Intégrismes religieux : la Ligue des droits de l’Homme se mobilise

Face aux attaques insupportables des intégrismes religieux, islamistes ou christianistes, la Ligue des droits de l’Homme appelle à participer au rassemblement prévu dimanche 6 novembre à Paris, et publie, avec d’autres associations, organisations et partis politiques, le communiqué suivant :

Attachés à la démocratie, à la laïcité et au vivre ensemble, nous disons « non » aux intégrismes religieux

Ces dernières semaines ont été marquées par une offensive des extrémismes religieux dans notre pays. Depuis le 20 octobre, le Théâtre de la Ville à Paris a ainsi vu les représentations d’une pièce de l’Italien Roméo Castellucci (« Sur le concept du visage du fils de Dieu ») être fortement perturbées par des manifestations appelées par la mouvance catholique intégriste qui jugeait cette pièce blasphématoire. Les associations à la manœuvre (Civitas, l’AGRIF,… qui appartiennent à l’extrême droite traditionnelle) essaient de poursuivre cette offensive en suscitant ou en proférant des menaces à l’encontre d’une pièce qui sera prochainement donnée au Théâtre Garonne à Toulouse (« Golgota Picnic » de l’Argentin Rodrigo Garcia). Volontiers matinées d’antisémitisme et de haine des étrangers, les manifestations, déclarations et menaces qui se sont succédé sont des attaques contre le vivre ensemble auquel nous sommes attachés.

Ces derniers jours, la sortie du numéro de Charlie Hebdo en date du 2 novembre, représentant Mahomet et rebaptisé « Charia Hebdo », a été l’occasion de nouveaux appels à la haine et à la violence (site du journal hacké par des réseaux vraisemblablement islamistes, messages de menaces en cascade visant à remettre en cause le droit au blasphème,…). Ce 2 novembre, l’incendie criminel des locaux de Charlie Hebdo montrent qu’un palier a été franchi. Cet acte, qui n’est pas sans rappeler les sinistres autodafés, vise à faire taire un hebdomadaire au ton incisif et provocateur, c’est-à-dire une presse dont on connaît l’importance pour la vitalité de la démocratie. Qu’il soit le fait de personnes mues par une vision islamiste de la société ou qu’il relève d’une provocation de l’extrême droite, cet acte renvoie à une certitude : leurs auteurs sont, à l’instar des catholiques intégristes, des ennemis du vivre ensemble puisque l’effet, sinon le but, de leur acte favorise les tensions entre les citoyens, appelés à rejoindre, chacun avec sa religion en bandoulière, le camp de la haine, de l’intolérance et de la stigmatisation.

Les intégrismes religieux ont montré avec éclat ces dernières semaines à quel point ils étaient les ennemis de trois combats qui sont les nôtres :

  • Le combat pour la démocratie, cette dernière étant indissociable du droit absolu au blasphème, c’est-à-dire le droit de critiquer les dogmes sacrés. Si ces dogmes devaient régler la vie sociale, l’espace de la libre discussion démocratique serait en effet tout bonnement impossible.
  • Le combat pour la laïcité qui ne peut se marier avec le partage de l’espace public entre les différents dogmes et qui, au contraire, nécessite le refus de voir les religions être manipulées à des fins politiques.
  • Le combat pour le vivre ensemble, incompatible avec les combats visant à intimer à chacun le devoir et l’ordre de rejoindre des communautés religieuses fermées et vivant de la haine de la religion ou de l’athéisme de l’autre.

Bien loin de nous intimider ou de nous faire vaciller sur nos convictions, les actes de ces dernières semaines ne font que renforcer notre détermination à poursuivre avec force et ténacité ces  trois combats essentiels dans notre République.

Nous appelons tous les citoyens attachés comme nous à la démocratie, à la laïcité et au vivre ensemble à se rassembler ce dimanche 6 novembre à 15h00 sur le Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris.

