Rassemblement samedi 23 mars à 9H30 en réponse à la provocation d’Aliot et des nostalgiques de l’Algérie française et de l’OAS

Le Collectif pour une histoire franco-algérienne non falsifiée dénonce avec force la nouvelle provocation du maire RN/FN de Perpignan et des nostalgiques de l’Algérie française qui, avec leur exposition « 60 ans après, l’histoire histoire se répète : FLN et Hamas, mêmes méthodes, même stratégie », instrumentalisent les crimes odieux commis par le Hamas le 7 octobre dernier. Cette initiative ne vise qu’à jeter le discrédit sur la lutte légitime que mène aujourd’hui le peuple palestinien, menacé d’un génocide par le régime d’extrême droite de Netanyahu, et la lutte tout aussi légitime qu’a menée le peuple algérien pour son indépendance. Il s’agit également de légitimer la violence et la barbarie coloniale et de minimiser ainsi l’action de la France dans ses anciennes colonies.  Contre les amalgames, les révisionnismes et les falsifications de l’histoire coloniale et l’instrumentalisation politique de l’histoire de notre pays, notre collectif réaffirme son combat pour la vérité, la justice, l’amitié entre les peuples et la construction d’une mémoire partagée et apaisée.

C’est pourquoi nous vous invitons à nous rassembler – sur la base de ce communiqué-  ce samedi 23 à 9h30 bd Wilson (en face de la rue Bartissol – où va avoir lieu le vernissage de l’expo)

 Collectif pour une Histoire franco-algérienne non falsifiée, Mouvement de la Paix, LDH 66, AFPS-66, Pour la Mémoire contre l’oubli, Fédération franco-algérienne, CGT-66, Générations 66, Comité départemental      Europe Ecologie les Verts, France Insoumise, NPA,…

Ci-dessous l’invitation du maire RN/FN Aliot : véritable provocation et falsification de l’histoire

Un photographe catalan accuse le festival Visa pour l’image d’avoir censuré ses photos d’un meeting de Marine Le Pen

Publié sur lemonde.fr le 23 septembre 2023

Une des photographies de Jordi Borras non sélectionnées par le festival Visa pour l’image, montrant la candidate du Front national, Marine Le Pen, à l’élection présidentielle, le 1er mai 2017. JORDI BORRAS

Jordi Borras était fier de montrer au public son sujet sur l’extrême droite en Europe, intitulé Toutes les couleurs du noir et projeté le 5 septembre lors du festival de photojournalisme Visa pour l’image de Perpignan. Le travail du photographe catalan avait été sélectionné pour être projeté sur l’écran au Campo Santo, devant plusieurs milliers de personnes : on y voyait des manifestations ou des rassemblements impressionnants de l’extrême droite dans différents pays d’Europe. En Pologne, Hongrie, Espagne, Suède, Allemagne, Italie ou Lituanie, le photographe avait saisi des défilés aux flambeaux et des marches patriotiques inquiétantes, menées par des militants au crâne rasé, brandissant des drapeaux, nostalgiques du fascisme italien ou du nazisme.

Il s’est aperçu que trois de ses photos, celles concernant l’extrême droite en France, n’avaient pas été projetées. « Mes images montrant un meeting du Front national à Marseille [en 2017] ont été censurées, indique le photographe, qui s’en est d’abord ému dans une tribune publiée dans le journal en ligne catalan Nacio. La raison en est connue seulement de Jean-François Leroy [le directeur du festival]. Peut-être cette censure est-elle liée au fait que le maire de Perpignan, où se tient le festival, appartient au Rassemblement national. »