« les Balles du 14 juillet 1953 » un film de Daniel Kupferstein au Majestic Bastille le 10 juillet à 11h . Venez nombreux !

« les Balles du 14 juillet 1953 » un film de Daniel Kupferstein au Majestic Bastille le 10 juillet à 11h . Venez nombreux !
Le 14 juillet 1953, à l’arrivée d’une manifestation, place de la Nation, la police parisienne charge le cortège de nationalistes algériens pour leur arracher banderoles, drapeaux, pancartes… Affrontements, heurts, bousculades, les policiers tirent. On relève sept morts : six Algériens et un syndicaliste français et de nombreux blessés dont cinquante par balle.
Depuis plusieurs années un collectif d’associations animé par la LDH, avec Attac 12e, la Commune libre d’Aligre, le Maghreb des films, le PCF 12e, Solidaires Paris, et l’UL CGT 12e commémorent cet événement, avec le soutien actif de la Mairie du 12e. C’est une occasion d’assurer le devoir de mémoire et de réfléchir et échanger sur des sujets comme l’Algérie hier et aujourd’hui, la répression policière, le droit de manifester, le colonialisme, etc.
Mardi 8 février , soyons là, dans notre Est parisien au métro Charonne pour honorer la mémoire des 9 victimes des violences des brigades spéciales de police sous les ordres de Maurice Papon, préfet de police, la République française doit reconnaître ,60 ans après, le caractère criminel de cette répression.
Appel à rassemblement à l’initiative du Comité Vérité et Justice pour Charonne et signé par plusieurs organisations dont la LDH
Le 8 février 1962, 9 travailleurs syndiqués à la CGT dont 8 étaient membres du Parti Communiste Français ont été sauvagement assassinés par les brigades spéciales de police. Ils participaient à une manifestation pacifique qui avait pour mot d’ordre « Contre les crimes et attentats de l’OAS (Organisation de l’armée secrète) et pour le droit à l’autodétermination du peuple algérien ».
Le Comité Vérité et Justice pour Charonne et les organisations signataires de l’appel (ci-dessous) vous invitent au rassemblement :
Mardi 8 février 2022 à 18 heures, métro Charonne, à Paris
avec Delphine Renard, blessée grièvement lors de l’attentat visant André Malraux ; Jean-François Gavoury, président de l’Association Nationale pour la Protection de la Mémoire des Victimes de l’OAS (ANPROVEMO) ; Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député ; Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.
Toutes les informations sur le site de la LDH :https://www.ldh-france.org/commemoration-du-60eme-anniversaire-du-massacre-au-metro-charonne/
Un Peuple, d’Emmanuel Gras (France, 2021, 104 mn)qui suit un groupe de Gilets jaunes en Eure-et-Loir
Dimanche 13 février 2022 à 11 h au cinéma Majestic Bastille
En octobre 2018, le gouvernement Macron décrète l’augmentation d’une taxe sur le prix du carburant. Cette mesure soulève une vague de protestation dans toute la France.Des citoyens se mobilisent partout, c’est le début du mouvement des gilets jaunes. A Chartres, un groupe d’hommes et de femmes se rassemble chaque jour.Parmi eux, Agnès, Benoît, Nathalie et Allan s’engagent dans la lutte collective. Comme tout un peuple, ils découvrent qu’ils ont une voix à faire entendre…
Ce film est soutenu par la LDH : https://www.ldh-france.org/la-ldh-soutient-le-film-un-peuple/
Pour réserver : http://www.dulaccinemas.com/cinema/2736/majestic-bastille/article/118434/un-ecran-des-droits-un-peuple-de-emmanuel-gras
Cette projection est proposée dans le cadre du collectif « Un Écran Des Droits », RDV cinéma mensuel pour la défense des droits humains (tous les deuxième dimanche du mois), fruit d’un partenariat entre le cinéma Majestic Bastille et les associations : Amnesty, la Ligue des Droits de l’Homme, Autour du 1er Mai et l’Observatoire International des Prisons.
UN ECRAN DES DROITS : HACKING JUSTICE
Dimanche 12 décembre à 11h au Majestic Bastille
HACKING JUSTICE de Clara Lopez Rubio et Juan Pancorbo,
séance suivie d’un débat avec Maryse Artiguelong, vice-présidente de la LDH et Jean-Philippe Foegle, juriste membre de la Maison des Lanceurs d’Alerte.
