Dimanche 24 novembre à 11h, au Majestic Bastille( 2-4 boulevard Richard Lenoir), La Fédération LDH de Paris et Autour du 1er Mai proposent la projection du film « L’Histoire de Souleymane » de Boris Lojkine, suivie d’une rencontre avec les coordinatrices et des livreurs de la Maison des Coursiers. Intervention de Stefan Le Courant, anthropologue, chargé de recherche au CNRS dont les travaux portent sur les trajectoires et expériences migratoires. Il est l’auteur de Vivre sous la menace. Les sans-papiers et l’État (Le Seuil, 2022).
A la une
l’Ecran des Droits: 𝑳𝑨 𝑻𝑶𝑹𝑻𝑼𝑹𝑬 𝑩𝑳𝑨𝑵𝑪𝑯𝑬 de Narges Mohammadi, dimanche 22 septembre
l’Observatoire International des Prisons, Amnesty International France, La Ligue des droits de l’Homme et Autour du 1er mai proposent 𝑳𝑨 𝑻𝑶𝑹𝑻𝑼𝑹𝑬 𝑩𝑳𝑨𝑵𝑪𝑯𝑬 de Narges Mohammadi (lauréate du prix Nobel de la paix 2023) Dimanche 22 à 11h au Majestic Bastille .
Séance en mémoire de la militante Mahsa Amini, morte le 16 septembre 2022
Séance en présence de :
Chirinne Ardakani, avocate de la famille Mohammadi, Fondatrice de Iran Justice
Maryse Artiguelong , membre de la Ligue des Droits de l’Homme et Vice-Présidente de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme
Nazila Maroufian, journaliste, militante des droits des femmes, ex prisonnière à la prison d’Evin
Taghi Rahmani, journaliste, militant des droits humains, ex prisonnier politique, époux de Narges Mohammadi
Narges Mohammadi, vice-présidente du Defenders of Human Rights Center en Iran, emprisonnée plusieurs fois depuis 2012, est détenue depuis novembre 2021 pour « atteinte à la sécurité nationale ». Sa condamnation à 10 ans et 9 mois de prison, et 154 coups de fouet, est une volonté délibérée des autorités gouvernementales de faire taire cette défenseuse des droits humains.
Narges Mohammadi a réalisé un documentaire qui regroupe des entretiens d’anciens détenus, hommes et femmes qui ont subi « la torture blanche » : quatre murs blancs sans lumière naturelle et un isolement total. Une torture redoutablement efficace qui ne laisse pas de traces, poussant certains à avouer n’importe quel crime après quelques mois, quitte à être exécutés. Tous racontent la mécanique de destruction psychologique, l’humiliation, la torture et les traumatismes qui perdurent.
Rassemblement Palestine 8 septembre
La LDH soutient la manifestation du dimanche 8 septembre et relaie l’appel du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens
Rassemblement le dimanche 8 septembre à 15h Place de la Nation
Le 7 septembre, cela fera 11 mois que la population palestinienne de Gaza subit les attaques d’une violence inouïe de l’armée israélienne. Les bombardements se poursuivent et n’épargnent, ni les écoles où la population s’est réfugiée, ni les zones déclarées comme sûres, ni les infrastructures vitales. Le centre de pompage et de stockage d’eau de la région de Rafah a été dynamité. La population est affamée, assoiffée, épuisée par les ordres de déplacement incessants.
Le bilan officiel de 40.000 tués, dont une majorité de femmes et d’enfants, déjà effroyable pour une population de 2,3 millions d’habitants (largement plus de 1 million à l’échelle de la France), ne prend en compte, ni les disparus sous les décombres estimés à au moins 15.000, ni les dizaines de milliers de blessés en attente de soins, ni les innombrables personnes mortes d’épuisement, de faim, de soif, de maladies non soignées en-dehors de ce qui reste des hôpitaux.
