LDH-66 – Pyrénées Orientales

Conférence de presse à Perpignan de l’Observatoire pour le respect des droits et des libertés (ORDL)

L’ORDL reconstitué compte une vingtaine de signataires
Publié le 22/01/2019

Perpignan : un Observatoire solidaire des victimes « de la répression policière et judiciaire »

L’Observatoire pour le respect des droits et des libertés (ORDL), créé en 2015, s’est reconstitué récemment dans les Pyrénées-Orientales pour proposer aux citoyens une vigilance contre les violences et une aide dans le domaine juridique, notamment en marge du mouvement de contestation sociale des Gilets jaunes. 

En 2015, l’Observatoire pour le respect des droits et des libertés (ORDL) dans les Pyrénées-Orientales s’est opposé « à l’instauration de l’état d’urgence et à son cortège d’atteintes aux libertés individuelles et collectives. » Depuis début 2019, le voilà reconstitué et renforcé de plus de vingt signataires parmi lesquels des partis politiques, des syndicats de salariés et des associations de défense des droits.

En marge du mouvement de contestation sociale des Gilets jaunes contre la politique gouvernementale démarré le 17 novembre dernier, l’ORDL, par la voix d’Anne Gaudron de la Ligue des droits de l’homme, « met en place une vigilance contre la répression judiciaire et les violences policières. Nos inquiétudes localement sont fondées sur ce que nous avons observé et écouté sur les ronds-points où sont mobilisés les Gilets jaunes. L’Observatoire vient donc en aide aux citoyens interpellés, gardés à vue et présentés à un juge en comparution immédiate, en proposant les coordonnées d’un réseau d’avocats et d’aides juridiques. »  Jean Boucher, pour le Nouveau parti anticapitaliste poursuit : « Nous sommes solidaires avec les victimes. Si elles ont peur ou subissent des pressions, nous les accompagnons. »

Suite à des signalements « d’excès de violences », les porte-paroles de l’Observatoire accumuleraient les dossiers. Cependant, les faits ne concerneraient que « des blessures légères » et à ce jour, aucune plainte n’a été déposée par leurs soins auprès du procureur.

Pour plus d’informations : 06.22.29.85.66 et observatoirelibertes66@laposte.net

Laura Causanillas