parrainage républicain

La section du 18ème arrondissement de la Ligue des Droits de l’Homme et le Réseau Education Sans Frontières organisent cette première cérémonie de parrainage républicain. Cette cérémonie sera dédiée prioritairement aux mineurs et jeunes majeurs sans-papiers et non-accompagnés sur le territoire français, scolarisés ou habitant dans le 18ème arrondissement.

Pour des raisons d’organisation, merci de nous renvoyer votre réponse validant ou pas votre présence à l’adresse mail suivante : parrainage18@gmail.com

section Paris 18 : parrainage républicain

Depuis de nombreuses années, notre section demandait l’organisation de cérémonies de parrainage républicain en faveur de personnes sans titre de séjour, en Mairie du 18ème. Cette demande a fait l’objet d’un vœu le 1er février 2016, adopté à une large majorité par le Conseil d’Arrondissement du 18ème validant l’organisation et la tenue de ces cérémonies avec le concours d’associations.

La section du 18ème arrondissement de la Ligue des Droits de l’Homme et le Réseau Education Sans Frontière ont donc proposé l’organisation et la tenue de cette première cérémonie de parrainage républicain le lundi 27 juin à 18h00 en salle des mariages de la Mairie. Cette cérémonie sera dédiée prioritairement aux mineurs et jeunes majeurs sans-papiers et non-accompagnés sur le territoire français, scolarisés ou habitant dans le 18ème arrondissement.

La situation de ces jeunes est particulière et préoccupante pour plusieurs milliers d’entre eux. Pour Paris, celle-ci se caractérise par un accroissement constant du nombre d’arrivées de jeunes migrants sollicitant une admission au titre de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), mais ne représentant selon les données disponibles qu’un peu plus de 30% des jeunes admis à ce dispositif. Pour les autres, la situation n’en est que plus complexe et alarmante.

La tenue d’un parrainage républicain est un moyen d’affirmer notre engagement citoyen visant à soutenir et développer autour de ces jeunes en situation de grande précarité un réseau d’aide et d’accompagnement dans leurs démarches pour obtenir un titre de séjour.

Pour cette première cérémonie de parrainage républicain en Mairie du 18ème, dix-sept jeunes du 18ème seront concernés et une vingtaine de parrains et marraines se sont portés volontaires pour les accompagner jusqu’à leur régularisation, ainsi qu’un certain nombre d’élu-e-s.

Pour aider au mieux ces jeunes, nous souhaitons que chacun d’entre eux soit doublement parrainé : d’un parrain ou d’une marraine issu-e de la société civile d’une part, et d’un parrain ou d’une marraine élu-e de l’autre.

A cette occasion, nous aimerions vous convier et vous compter parmi nous à cette première cérémonie, qui comme nous l’espérons sera suivie d’autres cérémonies.

Pour des raisons d’organisation – merci de nous renvoyer votre réponse validant ou pas votre présence à l’adresse mail suivante  – parrainage18@gmail.com

Terraferma

La section Ldh Paris 5/13 et attac 13 organisent une projection du film « Terraferma », d’Emanuele Crialese, au cinéma l’Escurial. La projection sera suivie d’un débat sur la question des migrants animé par Danièle Lochak, professeur émérite de droit public de l’Université de Paris-Ouest-Nanterre-la Défense, membre et ancienne présidente du GISTI, membre de la LDH.

29 mai_terrafermaSur une île proche de la Sicile, les pêcheurs traditionnels sont obligés de trouver d’autres formes de revenus. Le tourisme remplace peu à peu la pêche. Mais, les insulaires voient aussi arriver de nombreux immigrés africains fuyant la misère et tentant de gagner l’Europe continentale. Familles italiennes et immigrés clandestins se voient obligés de cohabiter, de se respecter ou de se dénoncer. Pour défendre sa famille, qui gagne à peine de quoi survivre, doit-on rejeter les plus pauvres à la mer?..

