Mme S. a été libérée

Madame S., demandeuse d’asile, qui avait été arrêtée puis placée au centre de rétention de Rennes Saint-Jacques jeudi, a été libérée vendredi soir.

Le scénario est toujours le même :  la police procède à une arrestation dont elle sait pertinemment qu’elle est illégale. La Cimade prend le dossier en main, et le juge des libertés et de la détention prend la seule décision possible : la libération.

C’est le système Sarkozy – Hortefeux – Besson – Guéant…

Une femme placée en rétention à Rennes

Madame S. a été arrêtée en Préfecture, puis dirigée vers le C.R.A. (Centre de Rétention administrative) de Rennes. Dès que nous avons été avertis, la Cimade de Rennes a été contactée. Nous espérons que le juge des Libertés (JLD) la libère rapidement.

Rencontre avec le Préfet de Région :

Un rendez-vous nous est proposé le 29 juillet à 16h30 pour 4 à 5 personnes. Nous prévoyons 1 personne de l’Asti, 1 de la Cimade,1 de la LDH, 1 élu (si possible), 1 particulier.

Point sur la situation :

  • 2 familles ont quitté le Centre Social mercredi après-midi, prises en charge en logement temporaire avant une place très hypothétique en CADA, la liste d’attente étant bien longue…
  • La famille Arménienne est à Lannion pour 2 jours puis ira à Rostrenen dans un appartement plus grand.
  • La famille Géorgienne est à Rostrenen jusqu’au 13 juillet, et ira ensuite à Ploubazlanec, elle aussi dans un logement plus adapté.
    Ce ne sera sans doute pas très simple pour les trajets et les diverses démarches. Espèrons que les solidarités locales vont jouer. La Direction départementale de la cohésion sociale (DCS) devait contacter les CCAS.
  • Concernant les autres familles qui sont allées à la Préfecture de Rennes jeudi matin (RV pris par la préfecture de Saint-Brieuc et billets payés par l’AFTAM :
    3 sont rentrées avec leur dossier de demande d’asile, mais 2 d’entre elles venant d’un pays dit « sûr »,passeront à l’Ofpra en procédure prioritaire et ne peuvent bénéficier que de place en hébergement d’urgence, parce que non admissibles en CADA.
    Pour les familles de retour, c’est 5 nuits à l’hôtel 1ère classe près de Carrefour, soit jusque mardi matin. Ce n’est pas l’Etat qui paie, mais la mairie de Saint-Brieuc…

Questions

Quel lieu trouver mardi prochain? Et quelles actions? Qui est disponible?

2 pistes de lieux d’hébergement sont évoquées, mais ne sont pas du domaine de l’état.

Diverses propositions d’action symboliques sont aussi émises, nous vous informerons dès que les décisions seront arrêtées.

Les matelas et couvertures sont entreposés au Centre Saint-Jouan.

Actions

Nous prévoyons diverses actions pendant les Nocturnes de Saint-Brieuc : banderole, tracts, signatures de pétitions…

Centre social du Plateau : dernière minute

Deux familles sont hébergées, l’une à Rostrenen, l’autre à Ploubazlanec.
Elles sont déjà parties.
Pour les 4 autres,  qui seront logées 5 nuits, l’Aftam leur a payé leurs billets de train  (aller et retour) pour se rendre à Rennes à la Préfecture de région pour déposer leur dossier de demande d’asile.
Il rentrent vers 15h30.

Nous vous demandons de bien vouloir vous mobiliser et  nous rejoindre au Centre Social  du Plateau jeudi 7 juillet, vers 16h, (heure vers laquelle ils devront quitter les locaux) afin de manifester sur le fait  qu’après 5 jours , ces familles seront à nouveau à la rue.

Centre social du Plateau : menace d’expulsion aujourd’hui

Alors que cinq nouvelles personnes sont venues chercher refuge au centre social du Plateau, à Saint-Brieuc, hier soir, la préfecture vient de donner l’ordre à toutes les familles de quitter les lieux ce mardi 6 juillet, sous peine d’expulsion par les forces de l’ordre.

