Les doléances parlent, parlons-en ensemble !

Il y a six ans, durant le vaste mouvement de colère des gilets jaunes, a commencé sur les ronds-points la rédaction de ce qui a été appelé « les doléances ».

Un mouvement inédit en France

Le 15 janvier 2019, Emmanuel Macron lance un « Grand débat national » : 1 million de citoyens et citoyennes y participent, 160 000 contributions, 16 000 cahiers de doléances sont déposés dans les mairies. Mais la restitution annoncée n’a jamais eu lieu, les textes écrits par les citoyens sont restées dans les tiroirs.
Heureusement, plusieurs mairies dont celle de Paris 20 ont numérisé et versé aux Archives départementales ces doléances qui constituent un véritable patrimoine national.
Cette année ; les doléances sont revenues dans l’actualité médiatique grâce à la ténacité d’associations, de chercheurs, d’élus, grâce au film documentaire « Les doléances ». La résolution de leur publicisation adoptée par l’Assemblée Nationale le 11 mars est un succès mais tout reste à faire.

Restituer les doléances à la population, un enjeu démocratique

La section de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) de Paris 20e a décidé il y a plusieurs mois de s’emparer des doléances. Nous avons travaillé sur les 440 pages, 499 doléances et les 1520 idées rédigées par des habitants et habitantes de notre arrondissement.

Ces contributions sont l’expression de gens qui ont pensé, écrit, proposé. Ils ont demandé à être écoutés et respectés. Ils expriment un large éventail de sujets et d’idées, ils font des propositions et émettent des critiques : La fiscalité, le pouvoir d’achat, globalement l’égalité et la justice sociale, la démocratie, sont les grandes préoccupations.

Que faire aujourd’hui avec les doléances de 2019 ?

Le 27 mars une réunion très ouverte a eu lieu avec une quarantaine de personnes, militants associatifs, politiques, citoyens et élus de l’arrondissement, au Centre Social des Rigoles.
Nous avons discuté une première fois autour des doléances. La soirée fut intéressante et de nombreux participants souhaitent poursuivre cette dynamique d’échanges.
Nous vous invitons, habitantes et habitants de Paris 20e, à nous réunir et à échanger sur les doléances de 2019, pour voir en quoi elles sont encore d’actualité et ce que nous pouvons faire pour mettre en commun les besoins, les attentes des habitants et habitantes du 20e sur des sujets qui restent d’une actualité brulante.

L’Ecran des Droits « La réparation » le 15 juin au Majestic Bastille

Le film –  1h06 – Documentaire, 2025 

En France, victimes et auteurs d’infractions, de délits ou de crimes peuvent se rencontrer et dialoguer lors de dispositifs sécurisés et encadrés. Cela s’appelle la « justice restaurative ».

Inscrite au Code pénal depuis 2014, la justice restaurative est pensée comme un complément à la justice pénale et offre un espace sécurisé d’échanges entre des victimes et des auteurs
L’objectif est de permettre aux victimes de se reconstruire, et aux auteurs de prendre pleinement la responsabilité de leurs actes, afin de limiter le risque de récidive.
Ce film suit l’un de ces dispositifs durant une année.
Amélie, conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation, et Séverine, juriste dans une association de victimes à Auxerre, ont été formées comme médiatrices pour mettre en place ces rencontres.
Pendant des mois, elles préparent Marthe, Aurélien, Sylvain et JF, incarcéré.e.s pour assassinat ou tentative d’assassinat sur conjoint. En parallèle, elles suivent Emeline, Evelyne et Marie, victimes de crimes similaires.
Après plusieurs mois d’entretiens préparatoires, les participant.e.s, tou.te.s volontaires, vont se rencontrer pour échanger à cœur ouvert sur leur vie depuis le drame.
Encadré.e.s par les médiatrices et deux bénévoles formées, victimes et auteur.es acceptent de plonger au fond de leur histoire et de leurs émotions. Chacun.e va devoir affronter ses traumatismes pour trouver, peut-être au bout du chemin, une réparation.

