A notre amie Muriel Tomas

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la mort de Muriel Tomas survenue à l’hôpital de Perpignan jeudi dernier en fin de journée.

Elle était une des fidèles de notre association, si attachée à la rigueur de la gestion de notre trésorerie et à nos valeurs laïques, anti racistes et de solidarité. Nous aurons du mal à continuer le travail qu’elle faisait si bien vers le public lycéen pour les séances de ciné débats.

Ses obsèques auront lieu ce samedi 15 Mai à 17h30 au crématorium de Canet, nous vous y donnons rendez vous pour lui rendre hommage.

Le Bureau de la LDH66

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MOBILISATION GÉNÉRALE DU 13 AU 20 MARS POUR NOS LIBERTÉS !

Communiqué de la coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale
Vers une grande semaine d’actions contre la loi Sécurité globale et pour la restauration de nos libertés

Après que la proposition de loi « Sécurité globale » a été adoptée le 24 novembre dernier par l’Assemblée nationale, le texte est arrivé en commission de lois au Sénat ce mercredi 3 mars 2021. 256 amendements ont été déposés par la chambre haute.

Les débats en séance plénière se tiendront les 16, 17 et 18 mars. La Coordination nationale #StoploiSécuritéglobale appelle à se mobiliser partout en France dès le 13 mars pour mettre en échec ce texte et la logique liberticide qui l’accompagne.

Face à la colère citoyenne qui s’exprime depuis le 8 novembre à travers des centaines de manifestations partout en France, le gouvernement a tenté de trouver des échappatoires au sujet de l’article 24, et les rapporteurs de la proposition de loi au Sénat ont indiqué qu’ils réécriraient totalement cet article.

Cependant, le sénateur Loïc Hervé (UDI Haute-Savoie), corapporteur, s’est publiquement inquiété ce mardi 2 mars des dispositions de l’article 21 qui permet aux autorités de rendre public l’enregistrement des caméras-piétons : “La police va devenir une agence de presse.”

Malgré la pression de la rue et les alertes de la Défenseure des droits, de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), de cinq rapporteurs spéciaux des Nations Unies ou encore de la commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, l’Assemblée nationale a voté la proposition de loi « Sécurité globale ». Usant de démagogie, la majorité présidentielle fait glisser la France vers une société de la surveillance généralisée en toute connaissance de cause.

Les sénateurs, quel que soit leur bord politique, ont une responsabilité déterminante : montrer qu’au-delà des calculs politiciens et de la surenchère sécuritaire permanente qui a présidé à l’élaboration de ce texte, ils restent attachés aux libertés publiques inscrites dans la Constitution et aux droits humains internationalement reconnus.

Face à cette menace, la Coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale appelle les défenseurs des libertés publiques à se mobiliser avec force contre ces textes liberticides, qui s’empilent dans le calendrier parlementaire. Elle invite la population à se rassembler :

• du samedi 13 mars au vendredi 19 mars, partout où cela sera possible en régions ;
• mardi 16 mars, jour de l’arrivée de la proposition de loi « Sécurité globale » en séance, devant le Sénat à Paris et devant les préfectures et sous-préfectures en régions (détails à venir)
• samedi 20 mars, lors des marches des collectifs de familles et victimes de violences policières, notamment celle qui se déroulera à Paris de la place Edmond-Rostand vers Bastille.

La proposition de loi « Sécurité Globale », représente une atteinte gravissime à l’Etat de droit et aux libertés fondamentales. Son article 24 cherche à dissuader tout citoyen de filmer l’action de la police, ce qui entraverait la liberté d’informer et d’être informé et invisibiliserait davantage les violences policières.

L’ensemble de la loi élargit de manière indiscriminée les pouvoirs de surveillance de la police, en généralisant l’usage des drones et de caméras-piétons, dispositifs pouvant être reliés à des logiciels de reconnaissance faciale qui annihilent toute notion de vie privée dans l’espace public. Ce texte, avec le projet de loi « Confortant les principes de la République », les décrets élargissant le fichage politique ou les récentes attaques contre les libertés académiques, est le symbole d’une évolution d’un Etat de droit vers un Etat de police, dans lequel le citoyen est considéré comme une menace.

Enfin, le Schéma national de maintien de l’ordre (SNMO) du 16 septembre, dont la coordination demande sa suppression, assimile les journalistes à des manifestants.

