Institutions et démocratie, débat, AGECA, 9 mai

REUNION DE SECTION – Débat
Institutions et Démocratie
Un président et un gouvernement avec une majorité relative ont pu imposer légalement grâce à l’arsenal constitutionnel une réforme des retraites rejetée par 75% de la population et 90% des actifs salariés.

Quels sont les outils démocratiques à la disposition du peuple souverain ?

Notre réunion de section du 9 mai sera donc consacrée à cet enjeu avec :
l’objectif de créer un groupe de travail intitulé Institutions et Démocratie.

Mardi 9 mai 2023 20hAGECA
177 rue de Charonne 75011
(métro Alexandre Dumas)accueil à partir de 19h30
PROGRAMME
Présentation par Boudjemaâ Dahmane, président de la section et Pierre Lenel, membre du Bureau de la section

Intervention de Dominique Rousseau
Ateliers, Restitution et échanges avec Dominique Rousseau, Auteur de Six thèses pour la démocratie continue (Odile Jacob, 176 pages, 14,90 euros),

Dominique Rousseau, membre honoraire de l’Institut universitaire de France, a proposé dans la rubrique Idées du Monde un article intitulé « Pour une réécriture citoyenne de la constitution » Cf. Dominique Rousseau : « Nous sommes au bout d’un cycle, celui d’une démocratie représentative pensée à la fin du XVIIIe siècle » (lemonde.fr)

L’ÉCRAN DES DROITS : AVANT-PREMIÈRE DE LA (TRÈS) GRANDE ÉVASION DE YANNICK KERGOAT, Majestice Bastille, 9 octobre

Votre rendez-vous mensuel L’ÉCRAN DES DROITS (ex Un Écran des Droits) fait sa rentrée !

Dimanche 09 octobre à 10h45 au Majestic Bastille

Au programme :

LA (TRÈS) GRANDE ÉVASION – en avant-première
Un film de Yannick Kergoat
La projection sera suivie d’une rencontre avec Yannick Kergoat, réalisateur du film
et Arié Alimi, avocat, membre du Comité National de la Ligue des Droits de l’Homme


SYNOPSIS
Le capitalisme est-il devenu incontrôlable ? De révélations en scandales successifs, l’évasion fiscale est devenue un marronnier médiatique et l’objet d’un concours de déclarations vertueuses pour les politiques. Alors que les multinationales et les plus riches ont de moins en moins de scrupules et de plus en plus de moyens à leur disposition pour échapper à l’impôt, pour nous, simples citoyens, les politiques d’austérité s’intensifient et les inégalités explosent. On voudrait nous faire croire que les mécanismes de l’évasion fiscale sont incompréhensibles et qu’elle est impossible à endiguer… Il ne nous reste alors que nos bulletins de vote, notre déclinant pouvoir d’achat et nos yeux pour pleurer. À moins que l’on puisse en rire malgré tout.

Un film Wild Bunch Distribution, au cinéma le 23 novembre 2022

L’ÉCRAN DES DROITS est un rendez-vous mensuel en partenariat avec la LDH, Amnesty Int., L’OIP et Autour du 1er mai

Ce sera le 10e anniversaire de cet événement qui depuis octobre 2012 a été régulièrement accueilli par le Majestic Bastille à un rythme bimestriel puis mensuel depuis deux années car nous ont rejoint Amnesty et l’OIP.

https://bit.ly/EcrandesDroitsÉvasion

https://fb.me/e/fp4uBs65r
Section Paris 10/11Fédération de Paris de la Ligue des Droits de l’Homme

Les communs : un projet de société alternatif ? Fréquence Droits

A écouter, notre prochaine #11 émission Fréquence Droits c’est sur ALIGRE FM 93.1 >>

Au programme de Fréquence Droits, lundi 28 mars de 18h à 19h : Les communs : un projet de société alternatif ?

Les « communs » ne se limitent pas seulement aux ressources naturelles et culturelles.
Cela inclut par exemple l’habitat coopératif, la santé – les vaccins dont les brevets devraient être un commun -, les EPHAD associatifs, l’accès libre à la connaissance via l’open source, voire les outils de production – avec les SCOP, Sociétés Coopératives Ouvrières de Production, les épiceries coopératives qui vendent des biens de consommation ou les crèches participatives…

Les communs c’est tout cela et c’est pour cette raison que l’on évite de parler de « biens » communs, une expression qui renvoie implicitement à la propriété exclusive, à une possession. Aujourd’hui, on préfère dire les « communs ».
Car il y a derrière ce terme tout un projet de société, du vivre ensemble en pratiquant une démocratie inclusive, contributive et délibérative.
Quant aux formes que celle-ci pourrait prendre, tout est à inventer !