Les États occidentaux, États-Unis en tête, enchaînent les déclarations de façade en faveur d’un cessez-le-feu mais ne proposent aucune sanction pour l’imposer et continuent à livrer des armes à l’État d’Israël.
En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est de plus en plus soumise aux attaques et au harcèlement de l’armée et des colons, elle vit dans un quasi-état de siège. Depuis le 7 octobre, le gouvernement israélien exploite la guerre à Gaza pour intensifier ses politiques d’expansion des colonies, de démolition de maisons, d’isolement de Jérusalem. On y compte plus de 670 Palestiniens tués depuis le 7 octobre. L’armée israélienne a lancé le 28 août une offensive de très grande ampleur contre les camps de réfugiés du Nord de la Cisjordanie, en déclarant une « guerre totale » avec une référence explicite à Gaza.
En Israël même, les destructions de villages bédouins s’intensifient, et les Palestiniens sont soumis à une très forte répression et à un racisme omniprésent. Beaucoup d’entre eux ont perdu leur emploi ou ne peuvent plus l’exercer dans des conditions acceptables.
Les arrestations et détentions arbitraires se multiplient partout en Palestine, les conditions de détention des prisonniers sont désastreuses, la torture s’est généralisée.
Face au génocide en cours, dont le caractère « plausible » a été pointé par la Cour Internationale de Justice depuis près de 7 mois, les États, dont la France, ont l’obligation d’agir.
La même Cour Internationale de Justice a également, le 19 juillet, pointé l’illégalité de l’occupation du territoire palestinien et de sa colonisation, et l’obligation de l’État d’Israël d’y mettre fin le plus rapidement possible.
Rappelons enfin que le procureur de la Cour pénale internationale a demandé des mandats d’arrêt à l’encontre des dirigeants israéliens B. Netanyahou et Y. Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Devant le déni d’humanité que constitue la situation actuelle, nous appelons à renforcer notre mobilisation, et interpellons les autorités politiques de notre pays.
Le Collectif National pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens exige :
– Un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Gaza, le retrait de l’armée israélienne et l’ouverture de tous les points de passage à l’aide humanitaire pour accéder à l’ensemble du territoire de la Bande de Gaza, ainsi que la fin du blocus.
– La fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid.
– La libération de toutes les personnes détenues, qu’il s’agisse des otages détenus par le Hamas, des 10.000 prisonniers politiques palestiniens détenus au mépris du droit international, et des milliers de Palestiniens de Gaza transférés dans des centres de détention et de torture.
– Un soutien matériel et politique à l’UNWRA, soumise à des attaques honteuses d’Israël alors qu’elle joue un rôle irremplaçable auprès des réfugiés palestiniens et de toute la population de Gaza.
– La protection des journalistes palestiniens et l’ouverture de Gaza à la presse internationale.
– La fin de l’impunité d’Israël, et notamment :
- Un embargo sur toutes les livraisons d’armes, de munitions et de composants militaires à destination d’Israël,
- des sanctions diplomatiques,
- la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël,
– La reconnaissance par la France de l’État de Palestine, associée au rappel du droit au retour des réfugiés palestiniens et à l’affirmation du droit du peuple palestinien à l’autodétermination.
Sur la base de ces exigences, nous appelons à manifester les 7 et 8 septembre partout en France en soutien au peuple palestinien.