Premier signataires : LDH et  SOS Racisme la CGT, la FSU, l’Unsa Educ, la FIDL, la Confédération Etudiante, Cap 21, le PCF, le PG, le MRAP, les JRG, NPNS, l’UEJF

Natacha Aussibal : la pétition

L’union départementale de la CGT, et la Fédération CGT des services publics lancent une pétition de soutien à Natacha Aussibal, fonctionnaire territoriale qui a été révoquée par le président de la CIDERAL (communauté de commune de Loudéac) contre l’avis du conseil de discipline. Cette pétition  est à renvoyée signée à l’USD SP CGT 22, 17 rue Vicairie, 22015 Saint-Brieuc cedex 1, et à faxer, pour information à la Cidéral. Vous pouvez télécharger le texte de la pétition sur le site de la CGT, ou ici.  En voici le texte :

Motion-Pétition de soutien

NON A LA DISCRIMINATION SYNDICALE A LA CIDERAL

POUR LA REINTEGRATION DE NATACHA AUSSIBAL

Nous affirmons notre pleine et entière solidarité avec Natacha Aussibal et les autres militants CGT de la Communauté de Communes CIDERAL de Loudéac, victimes, depuis les élections professionnelles de novembre 2008, de discriminations syndicales, diligentées par son Président qui use de ses méthodes perverses par suppression des primes, baisse de la notation, amputation des responsabilités, changement arbitraire de service, contestation de la gestion du personnel, prolongation de stage, tentative de révocation sans procédure statutaire déboutée au Tribunal Administratif de Rennes le 4-08-2010…

Cette collectivité s’acharne de nouveau sur Natacha Aussibal par la suppression de son poste au tableau des effectifs de la collectivité en 2010.

Actuellement, Natacha est placée en surnombre dans sa collectivité et devra quitter celle-ci le 22 décembre 2011 si aucune proposition de poste n’est actée d’ici cette date par la collectivité.

La CGT ne tolère pas cette nouvelle sanction !!!

Avec la Fédération des Services Publics CGT, l’Union Départementale CGT des Côtes d’Armor, l’Union Syndicale Départementale des Services Publics CGT des Côtes d’Armor, le syndicat CGT de la CIDERAL, nous exigeons :

  • Le respect de l’exercice du droit et de l’activité syndicale dans la collectivité.
  • La réintégration immédiate de Natacha Aussibal au sein des services de la collectivité.

Toute la CGT appelle à un rassemblement de solidarité au siège de la CIDERAL à Loudéac, Place du Champ de Foire pour la réintégration de Natacha dans ses fonctions :

LE MARDI 22 NOVEMBRE A PARTIR DE 17H00

Je signe la pétition

Je suis solidaire avec Natacha AUSSIBAL

Je demande sa réintégration.

Je demande que l’exercice du droit syndical soit respecté.

Nom     Prénom Ville Signature
A retourner à : USD SP CGT 22 – 17, rue Vicairie – 22015 ST BRIEUC Cedex 1

La confédération nationale du logement perd son agrément

Nouvelle attaque du gouvernement contre les locataires modestes : la confédération nationale du logement, association de défense des locataires, vient de perdre son agrément en tant que « association de consommateurs », et avec lui, la subvention qu’elle recevait, à ce titre. Cette décision politique arrive quelques jours après les déclarations de Laurent Wauquiez, qui souhaite réserver les logements HLM aux travailleurs. Cette fois, c’est un autre ministre qui est à la barre : le délicieux Frédéric Lefebvre, secrétaire d’État au commerce, artisanat, PME, tourisme et consommation. Lire aussi ici.

La Ligue des droits de l’Homme vient de publier un communiqué qui dénonce cette nouvelle attaque contre le logement social :

La Ligue des droits de l’Homme proteste contre le sort fait  à la Confédération nationale du logement

Le gouvernement vient de prendre des décisions graves à l’encontre de la CNL, association de défense de locataires : la suppression de l’agrément « d’association de consommateurs » et l’annulation de la subvention d’Etat qui lui était allouée. Ces mesures sont graves, tant sur le fond que sur la méthode employée.

Sur le fond, la CNL se voit désormais dans l’impossibilité d’assurer la défense en justice des locataires. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour tous ceux qui entendent bafouer les droits des locataires. Au même moment, Laurent Wauquiez, ministre de l’Enseignement supérieur, après s’être illustré dans sa précédente fonction dans la dénonciation des « assistés sociaux », récidive en déclarant que les logements sociaux doivent être « réservés à ceux qui travaillent ». Ainsi contextualisée, la coercition subie par la CNL prend sa véritable dimension, extrêmement inquiétante : ce qui est visé, c’est le caractère collectif et solidaire de l’activité associative.

Sur la forme, la méthode suivie, les prétextes avancés – par exemple, l’organisation n’aurait pas les 10 000 membres cotisants indispensables, alors qu’elle en compte 70 000 – confirment la subordination que le gouvernement entend imposer aux organisations de la société civile. L’agression contre le logement social s’inscrit de fait dans une attaque beaucoup plus large contre la démocratie et le dialogue civil.

