LDH Paris 20

Film « Femmes  Politiques » de Daniel Bouy, le 22 novembre au Centre Paris Anim’ de la Place des Fêtes à 19h.                                     

la projection du film  » Femmes Politiques » de Daniel Bouy aura lieu le mercredi 22 novembre à 19h. Elle sera suivi d’un débat en présence du réalisateur et de 3 femmes qui ont participé au film.

Cette proposition est une initiative des sections ldh de Paris 19 et Paris 20eme . La soirée aura lieu au centre ParisAnim, 2-4 rue des Lilas . Venez nombreux, c’est gratuit

Dimanche 12 novembre, la ldh appelle à la marche contre l’antisémitisme

Pour manifester, rdv à 15h, Esplanade des Invalides sous la banderole: NON À L’ANTISÉMITISME, AU RACISME ET AUX SEMEURS DE HAINE.

Parcours :  avenue du Maréchal Galliéni, quai d’Orsay, bd St Germain, bd St Michel, Sénat

La lutte contre l’antisémitisme a toujours été et reste pour la LDH (Ligue des droits de l’Homme), créée lors de l’affaire Dreyfus, un combat fondateur.

Elle a manifesté sa condamnation de la montée des actes et propos antisémites survenus depuis le 7 octobre 2023 et combattu toutes les manifestations d’islamophobie et/ou de racisme quelles qu’en soient les victimes.

Fidèle à ses engagements, elle appelle à participer largement aux manifestations du dimanche 12 novembre contre l’antisémitisme.

La LDH regrette profondément que cette mobilisation soit l’objet de calculs et d’instrumentalisations. Elle s’inquiète de voir l’appel lancé par la Présidente de l’Assemblée nationale et le Président du Sénat, adressé à toutes les citoyennes et tous les citoyens de notre pays, faire l’objet d’une récupération politicienne.

La lutte contre l’antisémitisme, contre tous les racismes doit se poursuivre au-delà de dimanche. C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et les citoyens, celles et ceux qui vivent et travaillent en France, à se mobiliser au quotidien en refusant toute discrimination et toute stratégie de division et de haine.

Manifestation « Stop à l’inhumain » samedi 11 novembre place de la République 15 heures

La LDH appelle à manifester samedi 11 novembre pour: le cessez-le-feu à gaza, la libération des otages et la protection des civils

Rendez-vous LDH à 15 heures place de la République,

devant Habitat (au coin du magasin Habitat et de la rue du Faubourg du Temple)

Retrouvons nous à République, On aura des badges, et chasubles et on espère vous y voir …

https://www.ldh-france.org/stop-a-linhumain-cessez-le-feu-immediat-liberation-des-otages-protection-des-populations-civiles-2/

Dimanche 12 novembre: L’Ecran Des Droits: « Mitard, l’angle mort » , au Majestic Bastille

« l’angle mort » de Laurence Delleur et Vincent Marcel, au cinéma Majestic Bastille le 12 novembre à 11h

Mayotte, des conditions de vie extremement précaires…

Résumé de la situation à Mayotte évoqué lors d’une réunion de la ldh Paris 20 en mai 2023, avec Jean-Baptiste Eyraud et Patrick Mony du DAL (Droit Au Logement), Cyrille Hanappe de Actes Et Cités,
https://www.actesetcites.org/projets


-Une Natalité très importante:

5 enfants par femme, âge moyen 23 ans, plus de la moitié de la population a moins de 17 ans. Il y
aurait entre 3000 et 4000 mineurs isolés sur l’ile dont certains vivent dans des villages d’enfants dans
la forêt.


-Des besoins de base non satisfaits:

77 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Les besoins essentiels sont peu satisfaits : eau, santé, éducation non garantie, logements
insalubrité:(Manque de médecins, pas d’aide médicale de l’État (AME) un dispositif permettant aux étrangers ensituation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins et la Complémentaire santé solitaire (exCMU-c) inexistante.)
Manque d’enseignants et d’écoles 6000 enfants sont non scolarisés, et les autres ont en classe
par demie journée.
Manque d’avocats, d’assistantes sociales …


-Logements insalubres :

28 % des logements ne disposent pas d’eau courante, 59 % n’ont pas de
toilettes à l’intérieur de l’habitation et 52 % n’ont ni baignoire ni douche » Seulement 3%
bénéficient de logements sociaux, il n’y a que 200 logements sociaux à Mayotte et 50 % de la
population vit en bidonville.
L’état cherche à investir 90 mille euros dans des nouveaux logements et a fait appel à des
architectes pour ces projets qui ne sont pas encore commencés alors que les démolitions de
bidonvilles commencent…

-Misère
Selon l’Insee, le PIB par habitant est près de 4 fois inférieur au niveau national, et 32 % des
personnes de 15 ans ou plus sorties du système scolaire possèdent un diplôme qualifiant. Le
montant du RSA est de la moitié de celui de la métropole, et il n’est accessible seulement qu’à
partir de 15 ans de présence régularisée, 10 % de la population vote (pas celle des bidonvilles).
Des Mahorais qui ont la nationalité française souhaitent quitter l’île pour rejoindre la métropole
et vivre plus dignement.


-Comorien et Mahorais:

Selon l’Insee : moitié population française, moitié étrangères principalement des Comores.
En 2019 le flux entrant d’immigrés clandestins était évalué à environ 25 000 à 30 000 personnes
par an, pour 18 000 à 20 000 reconduites à la frontière. Mayotte est le département qui expulse le
plus.
Les reconduites aux Comores séparent les familles, des enfants sont confiés à des adultes qu’ils ne
connaissent pas toujours ou sont abandonnés. Beaucoup de Comoriens chassés reviennent régulièrement.
La stigmatisation des étrangers, la misère, et le désinvestissement de l’état aboutit à de la
violence de jeunes mahorais autant que de jeunes étrangers.


L’Opération Wuamsushu:

Les expulsions ont démarés le 22 mai avec un mois de retard, l’ objectif: démolition des bidonvilles pour arriver à 1200 d’ici la fin de l’année. En réalité : expulsions sans solutions de relogement pour plus des 2/3. Les expulsions vers les Comores reprennent et la présence policière est renforcée, le climat est inquiétant :la population est encore plus fragilisée et la haine risque d’amener une dégradation amplifiée de la vie socialeraser 1 250 d’ici à « la fin de l’année


-La Contestation:
L’Ucij (Uni·e·s contre l’immigration jetable,400 associations), des syndicats, le CNCDH (Commission
nationale consultative des droits de l’Homme), l’Unicef, la Cimade, le DAL… dénoncent la situation.
La France a été condamnée régulièrement par l’Onu qui considère que les quatre îles forment un
territoire unique admis en tant que tel aux Nations-Unies depuis 1975.
Une revendication indispensable: le développement des droits sociaux à Mayotte tel qu’ils sont appliqués en métropole en particulier le droit à un montant de RSA equivalent…

Exposition « migrations », mairie du 20 eme, du 15 au 26 mai

L’exposition « regard sur les migrations forcées » , a été réalisée par le resf Hautes-Pyrénées, c’est une très belle exposition, n’hésitez pas à venir la voir…
Du lundi au vendredi : 8h30 à 17h – jeudi de 8h30 à 19h30 – samedi de 9h à 12h30
Hall de la mairie du 20e, 6 place Gambetta
Du lundi 15 au vendredi 26 mai


Dans une économie mondiale où tout se vend et tout s’achète, les mafias prolifèrent et
gangrènent de nombreux États. Dans certains pays, la pression qu’elles exercent conduit les
populations à fuir. Ces migrations forcées peuvent alors devenir une nouvelle source de profit
pour les mafias.
La reconnaissance des différences en matière d’orientation sexuelle ou d’identité de
genre date de la fin du XXe siècle et varie beaucoup selon les pays. Le risque de mort ou de
persécution pour ces minorités entraîne certains à se réfugier dans des pays qui reconnaissent
leurs droits.
Au nom de la Liberté d’expression et de la Liberté de la presse, les journalistes exerçant
leur devoir d’information sont amenés à révéler les corruptions, les manipulations, les
exactions, etc… perpétrées par ou avec la complicité du pouvoir en place. Ils peuvent être
contraints à fuir leur pays face aux menaces et atteintes à leur encontre et à celle de leur
famille.

L’Ecran Des Droits: le 23 avril à 11h: TEMPS MORT : au cinema Majestic Bastille


Le film
Temps mort
Un film d’Ève Duchemin
Belgique, France, 2023, 1h58 Pour la première fois depuis longtemps, trois détenus se voient accorder une permission d’un week-end. 48h pour atterrir. 48h pour renouer avec leurs proches. 48h pour tenter de rattraper le temps perdu.
La rencontre
La projection sera suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Ève Duchemin et Khaled Miloudi, poète, scénariste et ancien braqueur.
 
Informations pratiques
Dimanche 23 avril 2023 à 11h00
Au cinéma Majestic Bastille
 
Chaque mois depuis 10 ans un collectif inter-associatif œuvrant pour la défense des droits humains organise une rencontre-débat autour d’un film, avec le Majestic Bastille (2-4 Bd Richard Lenoir 75011) / Dulac Cinémas comme précieux partenaire. Ce rendez-vous mensuel initié par la Ligue des Droits de l’Homme, et rejoint par Amnesty International, l’Observatoire International des Prisons et Autour du 1er mai, s’intitule L’écran Des Droits. Nous accueillons le public autour d’une programmation et l’animation de débats en présence de l’équipe du film et d’expert.e.s du ou des sujets abordés dans la tradition des ciné-clubs, nés de l’éducation populaire.

La Ligue des Droits de l’Homme appelle au combat pour les libertés et la démocratie

La Ldh participe pacifiquement à la mobilisation contre la loi retraite, contre la loi ou autres mesures qui veulent restreindre les droits des étrangers en France, et en générale contre toutes les actions qui font obstacles aux droits des habitants de ce pays. La ldh avec d’autres partenaires, est présente dans les manifestations avec « l’ observatoire des libertés publiques et des pratiques policières »et témoigne …Or ses actions gênent peut être monsieur Darmanin…Aujourd’hui , nous voulons partager avec vous le communiqué du 6 avril qui a pour objectif de répondre aux menaces que monsieur Darmanin a proféré contre la ldh, le 5 avril, devant les sénateurs.

Communiqué du 6 avril

Lors de son audition au Sénat sur la question de la manifestation contre la
« mégabassine » de Sainte-Soline, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a remis en cause les subventions publiques attribuées à la LDH. Cette menace est d’une particulière gravité. La LDH a été créée par des esprits résistants mus par l’impérieuse nécessité de combattre l’injustice antisémite faite au capitaine Dreyfus, au nom de la raison d’Etat.


Elle a depuis lors été de tous les combats historiques de la République : la loi de 1905 sur la laïcité, les projets d’émancipation, la lutte contre le fascisme et l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH). Elle a toujours travaillé dans un souci de dialogue franc et constant avec les institutions. Sous le régime de Vichy, elle fut dissoute et grand nombre de membres de la LDH résistants furent arrêtés, assassinés et/ou déportés. Elle s’est reconstituée pour participer à la reconstruction d’une France meurtrie par les atrocités de la guerre et de l’occupation. Elle n’a eu de cesse de se mobiliser pour soutenir les projets de liberté, d’égalité et de fraternité en défense permanente de l’Etat de droit.


Les attaques dont elle fait aujourd’hui l’objet sont notamment la conséquence de son travail sur cette défense de l’Etat de droit basé sur l’observation des pratiques policières et l’exigence d’une désescalade, indispensable au maintien de l’ordre républicain pour protéger le droit de manifester inscrit au cœur de notre contrat social.


Les subventions accordées aux associations constituent une pierre fondamentale de l’édifice démocratique promu par les organisations internationales et européennes. Elles sont indispensables en démocratie pour permettre la contestation des excès de pouvoir et de l’arbitraire. Supprimer ou diminuer ces subventions est l’un des moyens traditionnels utilisés par les régimes autoritaires pour affaiblir l’équilibre entre pouvoir et contre-pouvoirs, sans lequel une démocratie est anéantie.


Ces menaces ne visent pas la seule LDH. Elles sont le symptôme du projet
historique de la réaction contre « Les Lumières », de l’autoritarisme contre les libertés. Il y a urgence à lui opposer un refus ferme et large. La LDH sonne l’alarme et appelle celles et ceux qui ont à cœur de défendre notre modèle démocratique, celles et ceux qui, au sein des institutions de la République, disposent des moyens de s’opposer à ce projet délétère, à s’engager à ses côté avec détermination.

Paris. 06/04, manifestation contre le projet de réforme des retraites. Le stand de la LDH très populaire pendant la manifestation. Soutiens, adhésions, importante distribution de badges. Si Darmanin fait froid dans le dos, les nombreux gestes de solidarité font chaud au cœur et renforcent nos convictions.
le film L'hypothese démocratique

film « L’Hypotèse démocratique » de Thomas Lacoste le 12 avril à 18h30 – entrée gratuite

Les sections LDH Paris 19/20 ont le plaisir de vous inviter à la projection du film « L’Hypothèse démocratique » de Thomas LACOSTE, en présence du réalisateur., le mercredi 12 avril 2023 à partir de 18h 30, au Centre Paris Anim’ Place des fêtes: 2, rue des Lilas Métro Place des fêtes Ligne 11
Entrée gratuite

Synopsis : L’hypothèse démocratique – Une histoire basque propose pour la première fois le récit sensible de la sortie politique du plus vieux conflit armé d’Europe occidentale. Acteurs, victimes et négociateurs de la paix nous plongent dans l’histoire d’un peuple qui, face aux violences à l’oeuvre, a su inventer une nouvelle voie et agir sur sa propre destinée.

Voir la Bande annonce:
http://www.youtube.com/watch?v=3sOVtda4UhM

film « L’Hypothèse démocratique » de Thomas LACOSTE, mercredi 12 avril 2023 à partir de 18h 30, au Centre Paris Anim’, Place des fêtes: 2, rue des Lilas Métro Place des fêtes Ligne 11

« Sans frapper » Dimanche 12 mars à 11h au Cinéma Majestic Bastille

Sans frapper, un film d'Alexe Poukine sur le viol

A l’occasion du festival Best of doc et dans le cadre de l’Année du documentaire, la prochaine séance de notre cycle L’Écran des droits vous invite

à découvrir le film Sans Frapper, d’Alexe Poukine.

Sans frapper, un film d’Alexe Poukine, Belgique, 2019, 1h52

Ada a dix-neuf ans. Elle accepte d’aller dîner chez un garçon qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. C’est en 2013, à la fin d’une projection de son premier film qu’Alexe Poukine la rencontre : une femme de son âge qui lui relate une histoire advenue neuf ans auparavant, dont elle ne sait que faire. Habitée désormais par ce récit et ses implications, la cinéaste se confronte à la discrépance entre ses a priori sur le viol et le constat que nombre de ses proches ont subi une expérience similaire.

La projection sera suivie d’une rencontre avec Françoise Dumont, présidente d’honneur de la ligue des droits de l’Homme.

 Réservations : ici

 Voir infos aussi

« Sans frapper »: dimanche 12 mars, à 11h au cinéma Majestic Bastille,

2-4 boulevard Richard Lenoir, 75011 Paris