Contre le projet de réforme des retraites, manifestations

Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux

La LDH s’oppose au projet de réforme des retraite et appelle à la mobilisation et aux manifestations . La manifestation du 11 février partira de République à 13h et se dirigera vers Nation via le boulevard Voltaire . Le rendez vous de la LDH est toujours devant le magasin Habitat.

Ci dessous le communiqué de la LDH qui pointe le recul des droits que précipite cet réforme et la procédure d’adoption de la loi qui escamote le débat parlementaire

Communiqué LDH

Alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ne peut que s’inquiéter de voir le gouvernement s’entêter à faire passer en force une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejettent.

Après les réformes du Code du travail, de l’assurance chômage, dans un contexte de détérioration continue des services publics, cette réforme du système général des retraites constitue une nouvelle étape vers la remise en cause de l’Etat social, avec l’obsession de réduire à la portion congrue le système de répartition afin que les compléments soient assurés par les mécanismes privés de capitalisation pour celles et ceux qui le peuvent.

Cette réforme, dont la nécessité économique est loin d’être avérée, aggravera les injustices sociales au détriment de celles et ceux ayant des carrières longues, pénibles et précaires, et notamment des femmes qui constituent l’immense majorité des précaires. Elle réduira également la possibilité d’arriver à la retraite et de la vivre en bonne santé.

Inacceptable dans son contenu, cette réforme interroge également en termes de méthode, la procédure annoncée constituant un véritable déni de démocratie si le gouvernement va jusqu’au bout de ce qu’il a annoncé.

En effet, après une réforme du Code du travail par ordonnances, celle des retraites esquive tout débat public en utilisant une procédure législative accélérée (article 47-1 de la Constitution1) et en s’appuyant non sur un projet de loi ordinaire mais sur un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif.

Ce choix n’a rien d’anodin car il permet au gouvernement de s’affranchir d’un véritable débat et de passer outre les droits du Parlement. Moins connu que l’article 49-3, dont le gouvernement a fait un usage abusif à l’automne, l’article 47-1 alinéa 2 de la Constitution permet de dessaisir l’Assemblée nationale au bout de 20 jours à compter du dépôt du projet de loi. Ensuite, le Sénat doit statuer dans un délai de quinze jours. Et, à défaut d’un vote dans un délai de cinquante jours, le projet peut être mis en œuvre par ordonnance.

Conjuguer de telles méthodes avec des mesures d’injustice sociale ne peut qu’accentuer la crise de confiance actuelle, qui met en péril notre démocratie et favorise les dérives vers l’extrême droite.

La mobilisation qui se dessine pour jeudi prochain à l’appel d’un front syndical uni est seule de nature à faire obstacle à une régression sociale inacceptable.

C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser et à manifester aux côtés des organisations syndicales.

1 « Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d’un projet, le gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l’article 45. Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de cinquante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en œuvre par ordonnance. »

Paris, le 17 janvier 2022

Mobilisons nous pour les Droits !

Se loger n’est pas un crime ! C’est un droit ! rdv le 25 janvier devant le sénat et le 28 janvier à Bastille pour une manifestation…

Communiqué du Collectif des associations unies (CAU), dont la LDH est membre

Le 31 janvier, la proposition de loi « Kasbarian-Bergé » de la majorité visant à criminaliser les victimes de la crise du logement sera examinée en séance au Sénat. Durci le 2 décembre lors de son adoption à l’Assemblée nationale en première lecture, le texte prévoit une accélération considérable de l’expulsion des locataires en impayés de loyers, empêchant tout travail sérieux d’accompagnement et retirant à la justice son pouvoir d’appréciation. Surtout, il prévoit d’envoyer en prison celles et ceux qui n’auraient pas trouvé de solution de relogement, tout en renforçant les peines encourues par les personnes qui se mettraient à l’abri par nécessité dans des locaux parfaitement vacants.

Cette proposition de loi condamne ainsi à 3 ans de prison et à 45 000 € d’amende :

les personnes sans bail : hébergées, victimes de marchands de sommeil, conjoint.e.s, bail verbal… ;

les personnes sans-abri, qui occupent un bâtiment vide, des logements vacants, des friches industrielles ou des bureaux vides pour se protéger de la violence de la rue, alors que jamais notre pays n’a compté autant de logements et de locaux vacants ;

les accédant-e-s à la propriété surendettés, qui perdent leur titre de propriété, ainsi que les petits commerçant-e-s et artisan-e-s dont le bail est résilié ;

– et même les grévistes occupant leur lieu de travail, ou établissant un piquet de grève…

Sous couvert de protection des petits propriétaires face au squat de leur domicile,  pourtant déjà puni par la loi d’un an de prison, de 30 000 € d’amende et d’une expulsion sans jugement en 48h, la proposition de loi s’attaque en réalité potentiellement à toutes les personnes en situation de pauvreté ou de mal-logement, ou confrontées à un accident de la vie.