La Ligue des droits de l’Homme demande instamment au gouvernement de revenir sur sa décision et soutient la CNL dans la demande de renouvellement de son agrément.

Passeport biométrique : le conseil d’Etat corrige

Pas de chance, Claude Guéant : le conseil d’Etat vient d’annuler partiellement l’article 5 du décret du 4 mai 2008, qui institue le passeport biométrique. Cet article autorisait la conservation de huit empreintes digitales dans la base de données « titres électroniques sécurisés » (TES), encore un fichier… Le journal Le Monde, dans son édition du 1er novembre (lire ici) explique : « Reprenant à son compte les arguments développés par la CNIL dès la fin de l’année 2007, la plus haute juridiction administrative considère en effet qu’enregistrer une telle quantité d’empreintes dans cette base apparaît inadéquat au regard de la finalité officiellement mise en avant pour en justifier la nécessité : sécuriser la procédure de délivrance de ce document. Elle rappelle en outre qu’une telle initiative ne respecte pas les recommandations formulées par le règlement européen  du 13 décembre 2004 ne prévoyant que le stockage de deux empreintes digitales également insérées dans la puce que contient cette nouvelle forme de passeport. »

C’est devenu une habitude : le gouvernement essaye de passer en force des articles de loi, des amendements, des décrets, liberticides, et le texte se trouve au final retoqué, soit par le conseil constitutionnel (c’est rare), par le conseil d’Etat (ça n’est pas fréquent), ou la cour de justice européenne (ça arrive de plus en plus souvent). Qu’importe, il continue : l’effet d’annonce aura fonctionné, et la publicité faite à ces « retoquages » est en général bien discrète !

Le même problème va se poser avec le projet de nouvelle carte d’identité, qui est en cours d’examen à l’Assemblée nationale et au Sénat, avec cette fois une difficulté supplémentaire : le Sénat va sans doute refuser de voter ce texte. Ce qui ne l’empêchera pas de passer, mais on aura gagné du temps !

Sécurité publique : l’absurde politique du chiffre

Le quotidien régional Le Télégramme a publie dans son édition du 31 octobre un dossier remarquable et courageux intitulé « sécurité publique : l’absurde politique du chiffre ». Hervé Chambonnière, son auteur, passe en revue les dérives de cette politique, qui dans le domaine de la sécurité tout comme ceux de la santé ou de l’éducation, peut avoir des effets parfois comiques, mais hélas plus souvent dévastateurs. Ainsi, pour 2011, les policiers de Pau devaient attendre 51 « refus d’obtempérer » : «Comment fait-on? s’agaçait l’un d’eux. On provoque les automobilistes? On les laisse partir et on les course ensuite? C’est n’importe quoi et surtout, ce n’est pas ça notre boulot». Ou encore cet autre policier qui explique que, ses collègues et lui consacrent les quatre ou cinq premiers jours du mois à on tâche d’atteindre les objectifs fixés par la hiérarchie, et, ainsi, à partir du 6ème, ils peuvent travailler normalement…

Cette politique aboutit aussi à une manipulation grossière des statistiques : on veut améliorer les taux d’élucidation ? on refuse d’enregistrer certains types de plaintes délicates, et on privilégie la chasse aux étrangers ou aux petits trafiquants de drogue.

Pour son enquête, Hervé Chambonnière a fait appel à deux personnes qui font autorité dans le domaine de la sécurité : Laurent Mucchielli, sociologue, spécialiste des questions de délinquance et directeur de recherche au CNRS, et Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère et responsable de ce dossier au parti socialiste.

En conclusion l’auteur de l’article cite Laurent Mucchielli : «La politique du chiffre (…) a tout perverti. Elle ne consiste pas à faire baisser la délinquance mais à ne pas déplaire au ministre…».

Artiste indien refoulé : le président du conseil général accuse

Prakash Bhatt

Prakash Bhatt, marionnettiste, devait participer le week-end prochain à un spectacle à Saint-Brieuc, dans le cadre de la manifestation «Fenêtre sur Inde», organisée par le département des Côtes-d’Armor et ses partenaires. Il n’a pas pu entrer en France, refoulé par les autorités.

