Les droits et libertés à Metz et en Moselle

Les principes de liberté, d’égalité et de justice sont posés dès 1789 dans la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen.

Il reste encore pas mal de travail pour leur mise en œuvre.

La LDH combat l’injustice, les racismes et les discriminations, les atteintes à la dignité et à la liberté.

Elle défend les droits politiques fondamentaux, les droits économiques et sociaux, les droits environnementaux.

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On doit lutter contre le terrorisme sans porter atteinte à nos libertés

Communiqué LDH du 19 novembre 2015

Comme on pouvait le craindre, le projet du gouvernement de proroger de trois mois l’état d’urgence pose de graves problèmes de libertés publiques et individuelles.

Pendant trois mois, pour les motifs les plus divers et sans contrôle préalable de la justice, soixante-six millions de personnes pourront :

  • voir la police entrer chez elles de jour et de nuit afin de perquisitionner leur lieu de travail ou leur domicile et prendre une copie du contenu de leur ordinateur ou de leur téléphone mobile. Pour cela, il suffit qu’il existe des raisons sérieuses de penser que ce lieu est fréquenté par une personne dont le comportement constitue « une menace pour la sécurité et l’ordre public » ;
  • être assignées à résidence si leur comportement constitue « une menace pour la sécurité et l’ordre public » et se voir interdire d’être en contact avec d’autres personnes présentant la même menace.

Le vague des motifs qui pourront être invoqués, qui dépassent de beaucoup la prévention et la répression d’actes de terrorisme, permet à tout gouvernement de s’en prendre au mouvement social dans son ensemble.

Les associations seront aussi responsables des actes de leurs membres puisqu’elles pourront être dissoutes en raison de leur comportement.

Ce que le gouvernement veut imposer au Parlement d’adopter à marche forcée illustre bien les craintes déjà exprimées par la LDH : ce qui est ici en cause, ce n’est pas l’indispensable lutte contre le terrorisme, c’est l’extension dangereuse des pouvoirs de l’Etat sans aucune garantie judiciaire.

Paris, le 19 novembre 2015

Henri LECLERC sur France Inter le 18 novembre

Jean pierre DUBOIS président d’honneur de la LDH dans rue 89

Laïcité – Vivre ensemble et patrimoine cultuel

Une fois n’est pas coutume, l’Assemblée Nationale vient d’adopter, à une très large majorité, un projet de loi du gouvernement qui vise à favoriser le  » Vivre ensemble » tout en permettant la sauvegarde d’une partie de notre patrimoine : les nombreuses églises et autres lieux de culte désertés, abandonnés et menaçant parfois ruine.

Il s’agit en effet de lancer un programme de réhabilitation de ces édifices ce qui permettra d’offrir à tous les citoyens, croyants de toutes confessions, mais aussi athées, agnostiques et indifférents en matière religieuse, de disposer d’un lieu adapté aux différents cultes et aux cérémonies civiles et laïques. On pense tout particulièrement ici aux cérémonies civiles d’hommage aux défunts.

Les décrets d’application de la loi sont attendus avec impatience : ils permettront de mieux cerner les aspects financiers et organisationnels notamment la répartition des charges entre l’Etat, les collectivités, les associations civiles ou cultuelles…

D’ores et déjà, le texte prévoit une attribution des locaux suivant les cultes et les structures civiles laïques :

Le dimanche serait consacré aux différents cultes chrétiens (catholiques, protestants, évangélistes, orthodoxes, à charge pour eux d’établir l’agenda d’occupation)

Le samedi serait réservé au culte judaïque

Le vendredi aux cultes de l’Islam

Le jeudi serait « banalisé » : les différents cultes pourraient utiliser les locaux pour des cérémonies spécifiques (mariages, baptêmes…)

Le mercredi serait réservé aux cérémonies civiles et républicaines (mariages, « baptêmes républicains », cérémonies funèbres…)

Le mardi serait consacré aux assemblées de gestion et d’animation des locaux qui rassembleraient les représentants des autorités et des utilisateurs.

L’espace serait fermé le lundi.

Nous ne pouvons pas faire état ici des nombreuses réactions favorables des organisations laïques (LDH, Ligue de l’enseignement, Les Profanes, le Cercle Jean Macé…). Les représentants des cultes, en revanche, n’ont pas encore fait part de leur réaction à cette mesure un peu inattendue mais qui aura, n’en doutons pas, des conséquences importantes sur la vie de nos cités et de nos villages.

Laïcité Vivre ensemble - Copie

Sans égalité seuls les dominants sont libres

Aujourd’hui, je suis venu vous parler d’égalité et de justice sociale. La liberté et l’égalité sont deux causes indissociables. Pour dire les choses rapidement : sans égalité, seuls les dominants sont libres et c’est cela que nous vivons aujourd’hui. Nous vivons dans un monde où on nous dit que du fait de la crise, de la dette, de la situation dramatique, il faudrait remettre à plus tard la justice sociale, le rattrapage des inégalités. Mais nous, nous croyons le contraire. Nous, nous croyons que les charges sociales, ce ne sont pas les patrons qui les supportent, mais les chômeurs et les salariés, et nous croyons que porter le fer dans les inégalités c’est justement se libérer de la crise, de la dette et construire une autre société. Sans égalité seuls les dominants sont libres

« Le travail incarcéré » par Nicolas Frize

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C’était le 3 décembre 2010 au Forum de l’IRTS à Ban St Martin :

L’intéressante réflexion de Nicolas Frize sur le travail en général à partir du contexte de celui effectué en prison…

note : par suite d’un incident, manque les deux premières minutes de l’exposé – merci de nous en excuser.

CEDAW Convention sur l’élimination de toutes les discriminations à l’égard des femmes

« …le développement complet d’un pays, le bien-être du monde et la cause de la paix demandent la participation maximale des femmes à égalité avec les hommes, dans tous les domaines.« 

Le texte complet :

cedaw

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