Un film Chasseur d’Étoiles  

La projection sera suivi d’une rencontre avec la co-réalisatrice Isabelle Vayron. 
Séance en partenariat avec CICLIC – Région Centre-Val de Loire, Le CNC et PROCIREP – Société des producteurs et l’ANGOA.

L’Écran des droits vous propose tous les mois au Majestic bastille une programmation centrée sur des sujets 

traitant des droits humains fondamentaux, pensée collectivement par tous les membres du collectif : 

Amnesty international ici, la Ligue des droits de l’Homme ici, l’Observatoire international des prisons ici et Autour du 1er mai

L’Ecran des Droits: COCONUT HEAD GENERATION le 27 avril au Majestic Bastille

Amnesty programme notre séance L’Écran des Droits, avec les étudiantes et les étudiants en cinéma de Paris 8, dans le cadre du Campus Film Festival dont le thème de cette année est « Génération éclatée ». Venez découvrir le film qu’ils ont choisi pour cette occasion : Coconut Head Generation 
suivi d’une rencontre avec le réalisateur Alain Kassanda et en partenariat avec Campus Film Festival

Coconut Head Generation

Un film de Alain Kassanda, France, Nigéria, 2023, 89 mn

Tous les jeudis un groupe d’étudiant·es de l’université d’Ibadan au Nigeria organise un ciné-club. Regarder ensemble des films libère la parole et va transformer ce simple rendez-vous cinéphile en véritable agora où s’élabore une pensée critique, politique et militante. Cette jeunesse, à qui on dit qu’elle a la tête dure et vide comme une noix de coco, va s’emparer de ce qualificatif méprisant et l’ériger comme un étendard dans sa lutte pour un meilleur Nigeria

La projection sera suivie d’une rencontre avec Alain Kassanda – réalisateur du film, Bastaine Moubamba -référent de l’Afrique centrale et du Nigéria chez Amnesty International France et Dominique Pobe – responsable programmes de développement de l’ONG Equipop

-Interview du réalisateur : https://www.youtube.com/watch?v=-SZ86noW7Ko

COCONUT HEAD GENERATION, Au cinéma Majestic Bastille, 4 Bd Richard Lenoir 75011 Paris, dimanche 27 avril à 11h

l’écran des droits « No Other Land », dimanche 12 janvier 2025 au Majestic Bastille

No Other Land

Un documentaire de Basel Adra, Yuval Abraham, Rachel Szor, Hamdan Ballal
Palestine, Norvège, Allemagne, 2024, 95 mn, au Majestic Bastille dimanche 12 janvier à 11h

Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Une amitié inattendue voit le jour. Ce film réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants a été réalisé comme un acte de résistance créative sur la voie d’une plus grande justice.

La projection sera suivie d’une rencontre avec Lana Sadeq, du Forum Palestine citoyenneté et Jean-Jacques Grunspan, co-président du groupe local AFPS Paris Centre.

Cet évènement aura lieu le dimanche 12 janvier à 11h au Majestic Bastille, 4 Bd Richard Lenoir 75011 Paris  – 

L’Écran des droits vous propose tous les mois au Majestic bastille une programmation centrée sur des sujets traitant des droits humains fondamentaux, pensée collectivement par tous les membres du collectif : Amnesty international ici, la Ligue des droits de l’Homme ici, l’Observatoire international des prisons ici et Autour du 1er mai .

Palestine : imposons la fin des massacres, du génocide, du déni d’humanité. Imposons des sanctions contre l’Etat d’Israël


Appel du Collectif pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens soutenu par la LDH (extraits)

Cela fait maintenant plus de 14 mois que les Palestiniens et Palestiniennes de Gaza subissent l’horreur d’une guerre atroce menée contre leur existence même et qui se déroule sous nos yeux. Et cela fait plus de 10 mois que la Cour Internationale du Justice a ordonné des mesures pour stopper un génocide qu’elle considérait déjà comme plausible.

