Le 24 novembre forte mobilisation à Perpignan comme dans tout le pays contre les violences faites aux femmes

Publié sur l’Indépendant

Perpignan : plus de 400 personnes dénoncent les violences faites aux femmes

Cette manifestation intervient dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes.

C’est un samedi très manifestant que connaît Perpignan. Ce samedi après-midi, plus de 400 personnes ont défilé dans les rues de l’hypercentre pour dénoncer les violences faites aux femmes. À l’occasion de la journée mondiale dédiée à cette cause, l’association « Idem, question de genre » a organisé ce grand rendez-vous avec le soutien du comité Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) 66.

Et c’est un cortège très éclectique qui a déambulé dans la ville pour faire entendre sa cause. Femmes, hommes, enfants, adolescents ou encore retraités, tous ces profils ont marché ensemble du Castillet à la place République jusqu’à la place Arago. La déambulation a fédéré au-delà des militants puisque la foule s’est densifiée au fil des minutes. En effet des simples curieux ont fini par rejoindre le mouvement.

Diane Sabouraud

Publié sur francetvinfo.fr

« Ras le viol ! » Des dizaines de milliers de femmes et d’hommes, selon les organisatrices, sont descendus dans la rue, samedi 24 novembre, à l’initiative d’un collectif qui avait appelé à un « raz-de-marée féministe » contre les violences sexistes et sexuelles. Des défilés ont eu lieu dans une cinquantaine de villes en France avec pour couleur de prédilection le violet, choisi par le mouvement #NousToutes pour ces marches organisées à la veille de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes.

Paris: un cortège qui rallie Opéra à République

« C’est la plus grosse mobilisation [féministe] qu’on ait connue en France », s’est félicitée son instigatrice, Caroline De Haas, qui a annoncé le chiffre de 50 000 personnes dans les rues, dont 30 000 à Paris. De leur côté, les autorités ont annoncé le chiffre de 12 000 personnes à Paris, où le cortège est parti de la place de l’Opéra et a rejoint celle de la République. 2 400 autres ont manifesté à Lyon, 1 500 à Marseille, 950 à Rennes, 850 en deux cortèges à Nantes ou encore 600 à Toulouse.

Des personnalités d’horizons divers, parmi lesquelles les comédiennes Muriel Robin, Eva Darlan et Vanessa Demouy, se sont jointes à la marche parisienne. « Je suis là pour soutenir toutes les victimes et continuer ce combat qui a commencé bien avant moi », a déclaré, foulard violet au bras, Muriel Robin, qui avait réuni plus d’un millier de femmes à Paris en octobre contre les violences conjugales.

Plus de 250 femmes violées chaque jour

Né en septembre et appuyé par plusieurs associations, le mouvement #NousToutes entendait « passer du témoignage à l’action » un an après la vague #MeToo, qui a fait bondir de 23% le nombre de cas de violences sexuelles signalées à la police. En France, en 2016, 123 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon, soit environ une tous les trois jours. Chaque année, près de 220 000 femmes subissent des violences de la part de leur conjoint ou ex-compagnon, selon des chiffres officiels de 2017. En outre, plus de 250 femmes sont violées chaque jour et une sur trois a déjà été harcelée ou agressée sexuellement au travail.

Il y a un an, le président Emmanuel Macron avait décrété l’égalité femmes-hommes « grande cause du quinquennat », lors d’un discours à l’Elysée. Mais « s’il n’y a pas d’argent, les politiques publiques ne suivront pas », a alerté Caroline De Haas. Les fonds consacrés à aider les femmes victimes de violences conjugales devraient être portés à au moins 506 millions d’euros par an, contre 79 aujourd’hui, ont plaidé cette semaine cinq organisations, dont le Conseil économique, social et environnemental.

Rapport sur le réchauffement climatique dans les Pyrénées

Le changement climatique dans les Pyrénées: impacts, vulnérabilités et adaptation

Base de connaissances pour la future Stratégie
pyrénéenne d’adaptation au changement climatique

 

Le rapport de l’OPCC a été annoncé à Saragosse le 12 novembre  dernier.