A Paris, nous appelons à un rassemblement dimanche 8 septembre à 15h Place de la Nation
Membres du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens signataires :
Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – AFD International – Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA) – AILES Femmes du Maroc – Alternative Communiste – Américains contre la guerre (AAW) – Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami(e)s Contre la Guerre (4ACG) – Apel-Égalité – Association nationale des communistes (ANC) – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association France Palestine Solidarité (AFPS) – Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) – Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) – Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) Cedetim / IPAM – Collectif des Musulmans de France (CMF) – Collectif Faty Koumba : Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) – Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) – Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) – Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) – Confédération générale du Travail (CGT) – Confédération Internationale Solidaire et Écologiste – Droit-Solidarité – Ensemble! Mouvement pour une alternative de gauche écologiste et solidaire – Europe Ecologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Fédération Syndicale Unitaire (FSU) – Forum Palestine Citoyenneté – Gauche démocratique et sociale (GDS) – La Courneuve-Palestine – La France Insoumise (LFI) – le Mouvement de la Paix – les Femmes en noir (FEN) – Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Organisation de Femmes Egalité – Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Parti de Gauche (PG) – Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) – Pour une écologie populaire et sociale (PEPS) – Sortir du colonialisme – Union communiste libertaire (UCL) – Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) – Union étudiante – Union Juive Française pour la Paix (UJFP) -Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) – Union Syndicale Lycéenne (USL) – Union syndicale Solidaires
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Expulsion des Sans-papiers de Saint-Bernard en 1996 : on n’oublie pas !
La LDH Paris 20 a signé l’appel à la manifestation pour le 28e anniversaire de l’expulsion violente des Sans-papiers de l’église Saint Bernard en 1996.
Samedi 24 août 2024 à 15h00 métro Couronnes jusqu’à l’église St-Bernard .
Le 18 mars 1996 1996, à Paris, 350 personnes (hommes, femmes et enfants) en situation irrégulière sortent en pleine lumière. Ils et elles occupent des églises, des gymnases, un entrepôt de la SNCF pour obtenir leurs papiers. Le 28 juin, l’église Saint-Bernard est occupée.
Le 23 août 1996, la police évacue l’Église Saint-Bernard en défonçant la porte à coups de hache pour déloger les dix grévistes de la faim et les familles qui y campaient depuis plus de 50 jours.
Comme chaque année, nous appelons tous les Sans-papiers, tous leurs soutiens à commémorer cet événement devant l’église St Bernard.
Un gréviste de la faim est sorti sur un brancard de l’église Saint-Bernard, alors qu’un groupe de sympathisants des sans-papiers est encadré par les forces de l’ordre, le 23 août 1996 à Paris
14 juillet 1953 : d’hier à aujourd’hui
Cette année, la Commémoration du 14 juillet 1953 a réuni 70 à 80 personnes ce 13 juillet en fin d’après-midi sur la place de la Nation à Paris.
Ce fut l’occasion cette année encore de rappeler cet événement et son actualité. Le crime d’Etat de 1953 trouve en partie ses racines dans l’idéologie colonialiste de l’époque mais aussi dans l’idéologie de racisme qui perdure aujourd’hui encore.
En ce sens, les interventions ont fait le lien entre les événements de 1953 et la montée de l’extrême-droite en France depuis plusieurs dizaines d’années jusqu’à l’alerte des élections législatives anticipées de ce mois de juin.
communiqué LDH du 8 juillet
Communiqué LDH suite aux résultats des élections législatives 2024
Les électrices et électeurs ont tranché : le Rassemblement national (RN) est battu. Ce résultat s’explique par un front républicain mis en œuvre grâce à la mobilisation des actrices et acteurs politiques, associatifs, syndicaux, et de millions de citoyennes et citoyens. La participation électorale massive acte de façon indiscutable le rejet de la société d’exclusion que prône le RN. Le Nouveau Front Populaire (NFP) est en tête, suscitant un immense espoir pour les forces progressistes.
La séquence ouverte par la dissolution n’est cependant pas close. La réponse électorale écarte le péril imminent, mais elle ne résout pas les défis économique, écologique, social et démocratique.
Il faut que cessent immédiatement toutes les formes de violences et d’intimidation commises par les extrêmes droites. Il faut que cessent immédiatement les attaques visant les contre-pouvoirs institutionnels, sociaux et citoyens, et les atteintes à l’Etat de droit.
Après des décennies d’une société fondée sur la mise en concurrence de tous dans tous les domaines, des décennies d’augmentation des vulnérabilités et des inégalités, il faut apporter des réponses de fond aux urgences démocratiques, écologiques et sociales.
