débat Démocratie Citoyenneté et État de Droit jeudi 21 mai de 17 à 19 h

Nous vous invitons à un débat en ligne
Démocratie, Citoyenneté et État de droit
Le jeudi 21 mai de 17 à 19 heures
Le débat sera lancé par une intervention de
Jan-Robert Suesser
Vice-président du Forum civique européen
 (Ancien membre du bureau national de la LDH)
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Cette réunion-débat organisée par la section LDH de Paris 20
est largement ouverte à toutes et tous : invitez vos ami.e.s et vos proches.

Pour participer : jeudi à 17 heures, cliquez sur le lien Zoom ci-dessous
https://us02web.zoom.us/j/83073050812  

 

Réunion-débat avec Michel Miné /// Etat d’urgence sanitaire et droit du travail /// Vendredi 8 à 17 heures

 

Chômage partiel, travail à domicile, protection sanitaire, durée du travail, 
congés payés, droit de retrait… sont parmi les questions qui se posent quotidiennement
en cette période de pandémie et se poseront avec une acuité nouvelle dans les jours qui viennent. 
La Ligue des droits de l’Homme Paris 20 vous invite à un débat en vidéo
Etat d’urgence sanitaire et droit du travail
Le vendredi 8 mai à 17 heures 
Avec Michel Miné, membre du Comité central de la LDH
et professeur du Cnam, titulaire de la chaire « Droit du travail et droits de la personne ».
– Quelles sont les grandes dispositions du volet droit du travail de la loi d’état d’urgence ?
– Comportent-elles des risques ou des opportunités en regard du droit français et international ?
– Quelle est la réalité du terrain ? Quels sont les leviers sur lesquels nous pouvons agir ?
Pour participer à la réunion-débat, le vendredi 8 mai à 17 heures cliquez sur le lien
Vous trouverez un petit guide de connexion ici : PETIT GUIDE

1er MAI 2020 : UN MONDE À RECONSTRUIRE

Communiqué LDH

Plus que jamais le 1er Mai 2020 est le moment de réaffirmer l’universalité et l’indivisibilité des droits et des libertés pour toute l’humanité.

La pandémie qui frappe révèle un peu plus l’absurdité et la dangerosité d’un système qui piétine le sens de la vie, les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux, démunit les services publics, accentue des inégalités sociales déjà meurtrières, ignore le droit à la santé et aux besoins vitaux.

Destruction de la planète, rivalités entre les peuples, haine de l’Autre, inégalité des sexes, mépris des besoins de tous au profit d’intérêts égoïstes et minoritaires : l’organisation du monde d’aujourd’hui ne fait qu’ajouter à la tragédie sanitaire sans y apporter la réponse solidaire à laquelle nous aspirons.

Parce qu’elles sont inséparables des droits économiques, sociaux culturels et environnementaux, les libertés sont l’objet des mêmes attaques.

Les régimes autoritaires exacerbent leur domination et les lois d’exception rognent nos libertés. Partout les peuples voient s’accroître une surveillance généralisée au profit d’Etats et d’entreprises multinationales aux pouvoirs de plus en plus insidieux et omniprésents.

Notre démocratie en est réduite à sa plus simple expression au prétexte d’exigences sanitaires laissées à la seule appréciation des gouvernants et d’experts qu’ils désignent.

Le 1er Mai 2020 doit être l’occasion de réaffirmer l’universalité et l’indivisibilité des droits, de tous les droits, de chacune et de chacun, d’une humanité en charge de conduire son devenir et celui de la planète.

C’est pourquoi, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à se mobiliser le 1er Mai 2020 aux côtés des organisations syndicales et du mouvement social, pour faire de cette date une manifestation de solidarité et d’engagement en faveur d’un autre monde.

Paris, le 29 avril 2020

invitation dimanche 3mai 17h débat audio état d’urgence sanitaire et droits de l’Homme