Le Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens dénonce cette guerre contre tout un peuple qui prolonge une politique de dépossession du peuple palestinien à l’œuvre depuis des dizaines d’années.

Le cessez-le-feu qui est entré en vigueur au Liban ne peut faire oublier les bombardements israéliens d’une violence inouïe jusqu’au centre de Beyrouth, le déplacement d’un million de personnes, les destructions considérables et les milliers de morts. Le gouvernement israélien d’extrême-droite n’a pas abandonné l’option d’une guerre régionale, qui nous entraînerait vers l’abîme

Nous appelons la population de notre pays à poursuivre sa mobilisation, partout en France, pour crier notre indignation et exiger que nos demandes soient satisfaites. Nous appelons à des rassemblements aux flambeaux ce vendredi 20 décembre devant les mairies, partout en France.
A Paris, rassemblement aux flambeaux le 20 décembre, à 18h30 devant la mairie du 20ème arrondissement.

Soyons nombreuses et nombreux, avec badges et drapeaux devant la mairie du 20eme, place Gambetta, vendredi à 18h30

Vous trouverez ici et en pièce jointe le communiqué complet d’appel soutenu par la LDH au niveau national https://www.ldh-france.org/palestine-imposons-la-fin-des-massacres-du-genocide-du-deni-dhumanite-imposons-des-sanctions-contre-letat-disrael-2/

l’Ecran des Droits, dimanche 24 « l’histoire de Souleymane » au Majestic Bastille

Dimanche 24 novembre à 11h, au Majestic Bastille( 2-4 boulevard Richard Lenoir), La Fédération LDH de Paris et Autour du 1er Mai proposent la projection du film « L’Histoire de Souleymane » de Boris Lojkine, suivie d’une rencontre avec les coordinatrices et des livreurs de la Maison des Coursiers. Intervention de Stefan Le Courant, anthropologue, chargé de recherche au CNRS dont les travaux portent sur les trajectoires et expériences migratoires. Il est l’auteur de Vivre sous la menace. Les sans-papiers et l’État (Le Seuil, 2022).

l’Ecran des Droits: 𝑳𝑨 𝑻𝑶𝑹𝑻𝑼𝑹𝑬 𝑩𝑳𝑨𝑵𝑪𝑯𝑬 de Narges Mohammadi, dimanche 22 septembre

l’Observatoire International des Prisons, Amnesty International France, La Ligue des droits de l’Homme et Autour du 1er mai proposent 𝑳𝑨 𝑻𝑶𝑹𝑻𝑼𝑹𝑬 𝑩𝑳𝑨𝑵𝑪𝑯𝑬 de Narges Mohammadi (lauréate du prix Nobel de la paix 2023) Dimanche 22 à 11h au Majestic Bastille .

Séance en mémoire de la militante Mahsa Amini, morte le 16 septembre 2022

Séance en présence de :
Chirinne Ardakani, avocate de la famille Mohammadi, Fondatrice de Iran Justice
Maryse Artiguelong , membre de la Ligue des Droits de l’Homme et Vice-Présidente de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme
Nazila Maroufian, journaliste, militante des droits des femmes, ex prisonnière à la prison d’Evin
Taghi Rahmani, journaliste, militant des droits humains, ex prisonnier politique, époux de Narges Mohammadi

Narges Mohammadi, vice-présidente du Defenders of Human Rights Center en Iran, emprisonnée plusieurs fois depuis 2012, est détenue depuis novembre 2021 pour « atteinte à la sécurité nationale ». Sa condamnation à 10 ans et 9 mois de prison, et 154 coups de fouet, est une volonté délibérée des autorités gouvernementales de faire taire cette défenseuse des droits humains.
Narges Mohammadi a réalisé un documentaire qui regroupe des entretiens d’anciens détenus, hommes et femmes qui ont subi « la torture blanche » : quatre murs blancs sans lumière naturelle et un isolement total. Une torture redoutablement efficace qui ne laisse pas de traces, poussant certains à avouer n’importe quel crime après quelques mois, quitte à être exécutés. Tous racontent la mécanique de destruction psychologique, l’humiliation, la torture et les traumatismes qui perdurent.

