En lien avec la section EHESS de la LDH, une journée d’étude autour des migrants et des migrations
enregistrement des interventions ici :
enregistrement des interventions ici :
Nous marcherons toutes et tous ensemble,
contre la montée des nationalismes, des
racismes et des fascismes qui s’étendent
sur l’Europe et le monde.
Nous marcherons aux flambeaux en mémoire des
dizaines de milliers de femmes, hommes et enfants mortEs
sur les routes de la migration victimes des frontières et des
politiques anti-migratoires des gouvernements des pays les
plus riches de la planète et de leurs complices.
Nous marcherons pour en finir avec ces mortEs, pour la
liberté de circulation et la fermeture des centres de rétention.
Nous marcherons contre l’idée que l’immigration crée du
dumping social, pour la régularisation des sans-papiers et
pour l’égalité des droits.
Nous marcherons pour la ratification par la France de la
« convention internationale sur la protection des droits de
tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille »
adoptée par l’ONU le 18 décembre 1990 et qui vise à garantir
l’égalité de traitement entre travailleurs français et immigrés.
C’est la précarisation générale, la remise en cause des
acquis sociaux par les politiques d’austérité menées par nos
gouvernants qui nourrissent les sentiments de mal-être et de
repli sur soi dans la population. C’est en luttant ensemble
que nous pourrons nous battre efficacement pour une société
meilleure et égalitaire.
La Fédération de Paris est signataire de cette aux côtés de ces organisations :
Liste signataires au 29 novembre :
CESP Paris1, CISPM, CSP 17-St Just, CSP59, CSP75, CSP92, CSP93, CSP95, CSP de Livry Gargan, CSP Paris 20, Collectif Schaeffer Aubervilliers, CTSP Vitry, Droits Devant !!, Intégration 21,
CGT, CNT, CNT-SO, Emancipation tendance intersyndicale, FSU, SAF, Syndicat de la Magistrature, Syndicat de la Médecine Générale, UEKF, UNEF Paris1, Union syndicale Solidaires,
100 pour 1 Vienne, Accueil de merde, Accueil des réfugiés dans le Cap, Act For Ref, ActUp-Paris, AC !, Ah Bienvenus Clandestins !, Alternatives et Autogestion 06, AIDES, Artisans du monde 06, Asil accueil 88, Assemblée des blessé-e-s, Association Bread and Roses, Association « Chemins Pluriels », ACORT, ACTIT, Association collégiale l’Aubière (35), ADN, ADTF, AFAPREDESA, AFD International, AFJD, AID, ALIFSI, AMDH-Paris /IDF, AMF, AIDDA, Association Jarez Solidarités, Association Kolone, Anafé, Amnesty international Nimes, Association Pour la Paix en Syrie, APICED, ASEFRR, ASIAD, Association Stop Précarité, ATF, ATMF, ATTAC, Association Unjourlapaix, Auber sans la peur, Autremonde, Bagagérue, CMCAS Pays de Savoie, Centre d’Information Inter-Peuples, CRID, Cercle de silence d’Hazebrouck, Cercle Louis Guilloux, CIMADE, Citoyens solidaires 06, Collectif 20eme Solidaire avec tou.te.s les migrant.e.s, Collectif Accueil Migrants Valfleury, CAPJPO-EuroPalestine, Collectif aide aux réfugiés d’Epone et alentours, Collectif 3 C, Collectif Chabatz d’Entrar, Collectif citoyen Bevera, Collectif Faty Koumba, Collectif Fontenay diversité, Collectif inter-associatif du Livre Noir de St Denis, Collectif Justice & Libertés 67, Collectif Justice et Vérité pour Babacar, CIVCR 94, Collectif JUJIE, Collectif Les Voisins Solidaires de Versailles, Collectif Loire « Pour que personne ne dorme à la rue », Collectif migrants 44, Collectif Migrants 47, Collectif Migrants 83, Collectif Migrants Isère, Collectif migrants bienvenue 34, Collectif