EN STUDIO, NOS TROIS INVITÉS :

Benjamin Coriat, professeur émérite d’économie à l’Université Sorbonne Paris Nord
Denis Vicherat, président d’Utopia, coopérative d’éducation populaire et société d’édition
Bernard Brunet, acteur de l’Économie Sociale et Solidaire en Midi-Pyrénées

Débat animé par Bruno Guironnet
avec Boudjemaâ Dahmane, président de la section Paris 10-11 de la LDH

//Pour aller plus loin

Benjamin Coriat, Le Bien commun, le climat et le marché, Réponse à Jean Tirole, Les Liens qui Libèrent, 2021
Propriété et Communs, Ouvrage collectif, collection Controverses, éditions Utopia, 2017
Lien avec la Sapie à Limoux, https://sapie.coop

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FRÉQUENCE DROITS – TÉLÉCHARGER OU ÉCOUTER TOUS LES PODCASTS >>>

COVID-19: ÉVITER UNE CATASTROPHE SOCIALE ? ——- QUELLES MENACES SUR LES LIBERTÉS ET LA SITUATION DES PLUS DÉMUNIS ?

MERCREDI 29 AVRIL À 20H05 VISIO-RENCONTRE COVID-19: ÉVITER UNE CATASTROPHE SOCIALE ?

En cette période insolite où nous sommes confinées et isolés, la section
LDH Paris 10/11  propose une visio-rencontre
avec Florent Gueguen, directeur de la Fédération nationale des acteurs de la solidarité

COVID-19: Comment éviter une catastrophe sociale

le mercredi 29 avril 2020 à 20h05

A partir de sa connaissance du terrain, Florent Gueguen nous parlera de l’impact du COVID-19 sur les personnes les plus fragiles et des propositions des associations contre l’exclusion dans le cadre du plan de relance.

Son intervention sera suivie d’une session questions/réponses et permettra à chacun.e de partir avec quelques nouvelles idées ou actions à soutenir dès maintenant et dans l’après 11 mai.

Venez nombreux nous rejoindre pour cette rencontre inédite qui, nous l’espérons, nous rapprochera les un.e.s des autres et continuera de renforcer notre solidarité.

Pour accéder à la visio-rencontre, le 29 avril à 20h05, voici le lien :
https://zoom.us/j/99363651971?pwd=RzBrdW9tSkkrNlRMeHhrSjhFNkg0QT09

Florent dirige la FNARS qui regroupe 870 associations et organismes de solidarité. Il est co-porte-parole du Collectif des Associations Unies dont la LDH est membre.

Il a été pendant 5 ans conseiller social auprès de la mairie de Paris sur les questions de lutte contre l’exclusion et protection de l’enfance.

Nous serons ravis de vous rencontrer virtuellement lors de cette réunion ,d’autre part, la ldh 20 aura  l’occasion d’organiser très prochainement une visio-rencontre  sur le droit du travail , alors n’oubliez pas de guetter l’information si vous êtes intéressés…

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L’ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE : QUELLES MENACES SUR LES LIBERTÉS ET LA SITUATION DES PLUS DÉMUNIS ?

Enregistrement audio du débat en visio conférence organisé le 12 avril par ATTAC Paris 12 et la LDH Paris 12, avec la participation de la fédération de Paris de la LDH et de l’Observatoire parisien des libertés publiques (version sécurisée, vérifiée avant mise en ligne)  

https://drive.google.com/open?id=1Qi-3KRucvAmgYEv5K_BJ_MvJ3syD5Vmi

Les 10 domaines couverts par l’Etat d’urgence sanitaire. Extrait de l’article de la LDH  :https://www.ldh-france.org/loi-durgence-pour-faire-face-a-lepidemie-de-covid-19-le-volet-urgence-sanitaire/

Au titre de l’État d’urgence sanitaire (EUS), le Premier ministre peut prendre des mesures par décret sur le rapport du ministre chargé de la santé.

