MOBILISONS-NOUS POUR LA RENTRÉE CLIMATIQUE ET SOCIALE LES 20 ET 21 SEPTEMBRE ! à Perpignan comme partout

Appel à la mobilisation de nombreuses organisations, dont la LDH

À l’occasion de la venue de Greta Thunberg à l’Assemblée nationale, un grand nombre d’organisations écologistes et en défense des droits sociaux lancent un appel à se mobiliser massivement les 20 et 21 septembre et à faire « monter d’un cran » un mouvement devenu «populaire et inédit».
Ces dates s’inscrivent dans le cadre d’une semaine internationale pour le climat du 20 au 27 septembre.

Il y a un an, le mouvement climat prenait un tournant populaire et inédit. Au moment où le monde connaissait des catastrophes naturelles et une canicule record à l’été 2018, le ministre de la transition écologique français démissionnait devant son incapacité à agir.
Depuis, des centaines de milliers de personnes ont marché mois après mois pour la justice climatique et sociale. Plus de deux millions de citoyen-ne-s ont signé l’Affaire du siècle, la plus grande pétition de l’histoire de France, attaquant l’Etat en justice pour son inaction climatique. Des millions de jeunes ont fait grève ce printemps à travers le monde pour le climat, pour rappeler notre droit à un avenir décent sur une planète vivable.
Dans le même temps, les actions de désobéissance civile se sont massifiées et multipliées, rappelant la responsabilité des grandes entreprises polluantes et de nos dirigeants.

Mais nous faisons ce triste constat : malgré notre nombre, malgré une prise de conscience inédite et massive, les émissions de gaz à effet de serre stagnent voire augmentent dans le monde tandis que nous assistons à une extinction de masse de la biodiversité.
En Europe, les chefs d’Etat viennent de refuser d’adopter l’objectif de neutralité carbone en 2050. En France, le Haut Conseil pour le climat mis en place par notre gouvernement lui-même dénonce l’insuffisance et l’inertie des politiques mises en place, alors que rester sous la barre des +1,5°C signifie rien de moins que diminuer par trois nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.
Pourtant le climat change lui, et vite. Les pénuries d’eau et émeutes en Inde ou les vagues de chaleur de l’été montrent que des millions de personnes à travers le monde en paient déjà le prix le plus fort.

Le 23 septembre, les chefs d’Etat sont convoqués par l’ONU à un sommet exceptionnel pour, peut-être, prendre de nouveaux engagements climatiques. Mais alors que les actes concrets sont sans cesse reportés, le temps des négociations et des discours est révolu.
Sans attendre, les 20 et 21 septembre, nous appelons donc à un nouveau temps de mobilisation générale pour mettre en cause ce système qui détruit la planète et l’humain, en commençant par les plus vulnérables dans les pays du sud et les personnes les plus précaires partout dans le monde. Avec les gilets jaunes mobilisés depuis des mois en France, nous réaffirmons que les mesures prises doivent être justes. Nous rappellerons l’urgence à sortir des énergies fossiles, et le décalage insupportable entre les discours de notre gouvernement et les actes nécessaires.

Le vendredi 20 septembre, à l’appel de Greta Thunberg et des jeunes du monde entier, nous ferons grève quel que soit notre âge pour mettre en pause l’espace d’une journée ce système économique.
Et nous continuerons le samedi 21 septembre, journée pendant laquelle nous appelons à un nouveau sursaut pour le climat et la justice sociale, pour battre le pavé mais aussi pour mener des actions d’envergure. Plus que jamais nous devons faire grandir la prise de conscience et montrer notre force face à ces défis qui nous concernent toutes et tous.

Notre mouvement doit monter encore d’un cran pour devenir une force et une vague inarrêtables : rendez-vous pour la rentrée climatique et sociale les 20 et 21 septembre !

Retrouvez ICI les événements programmés près de chez vous.

