Les droits et libertés à Metz et en Moselle

Les principes de liberté, d’égalité et de justice sont posés dès 1789 dans la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen.

Il reste encore pas mal de travail pour leur mise en œuvre.

La LDH combat l’injustice, les racismes et les discriminations, les atteintes à la dignité et à la liberté.

Elle défend les droits politiques fondamentaux, les droits économiques et sociaux, les droits environnementaux.

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Nous ne céderons pas

Un appel unitaire

Ceux qui, au nom de Daech, ont fait subir à Paris et à Saint-Denis un moment d’inhumanité absolue ne nous feront pas céder. Rien ne peut justifier ces assassinats, ici ou ailleurs. Chacune des victimes vit en nous parce que nous appartenons à la même humanité. Notre solidarité à leur égard et à l’égard de leurs familles est totale. Ce crime est immense mais c’est en continuant à vivre librement et fraternellement que notre réponse sera à la hauteur.

….

Pour nos libertés, pour une société où la fraternité a toute sa place, nous ne céderons pas à la peur dans laquelle veulent nous faire vivre ceux et celles qui font de la mort leur raison de vivre.

Nous appelons les femmes et les hommes de ce pays à rester solidaires et à lutter contre toute forme de racisme. Nous appelons aussi à la défense des libertés car nous ferons prévaloir en toutes circonstances notre liberté d’information, d’expression, de manifestation et de réunion. Nos organisations construiront, partout en France, ces lieux qui nous permettront de débattre et nous exercerons une vigilance permanente afin que nos droits et libertés soient préservés et que nul ne soit victime de discriminations.

Lire le texte complet de cet appel et de ces signataires sur le site national

Arry dans tous ses états

Arry dans tous ses états, une émission de France Culture en partenariat avec Mediapart 

24.11.2015 – 13:30

Le 27 octobre, 51 réfugiés soudanais venus de Calais ont été accueillis sur décision préfectorale à Arry (540 habitants), en Moselle. Le groupuscule d’extrême droite Génération identitaire, puis la tête de liste du FN, en ont profité pour tenter de convaincre les habitants du danger d’un tel accueil. Qu’en disent les habitants ?

Reportage : Rémi Douat

Réalisation : Emmanuel Geoffroy

 

Pour l’écouter, pour lire le dossier complémentaire

Arry Perché sur les côtes de Moselle A mi-chemin entre les plans d'eau de la vallée de la Moselle et le plateau de pelouses calcaires, ARRY se découvre au détour d'un virage de la route départementale reliant la vallée de la Moselle à celle de la Seille. Depuis son écrin de verdure le panorama offert depuis le village ou la côte Saint Pierre est assez exceptionnel.

Arry
Perché sur les côtes de Moselle
A mi-chemin entre les plans d’eau de la vallée de la Moselle et le plateau de pelouses calcaires, ARRY se découvre au détour d’un virage de la route départementale reliant la vallée de la Moselle à celle de la Seille. Depuis son écrin de verdure le panorama offert depuis le village ou la côte Saint Pierre est assez exceptionnel.

Les ROMS , victimes de préjugés et de discrimination

La LDH dénonce, à travers trois clips de sensibilisation, les discriminations et les préjugés quotidiennement subis par les Roms.

roms_episode_1

Episode 1 : « Il paraît que… les Roms ne sont pas comme nous »

Thèmes traités : vie en bidonville, difficultés d’aller à l’école, expulsions et perte de biens.

 

 

 

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Episode 2 : « Il paraît que… les Roms sont sales »

Thèmes traités : accès à l’eau et aux sanitaires de base, difficultés d’hygiène et répercussions sur la santé, logement indigne.

 

 

 

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     Episode 3 : « Il paraît que… les Roms sont des voleurs »

    Thèmes traités : accès à l’emploi, discriminations, mendicité, extrême précarité (faim), rejet, volonté de travailler.

