pas à la hauteur de l’éminente fonction qu’il occupe désormais.



Fin de vie : « Il souhaite faire traîner les choses car il a un problème personnel avec ça », pourquoi François Bayrou veut-il temporiser ?



En voulant scinder le texte déjà débattu sur la fin de vie le Premier ministre prend le risque qu’il ne soit pas voté avant la fin du second quinquennat d’Emmanuel Macron.

François Bayrou veut-il euthanasier la loi sur la fin de vie ? C’est ainsi que les députés favorables au texte analysent la récente proposition du Premier ministre. Ce dernier souhaite sur le sujet deux projets de loi au lieu d’un, le premier porterait sur les soins palliatifs et l’autre serait dédié à l’aide à mourir. « La fin de vie et les soins palliatifs, je pense que ce sont deux sujets séparés », a ainsi déclaré le centriste devant les députés macronistes d’Ensemble pour la République, mardi 21 janvier.



Loi sur la fin de vie : « François Bayrou doit mettre de côté ses convictions personnelles »


Alors que le Premier ministre François Bayrou a dit vouloir deux lois distinctes – l’une sur les soins palliatifs, l’autre sur l’aide à mourir –, le député Olivier Falorni, fer de lance sur le sujet, dénonce une manœuvre dilatoire.

C’est un nouveau recul pour les partisans de l’euthanasie et du suicide assisté. Le Premier ministre François Bayrou a déclaré mardi 21 janvier vouloir scinder en deux le texte sur la fin de vie, avec une loi consacrée aux soins palliatifs et une autre sur l’aide à mourir. Olivier Falorni, député de Charente-Maritime (groupe Les Démocrates), rapporteur général du projet de loi dont l’examen a été stoppé en juin par la dissolution et qui a déposé le 17 septembre une proposition de loi sur la fin de vie, réagit à ces propos.

Fin de vie : malgré le développement des soins palliatifs, les inégalités d’accès persistent en France


Alors que les Français vivent de plus en plus âgés, et avec des pathologies multiples, seul un tiers des malades qui en auraient besoin a accès aux soins palliatifs.

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Fin de vie : la convention citoyenne juge « nécessaire » d’autoriser le suicide assisté et l’euthanasie et appelle à « des changements profonds »


Dans leur rapport final, les 184 citoyens interpellent d’une seule voix le gouvernement sur une « inégalité d’accès » aux soins palliatifs en France. Ils se prononcent plus prudemment en faveur d’une aide active à mourir, sous conditions.

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Un projet de loi sur l’aide active à mourir avant la fin de l’été !