Libérez Leonard Peltier !

Ceci a été la première décision prise par Pierre Tartakowsky après son élection à la présidence de la Ligue des droits de l’Homme, au congrès de Reims, le 13 juin 2011 : écrire au Président Obama pour lui demander de libérer Leonard Peltier, le plus ancien prisonnier politique du monde, emprisonné aux Etats-Unis. Accusé du meurtre de policiers, en 1975, il a été condamné à la prison à vie en 1977, n’échappant à la peine de mort que grâce au moratoire qui était en vigueur à ce moment-là aux Etats-Unis.

Pendant le congrès de Reims, l’avocat de Leonard Peltier, Robert Bryan, et l’acteur George Agguilar, qui, comme Peltier, est un « Native American », sont venus témoigner (voir la vidéo ici) en faveur du prisonnier dont l’innocence ne fait aujourd’hui plus aucun doute.

Ci-dessous, voici la lettre ouverte adressée par la Ligue des droits de l’Homme à Barak Obama.

Lettre ouverte de la LDH à Barack Obama, président des Etats-Unis d’Amérique

Monsieur le Président,

Lors de son 86e congrès, la Ligue des droits de l’Homme française, qui est la plus ancienne organisation de défense des droits de l’Homme au monde, a décidé de vous écrire au sujet du cas du plus ancien prisonnier politique du monde, M. Leonard Peltier.

Comme vous le savez certainement, M. Peltier est l’un des membres fondateurs de l’American Indian Movement (AIM), qui lutte pour les droits des Native Americans en s’inspirant du mouvement des droits civiques des années 1960.

M. Peltier a été une première fois accusé d’agression contre des agents du FBI en novembre 1972 et emprisonné pendant cinq mois… puis acquitté car il a été prouvé que l’affaire avait été montée de toutes pièces par le FBI, qui considérait l’AIM comme une organisation « subersive », pour le compromettre.

M. Peltier a été condamné à la prison à vie en 1977 à Fargo (North Dakota) pour le meurtre de deux agents fédéraux en juin 1975 à Pine Ridge, meurtre qu’il a toujours nié. Les conditions de ce procès n’ont pas été équitables : le juge a déclaré irrecevables tous les témoignages de la défense et a admis de faux témoignages d’agents fédéraux, qui prétendaient avoir identifié M. Peltier alors qu’il a été formellement démontré qu’ils ne le pouvaient pas depuis le lieu où ils se trouvaient. Ce jugement a été une première fois confirmé en appel mais, en 1981, sur la base de nouveaux éléments, un nouveau procès en appel a permis d’établir par un rapport balistique que le fusil ayant servi à accuser M. Peltier ne pouvait être l’arme du crime. Le 22 septembre 1986, la cour d’appel en a conclu que le rapport balistique produit au premier procès était « suspect » et que la nouvelle preuve « aurait pu changer le verdict du premier procès »… mais elle a confirmé la sentence !

En 1995, alors que M. Peltier était défendu par l’ancien attorney général Ramsay Clark, le procureur Lynn Crook a admis dans une nouvelle audience qu’« aucune preuve n’existe contre Leonard Peltier », a déclaré que le gouvernement ne l’avait « jamais réellement accusé de meurtre direct » (ce pour quoi il a été condamné en 1977) et qu’en cas de nouveau procès « la justice ne pourrait pas le recondamner ». Mais le Conseil de liberté conditionnelle a refusé de le libérer pour la seule raison qu’il continuait à se dire innocent… ce qui allait à l’encontre de la décision de justice initiale.

En 1996, le président William Jefferson Clinton affirma : « Je n’oublierai pas Leonard ». Mais il ne répondit pas à la demande de grâce en 2000, le dernier jour de son mandat présidentiel… Il y a aujourd’hui plus de 35 ans que M. Peltier est en prison. Il a été formellement établi qu’il ne peut être l’auteur du meurtre pour lequel il a été condamné. Il est évident pour tout observateur de bonne foi qu’il a été accusé uniquement en raison de son engagement pour les droits des Native Americans et de son activité militante.

