manifestation 18 02 pour une politique d’accueil et dire non à la loi Darmanin

Le projet de loi pour « contrôler l’immigration et améliorer l’intégration » de notre gouvernement a été déposé au Sénat et sera débattu devant le parlement dans les mois à venir. 
Pour dire Non à la loi Darmanin et pour une politique migratoire d’accueil, le collectif Uni.es contre l’immigration jetable (UCIJ) 2023 dont la LDH est membre s’organise. Une manifestation aura lieu le 
SAMEDI 18 Février 2023 à 14H de la Porte Dorée
au Centre de rétebtion Administrative de Vincennes

 RDV LDH Porte Dorée – 3 place Edouard Renard Arrêt du Bus 46 direction Gare de L’est à 13h55
La LDH demande la fermeture des lieux administratifs d’enfermement et le refus des mesures d’éloignement. 
La coordination Française pour le Droit d’Asile (CFDA) dont la LDH est membre nous alerte et dénonce notamment : 
« qu’aujourd’hui, le gouvernement menace d’étendre les atteintes aux garanties de procédure à toutes les personnes en demande d’asile consacré par la loi de 2018 qui ont été un recul majeur dans les garanties de procédure de certaines catégories de personnes en demande d’asile, en permettant leur expulsion au cours de leur demande d’asile, pendant l’examen de leur recours, « .
RDV samedi Porte Doré pour manifester ensemble

Et le 4 mars , il est prévu une manifestation contrer la loi Darmanin

disons non à l’expulsion d’un père prévue le 14 janvier

5 enfants sont menacés d’être privé de leur papa qui est en rétention depuis déjà un mois, le JLD a décidé ce matin de prolonger la rétention de M. APKKAZHISVILI. Son avocate a interjeté appel de l’ordonnance du JLD mais celui-ci n’est pas suspensif. Un vol serait programmé pour le 14 janvier. On continue donc à adresser sans relâche des courriels aux décideurs et responsables de cette ignominie. Cf modèle plus bas. 


Modèle de lettre à adresser par mail/fax :

Monsieur le Préfet,

Je me permets d’attirer votre attention sur la situation de Monsieur Diviti APKHAZISHVILI, ressortissant géorgien et père de 5 enfants scolarisés en France. Arrêté le 12 décembre 2020 sur son lieu de travail, M. Diviti APKHAZISHVILI a été placé en rétention au Centre de Rétention Administrative du Mesnil Amelot sur la base d’une Obligation de Quitter le Territoire Français que vous avez prise à son encontre.

Arrivée en France en 2018, la famille a sollicité l’asile et s’est vue déboutée de cette demande. Parfaitement intégré, le couple APKHAZISHVILI vit à Persan avec leurs 5 enfants tous scolarisés :

.Salomé, 15 ans et scolarisée en classe de 3ème au collège Victor Hugo à Sarcelles

  • Lizi, 12 ans et scolarisée en classe de 6ème au collège Victor Hugo à Sarcelles
  • Anastasia, 8 ans et scolarisée en classe de CE1 à l’école Paul Eluard de Persan
  • Nicolas, 9 ans et scolarisé en classe de CE2 à l’école Paul Eluard de Persan
  • Giorgi, 6 ans et scolarisé en classe de CP à l’école Paul Eluard de Persan

En France, cette famille très appréciée comme l’attestent les différents témoignages (communautés scolaires, gérant de l’hôtel, …), ne craignait plus pour sa sécurité et pouvait envisager un avenir meilleur, surtout pour les enfants. Cette stabilité retrouvée et le travail engagé auprès des enfants par les équipes éducatives sont fragilisés par votre décision d’expulser le père qui représente le principal soutien financier et affectif pour sa famille plongée dans l’angoisse depuis le 12 décembre 2020.

La reconduite de M. Diviti APKHAZISHVILI porterait gravement atteinte au droit de ses enfants à ne pas être séparés arbitrairement d’un de leurs parents.

De plus, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant dont la France est signataire, stipule que pour toutes les décisions administratives ou autres, c’est “l’intérêt supérieur de l’enfant qui doit être une considération primordiale”.

Monsieur le Préfet, parce que M.Diviti APKHAZISHVILI est un père de famille sans histoires, parce que ses enfants et son épouse ont indéniablement besoin de lui ici en France, parce que la place d’un père n’est pas dans un centre de rétention mais auprès des siens, je vous demande avec confiance et détermination de renoncer à cette expulsion, d’annuler l’obligation de quitter le territoire français et de mettre tout en œuvre pour qu’il retrouve sa famille

Recevez, Monsieur le Préfet, l’expression de mes sentiments citoyens les plus respectueux.