« Voici l’histoire glorieuse et bouleversante de Julian Assange et de sa traque menée par les États-Unis et leurs vassaux dans une nouvelle version de l’éternel combat de Spartacus contre l’Empire. Suivant pas à pas la défense du fondateur de WikiLeaks, coordonnée par l’avocat espagnol Baltasar Garzón, mondialement connu pour avoir fait interpeller l’ancien dictateur chilien Augusto Pinochet, les réalisateurs ont parcouru le monde pendant neuf ans pour retisser cette histoire aux implications politiques profondes. Dans une démocratie, la liberté d’informer est un minimum vital et ne peut être une option, quelles que soient nos opinions politiques. Cette histoire concerne chacun d’entre nous. »
Dans de nombreux quartiers, les jeunes sont victimes d’une nouvelle arme sur-utilisée par les agents de police : les amendes. Parfois lancées sans même avoir rencontré les jeunes. Un phénomène à l’origine du surendettement de nombreuses familles. Pour se prémunir de ce fléau, à Belleville (Paris), des mamans veillent et sortent dans la rue jusque tard pour protéger leurs enfants. Reportage. [Extrait de bondyblog.fr]
Lire ici l’article entier : https://www.bondyblog.fr/societe/police-justice/la-brigade-des-mamans-contre-les-amendes-abusives-de-leurs-enfants/
Le gouvernement justifie la loi « confortant les principes de la République » par la nécessité au nom de la laïcité de renforcer l’arsenal juridique pour faire face à « l’islamisme radical » et à « tous les séparatismes ». Ces deux notions, restant vagues dans le projet de loi, risquent de renforcer l’amalgame entre musulmans et terrorisme et il est à craindre une mise en œuvre discriminatoire du projet de loi une fois celui-ci adopté. En voulant modifier le cadre de la loi de 1905, c’est l’équilibre entre la laïcité d’une part et la liberté de culte et de conscience d’autre part qui est menacé. Kidnapping de la laïcité Dans le même temps le gouvernement a dissout l’Observatoire de la laïcité après huit ans d’existence. Organisme indépendant, l’Observatoire avait pour mission d’éclairer les décisions des pouvoirs publics, de lutter contre des idées fausses et de proposer des actions. L’Observatoire offrait un cadre démocratique de discussion entre toutes les parties prenantes. Faire disparaître l’Observatoire et simultanément lancer un débat sur la laïcité directement aux mais du président de la République n’est-il pas significatif du peu de cas que le gouvernement accorde à la vie démocratique ? La loi «Sécurité Globale» nous met sous surveillance. Le projet de loi « confortant les principes de la République » ne répond pas à l’ambition que porte son titre. Bien au contraire, il repose sur des dispositions à caractère répressif et discriminatoire, il est porteur d’un modèle de société basé sur la division et la méfiance. En s’attaquant à nos libertés fondamentales ce sont les principes de la République qui sont bafoués. Il est urgent que toutes les personnes et les associations attachées à la démocratie et aux valeurs de la République fassent entendre leur voix Nous appelons […] à une démocratie vivante et pacifiée, à un dialogue social et civil riche de notre diversité, restant tous profondément attachés aux principes fondamentaux de notre République solidaire, démocratique et sociale, et à des libertés publiques égales pour toutes et tous. [Extrait de l’appel signé de plusieurs d
A l’heure ou nous sortons lentement d’une grave crise sanitaire, la raison voudrait que les valeurs de la République, la démocratie et la solidarité soient le moteur de l’action gouvernementale, le ciment de notre société. Or, il n’en est rien, le gouvernement choisit de profiter de l’état d’urgence sanitaire et de l’inquiétude de la population pour imposer, dans la précipitation et la confusion, des projets de lois liberticides. Le projet sur « la sécurité globale » et celui confortant « les principes de la République » sont des offensives contre nos droits fondamentaux.
Il est urgent que toutes les personnes attachées à la démocratie et aux valeurs de la République fassent entendre leurs voix.
Nous serons présents Le dimanche 6 juin au marché de la Réunion de 10h 30 à 12h 30: Le samedi 12 juin au marché Belgrand de 10h 30 à 12h 30: Le dimanche 13 juin au marché Pyrénées de 10h 30 à 12h 30: et le samedi 19 juin à la fête de quartier, 5 rue de Tourtille de 11h à 17h.
