« Privatisations : quels enjeux pour notre démocratie ? », débat, Paris 14, 27 février

 Dominique Plihon

professeur émérite d’économie, membre des Économistes Atterrés

et du conseil scientifique d’ATTAC                                                                                                                     Mikhail Xifaras

philosophe et professeur de droit public à Sciences Po

nous invitent à débattre et échanger autour de :

« Privatisations : quels enjeux pour notre démocratie ? »

Jeudi 27 février 2020 de 20h à 22h

 aux Grands Voisins (salle la Pouponnière)

74 avenue Denfert-Rochereau 75014 Paris

Métro : Denfert-Rochereau – Bus : 38, 68, 88

 

 

La loi « Pacte » du 22 mai 2019 engage un programme de privatisations d’une très grande envergure. Elle prévoit que l’État se sépare d’environ 15 milliards d’euros d’actifs en vendant sa participation dans trois entreprises emblématiques : Engie, La FDJ (privatisée depuis) et ADP. Les recettes des privatisations iront pour 10 milliards à un fonds d’investissement dont les profits seront affectés au financement des « innovations de rupture » et pour le reste au désendettement public.

La privatisation d’ADP a suscité une très forte contestation qui s’est traduite par l’organisation du premier référendum d’initiative partagée. Si le référendum reçoit le soutien de 10% des électeurs français, un projet de loi faisant des aérodromes parisiens un service public national non privatisable sera examiné par les deux chambres parlementaires ou fera l’objet d’un référendum.

Ce débat aura pour objet, à partir de « l’actualité ADP », d’élargir notre réflexion et nos échanges sur les enjeux que cette privatisation révèle de notre démocratie.

N’hésitez pas à diffuser l’invitation, nous comptons sur votre présence.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

A noter :

Rencontre-débat : le mercredi 4 mars à 19h présentation et dédicace de l’ouvrage de Catherine Wihtol de Wenden « Géopolitique des migrations » à la bibliothèque Benoîte Groult 25 rue du Commandant Mouchotte 75014 Paris

paris.14.6.7@ldh-france.org – www.ldh-paris-14-6.org

https://www.facebook.com/LDHPARIS146

Débat sur les retraites, Paris 15, 10 février

  Le Collectif citoyen du 15ème dont la section LDH Paris 15  est membre fondateur,

organise un grand débat sur les retraites.

                Qu’est-ce que le droit à la retraite ?

Le projet du gouvernement peut-il l’améliorer, notamment en le rendant « universel ? »

                Faut-il travailler plus longtemps puisque la durée de vie moyenne s’est accrue ?

                Sinon ,comment assurer une retraite suffisante à tous ?…

Avec la participation d’Evelyne Dourille-Feer, économiste.

Paris 15 : lundi 10 Février à 19h30

au Foyer de Grenelle, 7 rue de l’Avre 75015.

Journée d’informations , droit au logement, mal logement, quels droits ? Paris 18, 18 janvier 2020

Les groupes de travail Logement et Roms
organisent ensemble une journée d’informations

destinée aux adhérent.e.s  de la LDH :

samedi 18 janvier 2020 de 9h à 17h au siège national  (138 rue Marcadet 75018  Paris).

Plusieurs enjeux seront traités, décortiqués et débattus (formes de mal-logement, exercice des droits, modes de mobilisation, etc).

 

 

 

Pour déjeuner sur place,  envoyer un mail à Christine

Manifestation à Paris « Sauvons l’hôpital public ! », Port Royal, 14 novembre

 

Rassemblement entre 12h et 14h à Port-Royal, pour un départ à 14h

Trajet / parcours: Départ 14h de Port-Royal
destination et trajet en cours de négociation avec la préfecture

13h30: Rv Comité hôpitaux 91 nord – angle Av observatoire / bd Montparnasse

Rendez Vous LDH  Devant le restaurant « le bal bullier » 

angle Avenue de l’Observatoire  Bd du Montparnasse,  face gare du RER Port Royal. 

La Ldh soutient cette manifestation

Ensemble pour défendre
notre hôpital, notre système de santé et d’action sociale
AMUF, APH, CFE-CGC, CFTC, SFDT, SGT, CIB, Coord. Nat., Ψ, SUD, UNSA

Depuis le printemps, les personnels des urgences se mobilisent dénonçant la dégradation de leurs conditions de travail et revendiquant des effectifs, une augmentation de salaire et l’ouverture de lits pour accueillir les patients en sécurité et dans la dignité. Ces revendications se sont étendues depuis à l’ensemble des professionnel.le.s de nos différents secteurs d’activités parce qu’il y urgence à obtenir des moyens supplémentaires pour l’hôpital et l’ensemble des établissements de Santé et d’Action Sociale.