Rassemblement Palestine 8 septembre

La LDH soutient la manifestation du dimanche 8 septembre et relaie l’appel du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens

Rassemblement le dimanche 8 septembre à 15h  Place de la Nation

Le 7 septembre, cela fera 11 mois que la population palestinienne de Gaza subit les attaques d’une violence inouïe de l’armée israélienne. Les bombardements se poursuivent et n’épargnent, ni les écoles où la population s’est réfugiée, ni les zones déclarées comme sûres, ni les infrastructures vitales. Le centre de pompage et de stockage d’eau de la région de Rafah a été dynamité. La population est affamée, assoiffée, épuisée par les ordres de déplacement incessants.

Le bilan officiel de 40.000 tués, dont une majorité de femmes et d’enfants, déjà effroyable pour une population de 2,3 millions d’habitants (largement plus de 1 million à l’échelle de la France), ne prend en compte, ni les disparus sous les décombres estimés à au moins 15.000, ni les dizaines de milliers de blessés en attente de soins, ni les innombrables personnes mortes d’épuisement, de faim, de soif, de maladies non soignées en-dehors de ce qui reste des hôpitaux.

Les États occidentaux, États-Unis en tête, enchaînent les déclarations de façade en faveur d’un cessez-le-feu mais ne proposent aucune sanction pour l’imposer et continuent à livrer des armes à l’État d’Israël.

En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, la population est de plus en plus soumise aux attaques et au harcèlement de l’armée et des colons, elle vit dans un quasi-état de siège. Depuis le 7 octobre, le gouvernement israélien exploite la guerre à Gaza pour intensifier ses politiques d’expansion des colonies, de démolition de maisons, d’isolement de Jérusalem. On y compte plus de 670 Palestiniens tués depuis le 7 octobre. L’armée israélienne a lancé le 28 août une offensive de très grande ampleur contre les camps de réfugiés du Nord de la Cisjordanie, en déclarant une « guerre totale » avec une référence explicite à Gaza.

En Israël même, les destructions de villages bédouins s’intensifient, et les Palestiniens sont soumis à une très forte répression et à un racisme omniprésent. Beaucoup d’entre eux ont perdu leur emploi ou ne peuvent plus l’exercer dans des conditions acceptables.

Les arrestations et détentions arbitraires se multiplient partout en Palestine, les conditions de détention des prisonniers sont désastreuses, la torture s’est généralisée.

Face au génocide en cours, dont le caractère « plausible » a été pointé par la Cour Internationale de Justice depuis près de 7 mois, les États, dont la France, ont l’obligation d’agir.

La même Cour Internationale de Justice a également, le 19 juillet, pointé l’illégalité de l’occupation du territoire palestinien et de sa colonisation, et l’obligation de l’État d’Israël d’y mettre fin le plus rapidement possible.

Rappelons enfin que le procureur de la Cour pénale internationale a demandé des mandats d’arrêt à l’encontre des dirigeants israéliens B. Netanyahou et Y. Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Devant le déni d’humanité que constitue la situation actuelle, nous appelons à renforcer notre mobilisation, et interpellons les autorités politiques de notre pays.

Le Collectif National pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens exige :

– Un cessez-le-feu immédiat et pérenne à Gaza, le retrait de l’armée israélienne et l’ouverture de tous les points de passage à l’aide humanitaire pour accéder à l’ensemble du territoire de la Bande de Gaza, ainsi que la fin du blocus.

– La fin de l’occupation, de la colonisation et de la politique d’apartheid.

– La libération de toutes les personnes détenues, qu’il s’agisse des otages détenus par le Hamas, des 10.000 prisonniers politiques palestiniens détenus au mépris du droit international, et des milliers de Palestiniens de Gaza transférés dans des centres de détention et de torture.

– Un soutien matériel et politique à l’UNWRA, soumise à des attaques honteuses d’Israël alors qu’elle joue un rôle irremplaçable auprès des réfugiés palestiniens et de toute la population de Gaza.

