Philippe Bilger à Saint-Malo vendredi 4 novembre

La section de Saint-Malo vous invite à une conférence – débat autour du thème : « Une justice politique ? »

Avec Philippe Bilger

Avocat général honoraire près la Cour d’appel de Paris

vendredi  4 novembre 2011 à  20 heures

Maison des Associations

35 rue Ernest Renan  Saint-Malo

Entrée libre et gratuite

Voir le blog de Philippe Bilger.

Natacha Aussibal : rassemblement de soutien mardi 22 novembre devant la Cidéral

Photo d'archive : manifestation de soutien à Natacha Aussibal, devant la Cidéral, en juillet 2010.

RECTIFICATIF : le rassemblement devant la Cidéral est prévu mardi 22 novembre, et non mardi 25 octobre comme indiqué par erreur !

« L’affaire » Natacha Aussibal a débuté pendant l’été 2010. Le président de la Cidéral décide alors de révoquer Natacha Aussibal, agent titulaire de la collectivité, en se moquant des procédures prévues pour ce type de sanction. Quelques jours plus tard, le tribunal administratif de Rennes annule cette révocation et condamne M. Le Helloco aux dépens, et à une astreinte de 150€ par jour de retard pour la réintégration de Natacha. Le président relance alors une procédure de révocation, cette fois en respectant la procédure. Natacha est alors convoquée devant le conseil de discipline du centre départemental de gestion (l’organisme départemental qui a la responsabilité des personnels des collectivités territoriales). Le conseil de discipline ne peut que constater l’irrégularité de cette révocation, puisque la faute reprochée à Natacha (manquement à son obligation de réserve dans un tract syndical) est une pure invention du président.

Aujourd’hui, le poste de Natacha Aussibal a été supprimé, et elle se trouve donc « en surnombre », ce qui signifie qu’elle fait toujours partie du personnel de la Cidéral, mais sans poste. Et ceci jusqu’au 22 décembre prochain.

L’échéance approche à grand pas : il est donc temps de réagir, et de soutenir le combat de Natacha contre l’arbitraire d’un président qui n’hésite pas à gaspiller l’argent de la collectivité pour tenter de faire taire la contestation syndicale dans la communauté de commune. Natacha n’est en effet pas la seule à être victime de ces agissements : l’ensemble des personnels syndiqué à la CGT subit lui aussi de sanctions, menaces, intimidations…

C’est le sens du rassemblement auquel la CGT invite toutes celles et tous ceux qui tiennent à la liberté syndicale à se rassembler mardi 22 novembre devant le siège de la Cidéral, place du champ de foire à Loudéac, à partir de 17h.

Ci-dessous, le tract de la CGT, que vous pouvez télécharger ici. Par ailleurs, une pétition va être prochainement mise en ligne, et vous en trouverez l’adresse sur ce site dès qu’elle pourra être signée.

NON A LA DISCRIMINATION SYNDICALE A LA CIDERAL

POUR LA REINTEGRATION DE NATACHA AUSSIBAL

Motion-Pétition de soutien

Nous affirmons notre pleine et entière solidarité avec Natacha Aussibal et les autres militants CGT de la Communauté de Communes CIDERAL de Loudéac, victimes depuis les élections professionnelles de novembre 2008 de discriminations syndicales, diligentées par son Président qui use de ses méthodes perverses par suppression des primes, baisse de la notation, amputation des responsabilités, changement arbitraire de service, contestation de la gestion du personnel, prolongation de stage, tentative de révocation sans procédure statutaire déboutée au Tribunal Administratif de Rennes le 4-08-2010…
Cette collectivité s’acharne de nouveau sur Natacha Aussibal par la suppression de son poste au tableau des effectifs de la collectivité en 2010.

Actuellement, Natacha est placée en surnombre dans sa collectivité et devra quitter celle-ci le 22 décembre 2011 si aucune proposition de poste n’est actée d’ici cette date par la collectivité.

