JEUDI 27 JUIN À 19H : FILM/DÉBAT – LE CHAR ET L’OLIVIER À CÉRET EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR

Jeudi 27 juin à 19h : film/débat – le Char et l’Olivier – à Céret au cinéma Le Cétéran – en présence du réalisateur Roland Nurier.

Soirée organisée par l’AFPS-66 et le Collectif Cétéran de l’AFPS-66

Film projeté en avant-première à Céret

LE CHAR ET L’OLIVIER, UNE AUTRE HISTOIRE DE LA PALESTINE
Organisé par l’A.F.P.S 66 – Association France Palestine Solidarité 66

Documentaire de Roland Nurier – France – 2019 – 1h42 – vostfr

La projection sera suivie d’un échange avec le public

Présentation du film:

“Le Char et l’Olivier” rappelle un certain nombre de fondamentaux oubliés et apporte un éclairage sur l’histoire de la Palestine, ce que les médias appellent le conflit israélo-palestinien, de son origine à
aujourd’hui. Apprendre du passé pour comprendre le présent !
Ce film documentaire réunit analyse géopolitique, interviews de personnalités internationales, expertes sur ce sujet et témoignages de citoyens palestiniens et français.
Il propose des clefs de compréhension et souhaite débarrasser les esprits des clichés et idées reçues !
“Le Char et l’Olivier” se veut pédagogique et tentera d’intéresser à nouveau tous ceux que la durée du conflit aurait découragé … et pour ne plus entendre “je n’y comprends rien “ !
Le film parlera d’un territoire magnifique, et d’un peuple qui affirme sans cesse que “vivre c’est
déjà résister” !
Une équipe lyonnaise passionnée est partie dans l’aventure “ du Char et de l’Olivier”.

Eurovision 2019: les Islandais affichent leur soutien à la Palestine en plein direct en Israël

La campagne de boycott de l’Eurovision 2019 en Israël est soutenue par l’AFPS et le collectif Paix et Justice en Palestine-66 dont fait partie la LDH-66. L’état d’Israël est devenu depuis 2018 par une la loi votée à la Knesset « l’État-nation du peuple juif », ce qui exclue tout droit à l’auto-détermination du peuple palestinien dans les territoires occupés et récemment annexés. Il s’agit d’un état dirigé par la droite la plus extrême qui devient un état raciste, un état d’apartheid. Dans ces conditions le boycott devient une arme essentielle pour défendre les droits de l’Homme (humains) dans ce pays.

Publié sur le figaro.fr

VIDEO – Les membres du groupe Hatari ont profité d’un court moment où ils étaient filmés pendant le décompte des points du concours organisé à Tel-Aviv pour brandir des écharpes palestiniennes.

«En tant que participants à l’Eurovision, nous avons le pouvoir de dénoncer l’absurdité d’organiser un tel concours dans un pays marqué par le conflit et la désunion», affirmaient d’une seule voix Klemens Nikulásson Hannigan, Matthias Tryggvi Haraldsson et Einar Hrafn Stefánsson, les trois membres d’Hatari. Ce projet musical techno punk rock formé en 2015 se revendique anticapitaliste et antisystème. Après la victoire de Netta Barzilai en 2018, certains d’entre eux avaient signé une pétition en ligne appelant au boycott de l’Islande à l’Eurovision organisé en Israël. Mais paradoxalement, ils s’étaient inscrits et avaient remporté, en mars dernier, les sélections islandaises avec le titre Hatrid Mun Sigra (La haine vaincra).

Menacés d’interdiction d’accès au territoire israélien en raison de leur prise de position pro-palestinienne, les trois Islandais ont finalement pu venir à Tel-Aviv et participer normalement à l’Eurovision. «Vous signez un contrat qui stipule que nous n’êtes pas autorisé à faire de la politique durant la compétition», avait confié Matthías Haraldson à Independent avant de s’envoler pour Israël. «Mais si quelqu’un pense pouvoir se rendre à Tel-Aviv sans exprimer un message politique, il a totalement tort. C’est un paradoxe. Toutes les chansons qui seront interpretées durant le concours heurteront la sensibilité de beaucoup de gens à cause du contexte dans lequel il va se dérouler et des critiques légitimes que beaucoup expriment.»

Vers 0h55 dimanche, alors que les animateurs Bar Refaeli et Erez Tal étaient en train de communiquer les points attribués à chaque pays par les téléspectateurs, les membres du groupe Hatari ont dérapé en ne respectant pas le règlement. À l’Eurovision, la consigne est claire: le concours ne doit pas servir d’outil de propagande. Mais les Islandais s’en sont affranchis en montrant devant les caméras plusieurs écharpes affichant leur soutien à la Palestine. Une séquence furtive, le réalisateur ayant très rapidement changé de plan pour revenir sur les présentateurs de la soirée, copieusement sifflée par le public.