Mosellan de Lutte contre la Misère, Collectif Outils du soin, Collectif poitevin « D’ailleurs Nous Sommes d’Ici », Collectif pour l’avenir des foyers, Collectif pour l’égalité des droits-rive droite 33, Collectif réfugiés du Vaucluse, Collectif respect des droits des étrangers – solidarité migrants Pau, Collectif Romeurope du Val Maubuée, Collectif Rosa Parks, Collectif Sarthois « Pour une Terre plus Humaine », Collectif Solidarité Migrant-es Paris Centre, Collectif Sorbonne Sans Frontières, Collectif de soutien aux migrants de Bégard, Collectif de soutien migrants Nantes, Collectif de soutien de l’EHESS aux sans-papiers et aux migrant-es, Collectif de soutien aux sans-papiers du Trégor, Collectif Urgence Welcome de Mulhouse, Collectif Vérité et Justice pour Lamine Dieng, Collectif Vigilance pour les Droits des Etrangers 12ème, Comité d’Accueil 72, CADTM, CCFD -Terre solidaire 93, CDKF, Comegas, Comité de Soutien aux Migrants du Goelo, CRLDHT, Coordination iséroise de solidarité avec les étrangers migrants, D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 67, DTC, Des Lits Solidaires du Havre, DIEM25, DAL, DIEL, Éducation.World 86, EGM 58, EGM de Blois, Emmaüs International, Emmaüs France, FASTI, FCPE Nice, FEP, FETAF, FTCR, Femmes en Lutte 93, Flandre Terre Solidaire, Fondation Frantz Fanon, Football Club Phenix de Versailles, FAL, Fraternité Douarnenez, FUIQP, Grèce France Résistance, GISTI, Habitat et Citoyenneté, ICARE 05, Identité plurielle, Infléchir, IPAM-Cedetim, La Boussole 02, La cabane juridique, LCD, L’Auberge des Migrants, Le Mouvement de la Paix, Le paria, LDH, MAN, MDS, MDDM, MRAP, Organisation de Femmes Egalité, Paris d’Exil, Planning familial 06, Planning familial de Paris, Réseau AMY, Réseau Chrétien-Immigrés, RESF, REMCC, RESOME, Réseau européen pour une santé mentale démocratique, Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Réseau IDD, Réseau RITIMO, RUSF Paris1, RUSF Paris 8, Romans International, Roya citoyenne, SOS Racisme de la Vienne, Survie, Système B, TADAMOON, Terre des Hommes France, Tous Citoyens!, Tous Migrants, TPC Maison Solidaire, UJFP, United Migrants, UNRPA Paris, UTAC, Un Toit C’est Tout, Utopia56, Vallées solidaires 06, Vies Volées, Voix des Migrants, Welcome Poitiers, WISE, Yvelines Entraide, ZSP18,
Instants Vidéo Numériques et Poétiques, Revue A, Revue Vacarme
AL, Ecologie Sociale, Ensemble, EELV, FA, Mouvement ECOLO, NPA, PCF, PCOF, PIR, Réfugiés-Migrants FI 35, SKB, Unité Populaire Paris, UPC-MANIDEM,
Dans le cadre de la campagne nationale lancée en octobre par le collectif Jujie (Justice pour les jeunes isolé⋅e⋅s étranger⋅e⋅s), les organisations d’Île-de-France membres de ce collectif appellent à un rassemblement place de la République le 20 novembre, journée internationale des droits de l’enfant, à 18h30.
Aucun des départements d’Île-de-France ne respecte – loin s’en faut – ses obligations en matière de protection de l’enfance dès lors qu’il s’agit de jeunes isolé⋅e⋅s étranger⋅e⋅s. Les pratiques sont très diverses mais on constate partout des violations graves et massives des droits fondamentaux de ces jeunes.
Dans les Hauts-de-Seine, les mineur⋅e⋅s isolé⋅e⋅s sont chaque jour vingt, trente ou plus à attendre devant les locaux de l’aide sociale à l’enfance (ASE) après avoir dormi dehors, peu vêtu⋅e⋅s, sans avoir mangé mais seulement deux ou trois d’entre eux ou elles – quatre les bons jours ! – sont admis⋅e⋅s pour un entretien d’évaluation, préalable à toute mesure de protection.