Question ô combien actuelle aujourd’hui où contrôler, trier, enfermer, précariser, expulser sont les axes d’une politique migratoire  européenne irrespectueuse des droits fondamentaux, inefficace, inhumaine et contre – productive…

Communiqué de presse : Évacuation du bidonville de la Porte de Clignancourt

6 février 2016

Evacuation du bidonville de la Porte de Clignancourt

«Aux mêmes maux – toujours les mêmes remèdes»

Plus de 48 heures après l’évacuation du bidonville de la Porte de Clignancourt, il convient de dresser un premier bilan visant à mesurer les écarts entre les annonces préalables portées et relayées tant par la Préfecture de Police, la Préfecture de Région que la Mairie du 18ème sur les modalités et les conditions de prise en charge des familles ou personnes isolées et les réalités du moment.

Sur les 300 à 400 personnes qui résidaient sur ce bidonville, la Préfecture n’a prévu de prise en charge que pour 167 « personnes vulnérables », les autres étant mises à la rue en pleine période hivernale. Les hébergements devaient se situer au plus près de l’arrondissement pour ne pas casser les démarches d’insertion engagées (domiciliation administrative, scolarisation, emploi, suivi médical, demandes de logement….). Les personnes prises en charge ont été réparties sur 6 hôtels de la région, à savoir 47 personnes à Stains, 25 personnes à Gennevilliers, 26 personnes à Noisy le Grand, 25 personnes aux Ulis, 24 personnes à Cergy-Conflans Saint Honorine et 20 personnes à Maurepas (essentiellement des personnes isolées). En réalité pas plus de 80 personnes ont été dirigés par bus vers ces centres d’hébergement. Aucune personne n’a été mise à l’abri dans un site d’hébergement d’urgence proche des écoles du 18ème pour les enfants déjà scolarisés.

La majeure partie des « Bâtisseurs des cabanes », soit 88 personnes, se trouvent actuellement sur un nouveau terrain en région parisienne depuis mardi 02 février (soir), que certains d’entre eux occupaient déjà depuis dimanche après-midi. Ils ne disposent que d’une vingtaine de tentes légères pour les enfants, les adultes ne disposant que de matelas en plein air. Après une deuxième nuit hivernale, sans ressources, les vivres commencent à manquer, pour certains il y a déjà urgence sanitaire, à l’approche d’une troisième nuit dans les mêmes conditions. Ils veulent continuer le projet de construction de maisons, c’est leur espoir de se sortir un jour du cycle infernal bidonville – expulsion – bidonville, pour certains pour la sixième fois.

De son côté, la préfecture de Police a largement communiqué auprès des médias présents au moment de l’expulsion sur le sérieux du diagnostic social réalisé en amont, à savoir : une enquête conduite cabanon par cabanon, famille par famille afin de pouvoir répondre au plus près aux besoins de chacun et ce avec l’aide des associations. Le manque de sérieux du diagnostic se dévoile dans les chiffres avancés par la préfecture : 135 cabanons avec moins de 300 habitants soit deux habitants par cabanon ! Il convient de dénoncer cette posture, du fait qu’il n’y a eu aucun diagnostic individuel réel et sérieux, comme le prévoit pourtant la circulaire du 26 août 2012, de même que les propos inappropriés et abusifs sur la présence de cas de tuberculose et de mucoviscidose ne devaient en rien justifier une expulsion !

Les conséquences de cette expulsion vont conduire de fait à reproduire les mêmes effets pourtant largement dénoncés :

  • Une déscolarisation des enfants qui étaient inscrits dans le 18ème
  • Un éloignement des personnes souffrantes des centres de soins.
  • L’arrêt brutal de toutes les démarches d’insertion et d’accompagnement qui avaient été engagées.
  • Une reconstruction de bidonville pour ne pas rester dans les rues.

La Mairie du 18ème a fait savoir qu’après un temps de stabilisation en hôtels (à la fois provisoire et souvent hypothétique en ce qui concerne la reconduction des attributions de ces hébergements), les familles dont les enfants sont scolarisés dans le 18ème pourraient être rapidement et prochainement rapprochées. Il convient d’émettre de sérieux doutes sur la portée de ces engagements qui ne reposent au final sur aucune garantie.