Elle condamne ainsi à 6 mois de prison et 7 500 € d’amende les locataires du parc privé qui ne quittent pas d’eux-mêmes leur logement après un commandement de quitter les lieux prononcé par la Justice.

En plus d’être incohérente avec les intentions affichées par le gouvernement en matière de prévention des expulsions, de Logement d’abord et de lutte contre les marchands de sommeil, l’adoption de cette loi socialement brutale est la promesse d’un accroissement considérable du nombre de personnes sans domicile. 

Elle intervient de plus dans un contexte d’inflation du coût de la vie, des loyers et de l’énergie, qui contraint déjà les plus fragiles d’entre nous à devoir choisir entre manger, se chauffer, se soigner, ou payer son loyer.

Rappelons que la France compte plus de 300 000 personnes sans domicile dont 50 000 enfants ; 2,3 millions de ménages en attente d’un logement social ; 130 000 jugements d’expulsion par an ; 15 millions de personnes fragilisées par la crise du logement dont 4 millions de personnes mal logées.

Face au risque d’un recul sans précédent du droit au logement, les associations, mouvements sociaux et syndicats se mobilisent pour demander aux sénateur-ices de mettre un coup d’arrêt à cette proposition de loi.

Un rassemblement se tiendra le 25 janvier à 11h devant le Sénat, ainsi qu’une manifestation à Paris le 28 janvier, à 14h à Bastille.

Témoignage de Giovanni : Je suis à l’hôtel mais à la rue parfois aussi. On oublie que le squat c’est le dernier recours avant la rue. Beaucoup ont pu tenir le coup parce qu’ils avaient un squat donc ils ont pu garder leur travail, leur famille. En France, c’est qu’une fois tous les 5 jours qu’on peut être logé par le 115. Toutes les personnes qui passent par la rue mettent énormément de temps à s’en remettre voir ne s’en remettent jamais. Quand on a pas d’assistant-e social-e, comment savoir à quels droits on peut avoir accès et les démarches administratives à faire ? Il faut 3 mois pour pouvoir faire une demande de logement social. Le seul moyen de s’en sortir ou d’encaisser le coup, c’est le squat. Beaucoup de personnes qui travaillent sont à la rue et vivent dans des squats. Il y a énormément de personnes invisibles à la rue qui sont dans des squats…

Les 39 associations du collectif des Associations Unies (CAU)

Paris, le 17 janvier 2023

Un écran Des Droits : « Un Peuple » le 13 février à 11h au Majestic Bastille

Un Peuple, d’Emmanuel Gras (France, 2021, 104 mn)qui suit un groupe de Gilets jaunes en Eure-et-Loir

Dimanche 13 février 2022 à 11 h au cinéma Majestic Bastille

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En octobre 2018, le gouvernement Macron décrète l’augmentation d’une taxe sur le prix du carburant. Cette mesure soulève une vague de protestation dans toute la France.Des citoyens se mobilisent partout, c’est le début du mouvement des gilets jaunes. A Chartres, un groupe d’hommes et de femmes se rassemble chaque jour.Parmi eux, Agnès, Benoît, Nathalie et Allan s’engagent dans la lutte collective. Comme tout un peuple, ils découvrent qu’ils ont une voix à faire entendre…
Ce film est soutenu par la LDH : https://www.ldh-france.org/la-ldh-soutient-le-film-un-peuple/
Pour réserver : http://www.dulaccinemas.com/cinema/2736/majestic-bastille/article/118434/un-ecran-des-droits-un-peuple-de-emmanuel-gras

Cette projection est proposée dans le cadre du collectif  « Un Écran Des Droits », RDV cinéma mensuel pour la défense des droits humains (tous les deuxième dimanche du mois), fruit d’un partenariat entre le cinéma Majestic Bastille et les associations : Amnesty, la Ligue des Droits de l’Homme, Autour du 1er Mai et l’Observatoire International des Prisons.

le 4 février une émission de radio pour le rapatriement des enfants français détenus en Syrie

Vendredi 4 février, de 19 à 21 heures, l’émission de Radio Libertaire (FM 89.4)
« Des gens et des droits » sera animée par la section LDH de Paris 20. 