Les député.e.s n’en ont pas tenu compte, en votant en première lecture le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale proposé par le gouvernement. Ils ne font qu’amplifier la colère et la détermination des personnels et des usager.e.s

Réuni.e.s à la bourse du travail ce lundi 4 novembre 2019, les collectifs : Inter blocs, Inter Hôpitaux , Inter Urgences et le printemps de la psychiatrie, et les organisations syndicales représentatives médicales ainsi que paramédicales AMUF, APH, CFE- CGC, CFTC, CFDT, CGT, SNPHARE, SUD, UNSA et la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité appellent à la mobilisation des salarié.e.s et des usager.e.s pour défendre notre hôpital, notre système de Santé et d’Action Sociale.

Nous exigeons d’être reçus par le Premier ministre pour engager des négociations urgentes en particulier sur les thèmes suivants :

Recrutement de professionnel.le.s supplémentaires immédiatement et plan de formation pluridisciplinaire
Revalorisation générale des salaires pour rattraper les 10 ans de blocage, et reconnaissance des qualifications des professionnel.le.s
Renforcement des moyens financiers significatifs pour les établissements, ce qui passe par une revalorisation de l’ONDAM à au moins 5% dans le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale
L’arrêt de toutes les fermetures d’établissements, de services et de lits et la réouverture de lits là où c’est nécessaire
De réelles mesures qui garantissent l’accès, la proximité et une prise en charge optimale en terme de qualité et de sécurité des soins pour toutes et tous partout.
Toutes et tous ensemble le 14 novembre 2019 pour une journée nationale de grève et de manifestations !

Manifestation à Paris :
Rassemblement entre 12h00 et 14h00 à Port-Royal,

pour un départ à 14h en direction du Sénat, de l’Assemblée Nationale et de l’hôtel Matignon.

GILETS JAUNES : QUEL SENS POLITIQUE ? débat à l’EHESS, Paris, 17 octobre

 

 La section EHESS de la Ligue des Droits de l’Homme

vous invite à une rencontre et à un débat

 GILETS JAUNES : QUEL SENS POLITIQUE ?   

    Jeudi  17 octobre    2019  17 h – 20 h

EHESS, salle 8, 105 bd Raspail, 75006 Paris

avec

Magali DELLA SUDDA,  sociologue (Centre Émile Durkheim, CNRS, Sciences Po, Bordeaux)

Collaboratrice de l’enquête nationale „Gilets Jaunes“

Gérard NOIRIEL, historien (IRIS, EHESS)

auteur de Les Gilets Jaunes à la lumière de l’histoire, Ed. de l’Aube 2019

Discutante et discutant :     Rose-Marie LAGRAVE et Emmanuel TERRAY

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Deux questions organiseront l’essentiel du débat :

1) Que disent les mobilisations des Gilets Jaunes des fractures de la société, et quels déplacements nous obligent-elles à opérer  en termes d’approches?

2°) Que révèlent tant la répression policière et juridique à l’encontre des Gilets Jaunes que son traitement médiatique quant au mépris de classe dont elles et ils sont les victimes, empêchant la perception collective et politique de leur action ?

NB : Attentive au lien entre recherche et engagement, la section EHESS de la LDH appelle à assister aussi au prochain colloque de l’IIAC consacré à „L’approche ethnographique des Gilets Jaunes“ et organisé par Marc Abélès et Serena Boncompagni, à l’EHESS les 28 et 29 octobre prochains.

Bal populaire du 13 juillet, Paris, Nation, 13 juillet 2019

 

Pour commémorer  la mort de 9 personnes lors d’un défilé syndical en 1953,

la LDH  organise un bal du souvenir et des libertés

 

 

Le 14 juillet 1953, à l’arrivée du défilé

traditionnel syndical 

 place de la  Nation, la police charge

le cortège

de nationalistes algériens pour leur

arracher banderoles, drapeaux, et

portraits de leur leader.

Affrontements, les policiers tirent.

On relèvera 7 morts: 6 Algériens et

un syndicaliste français, de

nombreux blessés. Une répression

qui a disparu de notre mémoire.

 

Ce jour-là, Jean Laurans, 18 ans,

voulait aller danser après la

manifestation mais une balle l’en

a empêché.

C’est pour cette raison que, pour

la deuxième année consécutive,

nous voulons commémorer de

manière festive et fraternelle ce

drame inconnu de l’histoire et que

la mairie de Paris a célébré en

apposant une plaque le 6 juillet

2017.

L’actualité en France et en Algérie

place profondément cette édition

2019 sous le signe des libertés.