La CGT ne tolère pas cette nouvelle sanction !!!

Avec la Fédération des Services Publics CGT, l’Union Départementale CGT des Côtes d’Armor, l’Union Syndicale Départementale des Services Publics CGT des Côtes d’Armor, le syndicat CGT de la CIDERAL, nous exigeons :

  • Le respect de l’exercice du droit et de l’activité syndicale dans la collectivité.
  • La réintégration immédiate de Natacha Aussibal au sein des services de la collectivité.

Toute la CGT appelle à un rassemblement de solidarité au siège de la CIDERAL à Loudéac, Place du Champ de Foire pour la réintégration de Natacha dans ses fonctions le MARDI 22 NOVEMBRE à partir de 17h.

Pour tout contact : territsp22@udcgt22 ou cgt@mairie-saint-brieuc.fr

5 novembre à La Chèze : « La mort de Danton », d’Alice Diop

La section Loudéac centre Bretagne de la Ligue des droits de l’Homme s’est associée au CAC sud 22 Marc Le Bris, dans le cadre du mois du doc, qui va se dérouler à partir du 28 octobre jusque la fin novembre. Elle organise, le samedi 5 novembre, salle de l’étang, à La Chèze, la projection du film « La mort de Danton », d’Alice Diop. La projection sera suivie d’un débat, animé par Nadia Doghramadjian, membre du comité central de la Ligue des droits de l’Homme, dont elle préside le groupe de travail sur les discrimination.

Le film

Steve a 25 ans, la dégaine d’un « loulou des quartiers » ceux-là même qui alimentent les faits-divers sur la violence des banlieues. Il faut dire que « petite racaille », il l’était encore il y a quelques mois. Avec ses potes, compagnons d’infortunes, il « tenait les barres » de sa cage d’escalier, rêvant d’une vie meilleure entre les vapeurs des joints qu’ils se partageaient entre amis.

En septembre 2008, il décide subitement de changer de vie. À l’insu de ses copains du quartier, il entame une formation d’acteur au cours Simon, une école de théâtre parmi les plus prestigieuses en France.

Depuis, Steve embarque chaque jour dans son RER B. Depuis la station d’Aulnay il rejoint Paris et l’univers doré des enfants bien nés. Bien plus qu’un voyage social c’est un parcours initiatique qu’il entame dès lors, en tentant de faire de ce rêve d’acteur une entreprise de reconstruction.

Ce film suit Steve à ce tournant de sa vie et tente de raconter sa difficile métamorphose. (source : site du producteur « Mille et une. films »).

Télécharger le flyer : 2011-11-05 Danton flyer.

Demandeurs d’asile : une distribution de tracts et une pétition

Photo Le Télégramme

La situation des demandeurs d’asile ne s’améliore pas à Saint-Brieuc. Alors que le préfet avait promis de les loger dans des appartements, il est revenu sur sa décision, aucune des associations agréées n’ayant accepté de prendre en charge la gestion du dossier. Les 17 personnes actuellement logées dans une maison appartenant au service départemental d’incendie et de secours (SDIS). Or cette maison vient d’être vendue, et elle aurait déjà dû être libérée le 31 août. Nous sommes en automne, le froid va arriver rapidement : il est de plus en plus urgent que le Préfet se décide à appliquer la loi. Car c’est bien cela dont il s’agit : la loi exige que les demandeurs d’asile soient loger, et elle précise que ce devoir incombe à l’Etat, et non aux associations ou aux collectivités locales, qui se sont déjà beaucoup investies. Article du Télégramme ici.

Le collectif contre le racisme et pour la solidarité a donc décidé d’alerter le public, en distribuant un tract, samedi 22 octobre, et en faisant signer une pétition que vous pouvez télécharger ici, et dont voici le texte ci-dessous. Il sera possible de signer la pétition en ligne dès maintenant à cette adresse.

Télécharger le tract et la pétition.

