Appel unitaire des organisations syndicales de retraités solidaires des grévistes : le 5 décembre tou(te)s à la manifestation à 10h30, Place de Catalogne à Perpignan

Les retraité-es sont directement concerné-es par la
réforme et sont solidaires des salarié-es en grève
Le 5 décembre !

Les organisations départementales de retraité-es CGT, FO, FSU, UNIRS-Solidaires, FGR-FP, LSR 66 et Ensemble&Solidaires-UNRPA se félicitent de l’appel à la grève interprofessionnelle le 5 décembre 2019, lancé par les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, et les organisations de jeunesse FIDL, MNL, UNL et UNEF.

De nombreuses fédérations syndicales et Unions départementales font maintenant écho à cet appel contre le projet de « réforme » de nos systèmes de retraite et la suppression de 42 régimes de base et complémentaires.
Les organisations départementales de retraité-es ci-dessus sont pleinement conscientes que le projet du gouvernement ne vise ni à réduire les inégalités, ni à garantir le niveau des pensions, ni à renforcer la solidarité entre les actifs et retraités.

Elles sont conscientes au contraire que la « réforme » ne vise qu’à réduire le montant total des retraites afin de respecter les directives européennes et que, en dépit des affirmations du gouvernement, les retraité-es actuels-les comme futurs-es seront concernés-es par le gel prévisible des pensions, par le report de l’âge des pensions de réversion à 62 ans, voire plus encore.

Les organisations départementales de retraité-es considèrent que les régimes de retraites existants ont fait la preuve de leur solidarité et de leur efficacité en période de crise et veulent les préserver pour que les générations futures puissent en bénéficier.

Elles appellent tous les retraité-es à soutenir et participer aux mobilisations décidées le 5 décembre en solidarité avec les salarié-es actifs en lutte.

RENDEZ-VOUS 10H30 PLACE DE CATALOGNE

Avec des départs devant :
L’Hôpital de Perpignan – La poste Arago – La CAF – La Gare

ARRET A 10H15 devant le Tribunal des Prud’hommes avec un point
de presse sur les dysfonctionnements dudit tribunal

fleche2 Lire l’appel au format PDF

La mobilisation pour la grève générale du 5 décembre contre le projet de réforme des retraites

La mobilisation pour le 5 décembre contre le projet de réforme des retraites (qui met à mal le système de retraite par répartition, conquête de la Libération, basé sur la solidarité entre générations) s’élargie à d’autres secteurs : Gilets jaunes, poste, EDF, éducation, justice, transport urbain, routiers,…  Aujourd’hui plusieurs assemblées générales du mouvement étudiant contre la précarité appellent à la journée du jeudi 5 décembre. Pour la CGT et FO cette grève est reconductible.

Ci-dessous l’appel unitaire à la grève du 5 décembre 2019 (CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL, UNEF) et un article paru dans liberation.fr à partir de l’AFP.

Jeudi 5 décembre :

Toutes et tous en grève et dans l’action !

CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL, UNEF

Les organisations syndicales et de jeunesse s’engagent à construire un plan d’action contre le projet de réforme de retraites par points et pour gagner un renforcement, une amélioration du système actuel de retraites solidaire et intergénérationnel.

L’émergence et la construction de luttes dans les différents secteurs professionnels, montrent la nécessité d’apporter des réponses aux salarié-es en termes d’emploi, de salaires, d’égalité entre les femmes et les hommes, de conditions de travail… Autant de sujets qui sont étroitement liés aux questions de la retraite et que l’actuel projet de réforme gouvernemental aggravera.

Les organisations vont initier et impulser des assemblées générales sur les lieux de travail et d’études, des débats publics sur tout le territoire, des interpellations des élu-es locaux et nationaux, des initiatives de sensibilisation de toute la population pour échanger sur la réforme et sur les modalités d’actions et de riposte collective.

Les organisations syndicales et de jeunesse (CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL, UNEF) appellent l’ensemble des salarié-es du secteur privé comme du secteur public, des retraité-es, des privé-es d’emploi, des jeunes, a une 1ère journée de grève interprofessionnelle le jeudi 5 décembre 2019.

Appel des fédérations CGT, UNSA, SUD-Rail à la grève reconductible le 5 décembre 2019

POUR NOS RETRAITES
POUR NOS CONDITIONS DE TRAVAIL ET NOS EMPLOIS
EN GRÈVE À PARTIR DU 5 DÉCEMBRE !

Les Organisations Syndicales Représentatives, réunies en inter-fédérale le jeudi 14 novembre 2019, ont partagé la nécessité d’organiser une riposte face aux nombreuses attaques lancées contre les salariés du ferroviaire.

Elles appellent les cheminots à se mobiliser massivement à partir du 5 décembre.