« Les balles du 14 juillet 1953» , suivi d’un bal populaire, 13 juillet Place de la Réunion

 
 
Le 14 juillet 1953, à l’arrivée d’une manifestation, place de la Nation, la police parisienne charge le cortège de nationalistes algériens pour leur arracher banderoles, drapeaux, pancartes… Affrontements, heurts, bousculades, les policiers tirent. On relèvera 7 morts : 6 Algériens et un syndicaliste français et de nombreux blessés dont 50 par balle. 
Jean Laurans avait 18 ans ce jour-là et il voulait aller au bal mais au lieu de cela, il s’est retrouvé blessé par balle et hospitalisé.
C’est pour ces raisons, pour cette réparation symbolique, que 65 ans plus tard, nous voulons commémorer de manière festive, ce drame quasiment inconnu de l’histoire et que la mairie de Paris a célébré en apposant une plaque le 6 juillet dernier.
En souvenir de la répression du 14 juillet 1953, une soirée est organisée par la Ligue des droits de l’homme de Paris (section 11,12 et 20ème), la mairie du 12ème, le conseil de quartier Nation-Picpus, Attac 12, la commune libre d’Aligre, l’UL CGT et d’autres associations… (voir affiche/Flyer en PJ)
Déroulé de la soirée festive. 
18H30 Hommages. Prises de parole Catherine Barrati-Elbaz (maire du 12ème) et des témoins de la manifestation.

19H00 1ère partie du bal (avec de la valse musette mais aussi du rock, de la pop ou du disco)
22H Extrait du film documentaire « Les balles du 14 juillet 1953» (20-25 minutes)
22H30 2ème partie du bal avec les musiques du monde (Salsa, reggae, raï, zouk, musique africaines etc…)
Place de l’ile de la Réunion , près de la place de la Nation
(à côté de la colonne du Trône, Bd de Picpus) 

Un premier Mai 2018 actif en défense des libertés et des droits

Manifestation du 1° mai 
 Rendez vous de la Fédération de Paris
1  Boulevard de la Bastille
(angle Bd de la Bastille et du Quai de la Râpée)
dès 14 heures.
–Solidarité avec les migrants et défense de leurs droits 
–Participation aux Etats généraux des migrations 

–Interrogations sur des remises en cause de

l’action associative et démocratique

 

Une profonde remise en cause de

l’action associative et démocratique

Depuis quelques années, les associations sont l’objet d’attaques répétées, notamment par la diminution des subventions, les « appels à projet » qui s’apparentent plus à des mises en concurrence qu’à du soutien, alors que, dans le même temps, les élus locaux et nationaux ne cessent de vanter la richesse de la vie associative, et l’incontournable travail des associations.

Depuis plusieurs années, les associations citoyennes alertent les gouvernements successifs sur les conséquences de la diminution structurelle des subventions publiques, leur instrumentalisation à travers les appels d’offres, la précarisation de l’emploi associatif.

Et pourtant, les pouvoirs publics « se déchargent progressivement sur les associations d’un nombre toujours plus important de missions d’utilité sociale, sans que les financements soient proportionnels aux transferts de charges », comme le souligne un récent rapport d’information du Sénat.

Dans le domaine social et socio-éducatif, notamment, la drastique diminution des emplois aidés, annoncée brutalement et sans concertation à l’été 2017 a porté un grave préjudice à nombre de structures qui pratiquent aide sociale, aide à domicile, soutien scolaire, aide au handicap.

La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. (article 1 de la Constitution)

Dans la façon de mener «la réforme» pour laquelle le gouvernement se sent missionné, les négociations avec les représentants élus des salariés et les corps intermédiaires sont négligées. Ainsi, alors que les discussions continuent avec la ministre des transports, sur la SNCF et ses évolutions, le projet de loi est déjà ficelé et porté devant les assemblées parlementaires, rendant les résultats des discussions illusoires.

Montrant chaque jour sa méconnaissance de la réalité sociale, le président et le gouvernement prennent des mesures, à application ultra-rapide comme la loi ORE (Orientation et Réussite des Étudiants), sans donner le temps d’une réelle discussion, sans association des représentants des salariés ou des intéressés.

Sur les projets de réforme des institutions, la LDH ne peut que s’alarmer de l’idée qui a été avancée de limiter le droit d’amendement des parlementaires dans l’élaboration des lois. Même si cette mesure n’était pas retenue, le simple fait qu’elle ait pu être évoquée est inquiétant ! De même on doit s’inquiéter de modifications des lois organiques qui donneraient au gouvernement tout pouvoir pour l’établissement de l’ordre du jour des assemblées, supprimant de fait la possibilité pour un groupe parlementaire de porter une proposition de loi.

La LDH rappelle son attachement aux principes de la démocratie française, et la nécessité absolue que les partenaires sociaux et institutionnels soient associés, concertés, écoutés par l’exécutif, faute de quoi la « réforme » laissera de côté la grande majorité des citoyens de ce pays.