A Paris, l’ONG Human Rights Watch a rendu public en juillet 2018 un rapport au titre explicite : « C’est la loterie. Traitement arbitraire des enfants migrants non accompagnés à Paris ». On y lit, entre autres informations scandaleuses, que « de nombreux enfants demandant une reconnaissance légale de leur âge affirment avoir été refusés à l’entrée du DEMIE [la cellule d’évaluation parisienne gérée par la Croix rouge française] par le personnel de sécurité. D’autres subissent un bref entretien d’environ cinq minutes, suivi d’un refus verbal expéditif. »
En Seine-et Marne, une note interne du département a mis fin depuis juin 2017, de façon totalement discriminatoire, à toutes les aides accordées aux jeunes isolé⋅e⋅s, ce qui a pour effet de les priver après leur majorité de tout moyen de subsistance et de la possibilité de poursuivre leurs études.
Dans les Yvelines, certain⋅e⋅s se voient reprocher de n’être pas demeuré⋅e⋅s dans le premier pays de l’Union Européenne (Italie ou Espagne) par lequel ils ou elles sont entré⋅e⋅s et sont remis⋅e⋅s à la rue pour ce seul motif. D’autres ne sont pas considéré⋅e⋅s comme véritablement isolé⋅e⋅s du seul fait d’avoir été aidé⋅e⋅s à un moment de leur parcours en France par une association ou un particulier.
L’Essonne a aussi pris l’habitude de motiver ses refus de protection par l’existence d’un hypothétique « soutien logistique par des tiers », en se fondant de surcroît sur des remarques totalement subjectives sur la « maturité et la morphologie » des jeunes. Ceux et celles pris en charge sont mis, le plus souvent, dans des hôtels sociaux, sans encadrement éducatif. En mars dernier, un mineur isolé de 17 ans a été poignardé dans un de ces hôtels.
En Seine-Saint-Denis, le Pôle d’évaluation des mineurs isolés étrangers – aussi géré par la Croix rouge française – donne parfois des rendez-vous deux mois plus tard avant d’examiner la demande de protection d’un⋅e jeune. Pendant ce temps, ils et elles sont laissées à la rue.
Dans le Val d’Oise, seul⋅e⋅s les mineur.e.s isolé.e.s qui passent le premier filtre du département peuvent prétendre à une évaluation par l’association mandatée. Par ailleurs, ce département fait systématiquement appel des décisions de placement prises par le juge des enfants lorsqu’elles contredisent le résultat de ses évaluations.
Il est de la responsabilité de élu⋅e⋅s des conseils départementaux, et en premier lieu de leurs président⋅e⋅s, de mettre fin à ces pratiques indignes et discriminatoires. Ils et elles doivent garantir une véritable protection de ces jeunes, au regard de leur particulière vulnérabilité (hébergement, soins, accompagnement éducatif). De son côté, l’État doit garantir à ces jeunes un droit à la scolarisation et à la formation professionnelle ainsi qu’un titre de séjour à leur majorité. Il doit aussi interdire l’usage des tests osseux, renoncer à mettre en œuvre le fichier biométrique créé par la loi asile et immigration et en finir avec une politique pénale particulièrement répressive et expéditive.
Le 20 novembre 2018, rassemblement à 18h 30 Place de la République
Actualités en France et en Europe
Les conséquences du Brexit
Depuis la campagne de la présidentielle de 2012, le droit de vote des étrangers aux élections municipales n’est plus dans l’actualité en France.
En réalité, il se porte bien dans l’Union européenne où 15 états sur les 28 accordent ce droit à tous les étrangers non communautaires.
Le collectif « j’y suis j’y vote » remet ce droit dans l’actualité,
Séminaire pour le droit de vote des résidents étrangers
le samedi 10 novembre 2018
14h00 à 18h00
Palais du Luxembourg, salle Médicis 15 ter rue de Vaugirard Paris 6e
qui mettra l’accent sur les conséquences du Brexit sur ce droit pour les Britanniques résidant en Europe.
