mobilisations contre la loi Darmanin, le 14 et le 21 janvier

Contre la loi de la honte, mobilisons-nous les 14 et 21 janvier 2024

La ldh dans ce communiqué du 9 janvier,appelle à manifester contre cette loi que le conseil constitutionnel

doit examiner avant qu’elle ne soit promulguée:
Le vote de la loi asile et immigration le 19 décembre dernier marque un
tournant inacceptable.
Si cette loi est promulguée, toutes les personnes étrangères vivant dans
notre pays verront leurs droits fragilisés, quel que soit leur statut et un
grand nombre d’entre elles seront précarisées.
La LDH (Ligue des droits de l’Homme), dès l’annonce de ce énième projet
de loi contre l’immigration, s’est engagée pour dénoncer son inhumanité.
Le gouvernement, pour faire passer cette loi, a capitulé non seulement
devant la droite mais aussi devant l’extrême droite dont de nombreuses
propositions ont été reprises au mépris des conventions internationales,
de la Convention européenne des droits de l’Homme et même des Traités
européens. Le président de la République et la Première ministre ont
clairement acté que de nombreuses mesures étaient contraires à la
Constitution. Ils ont eux même saisi le Conseil constitutionnel, dont le
Président vient de rappeler quelques principes fondamentaux de l’Etat de
droit lors de la cérémonie des vœux.
Comme la LDH a déjà eu l’occasion de le dire aux côtés de nombreuses
autres organisations, c’est l’ensemble des droits des étrangers qui sont
mis en cause comme jamais auparavant
.
Rappelons quelques exemples :

  • l’accès au droit d’asile comme aux titres de séjour et à leur
    renouvellement sera rendu plus difficile y compris pour les étudiants, au
    mépris du rayonnement de la France dans le monde ;
  • le regroupement familial va devenir quasi impossible pour de
    nombreuses personnes ;
  • une priorité nationale est instaurée en matière de prestations sociales
    pour les familles ne résidant pas depuis assez longtemps en France de
    façon régulière, comme si un enfant étranger avait moins besoin de
    manger ou de se loger qu’un enfant français ;
  • l’inconditionnalité du droit à l’hébergement d’urgence, pilier de la lutte
    contre le sans-abrisme, est mise en cause comme s’il fallait avoir les bons
    papiers pour ne pas dormir à la rue ;
    1/2- les expulsions par simple décision préfectorale, sans aucune décision de
    justice préalable, pour des personnes qui ne respecteraient pas les
    valeurs de la République ou représentant une « menace » à l’ordre public
    renforce le pouvoir discrétionnaire des préfets.
    Alors que celles et ceux (syndicalistes, employeurs, économistes…) qui
    constatent les apports de l’immigration à notre société sont de plus en
    plus nombreux, cette loi est une machine à créer des clandestins et de
    l’exclusion.
    La LDH appelle toutes les citoyennes et tous les citoyens à se mobiliser
    contre la promulgation de cette loi et notamment :
  • le 14 janvier à l’appel de nombreux collectifs de sans-papiers
    notamment ;
  • le 21 janvier pour une marche citoyenne pour la liberté, l’égalité et la
    fraternité à l’appel de nombreuses personnalités très diverses du
    mouvement syndical, associatif, du monde de la culture…
    Elle appelle toutes ses sections à s’engager pour la réussite de ces
    mobilisations et actions diverses sur l’ensemble du territoire.
    Plus que jamais, les militantes et militants de la LDH poursuivront leur
    action quotidienne auprès des étrangers comme auprès de toute
    personne victime d’un déni de ses droits fondamentaux, à développer
    dans les cadres les plus larges possibles l’indispensable travail
    d’information et de conviction face aux marchands de haine et de division.

changement de lieu: 18 décembre pour la journée internationale des migrante.s et contre la loi Darmanin

La LDH appelle à manifester le 18 décembre à 17 h à REPUBLIQUE (attention le lieu a changé ) , pour la journée internationale des migrante.s et contre la loi Darmanin , un projet dramatique pour les droits de tous les étrangers en France.