– La protection des journalistes palestiniens et l’ouverture de Gaza à la presse internationale.

– La fin de l’impunité d’Israël, et notamment :

  • Un embargo sur toutes les livraisons d’armes, de munitions et de composants militaires à destination d’Israël,
  • des sanctions diplomatiques,
  • la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël,

– La reconnaissance par la France de l’État de Palestine, associée au rappel du droit au retour des réfugiés palestiniens et à l’affirmation du droit du peuple palestinien à l’autodétermination.

Sur la base de ces exigences, nous appelons à manifester les 7 et 8 septembre partout en France en soutien au peuple palestinien.


A Paris, nous appelons à un rassemblement dimanche 8 septembre à 15h  Place de la Nation



Membres du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens signataires :
Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – AFD International – Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA) – AILES  Femmes du Maroc – Alternative Communiste – Américains contre la guerre (AAW) – Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami(e)s Contre la Guerre (4ACG) – Apel-Égalité – Association nationale des communistes (ANC) – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association France Palestine Solidarité (AFPS) – Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) – Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) –  Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) Cedetim / IPAM – Collectif des Musulmans de France (CMF) – Collectif Faty Koumba : Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) – Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) – Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) – Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) – Confédération générale du Travail (CGT) – Confédération Internationale Solidaire et Écologiste –  Droit-Solidarité – Ensemble! Mouvement pour une alternative de gauche écologiste et solidaire  – Europe Ecologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Fédération Syndicale Unitaire (FSU) – Forum Palestine Citoyenneté – Gauche démocratique et sociale (GDS) – La Courneuve-Palestine – La France Insoumise (LFI) – le Mouvement de la Paix – les Femmes en noir (FEN) – Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Organisation de Femmes Egalité – Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Parti de Gauche (PG) – Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) – Pour une écologie populaire et sociale (PEPS) – Sortir du colonialisme – Union communiste libertaire (UCL) – Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) – Union étudiante – Union Juive Française pour la Paix (UJFP) -Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) – Union Syndicale Lycéenne (USL) – Union syndicale Solidaires

Expulsion des Sans-papiers de Saint-Bernard en 1996 : on n’oublie pas !

La LDH Paris 20 a signé l’appel à la manifestation pour le 28e anniversaire de l’expulsion violente des Sans-papiers de l’église Saint Bernard en 1996.

Samedi 24 août 2024 à 15h00 métro Couronnes jusqu’à l’église St-Bernard .

Le 18 mars 1996 1996, à Paris, 350 personnes (hommes, femmes et enfants) en situation irrégulière sortent en pleine lumière. Ils et elles occupent des églises, des gymnases, un entrepôt de la SNCF pour obtenir leurs papiers. Le 28 juin, l’église Saint-Bernard est occupée.

Le 23 août 1996, la police évacue l’Église Saint-Bernard en défonçant la porte à coups de hache pour déloger les dix grévistes de la faim et les familles qui y campaient depuis plus de 50 jours.

Comme chaque année, nous appelons tous les Sans-papiers, tous leurs soutiens à commémorer cet événement devant l’église St Bernard.

Un gréviste de la faim est sorti sur un brancard de l’église Saint-Bernard, alors qu’un groupe de sympathisants des sans-papiers est encadré par les forces de l’ordre, le 23 août 1996 à Paris

14 juillet 1953 : d’hier à aujourd’hui

Cette année, la Commémoration du 14 juillet 1953 a réuni 70 à 80 personnes ce 13 juillet en fin d’après-midi sur la place de la Nation à Paris.

Ce fut l’occasion cette année encore de rappeler cet événement et son actualité. Le crime d’Etat de 1953 trouve en partie ses racines dans l’idéologie colonialiste de l’époque mais aussi dans l’idéologie de racisme qui perdure aujourd’hui encore.

En ce sens, les interventions ont fait le lien entre les événements de 1953 et la montée de l’extrême-droite en France depuis plusieurs dizaines d’années jusqu’à l’alerte des élections législatives anticipées de ce mois de juin.