Attention : inscription obligatoire avant le 5 novembre par courrier : ASECA – Maison des associations – 12 rue Frédéric-Petit – 80000 Amiens
Paris 9 août 2018
Communiqué de la Fédération de Paris de la Ligue des droits de l’Homme,
Le Nord-Est de Paris devient un territoire où le droit des personnes n’existe plus. Ce constat n’est pas le reflet d’un militantisme hargneux, il suffit de venir observer ce qui s’y passe et de parler avec ces personnes exilées.
Depuis maintenant plusieurs mois, les militants de la Ligue des droits de l’Homme se rendent au moins une fois par semaine dans ces espaces délaissés, dans l’objectif de répondre aux demandes de conseils sociaux ou juridiques et d’orienter au mieux ces personnes vers des structures de prise en charge. Avec des associations présentes, nous avons interpelé la Mairie de Paris et l’Etat en mai puis en juin sur les conditions faites à ces populations, sur ces sites où les principes du droit ne sont que plus que de lointaines idées non appliquées.
Fidèles depuis trois ans, et rendus impuissants devant l’ampleur et la difficulté de la tâche, les bénévoles du Collectif Solidarité Migrants Wilson viennent d’annoncer qu’ils arrêtent les distributions de repas depuis le 1er août. Dès lors, les maraudes de FTDA, d’Utopia et les visites médicales de MDM et MSF ne parviennent en aucun cas à répondre aux besoins humanitaires constatés au quotidien.
Ce mardi soir 7 août, square de la porte d’Aubervilliers, les militants de la LDH ont encore pu constater que plus de 500 personnes erraient, en quête de nourriture donnée par les Restaus du cœur, et espérant obtenir une des rares places d’hébergement que les bénévoles d’Utopia 56 parviennent parfois à trouver pour les familles. Ce soir encore, comme tous les soirs de maraude, avec les femmes et les hommes seuls présents sur le site, nous rencontrons plusieurs familles avec des enfants en bas-âge et des mineurs isolés étrangers en attente d’une évaluation ou en rejet de leur minorité. Aucune tente ni toit pour les abriter cette nuit, alors que des orages sont annoncés, et que le jour la canicule affaiblit chacun. Dans ce contexte de promiscuité forcée, d’attente incertaine et de dénuement, la tension éclate d’un coup sans prévenir lors de la distribution.
Si nous saluons les dernières annonces de la Mairie de Paris d’apporter son soutien en organisant des distributions alimentaires et en permettant l’accueil de trente personnes par jour, nous constations que les besoins demeurent importants ; les centres d’accueil de jour parisiens sont pleins et les exilés dorment devant la porte en y espérant une place, un jour.
Quant à l’Etat, il ne répond pas à nos sollicitations, feignant de croire que les places mises à disposition dans les 4 Centres franciliens sont suffisantes. L’Etat semble s’être affranchi de ses obligations et de ses responsabilités et continue de refuser l’hébergement inconditionnel aux personnes en procédure Dublin. Les préfets parisien et francilien ne se donnent plus la peine de répondre aux lettres des associations. Quant à l’Office Français pour l’Intégration et l’Immigration, en charge du pré-accueil des demandeurs d’asile, il vient de décider le 6 aout de fermer la ligne téléphonique gratuite avec laquelle les exilés pouvaient espérer un rendez-vous pour commencer leur procédure, rendant dès lors payant l’accès à la demande d’asile.
Aujourd’hui, mercredi 08 août, nous apprenons que ces mêmes personnes rencontrées la veille ont été dispersées de la Porte d’Aubervilliers par les forces de l’ordre, pour éviter toute forme de regroupements ou constitution de campements. Encore, des dispersions brutales sans logiques, encore demain sûrement, une évacuation qui ne comblera pas les demandes.