 L’Assemblée Nationale a refusé le texte de loi proposé par les sénateurs , mais une commission mixte paritaire Sénat-Assemblée se réunira le lundi 18 décembre, le même que la Journée internationale des migrante.s. Le RN et les LR veulent une version durcie du texte, ce qui  représente un danger important pour les droits des étrangers en France.

L’ucij, dont la ldh fait partie a fait un communiqué , le 13 décembre sur le projet de la loi Darmanin:

« …Le cœur du projet du ministre de l’Intérieur était de faire de cette la loi « la plus ferme avec les moyens les plus durs de ces trente dernières années».  Il s’agissait de renforcer considérablement les dispositifs destinés à précariser,  réprimer et expulser les étranger·es, comme de s’attaquer au droit d’asile et au droit du sol. Sans qu’ aucune solution de régularisation ne soit apportée à la situation des centaines de milliers de personnes sans-papiers, qui vivent, travaillent et payent des impôts en France.

Pour autant, ne nous y trompons pas. Le rejet de ce texte pousse Les Républicains et le Rassemblement National à de nouvelles surenchères afin d’adopter les mesures votées au Sénat, encore plus xénophobes que celles du projet Darmanin. Si ce dernier a perdu, nous n’avons pas encore gagné, et nous devons amplifier nos mobilisations. 

L’UCIJ a mobilisé sans relâche depuis des mois contre cette loi, nous continuerons à le faire et nous appelons à rejoindre les actions organisées autour du  18 décembre à l’occasion de la journée internationale des migrant·es pour obtenir le retrait de ce projet de loi.

Aujourd’hui, le gouvernement doit renoncer à cette loi. Fort·es de ce premier recul, plus que jamais, nous disons que d’autres politiques sont possibles basées sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits et nous poursuivrons le combat en ce sens.

A Paris, la manifestation pour la journée internationale des migrante.s et contre la loi Darmanin, partira le 18 décembre de REPUBLIQUE à 17h ( interdiction de la préfecture à Opéra) , départ collectif à 16h possible du métro Père Lachaise

école, logement, famille… Quels droits pour les enfants étrangers ? + concert La Flèche d’Or , le 29 novembre

Le mercredi 29 novembre 2023, de 19h00 à 22h00 à la Flèche d’Or : un évènement débat -concert initié par la Cimade

Dans le cadre de l’anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, la Flèche d’Or vous invite à débattre des multiples atteintes aux droits des enfants à partir des constats de terrain de trois associations : RESF, les Midis du MIE et La Cimade.

19h00 – DEBAT : École, logement, famille… quels droits pour les enfants étrangers ?

Le débat, modéré par David Eloy, journaliste et directeur de l’EMI, permettra d’en apprendre plus sur la réalité du droit d’aller à l’école, du droit d’avoir des conditions de vie décentes et du droit de vivre en famille lorsqu’on est mineur.e et étranger.ère en France.

21h00 – CONCERT Avec Hareth Mhedi et Antonin Fresson,

Oud, guitare et chant seront au rendez-vous pour animer la soirée.

Hareth Mhedi est un maître syrien du Oud, chanteur et compositeur. C’est un artiste qui combine la musique classique traditionnelle avec la musique moderne, pop et jazz.

Antonin Fresson commence la guitare classique à l’âge de 6 ans et fait aujourd’hui parti du collectif et label Jazztronics.

