Pendant un an, Samir* a travaillé avec de faux papiers pour le groupe de livraison DPD, en région parisienne. Fatigué de ses conditions de travail proches de « l’esclavage » selon lui, l’Algérien a entamé un mouvement de grève avec 70 autres collègues, eux aussi sans-papiers. Depuis quatre mois, les grévistes réclament leur régularisation.