Paris, le 23 juillet 2019

Signataires 350.org ; ActioaAid France ; Adéquations ; Alternatiba /ANV-COP21 ; Amis de la Terre France ; Association l’âge de faire ; ATD Quart monde ; Attac France ; Collectif des associations citoyennes ; Cap ou pas cap ; Carre Geo&environnement ; CCFD-Terre solidaire ; Chrétiens unis pour la terre ; Citoyens pour le climat ; CliMates ; Colibris ; Collectif gilets jaunes Argenteuil ; Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) ; Confédération paysanne ; Coordination eau Île-de-France ; Crid ; CSP75/CISPM ; E-Graine ; Enseignant-e-s pour la planète ; Etudiants et développement ; Fédération des tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fondation Danielle Mitterrand ; Fondation Elyx ; Fondation Nicolas Hulot ; Greenpeace France ; Immigration développement démocratie ; Ingénieurs sans frontières ; La mine ; Le début des haricots ; Ligue des droits de l’Homme ; Mouvement de la paix ; Mouvement utopia ; Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) ; Notre affaire à tous ; Odass ; Oxfam ; RADSI Nouvelle-Aquitaine ; REFEDD ; Réseau action climat ; Réseau foi et justice Afrique Europe ; ResiWay ; Sciences citoyennes ; Sherpa ; Sol ; Alernatives agroécologiques et solidaires ; Un climat de changement ; Union des tunisiens pour l’action citoyenne (Utac) ; Union syndicale solidaires ; Unis pour le climat ; Urbamonde ; Workers for future France ; YFC France ; ZEA.

A Perpignan la Marche pour le climat débute à 14h30 place de la République

Amazonie : quelles sont les causes des incendies ?

Les actuels incendies touchant l’Amazonie ne sont pas isolés. Ce phénomène inquiétant concerne d’autres continents.  

Voir la video

En Amazonie, c’est l’équivalent d’un terrain de football qui s’envole en fumée toutes les minutes. Au Brésil, ces incendies sont habituellement un moyen de nettoyer des zones, de défricher, de fertiliser des terres et de les rendre cultivables. Mais cette année, les départs de feu sont particulièrement nombreux, avec 75236 foyers, soit 84% de plus qu’en 2018.

Des émissions de gaz à effet de serre exponentielles

Selon la Nasa, les techniques utilisées par les paysans brésiliens sont cette fois plus agressives. “Ils ne se contentent pas de brûler des restes de récolte ou des petites parcelles. Ils ont laissé sécher des arbres de la forêt pendant des mois au Soleil, avant d’y mettre le feu”, analyse Doug Morton, scientifique de l’agence spatiale américaine. Or, plus la terre est sèche, plus il y a du vent et plus les feux sont incontrôlables, comme ceux que l’on constate cette année en Afrique ou en Sibérie. Un cercle vicieux car moins il y aura d’arbres, plus les températures se réchaufferont, et plus les feux de forêt seront destructeurs.

Appel à mobilisation pour défendre nos alternatives face au G7 – Alternatives G7

Appel à mobilisation pour défendre nos alternatives face au G7 – La France est le pays hôte du prochain G7 qui se tiendra à Biarritz du 24 au 26 août 2019

Appel unitaire dont la LDH est signataire

Pendant des décennies, le G7 a joué un rôle de directoire économique et financier aux côtés du FMI, de l’OMC et de la Banque Mondiale. Aujourd’hui, il est l’espace où sept des plus grandes puissances économiques mondiales[1] et la Commission Européenne se réunissent pour perpétuer un système qui a conduit à une croissance des inégalités et une mise à sac de notre planète, tout en laissant faire la toute-puissance et l’influence néfaste des grandes multinationales.

Ainsi, une grande partie des peuples sont privés de leurs droits et chaque jour ce sont les promesses de la Déclaration Universelle Droits de l’Homme qui sont bafouées. L’ONU voit sa légitimité mise en cause de toute part. Partout, il y a oppression et violence alors que les politiques d’austérité entraînent un recul des droits humains.