Les USA détiennent ainsi le plus ancien prisonnier politique du monde, victime d’une insupportable erreur judiciaire et du refus systématique de la réparer, soit par mépris de la justice, soit par lâcheté politique.

La Ligue des droits de l’Homme française, qui a été fondée en 1898 à cause de l’affaire Dreyfus dans laquelle déjà un innocent avait été condamné pour des raisons insupportables et discriminatoires, vous demande aujourd’hui, Monsieur le Président, de mettre fin à cette situation qui est en opposition totale avec les valeurs et les principes que vous proclamez depuis le début de votre carrière politique. Elle vous demande de faire immédiatement libérer M. Peltier, dont la vie a été brisée par l’injustice et la discrimination et qui subit, depuis plus d’un tiers de siècle, une forme de mort lente dans les prisons de votre pays.

Vous comprendrez que, par respect pour la lutte des peuples de Native Americans et des militants qui défendent leurs droits, nous rendions publique cette lettre.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’assurance de ma haute considération.

Pierre Tartakowsky Président de la LDH

Paris, le 26 septembre 2011

Peine de mort : le discours de Pierre Tartakowsky

Pierre Tartakowsky a prononcé, le 10 octobre dernier, un discours sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris, à l’occasion du trentième anniversaire de l’abolition de la peine de mort :

« La LDH est tout naturellement présente à ce rassemblement de témoignage et de lutte contre la peine de mort. Elle s’est crée contre l’injustice et la peine capitale représente le summum de l’injustice d’autant plus insupportable qu’elle est par définition, sans remède. Nous sommes donc partie prenante des mobilisations qui se développent pour l’abolition de la peine de mort depuis sa création. Cela a été le cas pour les Rosenberg, pour Mumia Abu Jamal et plus récemment pour Troy Davis ; c’est un combat que nous continuons de mener concernant l’Iran, la Chine et partout ailleurs.

Cet engagement est par ailleurs inséparable de ceux que nous menons contre toute tentative de faire prévaloir dans notre pays la barbarie sur la justice.

Certes, la peine de mort est interdite en France et elle n’est pas, comme on dit, « tendance ». Mais elle compte toujours ses partisans ; et leurs propositions dessinent dans le débat public l’ombre portée d’une guillotine d’un type nouveau. C’est ainsi qu’une série de propos, de propositions sur la justice et la peine sont délibérément structurés, sinon par la peine de mort, du moins par sa logique prophylactique, qui est celle de l’élimination définitive.

On a vu ces derniers temps, formulées au plus haut degré de l’Etat,  des théories sur la maladie mentale, sur la criminalité, sur telle ou telle population,  qui les renvoient – et nous avec elles – aux temps funestes des théories génétiques, de l’eugénisme et d’un hygiénisme radical.

Des actes ont suivi, bousculant les droits et les libertés, ouvrant par exemple à des peines d’incarcération quasi à vie, à des enfermements sans fin, au motif non pas de ce qui avait été commis mais de ce qui pourrait peut-être se commettre…

C’est pour faire reculer ce scénario à la Minority report, cette culture mortifère et les peines qui l’accompagnent que la LDH lie étroitement ses mobilisations contre la peine capitale dans le monde de celles qu’imposent les progrès de la justice en France. Nous sommes heureux de pouvoir le faire aujourd’hui tous ensemble. Sachons poursuivre nos combats dans l’unité la plus large.

Pierre Tartakowsky, président de la Ligue des droits de l’Homme.

