Parmi les association d’amitié internationale qui participent aux Droits en Fête, voici Enfants de Bao-Thi, qui aura un stand à l’espace Athéna.
La création de l’association Enfants de Bao-thi remonte à 2001 : le journal officiel l’a enregistrée le 14 mai de cette année-là. Dès sa création, son but était de venir en aide à une école vietnamienne, au nord-est de Ho-Chi-Min Ville, la capitale du Viêt-Nam. L’aide pouvait consister à parrainer des enfants, à participer à l’amélioration de l’habitat, à la réfection des salles de classes, à la construction d’une porcherie …
Début mars de cette année, des parrains et marraines de l’association sont allés visiter les écoles soutenues.
« À Bao Thi, les filleuls sont presque tous maintenant au collège et lycée, la porcherie fonctionne un peu au ralenti, le jardin aura besoin d’un petit coup de neuf, mais, l’école est autonome. Nous avons eu la grande chance de voir les membres de l’association des parents, (qui pour certains, avaient pris une matinée de congé), nous leur avons remis les cadeaux pour les familles et les enfants parrainés qui ne pouvaient êtres présents! Des boissons fraîches et des fleurs nous ont été offertes ; l’émotion et la joie étaient au rendez-vous ! », indique Brigitte Monjarret, présidente de l’association.
Elle poursuit : « Dans le quartier de Binh Loï, à Ho Chi Min ville, les travaux ont bien avancé et les priorités d’accueil et de pédagogie sont installées pour durer, ce sont des enseignants diplômés d’état qui dispensent les cours.
Le projet de filtrage d’eau potable a été mené à bien. Les nouveaux fonds récoltés par l’association serviront à la construction d’une dérivation des eaux usées pour empêcher les inondations de l’école.
Les enfants sont en bonne santé et plein de dynamisme. Les responsables ont beaucoup de mal à garder les enfants en scolarisation à la journée, Il faut s’adapter à la misère ambiante, à la géographie du quartier et à la politique d’urbanisation galopante, ainsi qu’au manque de suivi des familles (chômage, an alphabétisation, maladies virales, alcoolisme, drogue, violences…), pourtant rien ne semble vouloir ébranler l’optimisme de sœur Marie-Julie, instigatrice infatigable d’une école où il fait bon venir pour se nourrir, rencontrer des amis, jouer, danser, chanter et s’initier aux bases scolaires qui permettent d’évoluer dans cette mégapole de plus de 9 millions d’habitants, comme des hommes et des femmes debout !
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