  • La hausse de la température des Pyrénées a été de 30% supérieure à,la hausse moyenne mondiale de puis les 50 dernières années (+1,2°).  Il pourrait même augmenter entre 2 et 7,1 ° C d’ici 2100, estiment les scientifiques. « Cette augmentation des températures au cours des 50 dernières années (1949-2010) a été générale dans tout le massif des Pyrénées…
  • Fonte et la disparition de la moitié des glaciers pyrénéens. Ces 35 dernières années l’épaisseur moyenne de la neige pourrait être réduite jusqu’à 50% d’ici 2050 dans les Pyrénées centrales…
  • Château d’eau de l’Ebre comme de la Garonne et de l’Adour, la chaîne a aussi enregistré « une tendance à la baisse des précipitations de l’ordre de 2,5 % par décennie au cours des 50 dernières années…
  • Autant de facteurs de stress supplémentaire qui devraient alors aggraver les problèmes déjà connus sur le territoire pyrénéen, tels que le dépeuplement, le changement d’utilisation des terres, la fermeture des milieux, le manque de renouvellement des générations dans le secteur agricole, note en substance le rapport… sans oublier les effets sur la flore et la faune, certaines espèces d’oiseaux migrateurs ayant déjà avancé leur date d’arrivée jusqu’à 10 jours depuis les années 60….

fleche2  Pour accéder au document PDF de l’Observatoire pyrénéen du changement climatique (OPCC) cliquer –> opcc-changement climatique ds les Pyrénées-fr

Plan du document PDF

Préface
1. Le contexte et les objectifs
2. La méthodologie
3. Le climat dans les Pyrénées
La variabilité climatique passée
Le climat actuel
Les projections du climat à venir
4. Les impacts du changement climatique sur les secteurs biophysiques et les recommandations
4.1 La biodiversité en montagne : la faune
4.2 La biodiversité en montagne : la flore
4.3 Les forêts
4.4 Les écosystèmes sensibles de haute montagne
4.5 Le cycle hydrologique et les ressources hydriques
5. Les impacts du changement climatique sur les secteurs socio-économiques
5.2 L’agropastoralisme de montagne
5.3 L’énergie
5.4 Les risques naturels
6. Les conclusions : les 10 enjeux du changement climatique dans les Pyrénées
1. Préparer la population à faire face aux phénomènes climatiques extrêmes
2. Augmenter la sécurité face aux risques naturels
3. Accompagner les acteurs du territoire pour affronter la pénurie d’eau et les sécheresses
4. Garantir la qualité des eaux superficielles et souterraines
5. Maintenir l’attrait touristique des Pyrénées
6. Faire face aux changements au niveau de la productivité et de la qualité
des cultures et saisir les opportunités émergentes
7. Prévoir des changements irréversibles du paysage
8. Envisager l’éventuelle perte de biodiversité et les modifications des écosystèmes
9. S’adapter aux déséquilibres entre l’offre et la demande énergétique
10. Faire face à la plus grande propagation de maladies, de vermines et d’espèces envahissantes

fleche2 Lire l’article publié sur le réchauffement climatiques dans les Pyrénées publié dans LADEPECHE.fr
fleche2 Voir l’accueil du site de l’OPCC

Extraits:

« …Cette augmentation des températures au cours des
50 dernières années (1949-2010) a été générale dans
tout le massif des Pyrénées, avec de faibles différences
entre le versant nord et le versant sud, et plus marquée
durant la saison estivale (juin, juillet et août).
Sur toute la série, l’année la plus chaude a été 1997,
avec des températures moyennes dépassant de 1,5 °C
la valeur moyenne de la période 1961-1990, suivie des
années 2003 et 2006. Par contre, 1972 a été l’année
la plus froide, se trouvant à 0,8 ºC en dessous de la
moyenne de référence, suivie des années 1963 et 1980… »

… »fonte et la disparition de la moitié des glaciers pyrénéens, ces 35 dernières années »…

DÉCLARATION COMMUNE SYNDICATS-ASSOCIATIONS-PARTIS DES PYRÉNÉES-ORIENTALES

Ci-dessous la déclaration commune de quatorze organisations des P.-O., associations, syndicats et partis s’inscrivant dans la continuité de la « Marée populaire » du 26 mai dernier. (Pour prendre connaissance de la déclaration nationale unitaire de huit partis politiques de gauche et écologistes, cliquer ICI).