« Bon appétit, messieurs » : l’édito de Pierre Tartakowsky

Pierre Tartakowsky, président de la Ligue des droits de l’Homme, signe l’éditorial du dernier numéro de « LDH Info », bulletin mensuel de la LDH. Un titre provocateur, qui introduit un réquisitoire sans appel contre l’atmosphère malsaine qui règne depuis des semaines dans le pays. Voici cet éditorial :

On répugne à le dire, mais une insupportable odeur flotte dans l’air. On a beau froncer le nez, pincer les narines, respirer par la bouche, s’essayer à penser à autre chose, rien n’y fait. Quelque chose pénètre et s’insinue, provoque une nausée, inonde les yeux de larmes. Cela sent tout à la fois la « France à fric », la fin de règne, la basse police et l’abaissement judiciaire, l’argent sale et le blanchiment de comptes. Une étrange mécanique des fluides fait, des hautes sphères de l’Etat, remonter un flot d’affaires et de haut‑le‑coeur.

Défigurée, la République ? Sans aucun doute. Chaque jour, l’opinion publique voit sous ses yeux médusés se dessiner un monde de corrompus et de corrupteurs, de copains et de coquins, d’intermédiaires et d’aigrefins, dont les mérites tiennent aux capacités, réelles ou supposées, qu’ils ont à combiner vente d’armes, rétrocommissions et amitiés gouvernementales. A la surface de ce marais, des millions d’euros se déplacent de valise en valise, d’enveloppe en enveloppe, de la main à la main. Un monde étrange, vraiment, dans lequel un or sans règle se comptabilise en équivalence Légion d’honneur…

Défigurée, la République ? En danger, certainement. Car, tandis qu’un <tas de nains difformes» s’occupent exclusivement des conditions de leur reconduite au pouvoir, aux prébendes, manifestant un appétit féroce et montrant les dents, les agents financiers menacent de mettre à bas des économies entières, brutalisant férocement des peuples. Des « agents notateurs » s’y amusent au chamboule‑tout, en tirant à qui mieux mieux sur les économies réelles; à chaque Etattouché, une cure d’austérité, à chaque euro rentré, une prime aux marchés… La Grèce titube, l’Espagne chancelle, le jeu de massacre est lancé, le Portugal est en ligne de mire, bientôt l’euro. Rien ne va plus, faites vos jeux…

En France, le gouvernement travaille. Il travaille à inscrire une règle d’or ‑ dont l’or serait la seule règle dans la Constitution, sanctuarisant de fait une austérité de principe pour une période indéterminée, mais dont tout indique qu’elle serait fort longue. Qu’importe que la plupart des économistes mettent en garde contre une déflation possible, que l’OCDE critique les plans d’austérité, jugés justement trop austères ; la pensée sarkozienne ‑ ou ce qu’il en reste ‑ s’acharne, tels les médecins de Molière, plus prompts à tuer le malade qu’à le guérir.

Il travaille aussi à frappersur les plus démunis, à diviser, à faire peur. Il a la manière, plus sécuritaire que jamais. En quelques jours, le ministre de l’Intérieur et le président de la République nous ont ainsi administré un véritable cours de contrôle social : stigmatisation des fraudeurs que sont les heureux titulaires du RSA; promesse de trente mille places de prison supplémentaires ; embarquement de force de femmes, enfants, vieillards roms dans un tramway nommé « éloignement »; dénonciation par le ministre de l’Intérieur de la population comorienne de Marseille, qualifiée de délinquante, en gros et sans détails, placement sans cérémonie d’enfants ‑ des enfants! ‑ en centre de rétention… Avec cette équipe, et dans la campagne électorale d’ores et déjà ouverte, la chasse aux boucs émissaires a de l’avenir!

Comment pourrait‑on ne pas s’indigner ? Comment pourrait‑on en rester à la seule indignation ?

La période électorale ‑ qui va des sénatoriales aux législatives ‑peut être l’occasion de placer cette double question au coeur du débat public et peut‑être, de contribuer à y répondre. C’est ce que nous entendons faire avec le Pacte pour les droits et la citoyenneté signé par nous‑mêmes et quarante‑neuf autres organisations syndicales et associatives. Il s’agit bien, en mettant en avant un ensemble de propositions qui couvrent un large champ de notre vivre ensemble, de « faire politique » et d’interpeller ceux qui briguent le suffrage sur ce contenu‑là. L’outil permet, pour peu qu’on s’en empare, d’échapper à la passivité, qui, trop souvent, marque le rapport entre candidat et votants. Il permet de poser le débat public au niveau où il doit être, c’est‑à‑dire sur les mesures et propositions qui engagent l’avenir. Au débat, donc, hardiment.

