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Six lycéens interpellés lors de la manifestation de mardi à Perpignan seront convoqués en justice

Lors d’un mouvement de contestation au lycée Pablo Picasso à Perpignan suite à un changement d’horaire concernant la fermeture du portail d’entrée, six lycéens ont été placés en garde à vue (dont deux pendant 24 heures) et seront convoqués par la justice.
La question qui se pose est de savoir si la répression des forces de l’ordre, équipées de lanceurs de LBD, est bien proportionnée aux faits et incidents constatés (voir la vidéo de la charge policière pour extraire un lycéen et le plaquer au sol). 
La LDH sera vigilante quand aux suites judiciaires.
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Publié sur l’indépendant.fr

Perpignan : les six lycéens interpellés lors de la manifestation seront convoqués en justice

Les mineurs avaient été arrêtés par les forces de l’ordre lors du mouvement de grogne qui a éclaté ce mardi 17 septembre dans divers établissements scolaires de Perpignan.

La colère des élèves, en raison d’un problème d’emploi du temps, s’est fait entendre en tout premier lieu mardi matin depuis le lycée Picasso. Le cortège, composé d’une centaine de personnes, a alors fait route vers Lurçat puis Arago. Une action qui a été émaillée d’incidents et échauffourées divers, donnant lieu à l’interpellation de six jeunes, âgés de 15 à 17 ans et scolarisés dans ce dernier établissement par les policiers du commissariat.

L’ensemble des suspects a été placé en garde à vue. Quatre d’entre eux ont été relâchés dès mardi soir. Les deux derniers ont été laissés libres ce mercredi matin. Tous s’étant vus remettre une convocation prochaine devant le tribunal pour enfants afin de répondre de jets de projectile sur les forces de l’ordre, outrage et rébellion et dégradations par incendie, en l’occurrence des feux de poubelles.

Laure Moysset

LES RAISONS DU BLOCAGE LYCEEN

Extrait de l’article publié le 17/09/2019 à 08:56

… »Selon un témoignage qui nous est parvenu ce mardi les raisons du blocage sont dues à un problème d’emploi du temps. « Tous les horaires ont été changés. On commence a 8h mais le portail de l’entrée ferme vers 7 h 45. Quand on arrive au-delà de cet horaire, des billet de retard doivent être fait personne par personne a l’entrée. Ce qui nous met encore plus en retard… Le midi, certains finissent a 12 h 05 pour reprendre les cours a 12 h 35. Et pour les cours de 14 heures le portail ouvre a 13 h 35 et ferme a 13 h 40. C’est juste impossible d’avoir un rythme correct. »…

Jeunes pour le climat à Perpignan : Tou(te)s au Rassemblement vendredi 20 septembre à 17h Place de Catalogne !

Après l’appel de Greta Thunberg et les derniers rapports du Giec, la jeunesse se mobilise à nouveau face à leur avenir menacé. Ce vendredi 20 septembre, de nombreuses mobilisations sont prévues dans toute l’Europe pour exiger des changements concrets afin de protéger l’environnement, la société et les individus.
 
Face à l’urgence climatique, mobilisons-nous !
Parce que nous ne pouvons pas rester sans rien faire, les Jeunes pour le Climat de Perpignan vous invitent à participer à leur …

Rassemblement des jeunes pour le climat, vendredi 20 septembre à 17h, Place de Catalogne (FNAC) à Perpignan

Au programme :
Rassemblement à 17h avec des interventions d’associations, politiques et collectifs locaux qui aborderont les thèmes de l’écologie, la permaculture, les transports gratuits, l’alimentation et les propositions des forces politiques mobilisées face à l’urgence climatique.  Il y aura aussi des ateliers et stands associatifs et à 18h un concert alternatif pour commencer l’année scolaire avec plein de bonnes intentions…