Dans l’unité, exigeons du gouvernement l’abandon de son projet sur les retraites et la prise en compte de nos revendications au niveau de la branche et de la SNCF.

NOS RETRAITES SONT ATTAQUÉES !

Le projet de retraites par points du gouvernement Macron s’attaque aux retraites de l’ensemble des salariés : les régimes spéciaux comme le régime général sont ciblés. Au-delà des menaces sur le moment auquel nous pourrions partir en retraite, tout-e-s les salarié-e-s subiraient une baisse très importante du montant de leur pension ! Les différentes simulations réalisées sur la base du rapport Delevoye prévoient en effet des baisses de pensions de 200, 400, 600€ par mois selon les situations ! Ce n’est pas admissible !

C’est sans compter sur la baisse prévisible du montant du point de retraite, en imposant une « règle d’or » qui limite la part des pensions à 14% du PIB. Avec la forte progression à venir du nombre de retraités, les pensions des retraités seraient encore diminuées !

UN CADRE SOCIAL TOTALEMENT REMIS EN CAUSE !

Avec la mise en oeuvre au 1er janvier 2020 de la Loi « nouveau pacte ferroviaire », la direction SNCF souhaite remettre en cause l’essentiel de notre contrat social, aussi bien avec l’éclatement en Sociétés Anonymes que dans le cadre de la négociation de la convention collective rémunération, métiers, protection sociale, emploi, externalisation, facilités de circulation, fin du Statut, avenir des lignes et du Fret, etc., l’État a décidé de ne rien nous épargner.

C’est le moment d’imposer d’autres choix ! La colère sociale est montée d’un cran supplémentaire ces derniers mois. Le nouveau Président de la SNCF doit répondre, en urgence, aux revendications.

Les fédérations syndicales CGT, UNSA, SUD-Rail ont déposé un préavis de grève reconductible par périodes de 24 heures, à compter du 5 décembre 2019. Elles appellent les cheminots à s’inscrire massivement dans la grève et à participer aux assemblées générales pour débattre du niveau de mobilisation, des négociations et des suites à donner.

Elles s’organisent pour donner des éléments d’appréciation nationaux.

Publié sur liberation.fr

MOBILISATION

Qui appelle à la grève le 5 décembre ?

Transport, écoles, justice… Beaucoup de secteurs seront touchés par la grève interprofessionnelle du jeudi 5 décembre. On fait le point.

La journée d’action du 5 décembre génère bien des commentaires avant même d’avoir eu lieu. «Corporatiste» pour le gouvernement, «solidaire» pour l’opposition de gauche, elle agrège les colères de bien des secteurs différents. Libération fait le point – évolutif – sur les appels à grève connus.

Transports

Au départ, il s’agit bien d’une grève dont le jour a été choisi par une intersyndicale de salariés de la RATP. Libération le rappelle, après une mobilisation réussie le 13 septembre contre la réforme des retraites, cinq syndicats de la régie (Unsa, FO, CGC, Solidaires et SUD) décident d’une nouvelle date avec trois critères en tête : laisser au gouvernement le temps de réagir à la mobilisation du 13 septembre, laisser aux autres organisations le temps de se joindre au mouvement, attendre que les salariés aient touché leur 13mois pour pouvoir tenir financièrement. La date du 5 décembre est ainsi retenue. La CFE-CGC s’est jointe au mouvement.

Cet exemple a été suivi à la SNCF, où la CGT, Unsa, SUD rail et la CFDT cheminots ont déposé un préavis de grève. Chez Air France, 11 syndicats appellent au mouvement. Ils sont imités par l’Usac-CGT à la direction générale de l’aviation civile.

Plus globalement, dans tout le secteur des transports, la CGT, FO, SUD et Solidaires appellent à cesser le travail à partir du 5 décembre.

Jeunesse et éducation

Une partie des organisations étudiantes et lycéennes ont dégainé très tôt dans le cadre d’un appel interprofessionnel autour de la confédération CGT, Solidaires, FSU et FO. On trouve notamment l’Unef, la FIDL, UNL, MNL, Solidaires… La Fage, syndicat majoritaire, laisse ouverte la possibilité de sa participation.

Les jeunes sont épaulés par leurs enseignants du primaire, du secondaire comme du supérieur par le biais de plusieurs organisations syndicales comme le SNE, le Snuipp, le Snes-FSUl’Unsa, le SNPTES, La Ferc-CGT, le SNCS, etc.

Justice et police

Le Conseil national des barreaux appelle à une journée «justice morte». Dans le même temps, le syndicat national de la magistrature au sein d’une intersyndicale (syndicat des avocats de France, CGT, Snepap-FSU, Solidaires, SNPES-PJJ) appelle aussi à la grève.

