LDH Paris 20

l’Ecran des Droits: 𝑳𝑨 𝑻𝑶𝑹𝑻𝑼𝑹𝑬 𝑩𝑳𝑨𝑵𝑪𝑯𝑬 de Narges Mohammadi, dimanche 22 septembre

l’Observatoire International des Prisons, Amnesty International France, La Ligue des droits de l’Homme et Autour du 1er mai proposent 𝑳𝑨 𝑻𝑶𝑹𝑻𝑼𝑹𝑬 𝑩𝑳𝑨𝑵𝑪𝑯𝑬 de Narges Mohammadi (lauréate du prix Nobel de la paix 2023) Dimanche 22 à 11h au Majestic Bastille .

Séance en mémoire de la militante Mahsa Amini, morte le 16 septembre 2022

Séance en présence de :
Chirinne Ardakani, avocate de la famille Mohammadi, Fondatrice de Iran Justice
Maryse Artiguelong , membre de la Ligue des Droits de l’Homme et Vice-Présidente de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme
Nazila Maroufian, journaliste, militante des droits des femmes, ex prisonnière à la prison d’Evin
Taghi Rahmani, journaliste, militant des droits humains, ex prisonnier politique, époux de Narges Mohammadi

Narges Mohammadi, vice-présidente du Defenders of Human Rights Center en Iran, emprisonnée plusieurs fois depuis 2012, est détenue depuis novembre 2021 pour « atteinte à la sécurité nationale ». Sa condamnation à 10 ans et 9 mois de prison, et 154 coups de fouet, est une volonté délibérée des autorités gouvernementales de faire taire cette défenseuse des droits humains.
Narges Mohammadi a réalisé un documentaire qui regroupe des entretiens d’anciens détenus, hommes et femmes qui ont subi « la torture blanche » : quatre murs blancs sans lumière naturelle et un isolement total. Une torture redoutablement efficace qui ne laisse pas de traces, poussant certains à avouer n’importe quel crime après quelques mois, quitte à être exécutés. Tous racontent la mécanique de destruction psychologique, l’humiliation, la torture et les traumatismes qui perdurent.

communiqué LDH du 8 juillet

Un espoir s’est levé

Communiqué LDH suite aux résultats des élections législatives 2024

 Les électrices et électeurs ont tranché : le Rassemblement national (RN) est battu. Ce résultat s’explique par un front républicain mis en œuvre grâce à la mobilisation des actrices et acteurs politiques, associatifs, syndicaux, et de millions de citoyennes et citoyens. La participation électorale massive acte de façon indiscutable le rejet de la société d’exclusion que prône le RN. Le Nouveau Front Populaire (NFP) est en tête, suscitant un immense espoir pour les forces progressistes.

La séquence ouverte par la dissolution n’est cependant pas close. La réponse électorale écarte le péril imminent, mais elle ne résout pas les défis économique, écologique, social et démocratique.

Il faut que cessent immédiatement toutes les formes de violences et d’intimidation commises par les extrêmes droites. Il faut que cessent immédiatement les attaques visant les contre-pouvoirs institutionnels, sociaux et citoyens, et les atteintes à l’Etat de droit.

Après des décennies d’une société fondée sur la mise en concurrence de tous dans tous les domaines, des décennies d’augmentation des vulnérabilités et des inégalités, il faut apporter des réponses de fond aux urgences démocratiques, écologiques et sociales.

Les mobilisations massives portées ces dernières années par les syndicats, associations, mouvements, traduisent les aspirations collectives qui doivent être entendues. Il faut bâtir une société dont l’objectif soit d’assurer à toutes et tous, partout sur le territoire, l’accès effectif aux droits fondamentaux, une société qui mette une juste part de la richesse créée au service de cette ambition, une société où les politiques publiques assurent davantage d’égalité, de justice et de solidarités, sans détruire les écosystèmes, une société qui tourne radicalement le dos au racisme, à l’antisémitisme, au sexisme, aux LGBTphobies et à toutes les discriminations. Sans cela le répit ne sera que de courte durée et de nouveau la colère, les peurs, le rejet de l’autre et le ressentiment feront vaciller le vivre ensemble et la démocratie.

Pour la défense de la République, nous avons dit NON au RN.