Claudy Lebreton, président du conseil général des Côtes d’Armor, est scandalisé : « Dans quel pays vivons-nous », interroge-t-il. Il sait de quoi il parle : l’institution qu’il préside mène une politique volontariste d’échanges internationaux avec de nombreux pays, de la Tunisie au Niger, en passant par la Pologne, l’Inde ou Haïti. C’est ainsi, par exemple, que, de 2000 à 2007, près de 250 élèves de l’école publique de Plémet ont pu se déplacer à El’Hamma (gouvernorat de Gabès, jumelé avec le conseil général des Côtes d’Armor), pour rencontrer leurs camarades de l’école Daghbaggi, qui avaient fait le voyage en France. Et chaque fois que les petits Tunisiens ont voulu venir en France, il a fallu remuer ciel et terre pour que le consul de France à Sfax ou à Tunis daigne leur accorder les visas. Les problèmes se sont reproduits encore en 2007, avec l’école de Gausson : sans l’intervention de Jacqueline Chevé, à l’époque sénatrice, et de Monique Cerisier Ben-Guiga, elle aussi sénatrice, le voyage n’aurait pu se faire.

Claudy Lebreton est furieux, et amer : «Avant lui, des musiciens brésiliens ou des artistes burkinabés que devaient accueillir des associations costarmoricaines avaient eux aussi connu les affres administratives de notre pays (…) Il est de plus en difficile de faire venir en France des amis, artistes, responsables associatifs ou universitaires (…) et d’accueillir dans nos régions ces autres cultures», déclare-t-il au Télégramme et à Ouest-France. Et il poursuit : «Cela suffit! Car, nous le savons, ces refus, sous leurs airs de simples refus administratifs, sont d’abord l’expression de choix politiques. Ils font échos aux conditions inacceptables dans lesquelles sont accueillis en France les demandeurs d’asile. (…) Qu’est devenue la tradition d’accueil de notre pays, cette France ouverte? Pourquoi refuser ces échanges, tellement nécessaires dans un monde en crise? Nous souhaitons, en Côtes-d’Armor, faire vivre cette tradition d’accueil. Nous connaissons l’attachement des collectivités et des associations locales à la solidarité internationale et leur engagement pour les coopérations décentralisées. Nos échanges avec le Niger, l’Inde, la Pologne, Haïti… sont essentiels pour ces pays amis, essentiels pour nous aussi; ils nous ouvrent au monde, ils nous font comprendre le monde».

Pas de travail : pas de logement !

On avait eu droit en septembre à la cantine réservé aux enfants dont les parents ont un travail ; ça se passait à Thonon-les-Bains, charmante cité ouvrière dirigée par le non moins charmant Jean Denais, maire UMP, qui expliquait : « on a pris cette mesure parce qu’on manquait de place ».

Thonon-les-Bains serait-elle un laboratoire d’idées pour l’UMP ? En tout cas, elle a dû inspirer Laurent Wauquiez.

Aujourd’hui, comme on manque de place dans le parc HLM, on va réserver les logements à ceux qui travaillent. Les fainéants de chômeurs n’ont qu’à aller voir ailleurs. Sauf que là, ça n’est pas un petit maire qui fait la proposition : c’est un ministre. Laurent Wauquiez s’était déjà fait remarquer il y a quelque temps avec ses travaux d’intérêt général pour les bénéficiaires du RSA. Là, il va encore plus loin.

Remarquez bien la technique : on n’interdit pas la cantine aux enfants de chômeurs, on donne seulement la priorité aux enfants de travailleurs ; on n’interdit pas les logements sociaux aux chômeurs, on donne seulement la priorité aux travailleurs. Avec en arrière plan cette idée terrifiante : tu n’as pas de travail, tu es un parasite, et la société ne te doit rien.

On pourrait trouver d’autres idées du même tonneau. On manque de place dans les hôpitaux ? Priorité des soins aux travailleurs. Bon, stop, on arrête là, on ne va quand même pas leur donner des idées…

Demandez à Facebook de vous communiquer les données qu’il a recueillies à votre sujet

Max Shrems, un étudiant autrichien en droit, a demandé à Facebook, comme l’autorise la loi, à lui communiquer l’ensemble des données personnelles que le réseau social avait archivées à son sujet. Il n’a pas été déçu de la réponse : 1222 pages ! (aller sur le site « Europe vs Facebook », de Max Shems).

Tout y est : les amis, ceux qu’il a supprimé, ceux qu’il a refusés, les messages personnels, les photos… jusques et y compris des données qu’il était persuadé avoir détruites définitivement, et qui restent dans les disques durs de la société basée, pour l’Europe, en Irlande. Il semblerait même qu’à partir d’un membre, Facebook collecte les adresses électroniques de personnes qui ne se sont pas inscrites au réseau social.