L’État hors la loi, pas en notre nom ! UN TOIT POUR TOUS.

Un communiqué de la Cimade, réunie à Saint-Brieuc le 17 septembre :

Décembre 2006. Nicolas Sarkozy lance pendant la  campagne présidentielle : « Je veux que d’ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir. Parce que le droit à l’hébergement, c’est une obligation humaine », déclaration relayée en 2007 par Benoit Apparu secrétaire d’Etat au logement: «  Il y a une mise à l’abri humanitaire, quelle que soit la situation individuelle des personnes ».

Été 2011 : le gouvernement supprime 30% des moyens pour les services d’accueil d’urgence et les Centres d’Accueil pour les Demandeurs d’Asile (C.A.D.A.), en contradiction avec de nombreuses conventions internationales, et notamment la Convention de Genève (1953) relative aux conditions d’accueil des demandeurs d’asile. Ces services sont donc  dans l’impossibilité de remplir leur mission ; des expulsions continuent à jeter des centaines de familles pauvres à la rue ; la loi Dalo, pourtant votée par l’actuelle majorité, ne peut pas être appliquée ; des familles de demandeurs d’asile, qui ont aussi droit à un hébergement, comme  le Conseil d’État  l’a confirmé le 5 août 2011, se retrouvent à la rue partout en France, dans de très grandes difficultés pour  scolariser leurs enfants.

Le Préfet de Région, devant l’engorgement des services sociaux de la ville de Rennes ainsi créé, a décidé de déplacer des personnes demandeuses d’asile de Rennes, là où ils doivent faire leurs démarches administratives, vers les autres départements bretons. Les services d’accueil d’urgence doivent domicilier ces personnes, c’est à dire  leur donner une adresse administrative, sans  aucun moyen supplémentaire pour leur hébergement, obligeant ainsi les personnels à remettre ces personnes à la rue après les avoir enregistrées.  Les services d’accueil d’urgence, asphyxiés, sont amenés parfois à faire des choix selon des critères forcément discriminants, contraires à leur mission : l’accueil des personnes les plus vulnérables de façon inconditionnelle, comme l’ordonne la loi.

Résultat : en Bretagne, en Pays de Loire comme partout en France, des français et des étrangers dorment dans les rues de nos villes.

Ça ne tient pas très chaud, une domiciliation administrative pour dormir la nuit dehors quand il pleut et qu’il fait froid.

Ça n’aide pas non plus beaucoup à rédiger sa demande d’asile.

Ça ne sert pas à grand-chose finalement une domiciliation administrative si ce n’est, pour le Préfet, à se débarrasser d’eux vers d’autres départements.

En lieu et place de la solidarité envers les plus démunis, inscrite dans la loi et la Déclaration des Droits de l’Homme, le gouvernement utilise la stigmatisation, la précarité et l’exclusion. Sa politique d’exclusion et de discrimination envers les étrangers ne résoudra en aucune manière les problèmes des 8 millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté  en France.

Cela ne peut se faire en notre nom !

Nous demandons aux pouvoirs publics :

  • L‘accueil inconditionnel de toute personne sans abri.
  • L’application des lois et un plan d’urgence pour réaliser cet objectif, en utilisant au besoin la loi de réquisition  sur les immeubles et logements vacants, appartenant aux collectivités locales, à des administrations, à l’État, à des banques, à des compagnies d’assurance, à de gros propriétaires, à des professionnels de l’immobilier.
  • Les moyens nécessaires pour  l’hébergement et l’accompagnement de toutes les personnes en difficulté  sans aucune discrimination. Toute domiciliation doit s’accompagner d’un hébergement.

LA SOLIDARITÉ ACTIVE EST LA SEULE RIPOSTE POUR FAIRE RESPECTER L’ÉTAT DE DROIT DANS NOTRE PAYS.