Pour renouveler et faire vivre la démocratie, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) en appelle aujourd’hui à une réforme en profondeur des institutions et à des mesures d’urgence traçant le chemin d’un projet solidaire garant de l’effectivité des droits pour toutes et tous.

Paris, le 8 juillet 2024

Pour un front commun des forces progressistes face à l’extrême droite


Le résultat des élections européennes correspond à ce que les sondages
laissaient présager. L’annonce immédiate d’une dissolution de
l’Assemblée nationale par le président de la République ouvre
l’éventualité d’une majorité d’extrême droite. Cette perspective serait
évidemment un désastre pour la République française et pour les valeurs
de liberté, d’égalité, de fraternité que nous portons, qui n’ont jamais été
aussi menacées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
La LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle dès à présent l’ensemble
des forces politiques progressistes à dialoguer, à mettre l’ensemble de
leurs divergences de côté, à se mobiliser afin de proposer un front
commun dans le champ électoral face à l’adversité. Elle va chercher sans
tarder à travailler à cela avec toutes les forces syndicales et associatives
qui partagent cet objectif avec elle.

l’Écran des droits propose le film « Une affaire de principe » d’Antoine Raimbault, le 9 juin à 11 h au Majestic Bastille

Le 9 juin, la Ligue des Droits de l’Homme et Autour du 1er mai vous proposent, 
dans le cadre de notre cycle l’Écran des droits, le film: « Une affaire de principe » d’Antoine Raimbault.

Le film

Une affaire de principe d’Antoine Raimbault, 2023, France, 95 min
Bruxelles, 2012. Quand le commissaire à la santé est limogé du jour au lendemain, dans la plus grande opacité, le député européen José Bové et ses assistants parlementaires décident de mener l’enquête. Ils vont alors découvrir un véritable complot menaçant de déstabiliser les instances européennes, jusqu’à leur sommet. Le combat de la démocratie et de l’état de droit face à la puissance grandissante des lobbies.  Note de soutien de la LDH ici

La rencontre

La projection sera suivie d’une rencontre en présence de :
- Antoine Raimbault, réalisateur du film
 Nicolas Namur, membre du groupe de travail « Santé, bio-éthique » de la LDH

Informations pratiques

Dimanche 9 juin 2024 à 11h00 – Au Majestic Bastille

L’Écran Des Droits : Avant-Première du film: « Mon pire ennemi », le 5 mai au Majestic Bastille


Dimanche 5 mai 2024 à 11h au Majestic Bastille
, 2-4 boulevard Richard Lenoir

« Mon Pire Ennemi » Un film de Mehran Tamadon. Sortie France le 8 mai 2024, durée 1h22

Mojtaba, Hamzeh, Zar et d’autres ont subi des interrogatoires idéologiques en Iran et vivent aujourd’hui en France. Mehran Tamadon, le réalisateur, leur demande de l’interroger, lui, tel que pourrait le faire un agent de la République Islamique. Le film en devenir se rêve en miroir dressé face aux tortionnaires, révélant leur violence, leur arbitraire et leur absurdité. Mais lorsque Zar Amir Ebrahimi et Mehran Tamadon se prêtent à l’exercice, ni l’un ni l’autre ne semblent plus tout à fait maitriser les rôles qu’ils ont choisi d’endosser, jusqu’à se mettre en danger, ainsi que le projet de film.

Mon Pire Ennemi forme avec Là où Dieu n’est pas (en salles le 15 mai) un dyptique de films de Mehran Tamadon consacré aux interrogatoires idéologiques et à la violence politique en Iran.

La projection sera suivie d’une rencontre avec: Luc Forveille, monteur du film, Taghi Rahmani, ancien prisonnier iranien et protagoniste du film,Pierre Pelissier, Responsable de la commission abolition de la peine de mort et de la torture, Amnesty International France 
Chirinne Ardakani, Présidente de Iran Justice  

 Danser sa peine-Majestic Bastille-10 mars

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L’Écran des droits : Danser sa peine de Valerie Muller le 10 mars 2024 à 11h00 // Cinéma Majestic Bastille

Ce mois-ci, c’est au tour de l’OIP de choisir le film de notre cycle l’Écran des droits, et nous aurons donc plaisir à découvrir le film Danser sa peine, de Valérie Müller. 