C’est Libération qui a révélé cette affaire qui commence à faire grand bruit, puisqu’aujourd’hui le journal télévisé de France 2 s’en est fait écho.

Le problème, c’est qu’il n’est pas facile de se rendre sur le formulaire qui permet de faire cette demande à Facebook. En voici l’adresse : demande de données personnelles. Vous arrivez alors à cet écran :

Vous n’êtes pas au bout de vos peines. En effet, le réseau social vous pose une question qui pourrait vous décourager de poursuivre : « veuillez citer la loi régissant votre demande de données » ! Question assez vicieuse, et inutile, puisque c’est la même directive européenne qui régit cette demande pour tous les pays de la communauté. En voici les références (qu’on peut trouver facilement sur Internet, par exemple ici) :

Section 4 DPA + Art.12 Directive 95/46/EG.

Je viens de remplir ce formulaire et de l’envoyer à Facebook. En retour j’ai reçu ce mail :

Bonjour,

Nous avons reçu votre demande relative aux données enregistrées par Facebook. Nous examinons actuellement les informations que vous nous avez fournies et serons bientôt en mesure de répondre à cette demande. Nous vous recontacterons dans les 40 jours suivant la réception de votre demande par nos services. Si vous avez des questions d’ici là, veuillez consulter la politique de Facebook en termes de respect de la vie privée : https://www.facebook.com/policy.php Pour bénéficier d’une assistance supplémentaire, consultez nos pages d’aide : https://www.facebook.com/help Nous vous remercions d’avoir contacté Facebook.
L’équipe Facebook

On peut supposer que Facebook va être submergé de demandes pendant quelque temps ! Je vous tiendrai au courant de la suite !

A noter que la Ligue des droits de l’Homme est très investie dans le domaine de la protection de la vie privée. Elle a créé un groupe de travail, présidé par Jean-Claude Vitran, un spécialiste notamment de la vidéo-surveillance. Elle a également publié un fascicule intitulé « sous surveillance », consultable en ligne ici.

Natacha Aussibal : rassemblement de soutien mardi 22 novembre devant la Cidéral

Photo d'archive : manifestation de soutien à Natacha Aussibal, devant la Cidéral, en juillet 2010.

RECTIFICATIF : le rassemblement devant la Cidéral est prévu mardi 22 novembre, et non mardi 25 octobre comme indiqué par erreur !

« L’affaire » Natacha Aussibal a débuté pendant l’été 2010. Le président de la Cidéral décide alors de révoquer Natacha Aussibal, agent titulaire de la collectivité, en se moquant des procédures prévues pour ce type de sanction. Quelques jours plus tard, le tribunal administratif de Rennes annule cette révocation et condamne M. Le Helloco aux dépens, et à une astreinte de 150€ par jour de retard pour la réintégration de Natacha. Le président relance alors une procédure de révocation, cette fois en respectant la procédure. Natacha est alors convoquée devant le conseil de discipline du centre départemental de gestion (l’organisme départemental qui a la responsabilité des personnels des collectivités territoriales). Le conseil de discipline ne peut que constater l’irrégularité de cette révocation, puisque la faute reprochée à Natacha (manquement à son obligation de réserve dans un tract syndical) est une pure invention du président.

Aujourd’hui, le poste de Natacha Aussibal a été supprimé, et elle se trouve donc « en surnombre », ce qui signifie qu’elle fait toujours partie du personnel de la Cidéral, mais sans poste. Et ceci jusqu’au 22 décembre prochain.

L’échéance approche à grand pas : il est donc temps de réagir, et de soutenir le combat de Natacha contre l’arbitraire d’un président qui n’hésite pas à gaspiller l’argent de la collectivité pour tenter de faire taire la contestation syndicale dans la communauté de commune. Natacha n’est en effet pas la seule à être victime de ces agissements : l’ensemble des personnels syndiqué à la CGT subit lui aussi de sanctions, menaces, intimidations…

C’est le sens du rassemblement auquel la CGT invite toutes celles et tous ceux qui tiennent à la liberté syndicale à se rassembler mardi 22 novembre devant le siège de la Cidéral, place du champ de foire à Loudéac, à partir de 17h.

Ci-dessous, le tract de la CGT, que vous pouvez télécharger ici. Par ailleurs, une pétition va être prochainement mise en ligne, et vous en trouverez l’adresse sur ce site dès qu’elle pourra être signée.

