LDH Paris 20

Pour un front commun des forces progressistes face à l’extrême droite


Le résultat des élections européennes correspond à ce que les sondages
laissaient présager. L’annonce immédiate d’une dissolution de
l’Assemblée nationale par le président de la République ouvre
l’éventualité d’une majorité d’extrême droite. Cette perspective serait
évidemment un désastre pour la République française et pour les valeurs
de liberté, d’égalité, de fraternité que nous portons, qui n’ont jamais été
aussi menacées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
La LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle dès à présent l’ensemble
des forces politiques progressistes à dialoguer, à mettre l’ensemble de
leurs divergences de côté, à se mobiliser afin de proposer un front
commun dans le champ électoral face à l’adversité. Elle va chercher sans
tarder à travailler à cela avec toutes les forces syndicales et associatives
qui partagent cet objectif avec elle.

l’Écran des droits propose le film « Une affaire de principe » d’Antoine Raimbault, le 9 juin à 11 h au Majestic Bastille

Le 9 juin, la Ligue des Droits de l’Homme et Autour du 1er mai vous proposent, 
dans le cadre de notre cycle l’Écran des droits, le film: « Une affaire de principe » d’Antoine Raimbault.

Le film

Une affaire de principe d’Antoine Raimbault, 2023, France, 95 min
Bruxelles, 2012. Quand le commissaire à la santé est limogé du jour au lendemain, dans la plus grande opacité, le député européen José Bové et ses assistants parlementaires décident de mener l’enquête. Ils vont alors découvrir un véritable complot menaçant de déstabiliser les instances européennes, jusqu’à leur sommet. Le combat de la démocratie et de l’état de droit face à la puissance grandissante des lobbies.  Note de soutien de la LDH ici

La rencontre

La projection sera suivie d’une rencontre en présence de :
- Antoine Raimbault, réalisateur du film
 Nicolas Namur, membre du groupe de travail « Santé, bio-éthique » de la LDH

Informations pratiques

Dimanche 9 juin 2024 à 11h00 – Au Majestic Bastille

L’Écran Des Droits : Avant-Première du film: « Mon pire ennemi », le 5 mai au Majestic Bastille


Dimanche 5 mai 2024 à 11h au Majestic Bastille
, 2-4 boulevard Richard Lenoir

« Mon Pire Ennemi » Un film de Mehran Tamadon. Sortie France le 8 mai 2024, durée 1h22

Mojtaba, Hamzeh, Zar et d’autres ont subi des interrogatoires idéologiques en Iran et vivent aujourd’hui en France. Mehran Tamadon, le réalisateur, leur demande de l’interroger, lui, tel que pourrait le faire un agent de la République Islamique. Le film en devenir se rêve en miroir dressé face aux tortionnaires, révélant leur violence, leur arbitraire et leur absurdité. Mais lorsque Zar Amir Ebrahimi et Mehran Tamadon se prêtent à l’exercice, ni l’un ni l’autre ne semblent plus tout à fait maitriser les rôles qu’ils ont choisi d’endosser, jusqu’à se mettre en danger, ainsi que le projet de film.

Mon Pire Ennemi forme avec Là où Dieu n’est pas (en salles le 15 mai) un dyptique de films de Mehran Tamadon consacré aux interrogatoires idéologiques et à la violence politique en Iran.

La projection sera suivie d’une rencontre avec: Luc Forveille, monteur du film, Taghi Rahmani, ancien prisonnier iranien et protagoniste du film,Pierre Pelissier, Responsable de la commission abolition de la peine de mort et de la torture, Amnesty International France 
Chirinne Ardakani, Présidente de Iran Justice  

 Danser sa peine-Majestic Bastille-10 mars

Affichage de  en cours...

L’Écran des droits : Danser sa peine de Valerie Muller le 10 mars 2024 à 11h00 // Cinéma Majestic Bastille

Ce mois-ci, c’est au tour de l’OIP de choisir le film de notre cycle l’Écran des droits, et nous aurons donc plaisir à découvrir le film Danser sa peine, de Valérie Müller. 

Danser sa peine, de Valérie Müller, 2019, France, 60 min
Angelin Preljocaj fait danser des femmes incarcérées à la prison des Baumettes à Marseille. Exigence et plaisir de la danse s’adressent à l’enfermement des corps et des esprits dans l’atelier du célèbre chorégraphe afin de produire un spectacle hors les murs sur des scènes prestigieuses à Aix et à Montpellier.
Ce film raconte l’histoire de ce projet fou, bouleversant, audacieux et nous donne un autre regard sur la prison, sur l’enfermement des corps et sur le processus de création.

