l’Écran des droits propose le film « Une affaire de principe » d’Antoine Raimbault, le 9 juin à 11 h au Majestic Bastille

Le 9 juin, la Ligue des Droits de l’Homme et Autour du 1er mai vous proposent, 
dans le cadre de notre cycle l’Écran des droits, le film: « Une affaire de principe » d’Antoine Raimbault.

Le film

Une affaire de principe d’Antoine Raimbault, 2023, France, 95 min
Bruxelles, 2012. Quand le commissaire à la santé est limogé du jour au lendemain, dans la plus grande opacité, le député européen José Bové et ses assistants parlementaires décident de mener l’enquête. Ils vont alors découvrir un véritable complot menaçant de déstabiliser les instances européennes, jusqu’à leur sommet. Le combat de la démocratie et de l’état de droit face à la puissance grandissante des lobbies.  Note de soutien de la LDH ici

La rencontre

La projection sera suivie d’une rencontre en présence de :
- Antoine Raimbault, réalisateur du film
 Nicolas Namur, membre du groupe de travail « Santé, bio-éthique » de la LDH

Informations pratiques

Dimanche 9 juin 2024 à 11h00 – Au Majestic Bastille

SOUTIEN AU COLLECTIF DES JEUNES DU PARC DE BELLEVILLE

Communiqué

Depuis septembre des jeunes mineurs étrangers, sans abri, en situation précaire et non pris en charge par l’Etat, se battent pour la reconnaissance de leurs droits. Organisés en collectif, ils occupent depuis le 6 avril la Maison des Métallos, 94 rue Jean-Pierre Timbaud à Paris 11.

Ils revendiquent :

La reconnaissance immédiate de leur minorité par l’administration

• Des hébergements dignes où ils puissent rester ensemble et en lien avec leurs réseaux d’amis et de soutiens

• L’éducation publique pour toutes et tous, la scolarisation sans conditions, l’accès à la culture • Une couverture santé

• L’accès aux transports gratuits à Paris et en Ile-de-France

Fidèle à ses valeurs de défense des droits de toutes et de tous, en tous lieux et en tout temps, la section LDH de Paris 20 apporte son soutien total au Collectif des jeunes du parc de Belleville et à leurs revendications.

De plus, en vue des Jeux olympiques et paralympiques, l’Etat multiplie les expulsions des plus démunis et voudrait chasser les précaires hors de Paris. Cette politique est indigne.

Nous appelons l’Etat et les administrations parisiennes à assumer leurs responsabilités et à ne pas laisser des mineurs sans accès au logement, à l’éducation et à la santé.

Nous appelons toutes les citoyennes et citoyens de Paris à exprimer leur soutien moral et financier au Collectif des jeunes du parc de Belleville dans leur occupation de la Maison des Métallos.

Paris le 24 avril 2024

L’Écran Des Droits : Avant-Première du film: « Mon pire ennemi », le 5 mai au Majestic Bastille


Dimanche 5 mai 2024 à 11h au Majestic Bastille
, 2-4 boulevard Richard Lenoir

« Mon Pire Ennemi » Un film de Mehran Tamadon. Sortie France le 8 mai 2024, durée 1h22

Mojtaba, Hamzeh, Zar et d’autres ont subi des interrogatoires idéologiques en Iran et vivent aujourd’hui en France. Mehran Tamadon, le réalisateur, leur demande de l’interroger, lui, tel que pourrait le faire un agent de la République Islamique. Le film en devenir se rêve en miroir dressé face aux tortionnaires, révélant leur violence, leur arbitraire et leur absurdité. Mais lorsque Zar Amir Ebrahimi et Mehran Tamadon se prêtent à l’exercice, ni l’un ni l’autre ne semblent plus tout à fait maitriser les rôles qu’ils ont choisi d’endosser, jusqu’à se mettre en danger, ainsi que le projet de film.

Mon Pire Ennemi forme avec Là où Dieu n’est pas (en salles le 15 mai) un dyptique de films de Mehran Tamadon consacré aux interrogatoires idéologiques et à la violence politique en Iran.

La projection sera suivie d’une rencontre avec: Luc Forveille, monteur du film, Taghi Rahmani, ancien prisonnier iranien et protagoniste du film,Pierre Pelissier, Responsable de la commission abolition de la peine de mort et de la torture, Amnesty International France 
Chirinne Ardakani, Présidente de Iran Justice  

 Danser sa peine-Majestic Bastille-10 mars

Affichage de  en cours...

L’Écran des droits : Danser sa peine de Valerie Muller le 10 mars 2024 à 11h00 // Cinéma Majestic Bastille

Ce mois-ci, c’est au tour de l’OIP de choisir le film de notre cycle l’Écran des droits, et nous aurons donc plaisir à découvrir le film Danser sa peine, de Valérie Müller. 