 Prénom NOM

georges-francois.leclerc@seine-saint-denis.gouv.fr
frederic.poisot@seine-saint-denis.gouv.fr
claire.chauffour-rouillard@seine-saint-denis.gouv.fr
pref-eloignement@seine-saint-denis.gouv.fr
Patrick.strzoda@elysee.fr
sec.jean.castex@pm.gouv.fr
pierre.de-bousquet-de-florian@interieur.gouv.fr
francois-xavier.lauch@interieur.gouv.fr
sebastien.jallet@interieur.gouv.fr
emmanuelle.dubee@interieur.gouv.fr
mathieu.lefevre@interieur.gouv.fr
louis-xavier.thirode@interieur.gouv.fr

demandons au préfet la libération d’un père de famille

Il est hors de question que M. Diviti APKHAZISHVILI, géorgien, arrêté le 12 décembre sur son lieu de travail et enfermé depuis au CRA du Mesnil-Amelot soit expulsé !

Suite au mouvement de contestation, une délégation a été reçu par le secrétaire général de la préfecture de Seine Saint Denis mais il est encore enfermé à ce jour .

Son épouse et ses enfants qui vivent avec lui à Sevran, (Salomé 15 ans en 3ème et Lizi, 12 ans en 6ème au collège Victor Hugo à Sarcelles, Anastasia, 8 ans en CE1, Nicolas, 9 ans en CE2 et Giorgi, 6 ans en CP, tous trois à l’école Paul Eluard de Persan) ont évidemment un besoin vital de lui !

M. Georges-François Leclerc, préfet de Seine-St-Denis doit revenir sur cette décision inhumaine !

Il faut convaincre le préfet de prendre la seule décision conforme aux droits de l’Homme et aux droits de l’Enfant : la libération de Diviti Apkhzishvili et sa régularisation et celle de sa femme !

Vous pouvez envoyer un mail aux adresses ci dessous pour demander sa libération …

georges-francois.leclerc@seine-saint-denis.gouv.fr
frederic.poisot@seine-saint-denis.gouv.fr
claire.chauffour-rouillard@seine-saint-denis.gouv.fr
pref-eloignement@seine-saint-denis.gouv.fr
Patrick.strzoda@elysee.fr
sec.jean.castex@pm.gouv.fr
pierre.de-bousquet-de-florian@interieur.gouv.fr
francois-xavier.lauch@interieur.gouv.fr
sebastien.jallet@interieur.gouv.fr
emmanuelle.dubee@interieur.gouv.fr
mathieu.lefevre@interieur.gouv.fr
louis-xavier.thirode@interieur.gouv.fr

contre l’expulsion d’un père de 5 enfants

Pas de trêve à Noel pour les sans-papiers! 
Un père géorgien enfermé au centre de rétention administrative du Mesnil Amelot dont l’expulsion imminente- Une famille de 5 enfants scolarisée démembrée! Appel à mobilisation massive et immédiate! 

Rassemblement: Lundi 28 décembre à 10 h devant la préfecture de Seine-Saint-Denis ( Nous demanderons d’être reçu-e-s en audience)+ si nous n’obtenons pas satisfaction, nous rassemblerons également dans la foulée vers 13H/14H devant le CRA du Mesnil Amelot et rendront visite à monsieurAPKHAZISHVILI   
VENEZ NOMBREUX-NOMBREUSES POUR DIRE STOP AU DEMEMBREMENT DES FAMILLES SANS-PAPIERS !

L’expulsion est imminente car Monsieur a déjà été présenté au premier vol pour Tbilissi( Géorgie) et à refuser d’embarquer embarquer, comme il est souvent permis à la première présentation, mais par expérience nous savons qu’il risque à tout moment d’être mis de force dans un avion

D’ici là, on envoie mails/fax sans relâche aux responsables de cette énième ignominie pour demander la libération immédiate de M. Diviti APKHAZISHVILI.

Ci-dessous, modèle d’interpellation. Malgré la colère qu’une telle situation peut susciter, merci de veiller à rester toujours courtois-e.

Modèle de lettre à adresserpar mail/fax :Par mail :Service éloignement :pref-eloignement@seine-saint-denis.gouv.fr
secretariat-prefet@seine-saint-denis.gouv.fr

-Frédéric POISOT, directeur de cabinet du Préfet :frederic.poisot@seine-saint-denis.gouv.fr
–  Mme Claire CHAUFFOUR-ROUILLARD, secrétaire générale de la préfecture de la Seine-Saint-Denis : claire.chauffour-rouillard@seine-saint-denis.gouv.fr

-Adresse mail non vérifiée du Préfet : georges-francois.leclerc@seine-saint-denis.gouv.fr