La Ligue des droits de l’Homme Paris 20 vous invite à un débat en vidéo
Etat d’urgence sanitaire et droits de l’Homme
Le dimanche 3 mai à 17 heures
Depuis le 23 mars nous sommes en Etat d’urgence sanitaire, reconductible.
Combattre la pandémie nécessite la mobilisation de toutes les intelligences,
de toutes les énergies, de toutes les solidarités.
Tout indique pourtant que la situation est mise à profit par le Président et le Gouvernement pour mettre entre parenthèses notre démocratie et nos institutions.
– Quelles sont les grandes lignes de l’Etat d’urgence sanitaire ?
– Quelles sont les menaces qui pèsent sur les libertés et la démocratie ?
– Comment réagir en tant que citoyennes et citoyens attachés à la démocratie et aux droits de l’Homme ?
Voici le lien sur lequel cliquer dimanche 3 mai à 17 heures pour participer à la réunion :
(vous trouverez un petit guide de connexion ci-dessous)
Restons vigilants et solidaires !
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Quelques indications pour vous connecter à une visioconférence sur Zoom :
Il suffit d’avoir un ordinateur ou une tablette avec un microphone et une caméra intégrés.
A défaut, vous pouvez utiliser votre smartphone, mais c’est moins pratique.
POUR VOUS CONNECTER A UNE RÉUNION ZOOM
A l’heure dite, vous cliquez simplement sur le lien que l’organisateur de la réunion vous a communiqué.
Vous suivez les instructions : en général on demande de cliquer par étape sur
– « Ouvrir Zoom »
– « Rejoindre une réunion »
– « Rejoindre avec vidéo »
– » Rejoindre avec audio »
ou des formulations équivalentes
LORS DE VOTRE PREMIÈRE CONNEXION A UNE RÉUNION ZOOM
Zoom vous demandera : « téléchargez et lancez Zoom ».
Cliquez sur cette mention. Le téléchargement commence.
Quand le programme est totalement chargé : cliquez dessus.
Un peu de patience… Vous y êtes.
A noter qu’il n’est pas nécessaire de créer un compte Zoom.
Pour participer à une réunion, il n’est pas nécessaire de payer un abonnement.
Pour Apple, iPad, iPhone, iPod Touch… on trouvera les indications de démarrage ici :
 
Pour tablettes ou téléphone sur Android… on trouvera les indications de démarrage ici :

pétition urgence sanitaire dans un foyer

Signer la pétition ici

VIVRE ET MOURIR AU FOYER ROMAIN ROLLAND

93 avenue Romain Rolland à Saint-Denis

Cinq résidents morts, un autre tué par la police, des résidents confinés dans 7,50 m²,

des ascenseurs en panne ou à l’arrêt, des habitants qui deviennent fous et dangereux…

Le foyer Romain Rolland, c’est un FTM, un Foyer de Travailleurs Migrants, foyer-tour de 13 étages construit en 1971 par la Sonacotra pour y encaserner un peu plus de 300 travailleurs immigrés, dans des chambrettes de 7,50 m² avec cuisine, WC et douches à chaque étage pour 24 résidents.

Après une période de luttes (grande grève de 74 à 80), de résistances, de vie conviviale et solidaire, les résidents ont vieilli, sont morts ou partis, découragés par le non-droit (fermeture des espaces collectifs du RCH, pas le droit à la vie privée…), le mauvais entretien des chambrettes et des espaces communs et les pannes d’ascenseurs incessantes.

La Sonacotra-Adoma a abandonné le foyer (tout en encaissant les loyers, augmentés en 2020 au maximum !) et a traîne des pieds pour réhabiliter ce foyer (le plan de « traitement »des FTM date de 1997 !). Aujourd’hui, une partie des résidents a été relogée dans une « résidence sociale » rue Bailly, l’autre partie attend son relogement dans le quartier Saint-Rémy. Les chambres libérées sont attribuées aux demandeurs d’asile (après rafraîchissement) et aux grands précaires (avec un bail temporaire).

Quand on rentre aujourd’hui dans ce foyer, on est saisi par la dégradation des lieux, par une impression d’abandon, de tristesse, de solitude et quand on parle avec les résidents, par leur colère et leur désespoir.

Être confiné au foyer Romain Rolland

Le confinement leur est tombé dessus.

Les bus à Saint-Denis étaient bondés, les tramways aussi, la ligne 13 aussi, les marchés et supermarchés aussi. Les consignes « se laver les mains » et « garder une distance barrière » avaient quelque chose de surréaliste.

Les résidents doivent se croiser, sans aucune protection, dans les cuisines, les WC, les douches, les escaliers… Les vieux se retrouvent complètement isolés et, sans ascenseurs (arrêtés pour éviter la trop grande proximité), complètement démunis. Les réfugiés, les précaires déjà sous pression, se désespèrent un peu plus. Le mélange des publics dans des chambrettes de 7,5 m² sonores et non isolées, la « mixité » des modes de vie, des histoires et habitudes différentes, la grande précarité et le stress permanent de beaucoup, l’alcoolisme, les résidents qui multiplient les problèmes psychologiques… tout cela rend la vie difficile et, depuis le confinement, encore plus difficile avec, par exemple, des résidents bruyants la nuit qui empêchent les autres de dormir.