 

On doit lutter contre le terrorisme sans porter atteinte à nos libertés

Communiqué LDH du 19 novembre 2015

Comme on pouvait le craindre, le projet du gouvernement de proroger de trois mois l’état d’urgence pose de graves problèmes de libertés publiques et individuelles.

Pendant trois mois, pour les motifs les plus divers et sans contrôle préalable de la justice, soixante-six millions de personnes pourront :

  • voir la police entrer chez elles de jour et de nuit afin de perquisitionner leur lieu de travail ou leur domicile et prendre une copie du contenu de leur ordinateur ou de leur téléphone mobile. Pour cela, il suffit qu’il existe des raisons sérieuses de penser que ce lieu est fréquenté par une personne dont le comportement constitue « une menace pour la sécurité et l’ordre public » ;
  • être assignées à résidence si leur comportement constitue « une menace pour la sécurité et l’ordre public » et se voir interdire d’être en contact avec d’autres personnes présentant la même menace.

Le vague des motifs qui pourront être invoqués, qui dépassent de beaucoup la prévention et la répression d’actes de terrorisme, permet à tout gouvernement de s’en prendre au mouvement social dans son ensemble.

Les associations seront aussi responsables des actes de leurs membres puisqu’elles pourront être dissoutes en raison de leur comportement.

Ce que le gouvernement veut imposer au Parlement d’adopter à marche forcée illustre bien les craintes déjà exprimées par la LDH : ce qui est ici en cause, ce n’est pas l’indispensable lutte contre le terrorisme, c’est l’extension dangereuse des pouvoirs de l’Etat sans aucune garantie judiciaire.

Paris, le 19 novembre 2015

Henri LECLERC sur France Inter le 18 novembre

Jean pierre DUBOIS président d’honneur de la LDH dans rue 89

Laïcité – Vivre ensemble et patrimoine cultuel

Une fois n’est pas coutume, l’Assemblée Nationale vient d’adopter, à une très large majorité, un projet de loi du gouvernement qui vise à favoriser le  » Vivre ensemble » tout en permettant la sauvegarde d’une partie de notre patrimoine : les nombreuses églises et autres lieux de culte désertés, abandonnés et menaçant parfois ruine.

Il s’agit en effet de lancer un programme de réhabilitation de ces édifices ce qui permettra d’offrir à tous les citoyens, croyants de toutes confessions, mais aussi athées, agnostiques et indifférents en matière religieuse, de disposer d’un lieu adapté aux différents cultes et aux cérémonies civiles et laïques. On pense tout particulièrement ici aux cérémonies civiles d’hommage aux défunts.

Les décrets d’application de la loi sont attendus avec impatience : ils permettront de mieux cerner les aspects financiers et organisationnels notamment la répartition des charges entre l’Etat, les collectivités, les associations civiles ou cultuelles…

D’ores et déjà, le texte prévoit une attribution des locaux suivant les cultes et les structures civiles laïques :

Le dimanche serait consacré aux différents cultes chrétiens (catholiques, protestants, évangélistes, orthodoxes, à charge pour eux d’établir l’agenda d’occupation)

Le samedi serait réservé au culte judaïque

Le vendredi aux cultes de l’Islam

Le jeudi serait « banalisé » : les différents cultes pourraient utiliser les locaux pour des cérémonies spécifiques (mariages, baptêmes…)

Le mercredi serait réservé aux cérémonies civiles et républicaines (mariages, « baptêmes républicains », cérémonies funèbres…)

Le mardi serait consacré aux assemblées de gestion et d’animation des locaux qui rassembleraient les représentants des autorités et des utilisateurs.

L’espace serait fermé le lundi.

Nous ne pouvons pas faire état ici des nombreuses réactions favorables des organisations laïques (LDH, Ligue de l’enseignement, Les Profanes, le Cercle Jean Macé…). Les représentants des cultes, en revanche, n’ont pas encore fait part de leur réaction à cette mesure un peu inattendue mais qui aura, n’en doutons pas, des conséquences importantes sur la vie de nos cités et de nos villages.

Laïcité Vivre ensemble - Copie

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