La Flèche d’Or 102b rue de Bagnolet 75020 Paris -Entrée libre-

pétition urgence sanitaire dans un foyer

Signer la pétition ici

VIVRE ET MOURIR AU FOYER ROMAIN ROLLAND

93 avenue Romain Rolland à Saint-Denis

Cinq résidents morts, un autre tué par la police, des résidents confinés dans 7,50 m²,

des ascenseurs en panne ou à l’arrêt, des habitants qui deviennent fous et dangereux…

Le foyer Romain Rolland, c’est un FTM, un Foyer de Travailleurs Migrants, foyer-tour de 13 étages construit en 1971 par la Sonacotra pour y encaserner un peu plus de 300 travailleurs immigrés, dans des chambrettes de 7,50 m² avec cuisine, WC et douches à chaque étage pour 24 résidents.

Après une période de luttes (grande grève de 74 à 80), de résistances, de vie conviviale et solidaire, les résidents ont vieilli, sont morts ou partis, découragés par le non-droit (fermeture des espaces collectifs du RCH, pas le droit à la vie privée…), le mauvais entretien des chambrettes et des espaces communs et les pannes d’ascenseurs incessantes.

La Sonacotra-Adoma a abandonné le foyer (tout en encaissant les loyers, augmentés en 2020 au maximum !) et a traîne des pieds pour réhabiliter ce foyer (le plan de « traitement »des FTM date de 1997 !). Aujourd’hui, une partie des résidents a été relogée dans une « résidence sociale » rue Bailly, l’autre partie attend son relogement dans le quartier Saint-Rémy. Les chambres libérées sont attribuées aux demandeurs d’asile (après rafraîchissement) et aux grands précaires (avec un bail temporaire).

Quand on rentre aujourd’hui dans ce foyer, on est saisi par la dégradation des lieux, par une impression d’abandon, de tristesse, de solitude et quand on parle avec les résidents, par leur colère et leur désespoir.

Être confiné au foyer Romain Rolland

Le confinement leur est tombé dessus.

Les bus à Saint-Denis étaient bondés, les tramways aussi, la ligne 13 aussi, les marchés et supermarchés aussi. Les consignes « se laver les mains » et « garder une distance barrière » avaient quelque chose de surréaliste.

Les résidents doivent se croiser, sans aucune protection, dans les cuisines, les WC, les douches, les escaliers… Les vieux se retrouvent complètement isolés et, sans ascenseurs (arrêtés pour éviter la trop grande proximité), complètement démunis. Les réfugiés, les précaires déjà sous pression, se désespèrent un peu plus. Le mélange des publics dans des chambrettes de 7,5 m² sonores et non isolées, la « mixité » des modes de vie, des histoires et habitudes différentes, la grande précarité et le stress permanent de beaucoup, l’alcoolisme, les résidents qui multiplient les problèmes psychologiques… tout cela rend la vie difficile et, depuis le confinement, encore plus difficile avec, par exemple, des résidents bruyants la nuit qui empêchent les autres de dormir.

AUCUNE PRÉPARATION, AUCUNE ANTICIPATION des difficultés que vont rencontrer les résidents, juste des affiches : « Lavez-vous les mains …… »

Un résident tué par la police

« C’était un réfugié afghan, il était gentil au début. Puis, il s’est mis à parler tout seul, puis peu à peu il est devenu violent. Il sortait le couteau tout le temps. Nous les délégués, nous l’avons signalé, il y a déjà au moins 8 mois. Nous l’avons signalé et re-signalé à plusieurs reprises à l’association qui s’occupe des réfugiés, aux vigiles, à l’Adoma, à la Directrice territoriale… Rien, personne n’a rien fait.

Le gars est allé au parc, c’est pas loin du foyer, la police lui a demandé le papier de sortie, alors il a sorti le couteau. Les policiers lui ont tiré dessus et l’ont tué. C’était le mercredi 15 avril. Les policiers ont dit qu’ils ont cru à un terroriste, pourtant ils étaient plus nombreux et lui était seul.»

