Aligre FM, le journalisme d’investigation en danger ?

Le journalisme d’investigation est- il en péril en France et dans le monde ? Aligre FM 93.1 le 30 janvier

La question est légitime étant donné le nombre de tentatives enregistrées ici et là pour restreindre la capacité des journalistes à rechercher et exposer la vérité.

Dans nos vieilles démocraties, les tribunaux le plus souvent, la société civile également, constituent des boucliers relativement efficaces. Mais, même dans ces pays, il n’est pas facile d’être un lanceur d’alertes, dont le destin est parfois de finir en exil…ou en prison. Dans d’autres pays, journalistes d’investigation et lanceurs d’alerte risquent leurs vies,..Dernier exemple en date, l’assassinat la semaine dernière. au Cameroun du journaliste Martinez Zogo.


L’Unesco donne la définition suivante du métier : 

“Le journalisme d’investigation implique d’exposer au public des affaires dissimulées de manière délibérée par une personne dans une position de pouvoir ou cachées accidentellement car elles étaient noyées dans une masse de faits et de circonstances qui en obscurcissaient la compréhension. Il nécessite d’utiliser des sources et des documents confidentiels ou publics ».


Les journalistes d’investigation font-ils peur aux dirigeants et autres pouvoirs ? Oui, car ils cherchent à accroître la transparence des politiques et autres figures publiques et institutions et les amène à rendre des comptes.


Parfois, pour étouffer, les pouvoirs inventent des artifices juridiques ; ainsi, en France, récemment, le site Mediapart s’est vu interdit de publier une enquête : une sorte de “censure préalable”.

La concentration des médias est un autre frein au travail des journalistes d’investigation ; tout comme le manque de moyens : l’investigation coûte cher et peu de médias ont les reins assez solides pour financer des enquêtes au long cours.

Les moyens de résister a ces divers moyens de censure existent. Exemple, pour garantir l’avenir du journalisme d’investigation, le travail international en réseau permet de poursuivre des enquêtes fouillées, collaboratives et à distance. Ces collaborations internationales se sont accélérées depuis le début du siècle à mesure que se multipliaient les « leaks », ces fuites massives de données informatiques, tellement vastes qu’un média seul peinerait à exploiter.

Souvent au départ informel, ces groupes de médias se sont progressivement structurés.

Et ce travail collaboratif a débouché sur des révélations fracassantes : « OffshoreLeaks » (2013), puis « SwissLeaks » (2014), les « Panama Papers » (2016), les « Paradise Papers » (2017) et les « Implant Files » (2018) et la création d’organisations structurées « le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), puis n 2015 le réseau EIC (« European Investigative Collaborations »).

Bref, le combat pour une presse d’investigation n’est pas gagné, mais les moyens mis à sa disposition pour lutter existent.
Claude Cirille, journaliste et Boudjemaa Dahmane, président de la section 10-11 recevront nos invités :

– Arie Alimi, avocat membre du bureau national de la LDH

– Emmanuel Coupard, membre du SNJ (Syndicat des journalistes)

– Un journaliste au site d’information Mediapart

Le Best Off 2022 de Fréquences Droits

compilé et présenté par Claude Cirille, journaliste et adhérent LDH
Pour cette dernière émission de l’année 2022, nous vous proposons ce soir un regard rétrospectif sur les 12 mois écoulés et sur le travail réalisé par les équipes de la ligue des droits de l’homme section Paris 10/11.

En 2022, année électorale, les sujets de préoccupation et de mobilisation n’ont pas manqué, 

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 16emimission_illustration-presentation-1.jpg.

l’équipe de « Fréquence Droits » s’est ainsi intéressée :

– à la ville de Stains, stigmatisée par l’extrême droite,

– à la justice restaurative,

– aux failles du droit international,

– à celles de nos institutions,

– au projet alternatif que constituent les « communs ».

Nous avons aussi travaillé sur :

– le racisme structurel à la faveur d’une production théâtrale, réalisée en collaboration avec la compagnie Naje,

– et nous avons traité des questions d’hygiène des plus déshérités de notre société.