Les mobilisations massives portées ces dernières années par les syndicats, associations, mouvements, traduisent les aspirations collectives qui doivent être entendues. Il faut bâtir une société dont l’objectif soit d’assurer à toutes et tous, partout sur le territoire, l’accès effectif aux droits fondamentaux, une société qui mette une juste part de la richesse créée au service de cette ambition, une société où les politiques publiques assurent davantage d’égalité, de justice et de solidarités, sans détruire les écosystèmes, une société qui tourne radicalement le dos au racisme, à l’antisémitisme, au sexisme, aux LGBTphobies et à toutes les discriminations. Sans cela le répit ne sera que de courte durée et de nouveau la colère, les peurs, le rejet de l’autre et le ressentiment feront vaciller le vivre ensemble et la démocratie.
Pour la défense de la République, nous avons dit NON au RN.
Pour renouveler et faire vivre la démocratie, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) en appelle aujourd’hui à une réforme en profondeur des institutions et à des mesures d’urgence traçant le chemin d’un projet solidaire garant de l’effectivité des droits pour toutes et tous.
Paris, le 8 juillet 2024
Une victoire de la lutte du « Collectif des jeunes du parc de Belleville »
Depuis septembre 2023 des jeunes mineurs étrangers, sans abri, en situation précaire et non pris en charge par l’Etat, se battent pour la reconnaissance de leurs droits. Organisés en collectif, ils occupaient depuis le 6 avril 2024 la Maison des Métallos à Paris 11. La LDH Paris 20 a apporté son soutien politique et financier à cette action. Voir ici notre communiqué du 24 avril.
Après trois mois de lutte et de négociation, le 3 juillet, ils viennent d’obtenir de la Ville de Paris un hébergement provisoire dans un gymnase, avec la garantie d’un hébergement pour toutes et tous, durant au moins la durée des jeux Olympiques, la possibilité de rester dans le gymnase 24/24 et le libre accès pour les associations et personnes qui les soutiennent.
Lors de l’évacuation, un groupe d’une vingtaine de femmes immigrées sans abri et leurs jeunes enfants et bébés s’est joint au Collectif. Ces femmes demandaient à la Ville de Paris un hébergement depuis plusieurs jours sans succès. Leur résolution aussi a payé : elles sont provisoirement hébergées dans une école avec leurs enfants.
Nous pouvons nous réjouir de ces victoires de la lutte déterminée, organisée et responsable de ces jeunes migrants et les féliciter pour leur esprit de solidarité et leur combativité. Mais ils savent et nous savons qu’il reste beaucoup à faire pour que les droits à l’hébergement, à l’école et à la santé des enfants, des jeunes et des familles de migrants soient respectés. Nous continuons !
Ensemble, contre l’extrême-droite
Appel commun
Nous, syndicats et associations, avons décidé d’agir ensemble sur tous les territoires pour battre l‘extrême droite lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 et porter ensemble des mesures concrètes de solidarité, d’égalité et de justice. Nous en appelons à la mobilisation de toutes et tous.
La victoire des extrêmes droites aurait les mêmes conséquences dramatiques que celles qu’on a pu voir là où elles ont pu gouverner ou gouvernent. Aux Etats-Unis de Trump, dans la Russie de Poutine, la Hongrie de Orban, l’Argentine de Milei, la Pologne du PiS, l’Italie de Meloni, la liberté est piétinée, les droits ont été bafoués, les services publics et les politiques sociales, étranglés. Dans tous ces pays, la violence, la haine de l’autre ont remplacé les valeurs d’égalité, de solidarité, de fraternité.
Nous devons tout faire pour éviter que cela ne nous arrive.
Certes, la défaite des extrêmes droites ne suffira pas à garantir la mise en œuvre de politiques publiques répondant aux inégalités, injustices, et à l’urgence sociale et environnementale. Mais sa victoire en compromettrait radicalement la perspective.