Pour le rapatriement des enfants français et de leurs mères détenus dans les camps de prisonniers du nord-est syrien Avec la participation de- Un responsable du collectif famillesunies.fr– Marie Dosé, avocate- Françoise Dumont, présidente d’honneur de la LDH
Aujourd’hui, plus de deux cents enfants français sont détenus avec leurs mères dans les camps de prisonniers du Nord Est syrien. Beaucoup souffrent de maladies chroniques, de malnutrition, d’infections pulmonaires, de dysenterie, de maladies de peau, mais dans ces camps, ils n’ont pas accès aux soins les plus basiques. Ils sont également privés d’école et vivent sans protection, dans la peur et le danger.
Depuis 2019, plusieurs pays d’Europe ont les uns après les autres rapatrié des centaines d’enfants. Les autorités françaises qui s’obstinent à agir au cas par cas se sont, elles, limitées à en rapatrier 35. En maintenant prisonniers ces enfants qui ne sont pas responsables des agissements de leurs parents, la France viole délibérément ses engagements internationaux, le droit international humanitaire, la Convention internationale des droits de l’enfant.
Lire le communiqué de la LDH et de la FIDH :https://www.ldh-france.org/journee-internationale-des-droits-de-lenfant-quattend-le-gouvernement-francais/
Des personnalités, des artistes,  se mobilisent pour être le porte-voix de ces enfants :https://www.youtube.com/watch?v=FJjtI3wW2V8

5 et 6 mars: tous au théâtre « tu viens d’où toi… »

La LDH soutient la pièce:
“Tu viens d’où toi ? Histoires de racisme structurel”
de la compagnie Naje
Spectacle de théâtre de l’opprimé (théâtre forum)
A la Maison des métallos, 94, rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris
Tarifs Normal : 10€ ; RSA : 2€ ; SMIC : 5€ ; Soutien : 20€
Samedi 5 mars 20h
Cliquez pour réserver
Dimanche 6 mars 15h
Cliquez pour réserver
« Tu viens d’où toi ? » a été pensé par la compagnie de théâtre Naje et la LDH Paris 10/11. Notre troupe est 50% blanche et 50% racisée. Nous venons de différents milieux sociaux ; nous sommes jeunes, nous sommes retraités.
Notre question c’est : comment agir face au racisme structurel et comment s’allier, entre blancs et racisés, dans la lutte décoloniale et antiraciste.



Scénario écrit par Fabienne Brugel, Farida Aouissi et Jean Paul Ramat de la compagnie Naje
Nous sommes partis de nos propres histoires pour nous questionner, et questionner notre public. Le spectacle relate notre atelier, les questions qui l’ont traversé, les écueils sur la route, les situations difficiles dans lesquelles se sont parfois retrouvés certaines et certains d’entre nous. 
Nos scènes disent des réalités qui ne nous conviennent pas et en dévoilent les enjeux. Elles posent la question : comment faire pour changer cela ? Le forum engagera le public à trouver des stratégies et comportements alternatifs avec nous.

j’envoie une carte en faveur des droits de l’enfant

Anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant

Campagne d’envoi de cartes postales (autour du 20 novembre) A L’ECOLE, PAS à LA RUE ! REGULARISATION des jeunes étrangers

Chaque année, l’anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, ratifiée notamment par la France en 1990, est l’occasion pour le Resf de rappeler que les enfants de sans papiers, comme les mineurs isolés, sont avant tout des enfants, que l’Etat français a le devoir de protéger.

Nous constatons pourtant tous les jours que c’est loin d’être le cas pour tous.

Aussi, comme chaque année, collectifs, associations, citoyens, tous ceux qui ont à coeur de rappeler cet engagement aux décideurs et aux acteurs de la protection de l’enfance sont invités à se joindre à cette campagne.

Il est proposé d’envoyer des cartes postales (à télécharger en PJ ci-dessous) à tous les protagonistes de l’application de cette Convention, à tous les échelons de l’état, de la présidence de la république (sans timbre) jusqu’aux divers élus locaux (députés, sénateurs, maires, préfets…).