 ECOUTER : Fréquence Droits # 26 décembre 2022 – Le best of 2022 – Aligre FM

Et le meilleur est à venir. Nous abordons 2023, la tête et le cœur pleins de projets, de détermination et d‘enthousiasme.


Mais la section Paris 10/11 de la Ligue des droits de l’homme, ce sont aussi plusieurs initiatives militantes qui ont rythmé l’année. Nous en parlerons.

Boudjemaa Dahmane, Président de la section 10/11 de la LDH de Paris, nous en donnera tous les détails.

Bonne écoute et bonnes fêtes de fin d’année.

Section Paris 10/11Fédération de Paris de la Ligue des Droits de l’Homme

Cinédébat, La cacophonie du Donbass, L’Escurial Panorama, 22 mai

Une proposition de la section LDH 5-13

 dimanche 22 Mai 2022 à 11h.

au cinéma l’Escurial  Panaroma – métro Gobelins, bus 91, )

Projection du film « La cacophonie du Donbass » suivie d’un débat .

sur  http://www.dulaccinemas.com/cinema/2794/escurial/article/124304/la-cacophonie-du-donbass-avec-le-realisateur-et-la-ldh

sur Facebook : https://www.facebook.com/events/432018002065648

sur le site des Cinemas indépendants Parisiens : http://cip-paris.fr/les-evenements.

UN ÉCRAN DES DROITS : MEDIA CRASH, 10 avril, Majestic Bastille

, EN PRÉSENCE DE ELIANOR MONKAM ET EDWY PLENEL JOURNALISTE ET DIRECTEUR DE MEDIAPART

DIMANCHE 10 AVRIL 2022 À 11H AU MAJESTIC BASTILLE

MEDIA CRASH – QUI A TUÉ LE DÉBAT PUBLIC?
Un film de Luc Hermann et Valentine Oberti

Séance suivie d’une rencontre avec Elianor Monkam et Edwy Plenel journaliste et directeur de Mediapart

Il y a ce que vous voyez, ce que certains souhaitent que vous voyiez, et ce que vous ne voyez pas. Jamais la France n’a connu une telle concentration des médias privés.
Quelques industriels milliardaires, propriétaires de télévisions, radios, journaux utilisent leurs médias pour défendre leurs intérêts privés. Au détriment de l’information d’intérêt public. En cachant ce qui est essentiel, en grossissant ce qui est accessoire, ces médias façonnent, orientent, hystérisent pour certains le débat. Avec la complicité de certains responsables politiques, qui s’en accommodent volontiers.

Mediapart et Premières Lignes vous racontent les coulisses des grands médias.

Rendez-vous mensuel,
en partenariat avec la LDH, Amnesty Int., L’OIP et Autour du 1er mai

Fréquence Droits, lundi 29 novembre sur Aligre FM, l’accès aux archives

L ’ (IN)ACCÈS AUX ARCHIVES INDICATEUR DE DÉMOCRATIE Il y va de la transparence du fonctionnement de l’Etat, du droit de regard citoyen sur l’action politique menée en son nom, de l’intérêt général et de l’écriture de l’histoire. Or, qu’il s’agisse du régime de Vichy, des guerres coloniales, du Rwanda, mais aussi des essais nucléaires ou encore de la gestion du Covid, le secret défense cadenasse la vérité et contredit le droit de savoir. L’accessibilité des archives publiques diminue, au nom de la sécurité et des intérêts vitaux du pays, malgré la mobilisation inédite d’archivistes, de militants associatifs et d’historiens. 
 Trois d’entre eux sont les invités de

Fréquence Droit, lundi 29 novembre, de 18h00 à 19h00 :

 Sonia Combe, spécialiste de l’ex-URSS, conservatrice du département des archives de la bibliothèque de documentation internationale contemporaine de 2000 à 2008, autrice d’ « Archives interdites – l’histoire confisquée », La Découverte, 2001.