« Lycéens, Étudiants, Collégiens, Jeunes de Perpignan sont appelés à se mobiliser le vendredi 20 Septembre pour la « Grève Mondiale » pour le Futur ! »

Jeunes pour le climat Perpignan

Page Facebook locale : https://www.facebook.com/Jeunespourleclimat66/
Courriel : jeunespourleclimat66@outlook.fr

fleche2 SAMEDI 21 SEPTEMBRE A 14H30 PLACE DE LA RÉPUBLIQUE : DÉBUT DE LA MARCHE POUR LE CLIMAT

Le maire de Perpignan décide de bloquer le projet de centre pour jeunes migrants

Le maire de Perpignan, en accord avec Alliot (extrême-droite), et Romain Grau  de LREM, pour s’opposer au projet de centre d’hébergement pour jeunes migrants. 

Publié dans lindépendant.fr

Perpignan : la Ville préempte l’hôtel La Cigale et bloque le projet de centre pour jeunes migrants

La municipalité de Perpignan a décidé de préempter l’ancien hôtel-restaurant la Cigale, en haut du boulevard Jean-Bourrat à Perpignan. Un bâtiment  acquis par le Département afin de mettre en place un lieu d’accueil des mineurs étrangers non accompagnés.

Il n’y aura pas d’hôtel de jeunes migrants à Saint-Jacques. En effet, le projet du conseil départemental d’installer ce lieu d’accueil en lieu et place de l’ancien hôtel-restaurant La Cigale est tué dans l’œuf suite à la décision du maire LR de Perpignan de préempter le bâtiment.

En juillet dernier, le Département avait voté son plan d’aide sociale à l’enfance. Afin de remédier à une augmentation jugée préoccupante du nombre d’accompagnements ou de placements de mineurs et à la saturation des structures d’accueil, les élus avaient adopté toute une série de mesures avec des fonds éligibles aux aides européennes. Une des pistes consistait à acheter ce bâtiment situé en haut du boulevard Jean-Bourrat et qui a cessé ses activités commerciales en décembre 2018. Une quinzaine de mineurs étrangers, sans parents en France, devaient alors y trouver refuge.

Enjeux politiques

À quelques mois des élections, le sujet était devenu un vrai enjeu politique avec tour à tour des prises de position hostiles au projet du département de Louis Aliot (RN), Jean-Marc Pujol (LR) et Romain Grau (LREM), tous trois candidats pour les municipales de 2020.

Interrogé sur ce dossier, le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol a justifié sa décision d’entamer des démarches de préemption. « À cet endroit, la destination proposée par le conseil départemental ne convenait pas. Il y a eu une pétition de riverains opposés à cette installation« . Et le premier magistrat d’avancer son idée pour ce lieu. « On a un projet sur cet hôtel. J’ai proposé dans le cadre du Nouveau Programme de Rénovation Urbaine la création de l’hôtel de police. Ce serait le lieu idéal pour cela surtout que nous possédons du foncier dans le secteur tout proche« .

Concernant la problématique des jeunes migrants, Jean-Marc Pujol veut croire que « Perpignan en fait déjà assez ». « Il n’est pas opportun d’héberger ce public là-même où on concentre déjà assez de difficultés. Il est préférable de partager cet accueil avec les autres villes du département« .

Prenant acte de la décision du maire, le conseil départemental n’a pas souhaité commenter ce choix de la commune. « On réfléchit à d’autres solutions sur Perpignan et en attendant, les jeunes sont hébergés dans des hôtels de la ville » signale l’entourage d’Hermeline Malherbe. Toujours est-il qu’à l’intérieur de la majorité départementale, ce choix de Jean-Marc Pujol  n’a pas été du goût des communistes. « On est scandalisé » peste la vice-présidente PC Françoise Fiter. « Nous allons réagir pour contester cette décision. On est favorable à déposer un recours pour faire annuler ce projet de préemption« . La bataille politique sur l’avenir de la Cigale est décidément loin d’être terminée.

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