La projection sera suivie d’une rencontre en présence de :

– Valérie Müller, réalisatrice
– Angelin Preljocaj, chorégraphe

24 janvier à 19h: projection débat de « Thiaroye 44 » en présence des réalisateurs Marie Thomas Penette et François-Xavier 

 

Projection/débat

Le mercredi 24 janvier 2024 à 19h au Centre Paris Anim’ de la Place des Fêtes,

2-4 rue des Lilas, La Ligue des droits de l’Homme organise une projection du film « Thiaroye 44 » en présence des réalisateurs Marie Thomas Penette et François-Xavier

 L’entrée est gratuite et le film invite les citoyennes et citoyens à se souvenir d’un événement dramatique qui s’est déroulé en 1944 au Sénégal. Des tirailleurs engagés de retour des combats aux côtés de la France demandaient à ce que soit verser leur solde et ont été victimes d’un véritable massacre colonial.

Ce documentaire retrace la quête de vérité auprès de ceux qui peuvent encore évoquer ce drame.

Dimanche 12 novembre: L’Ecran Des Droits: « Mitard, l’angle mort » , au Majestic Bastille

« l’angle mort » de Laurence Delleur et Vincent Marcel, au cinéma Majestic Bastille le 12 novembre à 11h

le 10 juillet : film « Les Balles du 14 juillet 1953 »

Venez voir le 10 juillet à 17h30, à l’auditorium de l’hotel de ville, le film de Daniel Kupferstein « Les Balles du 14 Juillet 1953 » . Ce film raconte la manifestation du 14 juillet 1953 qui s’acheva par une répression de la police provoquant la mort de 7 personnes. Réservation conseillée sur contact@collectif14juillet53.org

Cette projection s’insère dans un programme sympathique le 13 et 14 juillet qui aura lieu place de la Nation.

Vérité et Justice pour Safyatou, Salif et Ilan

Dimanche 7 mai 15h, place de la Réunion, Paris 20 

Marche de soutien aux victimes et à leurs familles

Dans la nuit du 13 avril, trois mineurs de 13, 14 et 17 ans qui circulaient sur un scooter ont été poursuivis par la police. Selon plusieurs témoignages : « un véhicule de police les a percutés volontairement, les faisant ainsi chuter », la conductrice, une jeune fille de 17 ans, a été hospitalisée avec pronostic vital engagé pendant plusieurs jours. Aujourd’hui, elle va mieux mais elle est toujours hospitalisée dans un service de réanimation chirurgicale où elle a subi plusieurs interventions lourdes. Son petit frère de 13 ans est blessé au foie et l’autre jeune, âgé de 14 ans est sorti d’hospitalisation.

Dès les premiers instants, la police a essayé de camoufler l’acte de violence qu’ils ont commis en simple accident de la route. Les témoins ont été intimidé·e·s, menacé·e·s. Les enfants qui voulaient juste rentrer chez eux criminalisé·e·s. Comme l’a dénoncé Me Alimi, l’avocat des familles, il y a « une volonté de dissimulation manifeste, une volonté de faire détruire des preuves, une volonté aussi d’organiser une procédure qui viserait à criminaliser les enfants eux-mêmes ».

Dans notre arrondissement, nous connaissons le rapport inquiétant, raciste, insupportable et renouvelé de la police avec les habitant·e·s, notamment les jeunes des quartiers populaires. Une plainte a été déposée pour « tentative d’assassinat par personnes dépositaires de l’autorité publique avec arme par destination ».

Habitant·e·s, mères, pères, frères, sœurs, ami·e·s nous ne pouvons pas nous taire.

Associations agissant dans le 20è arrondissement pour l’égalité des droits, nous nous tenons aux côté des familles pour que la vérité soit établie, pour que cesse la criminalisation des victimes et l’impunité policière. C’est grâce aux témoignages et à la solidarité des personnes sur place que les mensonges des policiers ont été dévoilés. Continuons cette solidarité !

L’Ecran Des Droits: le 23 avril à 11h: TEMPS MORT : au cinema Majestic Bastille


Le film
Temps mort
Un film d’Ève Duchemin
Belgique, France, 2023, 1h58 Pour la première fois depuis longtemps, trois détenus se voient accorder une permission d’un week-end. 48h pour atterrir. 48h pour renouer avec leurs proches. 48h pour tenter de rattraper le temps perdu.
La rencontre
La projection sera suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Ève Duchemin et Khaled Miloudi, poète, scénariste et ancien braqueur.
 