 – Gilles Manceron, spécialiste de l’histoire coloniale de la France et en particulier de la guerre d’Algérie. Membre du collectif « Accès aux archives publiques », ancien vice-président de la LDH.  – Gilles Morin, spécialiste de l’histoire du socialisme en France et de la collaboration. Président de l’association des usagers du service public des archives nationales, membre du collectif « Accès aux archives publiques ».

Débat animé par Alain Renon.

Section Paris 10/11

Fédération de Paris de la Ligue des Droits de l’HommeLigue des Droits de l’Homme

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Dimanche 12 décembre à 11h au Majestic Bastille

HACKING JUSTICE de Clara Lopez Rubio et Juan Pancorbo, 

séance suivie d’un débat avec

–Maryse Artiguelong, vice-présidente de la LDH et

–Jean-Philippe Foegle, juriste membre de la Maison des Lanceurs d’Alerte.

Voici l’histoire glorieuse et bouleversante de Julian Assange et de sa traque menée par les États-Unis et leurs vassaux dans une nouvelle version de l’éternel combat de Spartacus contre l’Empire. Suivant pas à pas la défense du fondateur de WikiLeaks, coordonnée par l’avocat espagnol Baltasar Garzón, mondialement connu pour avoir fait interpeller l’ancien dictateur chilien Augusto Pinochet, les réalisateurs ont parcouru le monde pendant neuf ans pour retisser cette histoire aux implications politiques profondes. Dans une démocratie, la liberté d’informer est un minimum vital et ne peut être une option, quelles que soient nos opinions politiques. Cette histoire concerne chacun d’entre nous. »

Rendez-vous mensuel, à notre initiative ce mois-ci,
en association avec Autour du 1er mai et en partenariat avec le Majestic Bastille, Amnesty Int.,et  L’OIP  

Section Paris 10/11

Fédération de Paris de la Ligue des Droits de l’HommeLigue des Droits de l’Homme

avant-première : Le procès contre Mandela et les autres, Paris 13, 30 septembre

Un documentaire de Nicolas Champeaux et Gilles Porte

Dimanche 30 septembre 2018 à 11 h,  Cinéma  L’Escurial 

Le procès contre Mandela et les autres,

Alors qu’il était envoyé spécial permanent de RFI à Johannesburg, Nicolas Champeaux, réalisateur avec Gilles Porte de ce remarquable documentaire, avait rencontré quelques-uns des co-accusés de Nelson Mandela, survivants du procès de Rivonia (1963-1964), le grand procès de l’Apartheid, qui avaient été condamnés comme lui à la perpétuité. Leur personnalité l’avait impressionné…Après avoir écouté des extraits des 256 heures des archives sonores du procès, tardivement numérisées, l’idée de ce film jaillit en lui : outre une mise en scène de moments déterminants du procès, il donnera la parole à ces « survivants »…qui, tout en étant demeurés dans l’ombre de Mandela, « ont fait de lui ce qu’il est devenu », ainsi qu’à deux de leurs avocats toujours en vie, à Winnie Mandela et quelques autres. A tous, ils font écouter des extraits des archives sonores, les laissant commenter ces enregistrements qu’ils n’avaient jamais entendus, et évoquer leurs souvenirs…
Au moment où est célébré le centenaire de la naissance de Mandela, ce film est un hommage à son action et à celle de ses compagnons de lutte.

Le débat qui suivra sera animé par les réalisateurs Nicolas Champeaux et Gilles Porte,

et Gilles Manceron, historien, membre du CC de la LDH

A L’ESCURIAL, 11 Bd de Port-Royal PARIS 13e
(métro Les Gobelins) Tarif unique 6,20€. (& Cartes d’abonnement CIP & UGC illim.)