Communiqué de l’Observatoire parisien des libertés publiques
Le 1er mai, trois équipes d’observation (9 personnes) couvraient la manifestation parisienne. Un observateur filmant une compagnie de la BRAV-M a été délibérément agressé par un de ses membres : voir notre communiqué en pièce jointe
La vidéo est visible sur Twitter : Observatoire parisien des libertés publiques (@ObsParisien) / Twitter
ou sur Facebook : Observatoire parisien des libertés publiques – Accueil | Facebook
Des violences et de nombreux manquements au respect des libertés publiques ont par ailleurs été observés dans les pratiques de maintien de l’ordre lors de l’événement.
L’Observatoire parisien des libertés publiques
Maâti Monjib, intellectuel franco-marocain est en détention depuis plus d’ un mois et en grève de la faim depuis le 4 mars pour protester contre sa détention arbitraire et demander sa liberté.Il est urgent d’obtenir sa libération
Informations du Collectif-cedetim:
Maâti MONJIB, historien, universitaire, journaliste, défenseur des droits humains, est en grève de la faim depuis 11 jours maintenant. Une journée de grève de la faim est une journée de trop.
On rappelle qu’il a déjà mené une grève de la faim de 24 jours en octobre 2015 qui lui avait permis de reconquérir ses droits mais qui a eu des conséquences sérieuses sur sa santé.
Maâti a publié un communiqué (ci-joint) dans lequel il annonce entamer une grève de la faim à compter du jeudi 4 mars 2021 à 16 heures pour protester contre sa détention arbitraire et demander sa liberté.
Cependant, cette grève de la faim fait peser de graves dangers sur sa santé et sa vie, alors qu’il souffre de maladies chroniques (diabète et troubles cardiaques) pouvant être ravivées par sa détention arbitraire et sa condamnation inique. Il est urgent d’agir pour exiger sa libération.
Assuré de votre soutien qui s’est déjà traduit par vos actions urgentes et/ou vos communiqués dès le début de cette nouvelle affaire, le comité de soutien à Maâti Monjib a besoin de votre appui et vous sollicite pour demander aux autorités françaises (président + ministre de l’Europe et des Affaires étrangères) d’intervenir sans délai et d’assurer sa protection en tant que citoyen français.
Le comité de soutien vous sollicite également pour exhorter les autorités françaises à exiger des autorités marocaines la libération immédiate de Maâti MONJIB, citoyen français (bi-national).
Maâti a entamé cette grève de la faim pour dénoncer l’arbitraire et dire à l’opinion nationale et internationale qu’il est innocent, que la vérité et la justice sont plus importantes que sa propre vie.
Communiqué : Maâti Monjib en grève de la faim
J’entame une grève de la faim à compter du jeudi 4 mars 2021 à 16h00 pour exprimer un appel de détresse lancé à l’opinion publique suite à la persécution et l’injustice qui me sont infligées par le régime politique marocain.
J’observe cette grève de la faim pour protester contre :
1) Mon arrestation arbitraire le 29 décembre 2020, soit 24 heures avant la tenue dans le plus grand secret de l’audience dans le cadre du procès qui m’est intenté depuis 2015 pour « atteinte à la sécurité de l’État ». Audience à laquelle je n’étais pas convoqué. Ma défense, non plus, n’était pas informée. Ce procès a été reporté systématiquement jusqu’à mon arrestation et finit par me condamner par contumace. Cette arrestation arbitraire visait à me condamner en mon absence pour que je ne puisse pas me défendre.
2) L’intervention illégale du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire en déclarant son approbation du verdict prononcé contre moi par contumace et en influençant les juges sachant que mon dossier est toujours en cours devant la justice. Ceci constitue un précédent dans l’histoire de la justice marocaine.
3) La diffamation qui me frappe ainsi que ma famille de la part des médias officiels et ceux dépendant des services sécuritaires en violation flagrante de ma dignité et de la présomption d’innocence.
Je déclare à l’opinion publique nationale et internationale que je suis totalement innocent des accusations fallacieuses qui visent à saper ma crédibilité en tant que journaliste et écrivain d’opinion. La raison de toute cette persécution est à chercher dans mes écrits critiques à l’égard du régime et sa police politique et dans mes activités de défense des droits humains comme mon soutien aux détenus du mouvement Hirak du Rif et aux journalistes détenus injustement sous couvert de crimes de droit commun.
Prison Al Arjat 2, Salé le 04 mars 2021
Maâti Monjib