Nous les délégués, on n’est pas écoutés

« Si Adoma nous avait écoutés, le gars aurait pu être soigné ou hospitalisé et aujourd’hui, il ne serait pas mort. » « Si Adoma nous avait écoutés, le foyer serait plus habitable, moins dégradé et ses habitants moins fragiles ; la protection des vieux résidents aurait été organisée.»

Un autre exemple : la femme folle qui dort en ce moment dans les toilettes du 12e étage.

Elle aussi, on l’a signalée et re-signalée aux vigiles, à l’Adoma, à la Directrice territoriale… la femme de ménage et les résidents ne peuvent plus entrer dans les toilettes. Elle a déjà mis le feu au 2ème étage, il y a plus d’un an, ça a fait une grande panique. Elle n’est pas agressive mais elle ne se lave pas, elle aurait besoin d’un suivi psychiatrique. Si jamais ça lui reprend de mettre le feu au 12ème étage, ça sera une grande catastrophe, on n’a pas d’ascenseurs, les résidents qui paniquent vont prendre les escaliers…Adoma n’a rien fait pour cette dame ».

Cinq morts du covid-19

« Je [c’est le président du comité de résidents qui parle] connais trois vieux Algériens qui sont morts. Il y en a deux qui sont morts à l’hôpital mais Kader, lui, au 7ème étage, est mort tout seul dans sa chambre. Une semaine plus tôt, j’ai entendu qu’il était malade. C’est quand les médecins sont venus le 14 avril, qu’il a été découvert, mort, dans sa chambre, mort, tout seul. »

« je connais [dit un autre délégué] deux résidents qui sont morts ; l’un c’était le monsieur qui nourrissait les chats qui errent en bas du bâtiment, l’autre, il adorait jouer avec les enfants dans la rue. »

Les vieux résidents sont des personnes à risque mais est-ce que ces vieux résidents auraient pu être soutenus, mieux informés et mieux pris en charge ?

Qui est responsable de l’insécurité dans le foyer ?

Les délégués doivent se confiner dans un foyer où tout le monde se croise. Ils ne connaissent pas les nouveaux résidents, des réfugiés et des précaires. Le foyer est complètement pourri, c’est compliqué pour eux, sans protection, d’aller voir les gens, et puis, Adoma ne les écoute pas, ni pour les dangers et l’insécurité qu’ils signalent, ni pour les pannes et l’arrêt des ascenseurs qui pénalisent gravement les plus vieux, les fragiles, les malades et les empêchent de descendre, ni pour les sanitaires et les cuisines complètement dégradés.
Adoma sans cesse critique les résidents et les délégués et dit que notre façon de vivre collective est source d’insécurité et qu’elle dépense beaucoup d’argent pour le foyer.

Faux, Adoma fait du bénéfice sur le foyer et c’est l’inaction d’Adoma face aux dangers bien réels qui a mis et met en danger les résidents anciens et nouveaux. Adoma doit se soucier des résidents, de tous les résidents du foyer.

Nous attendons des explications d’Adoma : pourquoi rien n’a été fait pour le réfugié afghan fou et pour la femme folle qui a déjà mis le feu ?

Nous demandons à Adoma que soient organisés un système de portage des courses et une aide à descendre et monter les escaliers pour tous ceux qui sont bloqués dans les étages et particulièrement dans les étages élevés ; nous demandons que les vigiles montent dans les étages la nuit pour faire cesser les tapages nocturnes et que les délégués aient leur numéro de téléphone.

Adoma doit nous écouter, nous sommes les représentants élus des résidents. Nous demandons à Adoma un vrai travail en partenariat (au téléphone pendant le confinement) :

-sur la protection des résidents (masques, gants, gel en grand nombre, nettoyage (très peu et très mal fait aujourd’hui) 7j / 7 et désinfections régulières des parties communes, numéros d’appel pour ceux qui n’ont pas de médecin traitant, solutions de confinement et d’isolement accompagné pour les malades …) ; sur la présence des équipes Adoma et réfugiés ; que chaque résident puisse avoir un double de sa clé ;

-sur les réparations indispensables à programmer AVANT le déménagement ;

-sur notre future résidence.