AUCUNE PRÉPARATION, AUCUNE ANTICIPATION des difficultés que vont rencontrer les résidents, juste des affiches : « Lavez-vous les mains …… »

Un résident tué par la police

« C’était un réfugié afghan, il était gentil au début. Puis, il s’est mis à parler tout seul, puis peu à peu il est devenu violent. Il sortait le couteau tout le temps. Nous les délégués, nous l’avons signalé, il y a déjà au moins 8 mois. Nous l’avons signalé et re-signalé à plusieurs reprises à l’association qui s’occupe des réfugiés, aux vigiles, à l’Adoma, à la Directrice territoriale… Rien, personne n’a rien fait.

Le gars est allé au parc, c’est pas loin du foyer, la police lui a demandé le papier de sortie, alors il a sorti le couteau. Les policiers lui ont tiré dessus et l’ont tué. C’était le mercredi 15 avril. Les policiers ont dit qu’ils ont cru à un terroriste, pourtant ils étaient plus nombreux et lui était seul.»

Nous les délégués, on n’est pas écoutés

« Si Adoma nous avait écoutés, le gars aurait pu être soigné ou hospitalisé et aujourd’hui, il ne serait pas mort. » « Si Adoma nous avait écoutés, le foyer serait plus habitable, moins dégradé et ses habitants moins fragiles ; la protection des vieux résidents aurait été organisée.»

Un autre exemple : la femme folle qui dort en ce moment dans les toilettes du 12e étage.

Elle aussi, on l’a signalée et re-signalée aux vigiles, à l’Adoma, à la Directrice territoriale… la femme de ménage et les résidents ne peuvent plus entrer dans les toilettes. Elle a déjà mis le feu au 2ème étage, il y a plus d’un an, ça a fait une grande panique. Elle n’est pas agressive mais elle ne se lave pas, elle aurait besoin d’un suivi psychiatrique. Si jamais ça lui reprend de mettre le feu au 12ème étage, ça sera une grande catastrophe, on n’a pas d’ascenseurs, les résidents qui paniquent vont prendre les escaliers…Adoma n’a rien fait pour cette dame ».

Cinq morts du covid-19

« Je [c’est le président du comité de résidents qui parle] connais trois vieux Algériens qui sont morts. Il y en a deux qui sont morts à l’hôpital mais Kader, lui, au 7ème étage, est mort tout seul dans sa chambre. Une semaine plus tôt, j’ai entendu qu’il était malade. C’est quand les médecins sont venus le 14 avril, qu’il a été découvert, mort, dans sa chambre, mort, tout seul. »

« je connais [dit un autre délégué] deux résidents qui sont morts ; l’un c’était le monsieur qui nourrissait les chats qui errent en bas du bâtiment, l’autre, il adorait jouer avec les enfants dans la rue. »

Les vieux résidents sont des personnes à risque mais est-ce que ces vieux résidents auraient pu être soutenus, mieux informés et mieux pris en charge ?

Qui est responsable de l’insécurité dans le foyer ?

Les délégués doivent se confiner dans un foyer où tout le monde se croise. Ils ne connaissent pas les nouveaux résidents, des réfugiés et des précaires. Le foyer est complètement pourri, c’est compliqué pour eux, sans protection, d’aller voir les gens, et puis, Adoma ne les écoute pas, ni pour les dangers et l’insécurité qu’ils signalent, ni pour les pannes et l’arrêt des ascenseurs qui pénalisent gravement les plus vieux, les fragiles, les malades et les empêchent de descendre, ni pour les sanitaires et les cuisines complètement dégradés.
Adoma sans cesse critique les résidents et les délégués et dit que notre façon de vivre collective est source d’insécurité et qu’elle dépense beaucoup d’argent pour le foyer.

Faux, Adoma fait du bénéfice sur le foyer et c’est l’inaction d’Adoma face aux dangers bien réels qui a mis et met en danger les résidents anciens et nouveaux. Adoma doit se soucier des résidents, de tous les résidents du foyer.

Nous attendons des explications d’Adoma : pourquoi rien n’a été fait pour le réfugié afghan fou et pour la femme folle qui a déjà mis le feu ?

Nous demandons à Adoma que soient organisés un système de portage des courses et une aide à descendre et monter les escaliers pour tous ceux qui sont bloqués dans les étages et particulièrement dans les étages élevés ; nous demandons que les vigiles montent dans les étages la nuit pour faire cesser les tapages nocturnes et que les délégués aient leur numéro de téléphone.