Aujourd’hui, nous constatons que les droits des personnes à la dignité, à la santé et à un hébergement ont disparu. C’est pourquoi, face à cet immobilisme politique qui dure depuis près de trois ans, la LDH persévère à demander que des mesures respectueuses des droits des personnes exilées soient rapidement mises en place, notamment sur les sites des Porte de la Chapelle et d’Aubervilliers.
Communiqué de la Fédération de Paris de la Ligue des Droits de l’Homme,
Gilles Affaticati, Président,
Fédération de Paris LDH – fedeparis@ldh-france.org
dimanche 17 juin,
Place de la Bastille, dès 16h
Accueil des marcheurs place de la place de la Bastille, entre le boulevard Henri IV et
le boulevard de la Bastille, au niveau du port de l’Arsenal
16h30 : départ du cortège côté ouest de la place de La Bastille ;
via le boulevard Beaumarchais, et le boulevard du Temple ;
18 h : arrivée sur la place de la République, prises de parole ;
19h30 : fin de la marche et dispersion.
à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, sur le stand LDH
Venez rencontrer une délégation des marcheurs pour échanger et débattre
à partir de 15h sur le stand LDH :
quels sont les objectifs de cette marche, quelles suites envisager?
_________________________________________________________________________________
Le Collectif Paris 5/13 « Immigration / Asile » dont fait partie la section LDH Paris 5/13 organise
dans le cadre des États des Migrations
Ligue des Droits de l’Homme – Paris 19 – Paris 20 |
Dans le cadre du
« Printemps des sciences humaines et sociales »
Autour de l’exposition « Photographier l’exil » accueillie par l’EHESS (hall du 54 Bd Raspail) dans le cadre du « Printemps des sciences humaines et sociales », nous proposons un échange entre chercheurs et enseignants de l’EHESS, actrices et acteurs d’associations de soutien, migrantes et migrants en situation d’exil et les photographes et vidéastes de exposition pour s’interroger sur les multiples dimensions de la migration et de l’exil: de leurs causes complexes jusqu’aux problèmes pratiques auxquels exilées et exilés sont confrontés dans nos espaces de vie ; cela autant en raison de politiques volontairement discriminatoires qu’au nom des représentations négatives dont elles et ils sont les victimes. Un ensemble de réflexions croisées sur les enjeux de nos pratiques de sciences humaines dans l’analyse des mouvements migratoires, mais aussi sur nos manières de dire, de voir et d’agir face aux aspirations de celles et ceux qui sont contraints aux violences physiques et psychiques déterminant tout parcours d’exil et impliquées par lui.
Le travail de recherche pour et avec exilées et exilés
Introduction par Vincent Brossel, représentant de la Cimade
Nancy L. Green (CRH – EHESS) et Marie Miran-Guyon (IMAF – EHESS) : « Le programme d’accueil des étudiant-es exilé-es de l’EHESS »
Zena Adi (étudiante en master, EHESS) : « L’expérience de l’exil »
Stefan Le Courant (post-doc, EHESS) : « Le programme Babels : exils syriens »
Yahya Al-Abdullah (doctorant, EHESS) : « Syrian Doms : Istamboul – Paris »
Emmanuel Szurek (CETOBaC – EHESS) et Şeref Kavak (postdoctorant, CETOBaC – EHESS) : « Le programme PAUSE »
Cristina Del Biaggio (Labo Pacte, Université de Grenoble Alpes) : « Les exilés abandonnés entre la Méditerranée et les Alpes »
Représentations et pensées de l’exil
Introduction par Isabelle Saint-Saens, représentante du GISTI
Georges Didi-Huberman (CRAL – EHESS) : « Sur Al Weiwei, Human Flow »
En écho : Françoise Beauguion et William Gaye (photographes, Collectif VOST)
Michel Agier (IIAC – EHESS) : « Littérature et poésie d’exil »
En écho : Chowra Makaremi (IRIS – EHESS) et
Youssif Haliem (poète soudanais – master EHESS)
Fabienne Brugère (LLCP – Université de Paris 8) : « Exil et hospitalité »
Pour conclure : perspectives sur migrations et exil
Alexis Nouss (Collège d’études mondiales – FMSH) : « Portrait du migrant en exilé : du bon usage de la dialectique »
Catherine Wihtol de Wenden (CNRS, Sciences Po) : « Migrants, réfugiés et frontières: questions de relations internationales »
Une rencontre animée par Claude Calame (AnHiMA – EHESS, LDH)
Mercredi 30 mai 2018
16 h 30 – 20 h 30
EHESS, hall du 54 Bd Raspail, 75006 Paris (Mo Sèvres-Babylone)
Rencontre organisée par :
– le Service de la communication de l’EHESS
– les Éditions de l’EHESS et de la MSH
– la Section EHESS de la LDH
– le Collectif de soutien de l’EHESS aux sans papiers et aux migrant-es
_ – le Collectif VOST
En parallèle de l’exposition inaugurée le 25 mai .