Danser sa peine, de Valérie Müller, 2019, France, 60 min
Angelin Preljocaj fait danser des femmes incarcérées à la prison des Baumettes à Marseille. Exigence et plaisir de la danse s’adressent à l’enfermement des corps et des esprits dans l’atelier du célèbre chorégraphe afin de produire un spectacle hors les murs sur des scènes prestigieuses à Aix et à Montpellier.
Ce film raconte l’histoire de ce projet fou, bouleversant, audacieux et nous donne un autre regard sur la prison, sur l’enfermement des corps et sur le processus de création.

La projection sera suivie d’une rencontre en présence de :

– Valérie Müller, réalisatrice
– Angelin Preljocaj, chorégraphe

24 janvier à 19h: projection débat de « Thiaroye 44 » en présence des réalisateurs Marie Thomas Penette et François-Xavier 

 

Projection/débat

Le mercredi 24 janvier 2024 à 19h au Centre Paris Anim’ de la Place des Fêtes,

2-4 rue des Lilas, La Ligue des droits de l’Homme organise une projection du film « Thiaroye 44 » en présence des réalisateurs Marie Thomas Penette et François-Xavier

 L’entrée est gratuite et le film invite les citoyennes et citoyens à se souvenir d’un événement dramatique qui s’est déroulé en 1944 au Sénégal. Des tirailleurs engagés de retour des combats aux côtés de la France demandaient à ce que soit verser leur solde et ont été victimes d’un véritable massacre colonial.

Ce documentaire retrace la quête de vérité auprès de ceux qui peuvent encore évoquer ce drame.

Dimanche 12 novembre: L’Ecran Des Droits: « Mitard, l’angle mort » , au Majestic Bastille

« l’angle mort » de Laurence Delleur et Vincent Marcel, au cinéma Majestic Bastille le 12 novembre à 11h

le 10 juillet : film « Les Balles du 14 juillet 1953 »

Venez voir le 10 juillet à 17h30, à l’auditorium de l’hotel de ville, le film de Daniel Kupferstein « Les Balles du 14 Juillet 1953 » . Ce film raconte la manifestation du 14 juillet 1953 qui s’acheva par une répression de la police provoquant la mort de 7 personnes. Réservation conseillée sur contact@collectif14juillet53.org

Cette projection s’insère dans un programme sympathique le 13 et 14 juillet qui aura lieu place de la Nation.

Vérité et Justice pour Safyatou, Salif et Ilan

Dimanche 7 mai 15h, place de la Réunion, Paris 20 

Marche de soutien aux victimes et à leurs familles

Dans la nuit du 13 avril, trois mineurs de 13, 14 et 17 ans qui circulaient sur un scooter ont été poursuivis par la police. Selon plusieurs témoignages : « un véhicule de police les a percutés volontairement, les faisant ainsi chuter », la conductrice, une jeune fille de 17 ans, a été hospitalisée avec pronostic vital engagé pendant plusieurs jours. Aujourd’hui, elle va mieux mais elle est toujours hospitalisée dans un service de réanimation chirurgicale où elle a subi plusieurs interventions lourdes. Son petit frère de 13 ans est blessé au foie et l’autre jeune, âgé de 14 ans est sorti d’hospitalisation.

Dès les premiers instants, la police a essayé de camoufler l’acte de violence qu’ils ont commis en simple accident de la route. Les témoins ont été intimidé·e·s, menacé·e·s. Les enfants qui voulaient juste rentrer chez eux criminalisé·e·s. Comme l’a dénoncé Me Alimi, l’avocat des familles, il y a « une volonté de dissimulation manifeste, une volonté de faire détruire des preuves, une volonté aussi d’organiser une procédure qui viserait à criminaliser les enfants eux-mêmes ».

Dans notre arrondissement, nous connaissons le rapport inquiétant, raciste, insupportable et renouvelé de la police avec les habitant·e·s, notamment les jeunes des quartiers populaires. Une plainte a été déposée pour « tentative d’assassinat par personnes dépositaires de l’autorité publique avec arme par destination ».

Habitant·e·s, mères, pères, frères, sœurs, ami·e·s nous ne pouvons pas nous taire.

Associations agissant dans le 20è arrondissement pour l’égalité des droits, nous nous tenons aux côté des familles pour que la vérité soit établie, pour que cesse la criminalisation des victimes et l’impunité policière. C’est grâce aux témoignages et à la solidarité des personnes sur place que les mensonges des policiers ont été dévoilés. Continuons cette solidarité !