Nous demandons à Adoma de différer le paiement des redevances, revues à la baisse pour tous et particulièrement pour ceux qui sont privés de revenus.

 

Comité des résidents du foyer Romain Rolland ; Bakary Bathily : 06 52 53 24 47

Coordination des foyers de Plaine Commune, Boubou Soumaré : soumare76@hotmail.fr

Copaf, 06 48 51 87 37 ; EVTC 06 09 02 48 84

Signer la pétition ici

 

Le coronavirus dans les foyers de travailleurs migrants ….

Dans le 20e, il y a six foyers de travailleurs migrants dont des résidents et des délégués ont participé à la campagne pour l’extension du droit de aux élections municipales à tous les résidents étrangers non-membres de l’Union européenne en France. Une votation citoyenne  le 6 mars a été organisé au Foyer Bisson et des résidents des foyers du 20e ont pris la parole en présence d’élu-e-s et de canditat-e-s.L’épidémie de coronavirus qui se répand n’épargne personne. 

A notre connaissance, un cas de coronavirus a été détecté au foyer de 23 rue de Retrait, Paris 20ème (selon les délégués, correctement suivi par la suite avec tests des proches, passages d’infirmières, repas assurés pour certaines personnes âgées)La situation dans les foyers de travailleurs migrants est critique ! La sur-occupation est une réalité qui rend les mesures de confinement difficiles, voire impossibles à mettre en œuvre. Elle expose les habitants de ces foyers à des risques élevés de contamination.

De plus, il s’agit souvent de personnes à la santé fragile, parfois âgées, qui rend ces personnes susceptibles d’être victimes des formes les plus graves de complications. Les emplois des résidents travailleurs (manutention, éboueurs, agents de sureté…) les amènent à parcourir la ville et multiplier les échanges. Ils sont ensuite en contact avec les résidents âgés et autres personnes fragiles et peuvent être source de transmission du Covid-19.

Parallèlement, leurs sources de revenus se tarissent du fait de la cessation d’activité d’un grand nombre d’entreprises. A la précarité sanitaire, s’ajoute une aggravation de la précarité économique. L’accès aux secours alimentaires et aux soins se raréfie avec la fermeture d’un grand nombre de services de proximité.Les associations et les habitants font ce qu’ils peuvent pour les aider. Mais ils ne peuvent pas tout faire tout seul et s’exposent eux aussi au risque sanitaire. 

Des coordinations de foyer, des comités de résidents, la Coordination Pour l’Avenir des Foyers ont écrit à leurs gestionnaire une lettre ouverte   demandant aux résidents et aux associations de la signer. La fédération de Paris de la LDH a joint sa signature.Cette lettre ouverte demande:

1°)que les foyers et résidences sociales soient considérés comme des établissements à risque, à l’instar des Ehpad ;que les résidents soient testés massivement, en toute priorité, que des masques et des bouteilles de gel hydroalcoolique leur soient distribués en nombre dès à présent et surtout lorsqu’un résident contracte le Covid 19, que le nettoyage des établissements soit renforcé et surtout pas diminué avec des mesures de désinfection dès la détection d’un cas suspect ; de vérifier dans chaque établissement que tous les résidents aient bien à leur disposition les numéros de téléphone à appeler en cas de doute ou de maladie avérée ; de vérifier que les consignes de protection aient bien été diffusées dans les foyers, en particulier via les comités de résidents, notamment le lavage des mains mais aussi les consignes en cas de symptômes de ne prendre aucun médicament autre que le Doliprane: aucun anti-inflammatoire, aucun traitement par voie nasale ou inhalations.

2°)que le paiement des redevances soit différé et que la redevance soit diminuée partout d’au moins 50 € (absence de nombreuses prestations facturées au titre des Charges ou des Prestations).