Chaque mois sont plus nombreux les salariés, retraités et privés d’emploi qui n’arrivent plus à boucler leur budget. La hausse régulière et conséquente du carburant inquiète et fragilise celles et ceux qui n’ont d’autres choix que la voiture individuelle pour les actes de la vie courante. Et, alors que l‘hiver s’annonce, la hausse des prix du gaz, de l’électricité, du fuel et des chauffages collectifs aggrave encore le quotidien. Alors que les profits financiers et patronaux explosent, le gouvernement Macron Philippe accentue sa politique de classe, au service des riches, et, pour la grande masse de la population, la réduction des droits sociaux et une politique fiscale particulièrement injuste et inégalitaire. S’y ajoutent la fermeture de nombreux établissements publics et la suppression de milliers de postes de fonctionnaires accentuant encore le sentiment d’abandon pour toutes celles et ceux qui vivent loin des métropoles.

Ce vent de colère est légitime et salutaire. Il met justement en cause la politique suivie par le Président de la République et son gouvernement, notamment en matière fiscale. Les groupes capitalistes, patronat et banques, avec leurs profits exponentiels, sont les vrais responsables de ce désespoir social et de la crise climatique.

Pour Macron, comme pour ses prédécesseurs, le libéralisme est un dogme. Pour nous c’est un drame. Car il fait exploser les inégalités sociales, accroît la paupérisation de larges franges de la population et accentue les atteintes à l’environnement et le réchauffement climatique.

Le gouvernement tente de justifier ses choix politiques, les augmentions des taxes sur les carburants, par l’urgence écologique. C’est un mensonge. Non seulement le pays ne réduit pas la production de gaz à effet de serre mais il l’augmente, non seulement il ne réduit pas l’utilisation des pesticides mais il l’augmente, non seulement il ne diminue pas l’artificialisation des sols mais il la poursuit. La fermeture des services publics de proximité, des gares et voies ferrées secondaires, la concentration des emplois dans les métropoles ne font que renforcer la tragédie climatique en cours et accroitre les difficultés quotidiennes de milliers d’habitants.

Le gouvernement est responsable de la crise en cours car la politique qu’il mène dans les transports comme dans les autres domaines, n’est ni cohérente avec l’urgence climatique ni juste socialement. Aucune mesure ambitieuse n’a été prise pour financer les alternatives à la voiture et aider ceux qui n’ont pas les moyens de se déplacer autrement. Cette prétendue fiscalité écologique épargne les secteurs les plus polluants et émetteurs de gaz à effet de serre, comme le trafic aérien ou le transport routier de marchandises.

L’urgence sociale et l’urgence écologique sont aujourd’hui totalement imbriquées. La politique gouvernementale aggrave l’une et l’autre et espère diviser celles et ceux qui en sont les victimes. Et il est illusoire de prétendre répondre à l’une en tournant le dos à l’autre.

Des mesures d’urgences sociales et écologiques comme priorités :

• L’augmentation des salaires, des pensions, des indemnités chômage, et des allocations sociales et leurs indexations sur les prix pour permettre à tous/toutes de vivre dignement

• L’arrêt des suppressions de postes et des fermetures des services publics, et la réouverture de services publics et sociaux de proximité pour permettre une organisation équilibrée des territoires

• Mettre un terme à une politique centrée sur la voiture. Mettre un terme à la défiscalisation du kérosène dans le transport aérien, au profit du fret ferroviaire pour les transports de marchandise et les transports collectifs. Par la mise en place d’un réseau de transports en commun gratuit sur le département

• La lutte contre l’étalement urbain et la diversification des modes de transport dans tous les territoires

• Le soutien à une agriculture paysanne privilégiant les circuits courts et les productions bios pour permettre à toutes et tous l’accès à une alimentation de qualité

• L’augmentation de tous les budgets sociaux (culture, éducation, enseignement, santé, etc.)

• La réduction des dépenses militaires

Associations, syndicats et partis politiques engagées dans le département pour la justice sociale et climatique, nous appelons ensemble à la mobilisation sociale, écologique et citoyenne contre la politique de Macron-Philippe, tout en refusant les boucs émissaires habituels des discours racistes, antisémites ou xénophobes.

Premiers signataires (les organisations signataires s’inscrivent dans la continuité de la « Marée populaire » du 26 mai) :

CGT, FSU, Solidaire, ASTI, Coup de Soleil, En Commun, Femmes Solidaires, Mouvement de la Paix, CUP, ERC, GDS, Génération.S, PCF, NPA

(Perpignan, le 16 novembre 2018)