Adoma doit nous écouter, nous sommes les représentants élus des résidents. Nous demandons à Adoma un vrai travail en partenariat (au téléphone pendant le confinement) :

-sur la protection des résidents (masques, gants, gel en grand nombre, nettoyage (très peu et très mal fait aujourd’hui) 7j / 7 et désinfections régulières des parties communes, numéros d’appel pour ceux qui n’ont pas de médecin traitant, solutions de confinement et d’isolement accompagné pour les malades …) ; sur la présence des équipes Adoma et réfugiés ; que chaque résident puisse avoir un double de sa clé ;

-sur les réparations indispensables à programmer AVANT le déménagement ;

-sur notre future résidence.

Nous demandons à Adoma de différer le paiement des redevances, revues à la baisse pour tous et particulièrement pour ceux qui sont privés de revenus.

 

Comité des résidents du foyer Romain Rolland ; Bakary Bathily : 06 52 53 24 47

Coordination des foyers de Plaine Commune, Boubou Soumaré : soumare76@hotmail.fr

Copaf, 06 48 51 87 37 ; EVTC 06 09 02 48 84

Signer la pétition ici

 

mercredi 29 avril à 20h05 visio-rencontre COVID-19: éviter une catastrophe sociale ?

En cette période insolite où nous sommes confinées et isolés, la section
LDH Paris 10/11  propose une visio-rencontre
avec Florent Gueguen, directeur de la Fédération nationale des acteurs de la solidarité

COVID-19: Comment éviter une catastrophe sociale

le mercredi 29 avril 2020 à 20h05

A partir de sa connaissance du terrain, Florent Gueguen nous parlera de l’impact du COVID-19 sur les personnes les plus fragiles et des propositions des associations contre l’exclusion dans le cadre du plan de relance.

Son intervention sera suivie d’une session questions/réponses et permettra à chacun.e de partir avec quelques nouvelles idées ou actions à soutenir dès maintenant et dans l’après 11 mai.

Venez nombreux nous rejoindre pour cette rencontre inédite qui, nous l’espérons, nous rapprochera les un.e.s des autres et continuera de renforcer notre solidarité.

Pour accéder à la visio-rencontre, le 29 avril à 20h05, voici le lien :
https://zoom.us/j/99363651971?pwd=RzBrdW9tSkkrNlRMeHhrSjhFNkg0QT09

Florent dirige la FNARS qui regroupe 870 associations et organismes de solidarité. Il est co-porte-parole du Collectif des Associations Unies dont la LDH est membre.

Il a été pendant 5 ans conseiller social auprès de la mairie de Paris sur les questions de lutte contre l’exclusion et protection de l’enfance.

 

Nous serons ravis de vous rencontrer virtuellement lors de cette réunion ,d’autre part, la ldh 20 aura  l’occasion d’organiser très prochainement une visio-rencontre  sur le droit du travail , alors n’oubliez pas de guetter l’information si vous êtes intéressés…