1° Restreindre ou interdire la circulation des personnes et des véhicules dans les lieux et aux heures fixés par décret ;

2° interdire aux personnes de sortir de leur domicile, sous réserve des déplacements strictement indispensables aux besoins familiaux ou de santé ;

3° ordonner des mesures ayant pour objet la mise en quarantaine, au sens de l’article 1er du règlement sanitaire international de 2005, des personnes susceptibles d’être affectées ;

4° ordonner des mesures de placement et de maintien en isolement, …, à leur domicile ou tout autre lieu d’hébergement adapté, des personnes affectées ;

5° ordonner la fermeture provisoire d’une ou plusieurs catégories d’établissements recevant du public ainsi que des lieux de réunion, à l’exception des établissements fournissant des biens ou des services de première nécessité ;

6° limiter ou interdire les rassemblements sur la voie publique ainsi que les réunions de toute nature ;

7° ordonner la réquisition de tous biens et services nécessaires à la lutte contre la catastrophe sanitaire ainsi que de toute personne nécessaire au fonctionnement de ces services ou à l’usage de ces biens. L’indemnisation de ces réquisitions est régie par le code de la défense ;

8° prendre des mesures temporaires de contrôle des prix de certains produits rendues nécessaires pour prévenir ou corriger les tensions constatées sur le marché de certains produits ; le Conseil national de la consommation est informé des mesures prises en ce sens ;

9° en tant que de besoin, prendre toute mesure permettant la mise à disposition des patients de médicaments appropriés pour l’éradication de la catastrophe sanitaire ;

10° en tant que de besoin, prendre par décret toute autre mesure réglementaire limitant la liberté d’entreprendre, dans la seule finalité de mettre fin à la catastrophe sanitaire mentionnée à l’article L. 3131‑12. »

« Privatisations : quels enjeux pour notre démocratie ? », débat, Paris 14, 27 février

 Dominique Plihon

professeur émérite d’économie, membre des Économistes Atterrés

et du conseil scientifique d’ATTAC                                                                                                                     Mikhail Xifaras

philosophe et professeur de droit public à Sciences Po

nous invitent à débattre et échanger autour de :

« Privatisations : quels enjeux pour notre démocratie ? »

Jeudi 27 février 2020 de 20h à 22h

 aux Grands Voisins (salle la Pouponnière)

74 avenue Denfert-Rochereau 75014 Paris

Métro : Denfert-Rochereau – Bus : 38, 68, 88

 

 

La loi « Pacte » du 22 mai 2019 engage un programme de privatisations d’une très grande envergure. Elle prévoit que l’État se sépare d’environ 15 milliards d’euros d’actifs en vendant sa participation dans trois entreprises emblématiques : Engie, La FDJ (privatisée depuis) et ADP. Les recettes des privatisations iront pour 10 milliards à un fonds d’investissement dont les profits seront affectés au financement des « innovations de rupture » et pour le reste au désendettement public.

La privatisation d’ADP a suscité une très forte contestation qui s’est traduite par l’organisation du premier référendum d’initiative partagée. Si le référendum reçoit le soutien de 10% des électeurs français, un projet de loi faisant des aérodromes parisiens un service public national non privatisable sera examiné par les deux chambres parlementaires ou fera l’objet d’un référendum.

Ce débat aura pour objet, à partir de « l’actualité ADP », d’élargir notre réflexion et nos échanges sur les enjeux que cette privatisation révèle de notre démocratie.

N’hésitez pas à diffuser l’invitation, nous comptons sur votre présence.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

A noter :

Rencontre-débat : le mercredi 4 mars à 19h présentation et dédicace de l’ouvrage de Catherine Wihtol de Wenden « Géopolitique des migrations » à la bibliothèque Benoîte Groult 25 rue du Commandant Mouchotte 75014 Paris

paris.14.6.7@ldh-france.org – www.ldh-paris-14-6.org

https://www.facebook.com/LDHPARIS146

Débat sur les retraites, Paris 15, 10 février

  Le Collectif citoyen du 15ème dont la section LDH Paris 15  est membre fondateur,

organise un grand débat sur les retraites.

                Qu’est-ce que le droit à la retraite ?

Le projet du gouvernement peut-il l’améliorer, notamment en le rendant « universel ? »

                Faut-il travailler plus longtemps puisque la durée de vie moyenne s’est accrue ?

                Sinon ,comment assurer une retraite suffisante à tous ?…

Avec la participation d’Evelyne Dourille-Feer, économiste.

Paris 15 : lundi 10 Février à 19h30

au Foyer de Grenelle, 7 rue de l’Avre 75015.

GILETS JAUNES : QUEL SENS POLITIQUE ? débat à l’EHESS, Paris, 17 octobre

 

 La section EHESS de la Ligue des Droits de l’Homme

vous invite à une rencontre et à un débat

 GILETS JAUNES : QUEL SENS POLITIQUE ?   