« Je veux que d’ici deux ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir, parce que le droit à l’hébergement, c’est une obligation humaine » N. Sarkozy en décembre 2006

Or à St Brieuc, comme partout en France, des personnes, des familles avec des enfants de quelques mois à
15 ans, que la préfecture a le devoir d’héberger, sont recueillies par les associations et des collectivités depuis le printemps.

Ce provisoire ne peut plus durer (voir dans la presse locale)

Les CADA (Centres d’Accueil pour Demandeurs d’Asile) ne sont pas des « niches fiscales », or un tiers de leurs moyens financiers a été « raboté ». Pourquoi ? Au nom de quelle humanité ?

NOUS DEMANDONS à tous les citoyens une solidarité active pour faire respecter le droit dans notre département.

  • ENSEMBLE exigeons du préfet qu’il applique la loi qui oblige l’Etat à héberger les demandeurs d’asile.
  • NON à une politique constante de rejet et de mise en accusation de tous les Etrangers ;
  • MÊME DROIT  au logement pour tous, Français comme Etrangers.

Signataires pour le Collectif contre le racisme et pour la solidarité – 12 rue G. Eiffel à St Brieuc :

Asti – Cimade – Dal – La FASELa Pastorale des Migrants – LDH – Secours Catholique – Solidaires – FSU – PCF – UDB – PS –EELV – NPA

Nom & prénom Adresse Signature

Paul Rousseau à l’honneur aux cérémonies de Clichy

Paul Rousseau reçoit la médaille du mérite national du gouvernement algérien des mains de Halim Benatallah, secrétaire d'Etat (photo : blog de Gilles Catoire, maire de Clichy)

Paul Rousseau, cet ancien policier qui a été un des premiers à dénoncer le massacre des Algériens le 17 octobre 1961, était invité aux cérémonies commémoratives de cet événement à Clichy, lundi 17. Il y a reçu la médaille d’honneur de la Ville de Clichy, des mains de son lmaire, Gilles Catoire. Il a également  reçu la médaille de l’ordre du mérite national algérien, qui lui a été remise par Halim Benatallah, secrétaire d’État algérien chargé de la Communauté nationale à l’étranger. En remettant cette médaille à Paul Rousseau, Halim Benatallah a déclaré : « M. Paul Rousseau reçoit la médaille du mérite du gouvernement algérien en reconnaissance du rôle qu’il a assumé. Il figure parmi les héros anonymes de l’époque qui ont soutenu la communauté algérienne et le combat pour l’indépendance du pays. Son rôle a été éminemment important, nous lui reconnaissons un courage exceptionnel » (source : blog de Gilles Catoire, maire de Clichy).

Le quotidien national algérien « Liberté » relate la cérémonie.

Rappelons que Paul Rousseau a présidé la section de la Ligue des droits de l’Homme de Concarneau pendant de longues années. Vous pouvez voir ci-dessous son intervention au cours de la conférence de Michel Tubiana, à Quimperlé, le 14 octobre dernier.

httpv://www.youtube.com/watch?v=Rs3qlIwvQ8o

Débat entre P. Tartakawsky et A. Klasfeld

Pierre Tartakowsky est intervenu samedi 15 octobre dans l’émission de Paul Amar « Revu et corrigé », face à Arno Klarsfeld, au sujet des critères de naturalisation (obligation de réussir une épreuve de langue française pour les candidats à la naturalisation).

Vous pouvez voir cette émission sur le site de la 5,(aller à 57’20 ») à cette adresse :

Débat Tartakowsky Klarsfeld

Paul Rousseau, témoin courageux, militant syndical et ligueur

Son nom ne vous sans doute pas grand chose. Ouest-France lui a pourtant consacré un article, ce jeudi 13 octobre 2011, dans sa dernière page, qui est diffusée dans les 12 départements où il est diffusé.