Contact : claude.calame@unil.ch
Le Collectif Paris 5/13 « Immigration / Asile » dont fait partie la section LDH Paris 5/13 organise
dans le cadre des États des Migrations un débat
« Accueillir les migrant.e.s : Changeons notre regard »
Nous aurons la participation de Claire Rodier Juriste au Gisti
Ainsi que des témoignages de migrants et de bénévoles
Ce débat aura lieu le vendredi 25 mai 2018 à 19h
ARPE (Association des œuvres de la Mie de Pain
20/22 rue Charles Fournier, Paris XIIIème
Une profonde remise en cause de
l’action associative et démocratique
Depuis quelques années, les associations sont l’objet d’attaques répétées, notamment par la diminution des subventions, les « appels à projet » qui s’apparentent plus à des mises en concurrence qu’à du soutien, alors que, dans le même temps, les élus locaux et nationaux ne cessent de vanter la richesse de la vie associative, et l’incontournable travail des associations.
Depuis plusieurs années, les associations citoyennes alertent les gouvernements successifs sur les conséquences de la diminution structurelle des subventions publiques, leur instrumentalisation à travers les appels d’offres, la précarisation de l’emploi associatif.
Et pourtant, les pouvoirs publics « se déchargent progressivement sur les associations d’un nombre toujours plus important de missions d’utilité sociale, sans que les financements soient proportionnels aux transferts de charges », comme le souligne un récent rapport d’information du Sénat.
Dans le domaine social et socio-éducatif, notamment, la drastique diminution des emplois aidés, annoncée brutalement et sans concertation à l’été 2017 a porté un grave préjudice à nombre de structures qui pratiquent aide sociale, aide à domicile, soutien scolaire, aide au handicap.
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. (article 1 de la Constitution)
Dans la façon de mener «la réforme» pour laquelle le gouvernement se sent missionné, les négociations avec les représentants élus des salariés et les corps intermédiaires sont négligées. Ainsi, alors que les discussions continuent avec la ministre des transports, sur la SNCF et ses évolutions, le projet de loi est déjà ficelé et porté devant les assemblées parlementaires, rendant les résultats des discussions illusoires.
Montrant chaque jour sa méconnaissance de la réalité sociale, le président et le gouvernement prennent des mesures, à application ultra-rapide comme la loi ORE (Orientation et Réussite des Étudiants), sans donner le temps d’une réelle discussion, sans association des représentants des salariés ou des intéressés.
Sur les projets de réforme des institutions, la LDH ne peut que s’alarmer de l’idée qui a été avancée de limiter le droit d’amendement des parlementaires dans l’élaboration des lois. Même si cette mesure n’était pas retenue, le simple fait qu’elle ait pu être évoquée est inquiétant ! De même on doit s’inquiéter de modifications des lois organiques qui donneraient au gouvernement tout pouvoir pour l’établissement de l’ordre du jour des assemblées, supprimant de fait la possibilité pour un groupe parlementaire de porter une proposition de loi.
La LDH rappelle son attachement aux principes de la démocratie française, et la nécessité absolue que les partenaires sociaux et institutionnels soient associés, concertés, écoutés par l’exécutif, faute de quoi la « réforme » laissera de côté la grande majorité des citoyens de ce pays.