Danser sa peine, de Valérie Müller, 2019, France, 60 min
Angelin Preljocaj fait danser des femmes incarcérées à la prison des Baumettes à Marseille. Exigence et plaisir de la danse s’adressent à l’enfermement des corps et des esprits dans l’atelier du célèbre chorégraphe afin de produire un spectacle hors les murs sur des scènes prestigieuses à Aix et à Montpellier.
Ce film raconte l’histoire de ce projet fou, bouleversant, audacieux et nous donne un autre regard sur la prison, sur l’enfermement des corps et sur le processus de création.

La projection sera suivie d’une rencontre en présence de :

– Valérie Müller, réalisatrice
– Angelin Preljocaj, chorégraphe

L’antisémitisme n’a pas sa place dans le 20éme, à Paris comme partout ailleurs

Communiqué de la LDH Paris 20

La LDH Paris 20 exprime son indignation devant l’agression dont a été victime un homme portant une kippa vendredi 1er mars dans le 20ème arrondissement de Paris à la sortie d’une synagogue.

La LDH, sans présumer des futures conclusions de la justice, rappelle avec force que l’antisémitisme n’a pas sa place dans le 20ème arrondissement, à Paris comme partout ailleurs. Cet acte de haine s’attaque aux idéaux d’égalité et de fraternité de la République.

La LDH Paris 20 assure la victime et sa famille de son entière solidarité.

Paris le 3 mars 2024

Gaza des centaines de victimes par jour…

Gaza est un champ de ruines. Depuis quatre mois des centaines de victimes par jour, des destructions massives même sur les hôpitaux. La population est soumise aux privations d’eau, d’électricité, de carburants, et de nourriture jusqu’à la famine. La situation est décrite comme une catastrophe humanitaire sans précédent par les organisations humanitaires entravées dans les secours.

La Cour Internationale de Justice (CIJ), saisie par l’Afrique du Sud, a rendu une ordonnance fondée sur la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.

Notre section LDH Paris 20 fait connaître cette décision fondamentale par une affiche. Nous avons déjà organisé plusieurs collages et avons pu constater l’intérêt qu’elle suscitait. 

A la rue….

On voit tous régulièrement des personnes à la rue sans logis, des Mineurs non accompagnés,et des familles avec enfants sont aussi touchées, c’est pourquoi via « Jamais sans toit », des associations, la fcpe, la ldh, des syndicats et des collectifs se mobilisent . « Jamais Sans Toit », cherchent à sensibiliser les pouvoirs publics pour permettre l’ hébergement des élèves à la rue . Jamais Sans Toit île de France , met en place des initiatives pour remédier à ces situations . La première action auquel nous sommes conviés c’est un rassemblement le 24 janvier .

Pas d’élève à la rue !
rassemblement mercredi 24 janvier 2024
12h30 devant le rectorat de Paris

Depuis de trop longs mois, à Paris comme dans toute la France, de nombreuses écoles
font face à des situations d’élèves dormant à la rue avec leur famille ou vivant dans
une extrême précarité.
L’approche des jeux olympiques nous fait craindre une forte augmentation du nombre
d’expulsions d’hôtels ou de logements.
Par ailleurs, la loi Darmanin prévoit de mettre fin à l’inconditionnalité de
l’hébergement d’urgence. Or de nombreuses situations de familles à la rue concernent
des personnes sans papier.
L’École ne peut fermer les yeux sur ces situations indignes de la capitale d’un des
pays les plus riches du monde, dans laquelle on compte environ 20 000 logements
vacants.
Tous les élèves, tous les enfants ont les mêmes droits, garantis par la Convention
Internationale des Droits de l’Enfant signée par la France. Les collectivités locales,
l’État et l’Éducation Nationale doivent en être les garants et offrir à ces enfants et
leurs familles un logement pérenne.
Pour faire entendre notre voix et celle des enfants sans toit, et pour rappeler que cette
question dramatique concerne directement l’Éducation Nationale, nous appelons à un
rassemblement à l’occasion de la journée internationale de l’Éducation devant le
rectorat de Paris :
mercredi 24 janvier à 12h30

12 boulevard d’Indochine-Paris 19ᵉ
(Une demande d’audience a été envoyée)
Le collectif « Jamais Sans Toit – Île de France »
Avec le soutien de :
FCPE 75 et 91, collectifs de parents indépendants,
CNT-STE 75, CGT éduc’action 75, SNES-FSU 75, SNUDI-FO 75, SNUEP-
FSU 75, SNUIPP-FSU 75, SUD éducation 75,
RESF 75, LDH 75, MRAP 75, Fédération des Acteurs de la Solidarité IDF
Contact : jamaissanstoit.idf@gmail.com

Mon pays imaginaire, de Patricio Guzmán, au Majestic Bastille, le 21 janvier à 11h

Mon pays imaginaire, au Majestic bastille le 21 janvier à 11h

Le film

Mon pays imaginaire, Patricio Guzmán, 2022, Franche, Chili, 83 min
Octobre 2019 : au Chili, un million et demi de personnes manifestent dans les rues de Santiago. 

Depuis Allende, le pays n’avait pas connu de telle mobilisation. 