La France glisse doucement mais sûrement vers un état illibéral, autoritaire et policier, alors que le monde entier est confronté à une pandémie. Nos libertés, si chèrement acquises, fondent comment neige au soleil depuis de nombreux mois. La société civile toute entière doit prendre conscience que le jour d’après que nous espérions plus solidaire se transforme finalement en cauchemar d’après.

Créée le 8 novembre 2020, la Coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale est déterminée à s’opposer à tous ces textes liberticides sur lesquels les parlementaires légifèrent en service commandé par le gouvernement pour restreindre nos libertés.

La coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale fédère des syndicats, sociétés, collectifs, associations de journalistes, de réalisateurs/trices et photographes, confédérations syndicales, associations, organisations de défense de droits humains, comités de victimes de violences policières, de collectifs de quartiers populaires, d’exilé·es et de Gilets jaunes.

Paris, le 4 mars 2021

la Coordination nationale comprend 47 organisations dont la LDH

BIEN VIVRE EN VALLESPIR : LE PONT DE TROP! STOP!

Les associations signataires contestent l’utilité publique de ce projet Et considèrent qu’il s’agit :

D’UN PROJET OBSOLÈTE: (enquête publique : plus de 10 ans d’âge !) un projet surdimensionné et périmé compte-tenu des nouveaux enjeux économiques et climatiques.

D’UN PROJET INADAPTÉ au mode de vie du 21ème siècle et à une transition écologique incontournable. Tout cela au détriment d’un paysage qui perdrait énormément de sa richesse intrinsèque, patrimoniale (avec le Mas Lapouillède), de son attrait touristique, de son potentiel agricole. En outre, ce projet ne règlerait en rien le problème de la circulation à l’entrée de Céret. Cela risque au contraire d’aggraver la circulation sur la D 618 qui est très étroite.

D’UN PROJET DESTRUCTEUR : Le projet détruira un grand nombre de terres agricoles. Cette richesse agricole est précieuse pour l’avenir de Céret. cette artificialisation contribuera au ruissellement des eaux de pluie en cas de pluies torrentielles, augmentant l’effet de cru.

D’UN PROJET FRAGILISANT LE CŒUR DE VILLE DE CÉRET

Le centre ville de Céret, ses services, ses commerces risquent d’être affectés par ce changement, (de nombreux commerces ferment en ce moment) : Les solutions sont à trouver dans un équilibre entre le cœur de ville et les zones périphériques.

D’UN PROJET NUISIBLE POUR LA BIODIVERSITÉ La construction du pont va se faire au détriment d’une zone de rivière magnifique et sauvage, d’une campagne traditionnellement cultivée, d’une Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique classée Natura 2000 abritant de nombreuses espèces protégées. Sans compter les impacts collatéraux sur l’environnement qui restent à évaluer.

En conséquence, les organisations signataires demandent l’abandon de ce projet et l’affectation des ressources nécessaires à des solutions compatibles avec notre environnement et les besoins de nos concitoyens.

Rassemblement à 10h30 devant le Conseil Départemental, quai Sadi Carnot, « mobilisation contre un 4ème pont à Céret », organisée par Bien Vivre en Vallespir.

LISTE DES PREMIERS SIGNATAIRES DE CET APPEL COMMUN :

 ALBÈRES TERRES VIVANTES, ADEPTE 66 (Association pour la dépollution du territoire),  AMAP des cerisiers à Céret, L’ ASSOCIATION DES USAGERS DE L’EAU DES PYRÉNÉES ORIENTALES,  ALTERNATIBA 66, ATTAC 66, le CIVAM BIO 66,  COLLECTIF ANTI OGM 66, CAP 66,  La CONFÉDÉRATION PAYSANNE,  Le COLLECTIF CITOYEN POUR LE CLIMAT 66,  Le Groupe Local EELV Vallespir Albères Aspres Côte Vermeille, FRÊNE 66,  Le groupe local FRANCE INSOUMISE de Céret, PG66  La LIGUE DES DROITS DE L’HOMME 66  Le Pacte pour la TRANSITION ÉCOLOGIQUE du BOULOU,  SOLIDAIRES 66, VALLESPIR TERRES VIVANTES, BIEN VIVRE EN VALLESPIR

Vous pouvez consulter l’intégralité de ce projet sur le blog de l’association : https://www.bienvivreenvallespir.com/