Centre social du Plateau : menace d’expulsion aujourd’hui

Alors que cinq nouvelles personnes sont venues chercher refuge au centre social du Plateau, à Saint-Brieuc, hier soir, la préfecture vient de donner l’ordre à toutes les familles de quitter les lieux ce mardi 6 juillet, sous peine d’expulsion par les forces de l’ordre.

Les propositions du Préfet ? une famille à Rostrenen, une autre à Ploubazlanec (très pratique pour les démarches administratives, les restos du coeur…), et des chambres d’hôtel pour les autres jusque lundi…

Le collectif appelle toutes les personnes disponibles à se rendre le plus vite possible au centre social du Plateau pour discuter ensemble de l’attitude à adopter face à ce chantage scandaleux.

Centre social du Plateau : 16 personnes accueillies

Les 5 familles attendues hier ne sont finalement pas venues. Ce sont donc 16 personnes, de diverses nationalités, qui ont passé une nouvelle nuit au centre social du Plateau.

Le centre, dont le fonctionnement est naturellement très perturbé, ferme ses portes au public aujourd’hui, pour permettre l’hébergement des demandeurs d’asile, qui sont accompagnés nuit et jour de militants du collectif contre le racisme.

N’hésitez pas à leur rendre visite : ils ont besoin de votre soutien !

Réuni lundi soir, le collectif a décidé de poursuivre l’occupation du centre social tant que des solutions pérennes n’auront pas été trouvées pour le logement. Le collectif sera présent sur le tour de France, et essaye d’attirer l’attention des médias sur le problème.

Centre social du Plateau : 16 personnes, 5 familles attendues

Aujourd’hui, lundi 4 juillet, 16 personnes sont prises en charge par le collectif au centre social du Plateau à Saint-Brieuc. Et ce n’est pas tout : la préfecture de Rennes envoie aujourd’hui 5 familles (donc au minimum 10 personnes) à Saint-Brieuc, sans en assurer le logement. Le Direction départementale de la cohésion sociale, contactée par le 115 (appel d’urgence pour les sans-abri), refuse tout hébergement.

C’est pourquoi le collectif a décidé d’une réunion urgente, ce soir, à 20h, au centre social du Plateau.

N’hésitez pas à passer faire un tout au centre social, pour manifester votre soutien aux demandeurs d’asile et aux amis du collectif qui les accompagnent !

Demandeurs d’asile : 13 personnes au centre social du Plateau

La situation des demandeurs d’asile s’aggrave à Saint-Brieuc.

Hier soir, vendredi 1er juillet, la police a appelé le représentant de la Cimade, indiquant qu’une famille de 4 personnes venait d’arriver au commissariat. « On ne peut quand-même pas les placer en garde à vue »… Les policiers ont donc demandé de venir prendre cette famille en charge.

Ils ont donc été conduits au centre social du Plateau, qui est toujours occupé par le collectif contre le racisme. 13 demandeurs d’asile, dont 7 enfants, séjournent désormais dans le centre. Le maire de Saint-Brieuc s’est opposé vendredi à son évacuation par la police.

Les volontaires du collectif se relayent nuit et jour pour assister les treize demandeurs d’asile, originaires de Géorgie, Arménie, et Serbie.

URGENT : occupation du centre social du Plateau, à Saint-Brieuc

Deux familles de demandeurs d’asile, avec enfants, neuf personnes au total, occupent depuis hier soir le centre social du Plateau, à Saint-Brieuc. Si elles ne le faisaient pas, elles seraient à la rue.
Le collectif contre le racisme et pour la solidarité refuse désormais le « colmatage » qui consiste à glaner une d’hôtel d’un jour sur l’autre.
Ces personnes ont le droit à une vie familiale digne, la loi leur donne ce droit, et l’Etat refuse d’appliquer la loi.
Nous voulons qu’elles aient enfin une situation stable, et qu’elles soient hébergées correctement !
C’est pourquoi nous occupons le centre social avec elles.

Pour cela, nous avons besoin de la présence permanente de volontaires.

Merci de vous faire connaître, ainsi que vos disponibilités  soit en vous rendant au Centre social du Plateau soit en appelant le 06 63 11 94 86 ou le 06 30 46 40 69.
Merci, c’est URGENT !

Les demandeurs d’asile occupent un centre social à Saint-Brieuc

Comme prévu, le collectif contre le racisme et pour la solidarité a investi le centre social du Plateau, à Saint-Brieuc, ce mercredi après-midi. L’objectif : avoir un toit pour deux familles de demandeurs d’asile et leurs enfants.

Article dans le Télégramme.

St-Brieuc : le Préfet refuse le débat

Le collectif contre le racisme et pour la solidarité et les demandeurs d'asile, à leur sortie de la préfecture, lundi 27 juin à Saint-Brieuc.