Informations pratiques
Dimanche 23 avril 2023 à 11h00
Au cinéma Majestic Bastille
 
Chaque mois depuis 10 ans un collectif inter-associatif œuvrant pour la défense des droits humains organise une rencontre-débat autour d’un film, avec le Majestic Bastille (2-4 Bd Richard Lenoir 75011) / Dulac Cinémas comme précieux partenaire. Ce rendez-vous mensuel initié par la Ligue des Droits de l’Homme, et rejoint par Amnesty International, l’Observatoire International des Prisons et Autour du 1er mai, s’intitule L’écran Des Droits. Nous accueillons le public autour d’une programmation et l’animation de débats en présence de l’équipe du film et d’expert.e.s du ou des sujets abordés dans la tradition des ciné-clubs, nés de l’éducation populaire.

La Ligue des Droits de l’Homme appelle au combat pour les libertés et la démocratie

La Ldh participe pacifiquement à la mobilisation contre la loi retraite, contre la loi ou autres mesures qui veulent restreindre les droits des étrangers en France, et en générale contre toutes les actions qui font obstacles aux droits des habitants de ce pays. La ldh avec d’autres partenaires, est présente dans les manifestations avec « l’ observatoire des libertés publiques et des pratiques policières »et témoigne …Or ses actions gênent peut être monsieur Darmanin…Aujourd’hui , nous voulons partager avec vous le communiqué du 6 avril qui a pour objectif de répondre aux menaces que monsieur Darmanin a proféré contre la ldh, le 5 avril, devant les sénateurs.

Communiqué du 6 avril

Lors de son audition au Sénat sur la question de la manifestation contre la
« mégabassine » de Sainte-Soline, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a remis en cause les subventions publiques attribuées à la LDH. Cette menace est d’une particulière gravité. La LDH a été créée par des esprits résistants mus par l’impérieuse nécessité de combattre l’injustice antisémite faite au capitaine Dreyfus, au nom de la raison d’Etat.


Elle a depuis lors été de tous les combats historiques de la République : la loi de 1905 sur la laïcité, les projets d’émancipation, la lutte contre le fascisme et l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH). Elle a toujours travaillé dans un souci de dialogue franc et constant avec les institutions. Sous le régime de Vichy, elle fut dissoute et grand nombre de membres de la LDH résistants furent arrêtés, assassinés et/ou déportés. Elle s’est reconstituée pour participer à la reconstruction d’une France meurtrie par les atrocités de la guerre et de l’occupation. Elle n’a eu de cesse de se mobiliser pour soutenir les projets de liberté, d’égalité et de fraternité en défense permanente de l’Etat de droit.


Les attaques dont elle fait aujourd’hui l’objet sont notamment la conséquence de son travail sur cette défense de l’Etat de droit basé sur l’observation des pratiques policières et l’exigence d’une désescalade, indispensable au maintien de l’ordre républicain pour protéger le droit de manifester inscrit au cœur de notre contrat social.


Les subventions accordées aux associations constituent une pierre fondamentale de l’édifice démocratique promu par les organisations internationales et européennes. Elles sont indispensables en démocratie pour permettre la contestation des excès de pouvoir et de l’arbitraire. Supprimer ou diminuer ces subventions est l’un des moyens traditionnels utilisés par les régimes autoritaires pour affaiblir l’équilibre entre pouvoir et contre-pouvoirs, sans lequel une démocratie est anéantie.


Ces menaces ne visent pas la seule LDH. Elles sont le symptôme du projet
historique de la réaction contre « Les Lumières », de l’autoritarisme contre les libertés. Il y a urgence à lui opposer un refus ferme et large. La LDH sonne l’alarme et appelle celles et ceux qui ont à cœur de défendre notre modèle démocratique, celles et ceux qui, au sein des institutions de la République, disposent des moyens de s’opposer à ce projet délétère, à s’engager à ses côté avec détermination.

Paris. 06/04, manifestation contre le projet de réforme des retraites. Le stand de la LDH très populaire pendant la manifestation. Soutiens, adhésions, importante distribution de badges. Si Darmanin fait froid dans le dos, les nombreux gestes de solidarité font chaud au cœur et renforcent nos convictions.