L’Observatoire parisien des libertés publiques veille pendant le confinement

Pas de confinement pour les libertés publiques !
Dans le cadre de la pandémie de Covid-19 qui sévit actuellement dans de très nombreux pays, les autorités
françaises ont décidé de mettre en œuvre, à compter du 17 mars 2020, des mesures de confinement strictes
afin de limiter les déplacements jugés non-essentiels. Face à la propagation rapide du virus, nul ne saurait
contester la nécessité d’adopter des mesures à la hauteur de l’enjeu sanitaire.
L’exceptionnelle gravité de la situation sanitaire ne saurait cependant justifier des restrictions arbitraires
et disproportionnées aux libertés publiques. L’Observatoire parisien des libertés publiques s’inquiète à
ce titre de l’imprécision entourant les missions confiées aux forces de l’ordre dans le cadre du contrôle
des déplacements quotidiens. Afin de lutter contre la pandémie de manière juste et sereine, il appartient
aux autorités publiques de définir clairement le cadre légal entourant les interventions des forces de
l’ordre. La mise en œuvre de sanctions à l’encontre des personnes qui ne respecteraient pas les règles en
vigueur ne saurait en effet contrevenir à l’exigence de justice, de discernement, de proportionnalité. Il en
va tant de la légitimité de mesures adoptées dans l’urgence que de leur compréhension et de leur respect
par tout citoyen.
L’Observatoire fera preuve de vigilance, durant toute la période de confinement, vis-à-vis des méthodes
employées par les forces de l’ordre lors du contrôle des interdictions de circuler. La gravité de la situation
ne saurait justifier des interventions illégitimes, discriminatoires ou disproportionnées de la police ou de
la gendarmerie, dans le cadre des missions spécifiques qui leur sont actuellement dévolues.
Il convient de rappeler à cet égard que le droit de filmer les forces de l’ordre dans l’exercice de leurs
fonctions, conformément aux prescriptions de la commission de Venise et à celles de la circulaire du 23
décembre 2008, demeure pleinement d’actualité et ne saurait être remis en cause par le caractère
exceptionnel de la situation sanitaire en cours. Ce droit participe au contrôle citoyen des pratiques
policières et à la transparence de toute intervention dans le champ des libertés publiques.
L’Observatoire s’étonne enfin qu’au premier jour de confinement, le Préfet de police de Paris ait tenu
des propos relevant davantage d’une logique de répression que d’une volonté d’apaisement et de
résilience. De telles déclarations publiques, tenues par un haut fonctionnaire, sont susceptibles d’attiser
inutilement les tensions et d’installer des logiques conflictuelles contre-productives entre les autorités et
la population.
Dès lors, citoyens, citoyennes ; voisins, voisines, restons vigilants et solidaires face aux événements
qui nous entourent et aux risques qu’ils comportent !
Si vous avez connaissance de pratiques abusives de la part des forces de l’ordre dans le cadre de la crise
sanitaire, vous pouvez nous envoyer vos photos, vidéos ou témoignages à l’adresse suivante :
What do you want to do ?

New mail

Signons la pétition pour la libération des personnes en CRA…

Aujourd’hui, dans les Centres de Rétention Administratives, la promiscuité et le manque de mesures d’hygiène de base entrainent  un risque énorme pour la santé et la vie des personnes qui y sont retenues, alors que les mesures de refoulement vers les pays d’origines ne sont plus applicables. La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté et le Défenseur des droits, les  associations de défense des droits, et les différents professionnels qui y interviennent réclament tous la libération des personnes retenues
 PÉTiTION à signer et liens vers les autres infos et pétitions :
https://leparia.fr/nouveaux-temoignages-des-cra-la-lutte-avance-petition-fermez-les-centres-de-retention/

Solidarité avec les Palestiniens pour des risques sanitaires sans précédent…

Ci dessous :3 moyens de participer à une évolution positive de la situation sanitaire et politique catastrophique en Palestine
_l’appel-pétition pour les enfants palestiniens.
_et une deuxième :
_En cette période de crise sanitaire, l’accès à l’eau est essentiel  . Or l’eau manque en Cisjordanie, elle est pillée par les Israéliens qui la détourne et se l’accapare, et l’eau qu’il y a à Gaza est polluée, car les réseaux d’assainissement et de distribution ont été complètements anéantis par les bombardement successifs. Il y a des dossiers tout à fait documentés sur le sujet.

  Appel  (transmis par le CVPRPO (Comité de Vigilance pour une Paix réelle en Palestine) )   :
La pandémie COVID-19 en Palestine est très préoccupante pour les communautés agricoles les plus vulnérables, qui n’ont même pas l’eau potable alors que l’hygiène joue un rôle capital dans la maîtrise du virus.

Le président de l’Union des Comités des travailleurs agricoles (UAWC), Mohammad Bakri vient donc de lancer un appel à aide, avec l’objectif de réduire les risques de propagation du COVID 19, en fournissant des kits d’hygiène à 2000 agriculteurs et pêcheurs des communautés rurales marginalisées de Cisjordanie et de la Bande de Gaza.

L’UAWC collabore étroitement avec le ministère palestinien de l’Agriculture et le Cluster Palestine WASH, et entend cibler 78 communautés (2000 familles) des zones d’accès restreint des zones rurales et des communautés de pêcheurs de la bande de Gaza, ainsi que des communautés agricoles vulnérables de Cisjordanie (50).

Le budget prévu pour les opérations envisagées est de 49400 dollars (un peu plus de 45000 €). Tous les dons sont les bienvenus même les plus modestes.
Adressez vos dons par chèque à l’ordre du CVPR PO (Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient), à :
Maurice Buttin, 54 rue des Entrepreneurs 75015 Paris.            <—- Attention au problème de distribution de courrier en ce moment !
Pour info on retrouve cet appel sur le site de l’UJFP :
http://ujfp.org/spip.php?article7777