    Jeudi  17 octobre    2019  17 h – 20 h

EHESS, salle 8, 105 bd Raspail, 75006 Paris

avec

Magali DELLA SUDDA,  sociologue (Centre Émile Durkheim, CNRS, Sciences Po, Bordeaux)

Collaboratrice de l’enquête nationale „Gilets Jaunes“

Gérard NOIRIEL, historien (IRIS, EHESS)

auteur de Les Gilets Jaunes à la lumière de l’histoire, Ed. de l’Aube 2019

Discutante et discutant :     Rose-Marie LAGRAVE et Emmanuel TERRAY

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Deux questions organiseront l’essentiel du débat :

1) Que disent les mobilisations des Gilets Jaunes des fractures de la société, et quels déplacements nous obligent-elles à opérer  en termes d’approches?

2°) Que révèlent tant la répression policière et juridique à l’encontre des Gilets Jaunes que son traitement médiatique quant au mépris de classe dont elles et ils sont les victimes, empêchant la perception collective et politique de leur action ?

NB : Attentive au lien entre recherche et engagement, la section EHESS de la LDH appelle à assister aussi au prochain colloque de l’IIAC consacré à „L’approche ethnographique des Gilets Jaunes“ et organisé par Marc Abélès et Serena Boncompagni, à l’EHESS les 28 et 29 octobre prochains.

Danger ! Un traité transatlantique peut en cacher un autre : le CETA, cheval de Troie du TAFTA

Le Collectif Stop Tafta Paris 14, dont fait partie la section Paris 14/6, vous invite à une conférence-débat animée par Jean-Michel Coulomb, coordinateur de la campagne Stop TAFTA, et Frédéric Viale, membre d’ATTAC, auteur du « Manifeste contre les accords transatlantiques ».

Le Collectif Stop TAFTA Paris 14, qui regroupe une douzaine d’organisations du 14ème arrondissement, diffusait en juin 2015 auprès des habitants de l’arrondissement un document présentant les dangers du TAFTA (traité économique entre l’Union européenne et les Etats-Unis) et les informait que le 14ème se déclarait « hors TAFTA », à la suite de l’adoption d’un vœu du Conseil d’arrondissement. Depuis cette date, la mobilisation contre le TAFTA s’est poursuivie. Un Forum 14ème hors TAFTA s’était tenu à la mairie du 14ème les 24 et 25 septembre 2015.

Les événements concernant le TAFTA se sont bousculés au cours des dernières semaines. Peu après les pressions exercées par le Président Obama et le treizième cycle de négociations, qui s’est tenu fin avril à New-York, Greenpeace a rendu public un ensemble de documents confidentiels couvrant treize chapitres du projet de traité, qui confirme le bradage de nos normes sociales, alimentaires et environnementales et l’attaque portée à la démocratie par les mécanismes de coopération réglementaire et de règlement des différends investisseurs-États et montre la rigidité des positions américaines dans la négociation.

Nous avons alors assisté à une surprenante campagne médiatique, où le secrétaire d’État Matthias Fekl puis François Hollande lui-même, contredisant ses positions antérieures, ont soudainement affiché leur opposition au projet de traité en l’état et menacé de mettre fin aux négociations. Quelle est la situation réelle des négociations du TAFTA et que cache l’opération de communication actuelle du gouvernement français ?

Également surprenant, cette campagne médiatique ne mentionne ni ne questionne une opposition au CETA, traité entre l’Union européenne et le Canada. Ce traité, négocié sans aucun débat et maintenant entré en phase de ratification, est pourtant largement identique au TAFTA, y compris dans ses dispositions les plus décriées, et ses effets seront équivalents, y compris dans les relations avec les États-Unis, en raison de l’interconnexion poussée des économies du Canada et des États-Unis, tous deux membres de l’ALENA, avec plus de 40.000 entreprises des États-Unis au Canada, dont la plupart sont également présentes en Europe. Quel est le contenu du CETA, quelle est la situation des son processus de ratification et comment se mobiliser  en urgence contre cette ratification ?

CETA, TAFTA : de quoi s’agit-il ?

L’Union européenne est sur le point de ratifier le CETA, accord de commerce et d’investissement avec le Canada, et poursuit la négociation du TAFTA avec les États-Unis. Ces accords concernent de nombreux aspects de nos vies : santé, alimentation, environnement, culture, services publics. Ils font la part belle aux multinationales. Ils mettent en danger de nombreux choix de société et la capacité des États et collectivités territoriales à prendre des mesures d’intérêt général qui pourraient nuire aux profits des grandes entreprises.