Paul Rousseau, aujourd’hui âgé de 78 ans, est un ancien policier, qui a été le témoin direct du massacre des Algériens par la police, le 17 octobre 1961, à Paris. « Menacé par ses collègues de soutenir les bougnoules, Paul Rousseau se tait quelques jours. Mais des syndicalistes commencent à parler, des articles paraissent. Paul Rousseau, en tant que délégué du Syndicat général de la police du Xème arrondissement de Paris, adresse alors trois articles aux journaux. Il dénonce à la fois les attentats du FLN contre les policiers (une trentaine de morts en 1961) et les dérapages de la police. Pour ces articles, il est suspendu trois semaines et muté disciplinairement », indique l’article d’Ouest-France, signé Jean-Luc Cochennec.

Le 17 octobre 2011, Paul Rousseau participera à la commémoration de cet événement dramatique (qui avait été piloté par un certain préfet nommé… Papon) sur le pont de Clichy. Il y recevra la médaille d’or de la Ville de Clichy-la-Garenne.

Par ailleurs, Paul Rousseau a été président de la section de la Ligue des droits de l’Homme de Concarneau jusqu’en novembre 2010. Il avait rejoint la LDH après la manifestation de l’OAS (Organisation de l’armée secrète, qui regroupait des terroristes partisans de l’Algérie française) du 8 février 1962, qui donna lieu aux tristes événement du métro Charonne. Il a également fait partie de ceux qui ont dénoncé les actes de collaboration de Maurice Papon pendant la deuxième guerre mondiale, ainsi que son action en tant que préfet au début des années 1960.

Ci-dessous, deux article écrits par Paul Rousseau pour le journal de son syndicat, le S.G.P. (syndicat général de la police), au moment de ces événement dramatiques au cours desquels la police a souvent été mise à rude épreuve, par tous les protagonistes (OAS, FLN, gouvernement). (Merci à Michelle Daloz, de Quimperlé, pour son aide).

DEFENDRE LA REPUBLIQUE

L’heure de la vérité a sonné… Les policiers parisiens ont refusé et refusent toujours d’être considérés comme faisant le jeu des factions. La décision prise par le Comité de défense, appuyée ensuite par notre commission administrative et nos conseils syndicaux, montre parfaitement le soutien dont bénéficie notre Secrétaire général.

Il n’était pas opportun d’interdire la manifestation du 19 décembre à Paris, alors que la province obtenait une dérogation et voyait se dérouler ces mêmes manifestations sans incident.

Il n’était pas davantage opportun de nous faire heurter contre un peuple soutenant le fond de la politique actuelle du Gouvernement, négociation pour la paix en Algérie et lutte contre l’O.A.S., car la position prise par le Gouvernement risquait de nous faire considérer comme l’avant-garde des factieux, ce qui aurait conduit la Préfecture à une condamnation définitive.

Or, face à ces événements, la seule réponse donnée par les autorités a été les sanctions infligées à notre Secrétaire général.

Camarades, vous devez comprendre qu’un appui total à votre organisation est nécessaire. Vous ne pouvez pas, vous ne devez pas admettre que de telles mesures soient prises contre vos responsables syndicaux.

Nous devons nous unir pour bien démontrer que nous sommes résolus à défendre le syndicalisme et les institutions républicaines.

Pensez à demain, camarades, si le syndicalisme venait à disparaître, ce serait la fin de vos libertés et il vous faudrait à nouveau marcher comme au temps de l’occupation. Non ! Nous ne pouvons pas accepter la perte de notre syndicalisme !

La population a compris ses policiers, cette population que nous côtoyons chaque jour attend beaucoup de nous, elle nous fait confiance, nous ne devons pas décevoir cette confiance. Fort de notre unité, notre S.G.P. sortira grandi par cette prise de position. Nous devons nous montrer vigilants et prêts à appuyer notre Bureau fédéral dans ses entreprises.

Camarades, le syndicalisme est puissant, il vient de le démontrer, notre avenir est préservé, nous sortirons vainqueurs des épreuves qui nous sont imposées.

Face aux factieux, nous ne devons pas rester muets, notre devoir est de défendre les institutions républicaines, et de combattre pour la République.