A Monsieur Georges-François LECLERC, Préfet de la Seine-Saint-Denis

Monsieur le Préfet,Je me permets d’attirer sur la situation de monsieur Diviti APKHAZISHVILI, ressortissant géorgien et père de 5 enfants scolarisés en France. Arrêté le 12 décembre 2020 sur son lieu de travail, M. APKHAZISHVILI a été placé en rétention au Centre de Rétention Administrative du Mesnil Amelot sur la base d’une Obligation de quitter le Territoire Français que vous avez prise à son encontre le même jour.Arrivée en France en 2018, la famille a sollicité l’asile et s’est vue déboutée de cette demande. Parfaitement intégré, le couple APKHAZISHVILI vit à Persan avec leurs 5 enfants tous scolarisés:-Salomé, 15 ans, scolarisée en classe de 3ème au collège Victor Hugo à Sarcelles.                                                                                                -Lizi,12 ans, scolarisée en classe de 6ème au collège Victor Hugo de Sarcelles.                                                                               -Anastasia, 8 ans et scolarisée en classe de CE1 à l’école Paul Eluard de Persan.                                                                                                  -Nicolas, 9 ans et scolarisé en classe de CE2 à l’école Paul Eluard de Persan.-Giorgi, 6 ans, scolarisé en classe de CP à l’école Paul Eluard de Persan

En France, cette famille très appréciée comme l’attestent les différents témoignages (communautés scolaires, gérant de l’hôtel, …), ne craignait plus pour sa sécurité et pouvait envisage un avenir meilleur, surtout pour les enfants.

Cette stabilité retrouvée et le travail engagé auprès des enfants par les équipes éducatives sont fragilisés par votre décision d’expulser le père qui représente le principal soutien financier et affectif pour sa famille plongée dans l’angoisse depuis le 12 décembre 2020. 

La reconduite de M. Diviti APKHAZISHVILI porterait gravement atteinte au droit de ses enfants à ne pas être séparés arbitrairement d’un de leurs parents.

De plus, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant dont la France est signataire, stipule que pour toutes les décisions administratives ou autres, c’est “l’intérêt supérieur de l’enfant qui doit être une considération primordiale”.

Monsieur le Préfet, parce que M. Diviti APKHAZISHVILI est un père de famille sans histoires, parce que ses enfants et son épouse ont indéniablement besoin de lui ici en France, parce que
la place d’un père n’est pas dans un centre de rétention mais auprès des siens, je vous demande avec confiance et détermination de renoncer à cette expulsion, d’annuler l’obligation de quitter le territoire français et de mettre tout en œuvre pour qu’il retrouve sa famille au plus vite.

Recevez, Monsieur le Préfet, l’expression de mes sentiments citoyens les plus respectueux.

Prénom NOM


Liberté pour Daniele, étudiant italien enfermé et menacé d’expulsion

Le samedi 16 novembre au soir, à la suite d’un contrôle d’identité dans le 20e arrondissement de Paris, où il réside depuis des années, Daniele, étudiant et travailleur italien, a été arrêté pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ».
Placé en garde à vue, il s’est vu notifier une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Il est actuellement enfermé en Centre de rétention administrative (CRA) à Vincennes, où il est retenu jusqu’à l’audience administrative qui devra statuer sur son OQTF et son renvoi éventuel en Italie.
La fédération de Paris de la Ligue des droits de l’Homme s’associe à toutes celles et ceux qui demandent la libération de Daniele et invite toutes les citoyennes et citoyens attachés aux libertés à faire de même.
Ce contrôle d’identité d’un groupe de personnes aux abords d’un café, le maintien en CRA de Daniele et l’OQTF qui pèse sur lui, surviennent dans un contexte général de renforcement des mesures de répression et d’intimidation policières et judiciaires.
Les manifestations des Gilets Jaunes, les rassemblements du mouvement Extinction Rebellion et même la manifestation syndicale du 1er mai ont été le lieu d’une violence policière dont le caractère strictement nécessaire et proportionné aux nécessités de maintien de l’ordre reste à démontrer.
Dans le même esprit, on a vu se multiplier les détentions préventives, les assignations à résidence, les interdictions préalables de se rendre sur les lieux ou aux abords des manifestations. Et maintenant les internements en CRA et l’obligation de quitter le territoire.
Comment ne pas voir là une menace inquiétante pour la liberté de manifester, de se rassembler, de circuler.
Nous resterons actifs et vigilants et nous contribuerons à ce que les victimes de ces violences et de ces sanctions fassent valoir leurs droits.
Nous demandons la libération immédiate de Daniele, le respect de son droit à résider et à se déplacer en France, à retrouver ses amis, son travail et ses études.
Paris, le 25 novembre 2019
Le vendredi 9 décembre, après plus de trois semaines passées au centre de rétention de Vincennes, il a été libéré. Le tribunal administratif a annulé les arrêtés pris par le préfet de police de Paris, qui l’obligeaient notamment à quitter le territoire, fait savoir son avocate.
Ligue des droits de l’Homme
Fédération de Paris
40 rue de Malte
75011 Paris