L’envoi massif de ces cartes aux alentours du 20 novembre (du 18 au 27 novembre), en forme de rappel à nos dirigeants de leur engagement de protection, sera l’occasion de réitérer notre attachement indéfectible à l’engagement du Resf, qu’on peut exprimer ainsi à cette occasion :

A L’ECOLE, PAS à LA RUE !
REGULARISATION DES JEUNES ETRANGERS

MODALITES PRATIQUES :
Les fichiers PDF des cartes en HD pour impression grand format sont en PJ en bas de page

Les cartes postales sont à envoyer, par courrier postal ou par mail, entre le 18 et le 27 novembre, en indiquant l’adresse au verso de celle-ci, dans l’espace prévu à cet effet (voir adresses ci-dessous) .
N’hésitez pas à les distribuer et à les faire circuler afin de multiplier les destinataires, le message en sera d’autant plus visible !

A l’Élysée,
Adresse postale (rappel, pas besoin de timbre pour le courrier adressé au Président de la République) 55 rue du Faubourg St Honoré, 75008 PARIS
Pour écrire par mail au président  : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/
Directeur de cabinet Patrick.strzoda@elysee.fr

Matignon,
Adresse postale : 57 rue de Varenne, 75007 PARIS
Pour écrire par mail au premier ministre : sec.jean.castex@pm.gouv.fr
http://www.gouvernement.fr/contact/ecrire-au-premier-ministre


Ministère de l’Intérieur

Adresse postale : Place Beauvau, 75008 PARIS
Pour écrire par mail au ministre de l’Intérieur :
https://www.interieur.gouv.fr/Contact/Ecrire-au-ministre-de-l-Interieur
Autres adresses mail :
Directeur du cabinet :pierre.de-bousquet-de-florian@interieur.gouv.fr
Directeur adjoint du cabinet francois-xavier.lauch@interieur.gouv.fr _
Directeur adjoint du cabinet sebastien.jallet@interieur.gouv.fr
Directrice adjointe du cabinet emmanuelle.dubee@interieur.gouv.fr
Chef de cabinet mathieu.lefevre@interieur.gouv.fr
Conseiller immigration louis-xavier.thirode@interieur.gouv.fr
sec.dircabadj@interieur.gouv.fr
sec.immigration@interieur.gouv.fr


Ministère de l’Education nationale

_ Adresse postale : 110 rue de Grenelle – 75007 Paris

Pour écrire à un.e député.e : Dans les permanences locales ou à l’Assemblée Nationale
Adresse postale de l’Assemblée nationale : 126 rue de l’Université 75007 Paris
Pour écrire par mail : Trouvez votre député.e ici https://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/liste/alphabetique

Pour écrire à un.e sénateur.trice :
Adresse postale du Sénat : Casier de la Poste – 15, rue de Vaugirard
75006 PARIS
Pour écrire par mail : Trouvez votre sénateur.trice ici http://www.senat.fr/trombinoaga/

Pour trouver les coordonnées postales et mail des mairies :
https://lannuaire.service-public.fr/navigation/mairie

Pour trouver les coordonnées des préfectures :
https://www.mairie.net/departements/prefectures-de-departement.htm

Parrainage le 24 novembre

La LDH fait partie du RESF (Réseau Education Sans Frontières) qui apporte une aide aux familles sans-papiers et aux mineurs isolés ou jeunes majeurs
Dans ce cadre, le RESF organise avec la Mairie du 20ème une cérémonie de parrainages républicains et nous recherchons des parrains.marraines civil.es pour seconder les élus qui parraineront officiellement ces jeunes. 

Le statut de parrain ou marraine – même si la cérémonie se passe en mairie-  n’implique aucune responsabilité officielle, juridique, financière ou pénale. Etre parrain-marraine, c’est suivre le jeune ou la famille, l’accompagner dans ses démarches administratives, alerter le réseau en cas de difficulté. C’est surtout l’aider et le soutenir comme on peut, en fonction de ce qu’on peut chacun apporter : un coup de main en maths, un repas à la maison, une lettre de motivation à rédiger, des conseils pour s’orienter dans Paris, une séance au ciné…
Cet engagement est aussi une façon d’affirmer publiquement que le jeune ou la famille crée réellement des liens et tisse des réseaux d’amitié au sein de notre société. Pour la majorité d’entre eux, c’est souvent la première fois qu’ils sont invités chez des « français » ou chez des personnes régularisées et intégrées ; les parrains-marraines sont un appui psychologique et social concret, un soutien vraiment important quand on se retrouve à 17 ou 18 ans tout seul dans une France dont on n’a pas les codes, qu’on croyait accueillante et où l’on espérait se construire une vie meilleure.
Si vous êtes intéressé pour jouer ce rôle, contactez-nous en répondant à  l’adresse ci-dessous. La cérémonie de parrainage aura lieu le mercredi 24 novembre prochain, à 18h à la Mairie du 20ème arrondissement.
faniconv@yahoo.fr Ou RESF Paris 20 : resfparis20@gmail.com