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Eurovision: une ministre israélienne reproche à Madonna son allusion au conflit avec la Palestine

Samedi soir, lors de la finale de la 64e édition du concours, deux danseurs accompagnant la chanteuse Madonna portaient sur le dos, pour l’un, un drapeau israélien, pour l’autre un drapeau palestinien. Orit Pnini / KAN / AFP

Retrait d’Alstom du projet colonial de tramway de Jérusalem : il faut que la Caisse des Dépôts et Consignations se retire aussi!

Communiqué commun signé par la Ligue des Droits de l’Homme

A l’issue d’une intense campagne de mobilisation, nos organisations se félicitent aujourd’hui du retrait d’ALSTOM de l’appel d’offre pour l’extension du réseau de tramway à Jérusalem Est, outil de la politique de colonisation et d’annexion israélienne à Jérusalem.

Après le retrait en juin de Systra, filiale de la SNCF et de la RATP, nous demandons à la dernière entreprise française historiquement impliquée dans le projet : la Caisse des Dépôts et Consignations via sa filiale EGIS, de s’en retirer pour ne pas se rendre complice de violations du droit international. Nous demandons à l’État de jouer son rôle au titre de ses responsabilités en matière de relations internationales comme d’investisseur.

La situation de Jérusalem, avec l’annexion illégale de Jérusalem-Est, le développement galopant de ses colonies et les transferts forcés de sa population palestinienne, est un concentré des violations du droit international par Israël. La reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par Trump et le déplacement officiel de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem le 14 mai 2018, en contradiction avec les engagements de la communauté internationale, ont encore accéléré la dégradation de la situation sur le terrain.

La ligne de tramway existante et les extensions en projet visent à relier Jérusalem Ouest à ces colonies israéliennes implantées sur le territoire palestinien occupé de Jérusalem Est et à favoriser le développement de colonies illégales en violation du droit international. C’est pour cette raison que, le 13 juin 2018, huit organisations (L’Association France Palestine Solidarité, la CFDT, la CGT, la FIDH, AL-HAQ, la LDH, l’Union syndicale Solidaires et la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine) ont publié le rapport « Tramway de Jérusalem : des entreprises françaises contribuent à la colonisation israélienne du territoire palestinien occupé», et lancé officiellement la campagne pour le retrait de ce projet des entreprises françaises qui y sont impliquées.

Le retrait de Systra, filiale commune de la SNCF et de la RATP, a été annoncé dès le 20 juin 2018 par la voix du président de la SNCF. C’est maintenant au tour d’Alstom de se retirer de ce projet : ce retrait a été annoncé par les deux sociétés israéliennes qui étaient ses partenaires dans un consortium qui devait soumettre son offre au plus tard le 13 mai. L’argument initial d’Alstom présenté aux deux entreprises dans ce contexte était que « l’appel d’offres et le projet lui-même sont ostensiblement nuisibles, ou pourraient potentiellement nuire aux droits de l’Homme. En outre, selon Alstom, la participation à l’offre est contraire au droit français ».

Le nombre de consortiums candidats à la construction de la phase 2 du projet est passé de sept à deux. Nous appelons maintenant les consortiums restants à se retirer de ce projet, pour marquer qu’ils ne peuvent pas cautionner l’annexion de territoires par la force, la colonisation de territoires occupés et la violation constante du droit international par Israël.

Au moins une société française reste impliquée dans le projet du tramway colonial de Jérusalem. Il s’agit de Egis Rail, dont l’actionnaire majoritaire est la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), et donc majoritairement à capitaux publics. Nous demandons d’urgence au gouvernement et à la direction de la CDC qu’au nom de l’éthique de l’entreprise, qui ne doit souffrir aucune exception, ils exigent d’Egis Rail son retrait immédiat de ce projet.Après la belle victoire pour le droit que constitue le retrait d’Alstom du projet de tramway, il est indispensable que le gouvernement français et l’ensemble des gouvernements européens prennent clairement position contre toute implication des entreprises dans le déni du droit que constitue la politique israélienne d’annexion, de colonisation et d’occupation.

TÉLÉCHARGER LE COMMUNIQUÉ COMMUN.

L’Association France Palestine Solidarité, la CFDT, la CGT, la FIDH, AL-HAQ, la LDH, l’Union syndicale Solidaires et la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine