1er février à 15h, rassemblement place Saint Michel pour les droits des étrangers

L’urgence en matière d’immigration ?
Ce n’est pas une nouvelle loi qui assimile étrangers
et délinquants.
C’est le respect des droits et de la dignité des
personnes vivant et travaillant en France.

L’urgence, c’est
• un vrai accueil et des rendez-vous,
• des réponses dans des délais raisonnables,
• le renouvellement sans délai des titres de séjour
pour éviter les ruptures de droits,
• l’élargissement des voies de régularisation pour
ceux qui étudient, vivent et travaillent en France.

Sur Paris l’urgence, c’est :
– Les délais allant jusqu’à deux ans entre le moment où l’on
demande un rendez-vous pour déposer sa demande de
régularisation et le jour où l’on obtient une réponse ;
– Le manque d’interlocuteurs formés capable d’apporter des
réponses face aux dysfonctionnements administratifs de la
préfecture ;
– La non-remise de récépissé aux personnes ayant déposé
une demande en préfecture, permettant de prouver sa
régularité le temps de l’instruction, alors qu’il s’agit d’un droit
inscrit dans la loi.

Le 1er février des rassemblements auront lieu devant
toutes les préfectures d’Ile-de-France
A PARIS
RDV place Saint Michel
A 15h LE 1ER FEVRIER
rue Lutèce (métro Cité sur la ligne 4)

Se loger n’est pas un crime ! C’est un droit ! rdv le 25 janvier devant le sénat et le 28 janvier à Bastille pour une manifestation…

Communiqué du Collectif des associations unies (CAU), dont la LDH est membre

Le 31 janvier, la proposition de loi « Kasbarian-Bergé » de la majorité visant à criminaliser les victimes de la crise du logement sera examinée en séance au Sénat. Durci le 2 décembre lors de son adoption à l’Assemblée nationale en première lecture, le texte prévoit une accélération considérable de l’expulsion des locataires en impayés de loyers, empêchant tout travail sérieux d’accompagnement et retirant à la justice son pouvoir d’appréciation. Surtout, il prévoit d’envoyer en prison celles et ceux qui n’auraient pas trouvé de solution de relogement, tout en renforçant les peines encourues par les personnes qui se mettraient à l’abri par nécessité dans des locaux parfaitement vacants.

Cette proposition de loi condamne ainsi à 3 ans de prison et à 45 000 € d’amende :

les personnes sans bail : hébergées, victimes de marchands de sommeil, conjoint.e.s, bail verbal… ;

les personnes sans-abri, qui occupent un bâtiment vide, des logements vacants, des friches industrielles ou des bureaux vides pour se protéger de la violence de la rue, alors que jamais notre pays n’a compté autant de logements et de locaux vacants ;

les accédant-e-s à la propriété surendettés, qui perdent leur titre de propriété, ainsi que les petits commerçant-e-s et artisan-e-s dont le bail est résilié ;

– et même les grévistes occupant leur lieu de travail, ou établissant un piquet de grève…

Sous couvert de protection des petits propriétaires face au squat de leur domicile,  pourtant déjà puni par la loi d’un an de prison, de 30 000 € d’amende et d’une expulsion sans jugement en 48h, la proposition de loi s’attaque en réalité potentiellement à toutes les personnes en situation de pauvreté ou de mal-logement, ou confrontées à un accident de la vie.

Elle condamne ainsi à 6 mois de prison et 7 500 € d’amende les locataires du parc privé qui ne quittent pas d’eux-mêmes leur logement après un commandement de quitter les lieux prononcé par la Justice.

En plus d’être incohérente avec les intentions affichées par le gouvernement en matière de prévention des expulsions, de Logement d’abord et de lutte contre les marchands de sommeil, l’adoption de cette loi socialement brutale est la promesse d’un accroissement considérable du nombre de personnes sans domicile. 

Elle intervient de plus dans un contexte d’inflation du coût de la vie, des loyers et de l’énergie, qui contraint déjà les plus fragiles d’entre nous à devoir choisir entre manger, se chauffer, se soigner, ou payer son loyer.

Rappelons que la France compte plus de 300 000 personnes sans domicile dont 50 000 enfants ; 2,3 millions de ménages en attente d’un logement social ; 130 000 jugements d’expulsion par an ; 15 millions de personnes fragilisées par la crise du logement dont 4 millions de personnes mal logées.

Face au risque d’un recul sans précédent du droit au logement, les associations, mouvements sociaux et syndicats se mobilisent pour demander aux sénateur-ices de mettre un coup d’arrêt à cette proposition de loi.

Un rassemblement se tiendra le 25 janvier à 11h devant le Sénat, ainsi qu’une manifestation à Paris le 28 janvier, à 14h à Bastille.

Témoignage de Giovanni : Je suis à l’hôtel mais à la rue parfois aussi. On oublie que le squat c’est le dernier recours avant la rue. Beaucoup ont pu tenir le coup parce qu’ils avaient un squat donc ils ont pu garder leur travail, leur famille. En France, c’est qu’une fois tous les 5 jours qu’on peut être logé par le 115. Toutes les personnes qui passent par la rue mettent énormément de temps à s’en remettre voir ne s’en remettent jamais. Quand on a pas d’assistant-e social-e, comment savoir à quels droits on peut avoir accès et les démarches administratives à faire ? Il faut 3 mois pour pouvoir faire une demande de logement social. Le seul moyen de s’en sortir ou d’encaisser le coup, c’est le squat. Beaucoup de personnes qui travaillent sont à la rue et vivent dans des squats. Il y a énormément de personnes invisibles à la rue qui sont dans des squats…

Les 39 associations du collectif des Associations Unies (CAU)

Paris, le 17 janvier 2023

De quoi sera fait 2023

La Ligue des droits de l’Homme de Paris 20 vous présente ses meilleurs vœux pour 2023. En cette année, nous serons particulièrement attentifs à

accueillir dans notre pays tous les étrangers quel que soit leur statut,,

aider les plus pauvres et les plus démunis en ces périodes d’inflation et de précarité accrue,

propager nos convictions pour le droit des peuples du monde à la paix et à la sûreté,

contribuer à développer une politique mondiale de respect de la nature et de la planète.

13 juillet – Bal populaire à Nation

Le 14 juillet 1953, à l’arrivée d’une manifestation, place de la Nation, la police parisienne charge le cortège de nationalistes algériens pour leur arracher banderoles, drapeaux, pancartes… Affrontements, heurts, bousculades, les policiers tirent. On relève sept morts : six Algériens et un syndicaliste français et de nombreux blessés dont cinquante par balle.
Depuis plusieurs années un collectif d’associations animé par la LDH, avec Attac 12e, la Commune libre d’Aligre, le Maghreb des films, le PCF 12e, Solidaires Paris, et l’UL CGT 12e commémorent cet événement, avec le soutien actif de la Mairie du 12e. C’est une occasion d’assurer  le devoir de mémoire et de réfléchir et échanger sur des sujets comme l’Algérie hier et aujourd’hui, la répression policière, le droit de manifester, le colonialisme, etc.

Un écran-Des droits: « woman do cry » le 08 mars

Séance exceptionnelle Un écran-Des droits À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Un écran-Des droits vous propose une séance hors-sérieWomen do cry Un film de Mina Mileva et Vesela Kazakova

mardi 8 mars à 20 h au Majestic Bastille

2/4 Boulevard Richard Lenoir 75011 Paris


Venez découvrir en avant-première le film Women do cry
le 8 mars à 20 h
au Majestic Bastille

Le film
Women do cry – Un film de Mina Mileva et Vesela Kazakova – Bulgarie, France, 2021, 107 mn

Une cigogne blessée, une femme en pleine dépression postnatale, une jeune fille confrontée aux stigmates du VIH, une mère qui cherche un peu de magie dans le calendrier lunaire… Sœurs, mères et filles se confrontent à leurs fragilités et à l’absurdité de la vie, au moment où de violentes manifestations et débats sur le genre déchirent leur pays, la Bulgarie. D’après une histoire vraie.

La rencontre
La projection sera suivie d’une rencontre avec Christophe Bruncher, producteur du film, Lola Schulmann, chargée de plaidoyer droits sexuels et reproductifs, Amnesty International et Lucie Daniel, experte plaidoyer droits et santé des femmes et filles, Equipop.

Réservation (facultative) : http://www.dulaccinemas.com/cinema/2736/majestic-bastille/article/119956/un-ecran-des-droits-women-do-cry-de-mina-mileva-et-vesela-kazakova-suivi-d-une-rencontreautres liens :
http://www.autourdu1ermai.fr/article259.htmlhttps://www.amnesty.fr/agenda/women-do-cry-parisCette projection est proposée dans le cadre du collectif  « Un Écran Des Droits », RDV cinéma mensuel pour la défense des droits humains (tous les deuxième dimanche du mois),
fruit d’un partenariat entre le cinéma Majestic Bastille et les associations : Amnesty, la Ligue des Droits de l’Homme, Autour du 1er Mai et l’Observatoire International des Prisons.

8 février: rassemblement metro Charonne pour que justice soit faite pour les victimes de Papon en 1962

Mardi 8 février , soyons là, dans notre Est parisien au métro Charonne pour honorer la mémoire des 9 victimes des violences des brigades spéciales de police sous les ordres de Maurice Papon, préfet de police, la République française doit reconnaître ,60 ans après, le caractère criminel de cette répression.
Appel à rassemblement à l’initiative du Comité Vérité et Justice pour Charonne et signé par plusieurs organisations dont la LDH

Le 8 février 1962, 9 travailleurs syndiqués à la CGT dont 8 étaient membres du Parti Communiste Français ont été sauvagement assassinés par les brigades spéciales de police. Ils participaient à une manifestation pacifique qui avait pour mot d’ordre « Contre les crimes et attentats de l’OAS (Organisation de l’armée secrète) et pour le droit à l’autodétermination du peuple algérien ».
Le Comité Vérité et Justice pour Charonne et les organisations signataires de l’appel (ci-dessous) vous invitent au rassemblement :

Mardi 8 février 2022 à 18 heures, métro Charonne, à Paris
avec Delphine Renard, blessée grièvement lors de l’attentat visant André Malraux ; Jean-François Gavoury, président de l’Association Nationale pour la Protection de la Mémoire des Victimes de l’OAS (ANPROVEMO) ; Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député ; Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.
Toutes les informations sur le site de la LDH :https://www.ldh-france.org/commemoration-du-60eme-anniversaire-du-massacre-au-metro-charonne/