Guerre à Gaza : l’armée israélienne annonce avoir bombardé un hôpital, un journaliste tué selon le Hamas



L’armée israélienne a annoncé ce mardi 13 mai avoir bombardé un hôpital de la bande de Gaza utilisé selon elle pour des « activités terroristes » par le mouvement islamiste Hamas, qui a fait état de la mort d’un journaliste accusé par le passé par Israël d’avoir participé à l’attaque du 7-Octobre.

Après une pause des combats à l’occasion de la libération d’un otage israélo-américain, l’armée a indiqué sur Telegram dans la nuit de lundi à ce mardi avoir frappé « un centre de commandement et de contrôle situé dans l’hôpital Nasser à Khan Younès », dans le sud du territoire palestinien.



Malnutrition, stocks épuisés… à Gaza, plus d’une personne sur cinq est menacée de famine


Le blocus israélien total depuis dix semaines a épuisé les stocks accumulés durant la trêve du début d’année, selon les données d’agences de l’ONU et d’ONG.

C’est une nouvelle alerte, émise par des agences de l’ONU et des ONG : la famine menace Gaza. Alors que rien, pas une caisse de nourriture, pas un carton de lait pour enfant, n’est entré dans l’enclave depuis le blocus imposé par Israël le 2 mars, la quasi-totalité des Gazaouis font face à une situation de «crise», ou «pire» selon la dernière mise à jour de l’indice IPC, calculé à partir des données d’agences des Nations unies et d’organisations humanitaires. 



L’extermination de Gaza a toujours été l’objectif d’Israël, mais c’est désormais officiel


Cela fait un an qu’Israël a envahi Rafah pour la première fois et franchi la « ligne rouge » illusoire de Biden. L’armée israélienne a détruit le passage de Rafah, isolant Gaza de l’Égypte et la coupant complètement du monde extérieur. Israël a pu procéder librement au déplacement massif des Palestiniens loin de la frontière égyptienne, mais n’a jamais admis cet objectif.



Collectif aubois pour la paix



Manifestation pour le cessez-le feu en Palestine

Vendredi 16 mai à 18 h 00

Place Jean-Jaurès- TROYES

Rwanda: aux origines du génocide des Tutsis


Le 7 avril 1994, commençait sur les vertes collines du Rwanda l’une des plus grandes tueries du vingtième siècle. Ce n’était pas une énième guerre interethnique africaine, mais une extermination planifiée qui a coûté la vie à près de 1 million de personnes. Il s’agissait bel et bien d’un « génocide » répondant au projet politique du pouvoir extrémiste hutu : éliminer tous les Tutsis.

Lire ICI