Alliance police nationale a déjà annoncé des actions symboliques le 5 décembre, comme la fermeture de commissariats hors urgences. L’Unsa police, elle, évoque la possibilité d’une mobilisation.

Gilets jaunes, Poste, EDF…

D’autres secteurs se sont greffés au mouvement des transports. Les gilets jaunes ont décidé de «se mobiliser fortement» le 5 décembre, lors de leur assemblée des assemblées de Montpellier. Des mouvements sont aussi annoncés à la PosteEDF, au syndicat du livre, dans l’agroalimentaire, le jeu vidéo ou encore la fonction publique territoriale. Bref, il s’agit d’un réel mouvement interprofessionnel.

Le bureau national de la CFDT n’appelle pas à la grève. Laurent Berger l’a confirmé à l’Obs. Mais certains syndicats de la confédération le font en leur nom propre comme la CFDT Cheminots (déjà évoquée) ou le Sgen-CFDT Auvergne.

Hôpital

L’hôpital est très mobilisé depuis plusieurs mois maintenant. Des journées d’action sont prévues les 30 novembre et 10 décembre. La convergence avec la lutte du 5, voulue par la CGT, n’est pas actée.

Bilan de la manifestation des Gilets jaunes à Perpignan pour le 1er anniversaire du mouvement le 16 novembre 2019 et vidéo

Plus de 700  participants à cette belle manifestation des Gilets jaunes à Perpignan le samedi 16 novembre sous le soleil. Manifestation dynamique dans une belle ambiance festive pour le 1er anniversaire du Mouvement. La presse locale (l’Indépendant), notre quotidien unique,  a relevé la présence de cinq militants de la LDH-66 avec brassard d’observateur (en cas de violences policières). Pas de présence du mouvement syndical (seuls quelques syndicalistes discrets) pourtant les Gilets jaunes ont souvent participé eux et quelquefois massivement aux journées de mobilisation syndicales sur Perpignan. Ils ont annoncé leur présence le 5 décembre, journée de grève générale appelée par les centrales syndicales.

Tout s’est bien passé malgré une présence policière disproportionnée (gendarmerie en compagnie de  quelques cowboys de la BAC).

Ci-dessous une belle vidéo de notre ami Isidore qui écrit :

« C’était la foule des grands jours pour ce premier anniversaire du mouvement né sur les ronds-points. A défaut de pouvoir y accéder pour cause d’interdiction préfectorale (remercions Philippe Chopin, le préfet qui interdit tout et n’importe quoi), c’est au centre-ville de Perpignan que les gilets s’étaient donné rendez-vous. Des retrouvailles, des sourires, des chansons, il régnait une belle ambiance de fête en ce samedi de novembre à Perpignan, malgré une présence massive des forces de l’ordre qui continuent de jouer le bras armé du capitalisme ».

Publié sur francebleu.fr   Dimanche 17 novembre 2019

Par France Bleu Roussillon   Perpignan, France 

Gilets jaunes à Perpignan: blocages et ferveur pour le premier anniversaire

600 à 700 gilets jaunes ont manifesté dans les rues de Perpignan samedi. Ils célébraient leur premier anniversaire. Ils ont bloqué dans l’après-midi un rond point de la zone commerciale d’Auchan.

« Joyeux anniversaire ! » L’ambiance est plutôt légère, mais les messages sont directs : « On ne lâchera rien, on est là ». À Perpignan, les gilets jaunes étaient entre 600 et 700 à défiler pour souffler leur première bougie. Partis du Castillet en début d’après-midi, ils ont ensuite marché jusqu’à un rond-point de l’avenue d’Espagne, aux alentours de la zone commerciale Auchan. De quoi occasionner des bouchons sur les accès à la D900.

Manifestation sans incident notable

Les gendarmes ont finalement dégagé le rond-point. Tout le défilé s’est fait dans le calme, sans heurts. Parmi les Gilets Jaunes, Marie-Noëlle est venue défendre sa retraite : « Je gagne très peu. On est venu reprendre ce que Macron nous a pris, notamment sur les pensions et les APL. »

Nombreux sont ceux à ne pas avoir été convaincu par les mesures prises par le gouvernement depuis le début du mouvement. « Ce ne sont que des gouttes d’eau«  peste Claude, retraité de 65 ans. « Ils ont voulu faire ça pour que les gens restent chez eux. Mais au lieu de ça, on est toujours dans la rue » regrette celui qui dit être mobilisé depuis un an.

Tous ne sont pas des Gilets Jaunes de la première heure, certains disent avoir commencé à défiler depuis quelques mois ou semaines. D’autres sont émus de fêter cet anniversaire. Sur une pancarte, on pouvait lire « C’est reparti pour un an ».