Signataires – Fédération de Paris de la LDH, Comité local MRAP 18, Fédération de Paris MRAP, Association l’Ecole dans la rue, Solidarité Jean Merlin, Association « Les bâtisseurs de cabanes », SNPES.PJJ.FSU 75

section EHESS : L’immigration en France : fantasme et réalités

La section EHESS de la Ligue des droits de l’homme vous invite au débat qu’elle organise le JEUDI 28 Janvier de 12 h à 14 h

EHESS, 190 Av. de France, 75013 Paris, salle 015 rdc

L‘immigration en France: fantasme et réalités

avec

Nancy Green (Directrice d’études à l’EHESS – CRH)

et

Smaïn Laacher (Professeur de sociologie à l’Université de Strasbourg)

Nancy Green a publié  en particulier:

avec Marie Poinsot (dir. ), Histoire de l’immigration et question coloniale en             France, Paris, La Documentation Française, 2008.

avec François Weil (dir.), Citoyenneté et émigration : Les politiques du départ,          Paris,             Editions de l’EHESS, 2006

            Repenser les migrations, Paris, PUF, 2002 (trad. grecque : Editions Savalas, 2004)

Smaïn Laacher a publié en particulier :

            Dictionnaire de l’immigration en France, Paris, Larousse, 2012

            Ce qu’immigrer veut dire, Paris, Le Cavalier Bleu, 2012
            Mythologie du Sans-papier, Paris, Le Cavalier Bleu, 2009

sections Paris 19 et Paris 20 – débat « Migrants et migrations vers l’Europe : un autre regard »

vendredi 29 janvier à 19h30 : les sections LDH Paris 19 et Paris 20 organisent une rencontre – débat  avec Michel Agier, anthropologue, directeur d’étude à l’EHESS, et Catherine TEULE, vice-présidente de l’AEDH. Avec le soutien du Centre d’animation Place des Fêtes et la Mairie du 19e. Au Centre d’animation Place des Fêtes (2 Rue Pré Saint Gervais, Paris 19)

La question des migrations de / vers l’Europe n’est pas nouvelle, mais elle a pris une ampleur sans précédent ces derniers mois. Quel regard porter sur ces personnes en quête de vivre ailleurs, malgré les difficultés attendues du voyage et de l’inconnu de leur futur ? Avec nos deux intervenants, nous tenterons de comprendre les migrations et les situations des migrants aujourd’hui en Europe.

Soirée débat – Des murs contre l’immigration : de la Méditerranée à Calais

Plus de 3000 migrantes et migrants morts en Méditerranée depuis quatre ans. Par ailleurs, après la fermeture du Centre de Sangatte en 2002 et la destruction des « jungles » en 2009, ce sont à nouveau près de 3000 migrants qui attendent à Calais une occasion de passer en Angleterre, dans des conditions de précarité extrême et d’indigne insalubrité. Pour résoudre le problème, Bernard Cazeneuve a passé avec son homologue anglaise un accord pour ériger autour du port de Calais une palissade sécurisée, infranchissable.

Quels sont les enjeux d’une politique de l’immigration consistant à élever des murs aux frontières de l’Europe ? Du mur sur l’Evros en Grèce du Nord jusqu’aux barrières barbelées de Ceuta et Melilla en face de Gibraltar.

Pour en discuter, venez en discuter lors d’un débat animé par Claude CALAME (EHESS) :

  • Gérard NOIRIEL (IRIS, EHESS)
  • Sara PRESTANI (Migreurop)
  • Philippe WANNESSON (Migreurop)

Quand ? Mercredi 26 Novembre, 19h-21h

Où ? EHESS? 105 Bd Raspail, 75006 Paris, Amphi Furet (M° Placide ou Notre-Dame-des-Champs)

 

Samedis des papiers : pour qu’ils restent !