ROUSSEAU, Délégué du 10ème

Il faut en finir

par ROUSSEAU, délégué 10ème arr.

Nous en avons assez ! Oui, c’est la phrase courante dans nos services qui est justifiée par le fait que nos camarades tombent presque journellement, les nerfs sont à fleur de peau. Il faut que les autorités supérieures tiennent compte du fait que certains éléments du personnel son actuellement susceptibles d’accomplir des actes regrettables, pour venger les collègues tombés à la suite de lâches attentats.

Le problème est grave, car il est difficile de se conduire en hommes raisonnables lorsque nous subissons et payons les coups d’une politique à laquelle nous n’avons aucune part à prendre.

Mais croyez-vous qu’emprunter le chemin de la violence aidera à résoudre une question dont le Gouvernement cherche encore la solution acceptable.

Le combat nous est imposé par l’adversaire, le Gouvernement doit nous donner les moyens de nous défendre et nous protéger, il doit également penser que la fin de cette guerre serait encore plus sage et que la joie reviendrait dans nos familles.

Nos femmes, nos enfants en ont assez de vivre dans l’angoisse. Les policiers sont des maris et des pères de famille avec des responsabilités morales comme les autres citoyens?.

Nous sommes des hommes conscients de notre tâche pour le maintien de l’ordre et la sécurité, mais nous n’acceptons pas d’être des cibles vivantes.

Camarades du S.G.P., NE VOUS LAISSEZ PAS ALLER à des actes qui ne sont pas en accord avec votre manière de penser, groupez-vous autour de vos cadres syndicaux, agissez comme des homme représentant la justice, et non comme des justiciers? C’est en nous donnant la main dans une même action légale que nous devons faire comprendre à nos responsables gouvernementaux que nous en avons assez.

Chef de l’Etat, Gouvernement, entendez la voix de ceux qui sont chargés de vous protéger.

DES PERES, DES MERES, DES ENFANTS, D’UN SEUL COEUR VOUS ADJURENT D’ARRETER CETTE GUERRE MEURTIERE ET DE NEGOCIER POUR LA PAIX.

Elections en Tunisie : Kamel Jendoubi président de l’ISIE

Kamel Jendoubi, président du Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme a été nommé président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) en Tunisie.

Les Ligueurs français connaissent bien Kamel Jendoubi : il est venu témoigner au congrès de Reims, le 12 juin dernier, en compagnie de nombreux autres défenseurs des droits des cinq continents.

Le fait que le gouvernement provisoire tunisien lui ait confié la présidence de cet organisme prouve la volonté de faire en sorte que ces élections se déroulent dans la légalité.

Voici quelques éléments de sa biographie (source : site de la Ligue des droits de l’Homme), et plus bas, la vidéo de son intervention au congrès de Reims.

Empêché par les autorités tunisiennes de fouler le sol de sa terre natale depuis 1994 du fait de ses activités de défense des droits humains, M. Jendoubi a été arbitrairement privé de son passeport tunisien depuis 2000. En 2005, il n’avait pas été autorisé à assister aux funérailles de son père.

Kamel Jendoubi a également été ces dernières années la cible de menaces et d’attaques de toutes sortes de la part des autorités tunisiennes, et notamment de violentes campagnes de diffamation dans les organes de presse contrôlés par le parti présidentiel.

M. Jendoubi a porté inlassablement les aspirations de la société tunisienne à la justice sociale et à des réformes démocratique auprès des instances internationales et de l’opinion publique. Depuis la répression du mouvement de contestation pacifique du bassin minier de Gafsa-Redeyef en 2008, qui préfigurait le mouvement initié en décembre 2010 à Sidi Bouzid, il ne cessait de rappeler que « Le dossier du bassin minier n’est pas clôt ».