Les propositions du Préfet ? une famille à Rostrenen, une autre à Ploubazlanec (très pratique pour les démarches administratives, les restos du coeur…), et des chambres d’hôtel pour les autres jusque lundi…

Le collectif appelle toutes les personnes disponibles à se rendre le plus vite possible au centre social du Plateau pour discuter ensemble de l’attitude à adopter face à ce chantage scandaleux.

Centre social du Plateau : 16 personnes accueillies

Les 5 familles attendues hier ne sont finalement pas venues. Ce sont donc 16 personnes, de diverses nationalités, qui ont passé une nouvelle nuit au centre social du Plateau.

Le centre, dont le fonctionnement est naturellement très perturbé, ferme ses portes au public aujourd’hui, pour permettre l’hébergement des demandeurs d’asile, qui sont accompagnés nuit et jour de militants du collectif contre le racisme.

N’hésitez pas à leur rendre visite : ils ont besoin de votre soutien !

Réuni lundi soir, le collectif a décidé de poursuivre l’occupation du centre social tant que des solutions pérennes n’auront pas été trouvées pour le logement. Le collectif sera présent sur le tour de France, et essaye d’attirer l’attention des médias sur le problème.

Centre social du Plateau : 16 personnes, 5 familles attendues

Aujourd’hui, lundi 4 juillet, 16 personnes sont prises en charge par le collectif au centre social du Plateau à Saint-Brieuc. Et ce n’est pas tout : la préfecture de Rennes envoie aujourd’hui 5 familles (donc au minimum 10 personnes) à Saint-Brieuc, sans en assurer le logement. Le Direction départementale de la cohésion sociale, contactée par le 115 (appel d’urgence pour les sans-abri), refuse tout hébergement.

C’est pourquoi le collectif a décidé d’une réunion urgente, ce soir, à 20h, au centre social du Plateau.

N’hésitez pas à passer faire un tout au centre social, pour manifester votre soutien aux demandeurs d’asile et aux amis du collectif qui les accompagnent !

Demandeurs d’asile : 13 personnes au centre social du Plateau

La situation des demandeurs d’asile s’aggrave à Saint-Brieuc.

Hier soir, vendredi 1er juillet, la police a appelé le représentant de la Cimade, indiquant qu’une famille de 4 personnes venait d’arriver au commissariat. « On ne peut quand-même pas les placer en garde à vue »… Les policiers ont donc demandé de venir prendre cette famille en charge.

Ils ont donc été conduits au centre social du Plateau, qui est toujours occupé par le collectif contre le racisme. 13 demandeurs d’asile, dont 7 enfants, séjournent désormais dans le centre. Le maire de Saint-Brieuc s’est opposé vendredi à son évacuation par la police.

Les volontaires du collectif se relayent nuit et jour pour assister les treize demandeurs d’asile, originaires de Géorgie, Arménie, et Serbie.

URGENT : occupation du centre social du Plateau, à Saint-Brieuc

Deux familles de demandeurs d’asile, avec enfants, neuf personnes au total, occupent depuis hier soir le centre social du Plateau, à Saint-Brieuc. Si elles ne le faisaient pas, elles seraient à la rue.
Le collectif contre le racisme et pour la solidarité refuse désormais le « colmatage » qui consiste à glaner une d’hôtel d’un jour sur l’autre.
Ces personnes ont le droit à une vie familiale digne, la loi leur donne ce droit, et l’Etat refuse d’appliquer la loi.
Nous voulons qu’elles aient enfin une situation stable, et qu’elles soient hébergées correctement !
C’est pourquoi nous occupons le centre social avec elles.

Pour cela, nous avons besoin de la présence permanente de volontaires.

Merci de vous faire connaître, ainsi que vos disponibilités  soit en vous rendant au Centre social du Plateau soit en appelant le 06 63 11 94 86 ou le 06 30 46 40 69.
Merci, c’est URGENT !