 

Ligue des Droits de l’Homme Paris 5-13 Maison des associations BP 36, 11 rue Caillaux 75013 Paris 06 42 72 87 63 /

paris.5.13@ldh-france.org

www.ldh-paris513.fr/

facebook.com/ldhparis513

Nous sommes Charlie : Ensemble pour la démocratie et nos libertés

Citoyens,
Chers amis, chers camarades,
Plus que jamais la mobilisation de la Ligue des droits de l’Homme, de ses militants et ses sympathisants, est nécessaire à un moment où nos valeurs ont été brutalement attaquées et alors que les droites extrêmes n’ont pas attendu longtemps avant d’essayer d’en tirer profit.
La Ligue des droits de l’Homme vous donne rendez-vous le dimanche 11 janvier en soutien à Charlie à 15h devant le BAtaclan, 50 Boulevard Voltaire, 75011 Paris. Ce point de ralliement, sur le parcours de la manifestation (de République à Nation) mais un peu à l’écart de la place de la République doit nous permettre de nous retrouver facilement (la manifestation s’annonçant d’envergure).
Nous vous invitons à venir avec vos drapeaux, badges, ou avec les affichettes de la campagne d’adhésion (la liberté, ça se défend ; le racisme, çà se combat, etc.) afin de porter haut les combats qui sont les notres.
Il devrait faire beau alors couvrez-vous et venez nombreux !

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La critique des médias : Pour quoi faire ?

Les médias font et défont les rois. Ils orchestrent les « come-back politiques » et façonnent le débat public. Ce constat peut être facilement partagé, mais une fois qu’il est posé, quelle action s’offre aux citoyens soucieux de faire vivre la démocratie ?

Pour en discuter, venez nous retrouver avec Blaise MAGNIN, sociologue membre de l’assocation ACRIMED (ACtion CRItique MEDia)

Quand ? Jeudi 16 Octobre à 19h30

Où ? Maison des Associations, 181 avenue Daumesnil, Paris (M°Daumesnil)

 

« Le droit de savoir », avec C. Deloire Reporter sans frontières

La section LDH Paris 14/6 vous invite :

:

« Le droit de savoir »

avec Christophe Deloire

Secrétaire Général

de Reporters sans frontières (RSF)

En démocratie le peuple est souverain et cette souveraineté ne peut s’exercer sans la reconnaissance effective d’un « droit de savoir » sur toutes les questions d’intérêt public.

La culture du secret et la remise en cause du principe de transparence sont autant d’obstacles au journalisme d’investigation et en définitive à la mission démocratique de la presse.

un prochaine débat, le

Mercredi 26 mars de 20h15h à 21h30

A la Maison des Associations du XIVème

22 rue Deparcieux 75014 Paris

Métro : Denfert-Rochereau – Bus : 28, 38, 58,

La liberté de la presse n’est pas un privilège des journalistes, mais avant tout  un droit des citoyens.

A quoi sert le journalisme ? Que recouvre la notion d’intérêt public?  De transparence ? Y a-t-il des secrets à respecter ?  Qu’est-ce une presse indépendante ? Quelle est l’utilité du droit de savoir ? Comment le défendre?

Venez en débattre.

A la Maison des Associations du XIVème, rue Deparcieux
Lien vers: Cliquer ici

http://www.ldh-paris-14-6.org


Journaliste : une profession ou un sacerdoce ?

Qu’est-ce qu’un journaliste aujourd’hui ? Est-il animé par le désir d’informer ou par la nécessité de gagner sa vie ? Dans le jeu trouble du commerce de l’information et de la production d’événements, la position du journaliste est ambiguë.

A travers l’histoire du journalisme, et par le biais de témoignages contemporains, une réflexion sur l’état de la profession s’impose. Quels sont les liens entre journalisme, politique et finance ? Alors que les médias enracinent leurs influences idéologiques au coeur de la société, le fantasme d’une information objective et neutre perdure.

La projection du film Profession journaliste sera suivi d’un débat animé par le réalisateur Julien DESPRES. Vous pourrez poser toutes vos questions, faire part de toutes vos analyses, etc.

Où ? Cinéma La Clef – 21 rue de la Clef, Paris 5e (M° Censier-Daubenton, bus 27, 67, 89)

Quand ? Lundi 14 Octobre à 20h

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