Kamel Jendoubi est président du REMDH depuis 2003. Membre fondateur de la Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) et du CRLDHT -dont il est l’actuel président- Kamel Jendoubi est également membre du conseil exécutif de l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT), président de l’Institut du Caire pour les Etudes des droits de l’Homme (CIHRS) et membre du bureau de la Fondation Euro-méditerranéenne de soutien aux défenseurs des droits de l’Homme (FEMDH).

L’intervention de Kamel Jendoubi au congrès de Reims (il est intervenu après Pierre Barge, président de l’Association Européenne des droits de l’Homme (AEDH) et avant Souhaïr Belhassen, présidente de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) :

httpv://www.youtube.com/watch?v=TC0z2Ifsloc

RAS, à risque, à haut risque…

Une nouvelle fois, les enseignants vont râler. Et les parents d’élèves avec eux. Ils ont d’ailleurs commencé. Et il y a de quoi…

Après avoir voulu, il y a quelques années, détecter les futurs délinquants à partir de la petite section de maternelle, voilà que le ministère enjoint les enseignants d’évaluer les élèves de grande section de maternelle, dont les élèves de 5 ans, sur leur comportement et leur maîtrise de la langue. Et ils disposeront de trois cases pour les ranger : RAS, à risque, à haut risque…

La réaction ne s’est pas faite attendre : quelques heures après l’annonce de cette ineptie par le ministre au corps des inspecteurs, les enseignants se sont scandalisé, et les parents d’élèves de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) on demander aux enseignants d’organiser le boycott de cette mesure inqualifiable.

Quelle mouche a donc piqué les crânes d’œuf du ministère ? N’ont-ils pas lu le récent rapport qui fait état de la pression parfois insupportable qu’exerce la notation sur les enfants ? N’ont-ils pas été capable de sentir qu’une telle mesure allait provoquer un tel tollé qu’ils allaient être obligés d’y renoncer aussi rapidement qu’ils l’avait conçue ? Et c’est bien ce qui s’est passé : dans l’après-midi de ce triste mercredi 12 octobre, le ministère a piteusement expliqué, comme chaque fois qu’un tel problème se pose (c’est à dire très souvent), que le projet avait été mal interprété, qu’il n’était pas question de ficher les élèves… Sauf que les écrits sont là, et que le journal Le Monde s’est procuré un livret intitulé « Aide à l’évaluation des acquis en fin d’école maternelle », « et que ce livret détaille précisément, en vingt-deux fiches, un protocole très normé » (lire l’article ici). Curieusement, ce matin jeudi 13 octobre, on ne trouve aucune trace de ce projet (qui doit pourtant entrer en application dans les jours ou semaines qui viennent) sur le site de l’Éducation nationale : encore un « ballon d’essai » qui se dégonfle ?

Lire aussi l’article paru ce matin dans Libération.

Le syndicat d’enseignants SE-UNSA vient de mettre en ligne une pétition pour exiger le retrait de ce projet.

La droite populaire s’attaque au droit de vote des étrangers

Thierry Mariani, cofondateur de la droite populaire

La droite populaire vient de se trouver un nouveau cheval de bataille : le droit de vote aux étrangers, inscrit dans le programme du parti socialiste.

C’est Thierry Mariani, ministre des transports et chef de file de ce mouvement d’extrême droite qui rassemble des députés UMP, qui a lancé le débat :

« On voit sur le site même des primaires citoyennes que tout jeune de plus 16 ans peut voter s’il est membre du PS ou du MJS. C’est la même chose pour les  citoyens étrangers adhérents des partis organisateurs ; ça veut donc dire qu’un mineur sans papier peut participer à ces primaires !« , a-t-il déclaré (source : site Internet de Libération, mercredi 12 octobre).

Par ailleurs, l’AFP et le site du collectif droite populaire annoncent que d’ici quelques jours, une « pétition contre le droit de vote des étrangers » aux élections locales « sera lancée d’ici quelques jours », d’après Philippe Meunier, membre de la droite populaire. La décision d’organiser cette pétition a été prise mardi, pendant un déjeuner qui rassemblait les membres du collectif, organisé par Thierry Mariani.