Alors qu’il est secoué par le mouvement des gilets jaunes qui dénonce – entre autres – la croissance des inégalités, le gouvernement français prétend mettre la lutte contre les inégalités au cœur de l’agenda du G7. Mais à qui cette augmentation des inégalités est-elle due, si ce n’est aux politiques néo-libérales mises en œuvre par les pays les plus riches ! Pompiers pyromanes? Que les pays du G7 nous démontrent le contraire en s’attaquant réellement aux politiques structurelles, mises en œuvre depuis des décennies, qui sont à la racine des inégalités actuelles.

Ces sommets du G7 organisés à grands frais (500 millions de dollars en 2018) se traduisent par des opérations de communication. Mais les problèmes sont-ils vraiment traités ?

Aussi, nous, citoyens et citoyennes regroupé.e.s au sein de collectifs, de mouvements ou d’organisations, allons prendre la parole pour rappeler l’urgence de mettre en œuvre des mutations profondes et radicales à notre système économique et social, pour les droits de chacun.e, et la dignité de notre Terre retrouvée. La lutte contre les inégalités, l’urgence climatique et sociale, ne peuvent en effet se contenter de beaux discours. Il n’y a plus le temps. Il y a urgence à ce que face à ces enjeux, les pays riches prennent leur responsabilité.

Ce G7 se tiendra au Pays Basque, terre de résistances où sont profondément enracinés des combats guidés par la solidarité et la volonté de construire un monde plus juste et plus désirable. Nous pensons que nous pouvons, en terre Basque et ailleurs, construire des futurs souhaitables et mettre fin à la croissance intolérable de la pauvreté et des inégalités.

Alors même que le gouvernement français prévoit de limiter substantiellement les droits de circulation et de manifestation, nous nous rassemblerons pour exprimer la diversité de nos aspirations, analyses et alternatives pour un autre monde.Pour nous, le monde de demain nécessite la défense et la promotion des droits humains, socle premier de toute politique.

Nos propositions concernent :
– La fin d’un système économique et financier fondé sur l’exploitation et l’accaparement.
– L’action déterminée contre le dérèglement climatique et en faveur de modes de vie respectant écosystèmes et biodiversité.
– La lutte contre le patriarcat et tout système de domination générateur d’inégalités et de négation des droits.
– La construction d’une démocratie véritable pour toute organisation de la vie en commun où chacun.e peut exprimer ses souhaits et influer sur les choix.
– La justice fiscale : par une fiscalité progressive, par une véritable lutte contre l’évasion fiscale associant tous les États du monde.
– Des États au service du bien commun, régulant les multinationales pour assurer les droits des citoyennes et citoyens.
– La fin des discriminations, l’accueil digne des personnes migrantes et la garantie de la liberté de circulation.
– La solidarité et la paix entre les peuples.
– Le droit à l’autodétermination.
– La reconnaissance réelle des différences culturelles et linguistiques dans le respect des droits humains.
– La défense des droits des paysans et paysannes, premier.e.s acteur.trice.s de la souveraineté alimentaire ; l’accès effectif à une alimentation saine, durable et équilibrée, qui soit pensée par et pour les citoyen.ne.s.
– L’existence de services publics de qualité au plus près des personnes, y compris dans les pays les plus pauvres.
– L’interdiction des accords de libre-échange qui mettent en cause les droits sociaux et la qualité de l’environnement.

Retrouvons-nous, associations, syndicats, citoyennes et citoyens à Biarritz, en août 2019, afin de faire entendre nos voix et nos exigences.

[1] États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Can
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https://alternativesg7.org/index.php/appel-a-mobilisation-pour-defendre-nos-alternatives-face-au-g7/
FR – Appel à mobilisation pour défendre nos alternatives face au G7 (PDF)