Le collectif régional de la Cimade auquel se joint la section Loudéac centre Bretagne de la Ligue des droits de l’Homme, appelle tous les citoyens à soutenir les actions prévues localement dans la semaine du 8 au 15 octobre pour :

  • mettre concrètement à l’abri les personnes actuellement à la rue ;
  • alerter les pouvoirs publics, les élus et la population sur la situation intolérable imposée aux plus démunis d’entre nous .

Carrefour Market : une pétition à signer dimanche matin 9 octobre

Les salariés de Carrefour Market restent déterminés à obtenir la fermeture du magasin le dimanche matin.
Soutenus par une mobilisation qui ne faiblit pas , encouragés par les nombreuses manifestations de sympathie ,par l’implication des acteurs politiques et associatifs du territoire,  les salariés de carrefour Market appellent toutes les personnes qui les soutiennent à venir signer la pétition le dimanche 9 octobre 2011, sur le parking de Carrefour Market, de 8h30 à 12 heures.
Cette pétition sera remise par les représentants du personnel,au directeur du magasin vers 12 heures.
Venez nombreux signer la pétition des salariés de Carrefour Market pour le respect du repos dominical et parlez en autour de vous!

Un stand commun avec l’ACAT sur le marché de Pontivy

Lundi 3 octobre, la section a tenu un stand commun avec l’association des chrétiens pour l’abolition de la torture, sur le marché de Pontivy. Le but était, outre de sensibiliser le public aux objectifs des deux association, de présenter le programme de la journée du samedi8 octobre. Ce jour-là, l’ACAT, qui tiendra son assemblée générale régionale, organise une conférence et une projections publiques. La conférence, sur le thème « peines et prison », sera animée par Marylise Lebranchu, ancienne ministre de la justice, et le père Michel Dréan, aumônier à la prison de Ploemeur. Elle aura lieu à 14h30 au lycée Jeanne-d’Arc de Pontivy. Le film « dernier retour en détention » sera projeté à la maison Ty Mamm-Doué, au lieu-dit Beauregard à Cléguérec. Davantage de renseignements à cette adresse.

Carrefour market : salariés et clients toujours mobilisés

Le combat continue à Carrefour market de Loudéac, pour obliger la direction du magasin à ouvrir le dimanche. Il est bon de rappeler que si la majorité UMP n’avait pas voté une loi, en 2008, autorisant l’ouverture de certains magasins et sous certaines conditions le dimanche, on n’en serait évidemment pas là. Plusieurs élus étaient là, y compris quelques uns de ceux qui ont voté la création de la nouvelle zone commerciale et favorisé l’installation d’un grande surface supplémentaire : ceci n’est pas non plus étranger au problème.

Il est naturel pour la section Loudéac centre Bretagne de s’impliquer dans cette lutte : il s’agit de la défense d’un droit social, et au-delà, il y a aussi un problème de dignité.

De son côté, Ronan Kerdraon, sénateur PS, a envoyé le communiqué suivant à la presse :

Loudéac, le 2 octobre 2011

Carrefour Market Loudéac : « continuons à nous mobiliser »

En ce troisième dimanche de mobilisation, je tiens à renouveler mon soutien aux salariés de Carrefour Market Loudéac qui s’opposent à l’ouverture du magasin le dimanche matin.

Je me félicite que le député Le Fur ait fini par rejoindre notre combat. L’interrogation qu’il soulève quant à la légalité d’une telle ouverture est intéressante et je compte d’ailleurs l’évoquer dans la question au gouvernement que je poserai au Secrétaire d’Etat au commerce en séance publique au Sénat le 11 octobre prochain.

Il est impératif que l’Etat nous apporte des réponses claires et précises pour éviter que cette situation ne fasse école. Dans des villes à dimension touristique limitée, telles que Loudéac, permettre l’ouverture des grandes surfaces le dimanche matin serait catastrophique pour tout le tissu commercial local.