Un écran des droits : PARIS STALINGRAD

en partenariat avec la LDH, Amnesty Int., L’OIP et Autour du 1er mai

LE DIMANCHE 10 OCTOBRE à 11H AU MAJESTIC BASTILLE
En présence de la réalisatrice Hind Meddeb,
et d’ Agathe Nadimi, créatrice de Les Midis du Mie (Collectif solidaire avec les mineurs isolés étrangers) »Ce film est un portrait de Paris vu par Souleymane, 18 ans, réfugié du Darfour. Arrivé en France après un périple traumatisant de cinq longues années, la  » ville lumière  » dont il avait rêvé, loin de répondre à ses attentes, lui inflige de nouvelles épreuves. À la dureté des situations, répond sa poésie douce- amère. En suivant Souleymane, le film retrace le parcours des migrants dans Paris : les campements de rue, les interminables files d’attente devant les administrations, les descentes de police et la mobilisation des habitants du quartier pour venir en aide aux réfugiés. La caméra témoigne d’une métamorphose d’une ville et nous montre l’émergence de nouvelles frontières intérieures : des kilomètres de grillages pour rendre inaccessibles les allées sous le pont du métro aérien, des pierres pour empêcher les migrants de s’allonger, des rondes de vigiles pour les déloger. »

Dimanche 30 mai à 11h « Douce France »au Cinéma Majestic Bastille

la LDH, Amnesty International, L’Observatoire International des Prisons et Autour du 1er mai proposent, comme chaque dernier dimanche du mois : Un Ecran-Des Droits, cette semaine c’est: « DOUCE FRANCE « de Geoffrey Couanon (1h35)

La Séance est suivie d’un débat avec le réalisateur Geoffrey Couanon et Dominique Picard présidente de CARMA (projet pour une transition écologique sur le Triangle de Gonesse)

« Amina, Sami et Jennyfer sont lycéens en banlieue parisienne, dans le 93. Avec leur classe, ils se lancent dans une enquête inattendue sur un gigantesque projet de parc de loisirs qui implique d’urbaniser les terres agricoles proches de chez eux. Mais a-t-on le pouvoir d’agir sur son territoire quand on a 17 ans ? Drôles et intrépides, ces jeunes citoyens nous emmènent à la rencontre d’habitants de leur quartier, de promoteurs immobiliers, d’agriculteurs et même d’élus de l’Assemblée Nationale. Une quête réjouissante qui bouscule les idées reçues et ravive notre lien à la terre ! »

réservation conseillée http://www.lesecransdeparis.fr/cinema/2736/majestic-bastille/article/101193/un-ecran-des-droits-douce-france

La recherche face au Covid19 – Débat

Pandémie : comment en est-on arrivé là ? Ce que le Covid19 révèle de la situation de la recherche en France  

La Ligue des droits de l’Homme de Paris 20 vous invite à un visio-débat avec Gérard Chaouat, immunologiste, directeur de recherche émérite CNRS et Inserm, Jacques Haiech, professeur honoraire de biotechnologie à l’université de Strasbourg et Mariannick Dagois, enseignante honoraire à Paris 8 et membre de « Sauvons l’Université »  

Le vendredi 5 mars à 19 heures 30 Rejoignez nous sur Zoom https://us02web.zoom.us/j/86291872836

Le Covid19 a surpris tous les experts. les autorités ont lancé dans la précipitation la recherche de remèdes et de vaccins. Pourtant, au début des années 2000, des recherches avaient été menées sur des virus proches et d’origine animale comme Ebola mais aussi comme Sars-Cov1 et Mers-Cov, tous deux de la famille des Coronavirus. Mais ces recherches furent abandonnées. Aujourd’hui des laboratoires internationaux ont annoncé des vaccins et les ont mis sur le marché, mais dans un mode d’urgence qui contribue à mettre les Etats en dépendance vis-à-vis des capacités de production et en négociation âpre avec les laboratoires.  

Qui décide des projets de recherche ou de leur abandon ? Qui affecte les ressources ? Sur quels critères ? Quels effets ont ces choix en période de crise sanitaire ?

Quelles sont les options fondamentales qui permettraient de mieux affronter les périodes de crise : travail collaboratif et interdisciplinaire, intégrité scientifique, coopération internationale, science ouverte…