Le recul des droits, la régression des libertés auxquels nous avons assisté ces dernières années, les choix politiques tournant le dos au progrès social, la maltraitance des précaires, l’abandon des services publics, le mépris des mouvements sociaux d’ampleur, comme le combat contre la réforme des retraites, constituent le terreau sur lequel l’extrême droite a prospéré.
Battre l’extrême droite dans les urnes, combattre son projet raciste doit se conjuguer à l’émergence d’un changement profond, de ruptures sociales et écologiques et d’effectivité des droits.
Il est donc crucial que chacune et chacun trouve dans l’exercice électoral le prolongement des mobilisations et aspirations communes. Une réponse de l’ensemble des forces politiques considérant que les droits sont les mêmes pour toutes et tous est indispensable.
Nous, syndicats et associations, serons exigeants pour que les réponses que nous portons pèsent aujourd’hui et demain dans un dialogue social et civil effectif.
Dans la société que nous voulons, la liberté, l’égalité, la démocratie, la solidarité et l’Etat de droit ne sont pas des mots vides de sens mais les principes mêmes qui organisent notre vie commune, notre avenir commun. Sur ces bases, face aux tenants de la haine, du racisme, de l’antisémitisme, du sexisme, de la LGBTQI+phobie, de la régression sociale, et de la destruction du vivant : des alternatives de rupture sont nécessaires.
Ensemble, nous en appelons à la mobilisation citoyenne. Sans attendre, nous appelons à participer dès ce week-end à toutes les manifestations partout en France.
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Un appel à l’initiative de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) et de Cimade, Confédération française démocratique du travail (CFDT), Confédération générale du travail (CGT), Fédération des acteurs de la solidarité (Fas), Fédération des centres sociaux et socioculturels de France (FCSF), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fondation Abbé Pierre (FAP), Greenpeace France, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Oxfam France, SOS Racisme, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la Magistrature (SM), Union nationale des syndicats autonomes (Unsa), Union syndicale Solidaires
Cet appel a réuni de nombreuses signatures à retrouver ici :
Pour un front commun des forces progressistes face à l’extrême droite
Le résultat des élections européennes correspond à ce que les sondages
laissaient présager. L’annonce immédiate d’une dissolution de
l’Assemblée nationale par le président de la République ouvre
l’éventualité d’une majorité d’extrême droite. Cette perspective serait
évidemment un désastre pour la République française et pour les valeurs
de liberté, d’égalité, de fraternité que nous portons, qui n’ont jamais été
aussi menacées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
La LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle dès à présent l’ensemble
des forces politiques progressistes à dialoguer, à mettre l’ensemble de
leurs divergences de côté, à se mobiliser afin de proposer un front
commun dans le champ électoral face à l’adversité. Elle va chercher sans
tarder à travailler à cela avec toutes les forces syndicales et associatives
qui partagent cet objectif avec elle.
l’Écran des droits propose le film « Une affaire de principe » d’Antoine Raimbault, le 9 juin à 11 h au Majestic Bastille
Le 9 juin, la Ligue des Droits de l’Homme et Autour du 1er mai vous proposent,
dans le cadre de notre cycle l’Écran des droits, le film: « Une affaire de principe » d’Antoine Raimbault.
Le film
Une affaire de principe d’Antoine Raimbault, 2023, France, 95 min
Bruxelles, 2012. Quand le commissaire à la santé est limogé du jour au lendemain, dans la plus grande opacité, le député européen José Bové et ses assistants parlementaires décident de mener l’enquête. Ils vont alors découvrir un véritable complot menaçant de déstabiliser les instances européennes, jusqu’à leur sommet. Le combat de la démocratie et de l’état de droit face à la puissance grandissante des lobbies. Note de soutien de la LDH ici
La rencontre
La projection sera suivie d’une rencontre en présence de :
Antoine Raimbault, réalisateur du film
Nicolas Namur, membre du groupe de travail « Santé, bio-éthique » de la LDH
Informations pratiques
Dimanche 9 juin 2024 à 11h00 – Au Majestic Bastille