Le réalisateur enquête sur ce qu’il qualifie de «  mystère  » et filme, depuis la rue, ce mouvement démocratique 

qui aboutira au vote d’une nouvelle Constitution.

La rencontre

La projection sera suivie d’une rencontre en présence de :
- Renate Guzmán-Sachse, productrice du film
- Quitterie Berchon, chargée de la campagne « Manifestez vous ! » au sein d’Amnesty International
- Damien Larrouqué, membre de l’observatoire politique de l’Amérique latine et des Caraïbes.

Informations complémentaires

https://www.autourdu1ermai.fr/bdf_fiche-film-6630.html

Chaque mois depuis 10 ans un collectif inter-associatif œuvrant pour la défense des droits humains organise 

une rencontre-débat autour d’un film, avec le Majestic Bastille (2-4 Bd Richard Lenoir 75011) / Dulac Cinémas comme précieux partenaire. 

Ce rendez-vous mensuel initié par la Ligue des Droits de l’Homme, et rejoint par Amnesty International, l’Observatoire International des Prisons 

et Autour du 1er mai, s’intitule L’écran Des Droits. Nous accueillons le public autour d’une programmation et l’animation de débats 

en présence de l’équipe du film et d’expert·es du ou des sujets abordés dans la tradition des ciné-clubs, nés de l’éducation populaire.

mobilisations contre la loi Darmanin, le 14 et le 21 janvier

Contre la loi de la honte, mobilisons-nous les 14 et 21 janvier 2024

La ldh dans ce communiqué du 9 janvier,appelle à manifester contre cette loi que le conseil constitutionnel

doit examiner avant qu’elle ne soit promulguée:
Le vote de la loi asile et immigration le 19 décembre dernier marque un
tournant inacceptable.
Si cette loi est promulguée, toutes les personnes étrangères vivant dans
notre pays verront leurs droits fragilisés, quel que soit leur statut et un
grand nombre d’entre elles seront précarisées.
La LDH (Ligue des droits de l’Homme), dès l’annonce de ce énième projet
de loi contre l’immigration, s’est engagée pour dénoncer son inhumanité.
Le gouvernement, pour faire passer cette loi, a capitulé non seulement
devant la droite mais aussi devant l’extrême droite dont de nombreuses
propositions ont été reprises au mépris des conventions internationales,
de la Convention européenne des droits de l’Homme et même des Traités
européens. Le président de la République et la Première ministre ont
clairement acté que de nombreuses mesures étaient contraires à la
Constitution. Ils ont eux même saisi le Conseil constitutionnel, dont le
Président vient de rappeler quelques principes fondamentaux de l’Etat de
droit lors de la cérémonie des vœux.
Comme la LDH a déjà eu l’occasion de le dire aux côtés de nombreuses
autres organisations, c’est l’ensemble des droits des étrangers qui sont
mis en cause comme jamais auparavant
.
Rappelons quelques exemples :

  • l’accès au droit d’asile comme aux titres de séjour et à leur
    renouvellement sera rendu plus difficile y compris pour les étudiants, au
    mépris du rayonnement de la France dans le monde ;
  • le regroupement familial va devenir quasi impossible pour de
    nombreuses personnes ;
  • une priorité nationale est instaurée en matière de prestations sociales
    pour les familles ne résidant pas depuis assez longtemps en France de
    façon régulière, comme si un enfant étranger avait moins besoin de
    manger ou de se loger qu’un enfant français ;
  • l’inconditionnalité du droit à l’hébergement d’urgence, pilier de la lutte
    contre le sans-abrisme, est mise en cause comme s’il fallait avoir les bons
    papiers pour ne pas dormir à la rue ;
    1/2- les expulsions par simple décision préfectorale, sans aucune décision de
    justice préalable, pour des personnes qui ne respecteraient pas les
    valeurs de la République ou représentant une « menace » à l’ordre public
    renforce le pouvoir discrétionnaire des préfets.
    Alors que celles et ceux (syndicalistes, employeurs, économistes…) qui
    constatent les apports de l’immigration à notre société sont de plus en
    plus nombreux, cette loi est une machine à créer des clandestins et de
    l’exclusion.
    La LDH appelle toutes les citoyennes et tous les citoyens à se mobiliser
    contre la promulgation de cette loi et notamment :
  • le 14 janvier à l’appel de nombreux collectifs de sans-papiers
    notamment ;
  • le 21 janvier pour une marche citoyenne pour la liberté, l’égalité et la
    fraternité à l’appel de nombreuses personnalités très diverses du
    mouvement syndical, associatif, du monde de la culture…
    Elle appelle toutes ses sections à s’engager pour la réussite de ces
    mobilisations et actions diverses sur l’ensemble du territoire.
    Plus que jamais, les militantes et militants de la LDH poursuivront leur
    action quotidienne auprès des étrangers comme auprès de toute
    personne victime d’un déni de ses droits fondamentaux, à développer
    dans les cadres les plus larges possibles l’indispensable travail
    d’information et de conviction face aux marchands de haine et de division.