En novembre 2012, Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, prenait une circulaire dite de régularisation des travailleurs sans papiers, des parents sans papiers ayant des enfants scolarisés et des jeunes majeurs sans papiers scolarisés.
Même si cela reste très difficile, long et douloureux, ce texte ouvre tout de même une perspective aux familles. 9477 parents d’enfants scolarisés régularisés en 2013. Par contre, seuls 2106 travailleurs ont été régularisés, la quasi-totalité d’entre eux se trouvant dans l’impossibilité de produire les documents exigés par les préfectures en dépit de leurs années de présence et de travail.
Pareil pour les lycéens : 327 régularisés seulement. Plus de 90% d’entre eux n’entrent pas dans les critères imposés. De fait, depuis circulaire Valls, il est devenu encore plus difficile que sous Sarkozy d’obtenir la régularisation des élèves. Jusqu’alors, ne disposant d’aucun texte traitant spécifiquement des jeunes scolarisés, les préfets cédaient sous la pression. Il fournit maintenant une base légale à leurs refus de titre de séjour. Ils « appliquent les textes », comme l’exige Valls. Ni expulsés, ni régularisés, les lycéens sans papiers sont maintenus dans une précarité extrême, empêchés de choisir leur formation, de faire des projets. Dès qu’ils quittent le système scolaire, ils se retrouvent privés de soutien, toujours sans papiers et deviennent des proies faciles pour une expulsion discrète
Aujourd’hui comme hier cette situation ne peut pas être admise. Arrivés mineurs en France, scolarisés, ces filles et ces garçons ont le droit moral d’y poursuivre leurs études et d’y bâtir leur vie. Si la loi le leur interdit, la loi doit changer.

C’est pourquoi les ligueurs participent aux Samedis des papiersEn présence de personnalités artistiques, littéraires, scientifiques, associatives, syndicales et politiques. L’initiative se conclura par les Assises régionales du lycéen-ne sans papiers le vendredi 27 juin au Conseil régional d’Ile de France.


Où ? Place de la Sorbonne

Quand ? Tous les samedis de 16h à 18h30 (jusqu’au 27 juin)

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CEUTA douce prison, projection suivie de débat

Projection-débat du film Ceuta, douce prison,


réalisé par Jonathan Millet et Loïc H. Rechi

Le jeudi 6 février à 20h

Au cinéma La Clef

34 rue Daubenton, 75005 Paris

M° – Censier Daubenton – Ligne 7

Film soutenu par la LDH : http://www.ldh-france.org/La-LDH-soutient-le-film-Ceuta.html

En présence de Catherine Teule, coresponsable du groupe de travail LDH « Etrangers & Immigrés »

et de l’un des réalisateurs du film, Loïc Rechi

Tarif préférentiel pour les adhérents de la Ligue des droits de l’Homme de 6,50 euros, avec le code « LDH »

Ceuta, douce prison suit les trajectoires de cinq migrants dans l’enclave espagnole de Ceuta, au nord du Maroc. Ils ont tout quitté pour tenter leur chance en Europe et se retrouvent enfermés dans une prison à ciel ouvert, aux portes du vieux continent. Ils vivent partagés entre l’espoir d’obtenir un « laissez-passer » et la crainte d’être expulsés vers leur pays.

Ciné-droits : L’Escale, un film militant pour une politique migratoire respectueuse des droits de l’Homme

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L’escale, un documentaire de Kaveh Bakhtiari, sélection officielle Cannes 2013, Quinzaine des réalisateurs

Projection du film l’Escale suivi d’un débat avec Catherine WITHOL DE WENDEL, directrice de recherches au CNRS.

Survivants de traversées pleines de dangers, ils ont vu des compagnons d’infortune se noyer ou disparaitre. A Athènes, ils s’entassent dans le modeste appartement d’Amir, immigré iranien arrivé depuis trois ans et ayant, lui, une autorisation de séjour. Ils se croyaient au bout de leurs peines mais ils devront à nouveau prendre des risques insensés.

KAVEH BAKHTIARI, né à Téhéran, arrivé en Suisse à l’âge de 8 ans, s’est immergé dans l’univers de ces clandestins parce que, lors d’un séjour à Athènes pour présenter un de ses films, il a appris que son cousin ayant fui l’Iran, était emprisonné pour immigration illégale. Il l’a retrouvé à sa sortie de prison et a passé près d’un an avec lui et les autres clandestins chez Amir. Cette immersion donne toute sa force à ce documentaire tourné dans la clandestinité et qui nous fait saisir la précarité, le courage et la détermination de ces étrangers que l’Europe s’acharne à rejeter.

Où ? Cinéma La Clef, 21 rue de la Clef, Paris 5 (M° Censier Daubenton, bus 27, 67, 89)

Quand ? Mardi 21 janvier à 20h

Tarifs du cinéma