L’agriculture paysanne condamnée : l’industrialisation d’une activité agricole exportatrice entraînera la dégradation de notre environnement, de notre santé et la disparition de nombreuses exploitations. Elle limitera les perspectives d’accès à une alimentation locale et de qualité et fragilisera les territoires ruraux.

Un visa d’entrée pour les OGM : les deux projets d’accord offrent à l’agro-industrie un moyen d’institutionnaliser ses pressions sur les réglementations sur les OGM, loin de tout contrôle démocratique. Le Canada et les États-Unis, pays parmi les plus gros producteurs d’OGM, pourront s’appuyer sur ces accords pour obtenir l’approbation de nouveaux OGM en Europe.

La mise en place de tribunaux d’arbitrage privés entre États et investisseurs : les entreprises pourront faire appel à des tribunaux privés pour contester les politiques économiques, sociales ou environnementales d’un État et réclamer des sommes colossales en réparation de pertes de profits potentiels. Ainsi TransCanada exige des États-Unis une compensation de 15 milliards de dollars à la suite du rejet par le Président Obama d’un projet de pipeline, à la suite d’une forte mobilisation populaire. Les récentes modifications proposées par la Commission européenne ne changent rien aux  défauts inhérents à ce mécanisme et ne font qu’institutionnaliser un outil juridique dont seules les grandes entreprises peuvent se saisir.

La « coopération réglementaire », bradage de nos normes sociales, sanitaires et environnementales : TAFTA et CETA offriront aux multinationales la possibilité de s’immiscer dans les processus réglementaires avant même les parlements européen ou nationaux. Ces entreprises et leurs lobbys pourront directement contribuer à la réécriture des projets de lois et de réglementations.

La transition écologique enrayée : le commerce des énergies fossiles nocives pour l’environnement et les populations locales (gaz de schiste des États-Unis, pétrole des sables bitumineux canadiens) est libéralisé. Les tribunaux arbitraux et la « coopération réglementaire » limiteront la capacité des États et des collectivités à agir pour la transition énergétique. CETA et TAFTA sont incompatibles avec la lutte contre les dérèglements climatiques.

CETA, un TAFTA avant l’heure : la coopération réglementaire et les tribunaux d’arbitrage prévus dans le CETA pourront être utilisés par de très nombreuses entreprises des États-Unis via leurs filiales canadiennes.

section 10/11 : débat sur la loi Travail

mardi 10 mai à 19h : la section Paris 10/11 organise une réunion publique : les organisations politiques, syndicales, associatives et de militant-e-s du 10e : ATTAC, CGT Union locale 10e, EE-LV, Ensemble !, LDH 10/11e, NPA, PCF, PCOF, des militant-e-s « Frondeurs » du PS vous invitent à participer à un débat sur la Loi Travail, avec une Inspectrice de travail et un cheminot. Au CAFE ROYAL EST, 129 rue de Faubourg Saint-Martin 75010 Paris (Métro Gare de l’Est).

Rendu public début mars, le projet de loi travail visant à « instituer de nouvelles libertés et protections pour les entreprises et les actifs » a déjà suscité de nombreuses oppositions qui ont amené le gouvernement à  proposer des remaniements.

L’examen du projet de loi au Parlement a débuté le 3 mai. Il va durer deux semaines.

Qu’en est-il du projet aujourd’hui ? Quelles alternatives pour un Code du Travail du 21e siècle ?

section Paris 20 sur Radio Libertaire

vendredi 29 avril à 19h : émission « Des gens et des droits / l’invité du Vendredi » sur Radio Libertaire 89.4 FM.

Les violences policières et la répression envers  des jeunes mobilisés contre la loi travail amènent la section Paris 20 à débattre avec :

Deux lycéens, une professeure et une parente d’élève d’un lycée parisien ;

Aline Daillère de l’ACAT, Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture, une ONG œcuménique de défense des droits de l’homme, auteure d’un rapport sur les violences policières ces dix dernières années, paru le 14 mars 2016 ;

Dominique Noguères, avocate, co-animatrice du groupe de travail Justice Police, Alain Esmery, Zazie Carcedo, Claudine Gerry Touati, Véronique Masquelier,  tous membres de notre section ;

des violences et de la répression policières. Nous nous interrogerons sur du rôle et du contrôle de la police dans un état démocratique, nous évoquerons  l’état d’urgence, la loi Urvoas et leurs conséquences concernant nos libertés…