On pourrait intituler cela « brève de prèf‘ ». Extrait d’un dialogue entre la directrice de la solidarité et les membres du collectif contre le racisme et pour la solidarité, qui occupaient l’étage de la direction de la cohésion sociale à la préfecture de Saint-Brieuc, lundi 27 juin :

« Le Préfet refuse de discuter sous la pression. Il ne répondra pas tant que vous n’aurez pas quitté les lieux.
– Donc, si nous sortons, il va venir discuter ?
– Il ne l’a pas envisagé ainsi »…

C’est ainsi qu’une nouvelle fois la préfecture se moque de monde, et se moque du droit. Elle a le devoir légal de loger les demandeurs d’asile pendant la durée d’instruction de leur dossier, et lundi soir, huit personnes (deux familles, avec enfants), étaient à la rue à Saint-Brieuc. Et une nouvelle fois, c’est une collectivité locale qui s’est substituée à l’Etat : Monique Le Clézio, première vice-présidente du conseil général, a pris la décision de louer deux chambres d’hôtel pendant deux nuits, pour les deux familles. Une solution d’urgence, mais qui, en même temps, montre l’absurdité totale de l’attitude de la préfecture, qui préfère payer (ou plutôt, faire payer) des nuits d’hôtel des prix exorbitants, plutôt que d’ouvrir des places en CADA (Centre d’accueil pour les demandeurs d’asile). 23 personnes sont sur liste d’attente en CADA dans le département. La municipalité de Plérin héberge deux familles (6 personnes) depuis le mois d’avril, celle de Pordic en accueille une…

L’ANAFE et le GISTI saisissent le conseil d’Etat contre la circulaire du 6 avril 2011

L’Europe vacille sous le fantasme de l’invasion tunisienne

Communiqué commun de l’Anafé et du Gisti :

Missions d’observations de l’ANAFE (Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers) et du GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigrés) à la frontière franco-italienne, avril 2011.

Les 23 et 24 juin prochains, le Conseil européen va évaluer « la mise en œuvre des règles régissant la libre circulation au sein de l’espace Schengen » et engager « une réflexion sur leur éventuelle amélioration ». Il est probable qu’il adoptera la proposition de la Commission européenne de rendre possible le rétablissement des contrôles aux frontières intérieures en cas de « défaillance » d’un pays membre, ou lorsqu’un pays sera soumis à une « pression migratoire forte et inattendue ».

Les textes fondateurs de l’Union européenne, qui posent le principe de la libre circulation entre les États membres, risquent-ils ainsi d’être remis en cause au gré des fantasmes sécuritaires de leurs dirigeants ?

Rappel :

5 avril 2011 : l’Italie annonce la délivrance de titres de séjour « à titre humanitaire » aux « citoyens de pays d’Afrique du nord » débarqués à Lampedusa, leur permettant de se déplacer dans l’espace Schengen ;

6 avril : la France fustige l’irresponsabilité de l’Italie et l’accuse de ne pas avoir contrôlé efficacement ses frontières externes ; par circulaire, le ministre de l’Intérieur prétend soumettre les étrangers titulaires de titres de séjour délivrés par d’autres États membres – en réalité les Tunisiens venant d’Italie – à des conditions supplémentaires, notamment de ressources, pour franchir la frontière interne entre les deux pays.
Entre le 10 et le 18 avril, l’Anafé et le Gisti ont organisé deux missions d’observation de la frontière franco-italienne. Elles ont permis de constater une multiplication des contrôles frontaliers discriminatoires et la violation manifeste des règles fixées par le code des frontières Schengen. On en trouvera le détail dans le rapport de mission des deux associations.

L’Anafé et le Gisti entendent saisir le Conseil d’État, d’une part, pour lui demander l’annulation de la circulaire du 6 avril 2011 et les instances européennes, d’autre part, pour que soient sanctionnées les nombreuses infractions commises par les autorités françaises contre le droit européen.


Les textes du congrès de Reims

Le congrès de Reims a approuvé le rapport moral du président Jean-Pierre Dubois, le rapport d’activité du secrétaire général, Dominique Guibert, et le rapport financier du trésorier, Pierre-Adrien Hingray. Ces trois textes peuvent être téléchargés :

Ces trois rapports ont été adoptés à de très larges majorités par les délégués des sections.

Le congrès a par ailleurs adopté, après débats, des résolutions, qui sont les positions stratégiques de l’association pour les mois qui viennent :

Enfin, des vœux, présentés par des sections, et qui concernent le fonctionnement de l’association et ses statuts, ont été examinés, amendés, et adoptés.

|1| |109| |110| |111| |112| |113| |125|