NON A LA DISCRIMINATION SYNDICALE A LA CIDERAL

POUR LA REINTEGRATION DE NATACHA AUSSIBAL

Motion-Pétition de soutien

Nous affirmons notre pleine et entière solidarité avec Natacha Aussibal et les autres militants CGT de la Communauté de Communes CIDERAL de Loudéac, victimes depuis les élections professionnelles de novembre 2008 de discriminations syndicales, diligentées par son Président qui use de ses méthodes perverses par suppression des primes, baisse de la notation, amputation des responsabilités, changement arbitraire de service, contestation de la gestion du personnel, prolongation de stage, tentative de révocation sans procédure statutaire déboutée au Tribunal Administratif de Rennes le 4-08-2010…
Cette collectivité s’acharne de nouveau sur Natacha Aussibal par la suppression de son poste au tableau des effectifs de la collectivité en 2010.

Actuellement, Natacha est placée en surnombre dans sa collectivité et devra quitter celle-ci le 22 décembre 2011 si aucune proposition de poste n’est actée d’ici cette date par la collectivité.

La CGT ne tolère pas cette nouvelle sanction !!!

Avec la Fédération des Services Publics CGT, l’Union Départementale CGT des Côtes d’Armor, l’Union Syndicale Départementale des Services Publics CGT des Côtes d’Armor, le syndicat CGT de la CIDERAL, nous exigeons :

  • Le respect de l’exercice du droit et de l’activité syndicale dans la collectivité.
  • La réintégration immédiate de Natacha Aussibal au sein des services de la collectivité.

Toute la CGT appelle à un rassemblement de solidarité au siège de la CIDERAL à Loudéac, Place du Champ de Foire pour la réintégration de Natacha dans ses fonctions le MARDI 22 NOVEMBRE à partir de 17h.

Pour tout contact : territsp22@udcgt22 ou cgt@mairie-saint-brieuc.fr

Demandeurs d’asile : une distribution de tracts et une pétition

Photo Le Télégramme

La situation des demandeurs d’asile ne s’améliore pas à Saint-Brieuc. Alors que le préfet avait promis de les loger dans des appartements, il est revenu sur sa décision, aucune des associations agréées n’ayant accepté de prendre en charge la gestion du dossier. Les 17 personnes actuellement logées dans une maison appartenant au service départemental d’incendie et de secours (SDIS). Or cette maison vient d’être vendue, et elle aurait déjà dû être libérée le 31 août. Nous sommes en automne, le froid va arriver rapidement : il est de plus en plus urgent que le Préfet se décide à appliquer la loi. Car c’est bien cela dont il s’agit : la loi exige que les demandeurs d’asile soient loger, et elle précise que ce devoir incombe à l’Etat, et non aux associations ou aux collectivités locales, qui se sont déjà beaucoup investies. Article du Télégramme ici.

Le collectif contre le racisme et pour la solidarité a donc décidé d’alerter le public, en distribuant un tract, samedi 22 octobre, et en faisant signer une pétition que vous pouvez télécharger ici, et dont voici le texte ci-dessous. Il sera possible de signer la pétition en ligne dès maintenant à cette adresse.

Télécharger le tract et la pétition.

« Je veux que d’ici deux ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir, parce que le droit à l’hébergement, c’est une obligation humaine » N. Sarkozy en décembre 2006

Or à St Brieuc, comme partout en France, des personnes, des familles avec des enfants de quelques mois à
15 ans, que la préfecture a le devoir d’héberger, sont recueillies par les associations et des collectivités depuis le printemps.

Ce provisoire ne peut plus durer (voir dans la presse locale)

Les CADA (Centres d’Accueil pour Demandeurs d’Asile) ne sont pas des « niches fiscales », or un tiers de leurs moyens financiers a été « raboté ». Pourquoi ? Au nom de quelle humanité ?

NOUS DEMANDONS à tous les citoyens une solidarité active pour faire respecter le droit dans notre département.

  • ENSEMBLE exigeons du préfet qu’il applique la loi qui oblige l’Etat à héberger les demandeurs d’asile.
  • NON à une politique constante de rejet et de mise en accusation de tous les Etrangers ;
  • MÊME DROIT  au logement pour tous, Français comme Etrangers.

Signataires pour le Collectif contre le racisme et pour la solidarité – 12 rue G. Eiffel à St Brieuc :

Asti – Cimade – Dal – La FASELa Pastorale des Migrants – LDH – Secours Catholique – Solidaires – FSU – PCF – UDB – PS –EELV – NPA

Nom & prénom Adresse Signature