Mayotte, des conditions de vie extremement précaires…

Résumé de la situation à Mayotte évoqué lors d’une réunion de la ldh Paris 20 en mai 2023, avec Jean-Baptiste Eyraud et Patrick Mony du DAL (Droit Au Logement), Cyrille Hanappe de Actes Et Cités,
https://www.actesetcites.org/projets


-Une Natalité très importante:

5 enfants par femme, âge moyen 23 ans, plus de la moitié de la population a moins de 17 ans. Il y
aurait entre 3000 et 4000 mineurs isolés sur l’ile dont certains vivent dans des villages d’enfants dans
la forêt.


-Des besoins de base non satisfaits:

77 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Les besoins essentiels sont peu satisfaits : eau, santé, éducation non garantie, logements
insalubrité:(Manque de médecins, pas d’aide médicale de l’État (AME) un dispositif permettant aux étrangers ensituation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins et la Complémentaire santé solitaire (exCMU-c) inexistante.)
Manque d’enseignants et d’écoles 6000 enfants sont non scolarisés, et les autres ont en classe
par demie journée.
Manque d’avocats, d’assistantes sociales …


-Logements insalubres :

28 % des logements ne disposent pas d’eau courante, 59 % n’ont pas de
toilettes à l’intérieur de l’habitation et 52 % n’ont ni baignoire ni douche » Seulement 3%
bénéficient de logements sociaux, il n’y a que 200 logements sociaux à Mayotte et 50 % de la
population vit en bidonville.
L’état cherche à investir 90 mille euros dans des nouveaux logements et a fait appel à des
architectes pour ces projets qui ne sont pas encore commencés alors que les démolitions de
bidonvilles commencent…

-Misère
Selon l’Insee, le PIB par habitant est près de 4 fois inférieur au niveau national, et 32 % des
personnes de 15 ans ou plus sorties du système scolaire possèdent un diplôme qualifiant. Le
montant du RSA est de la moitié de celui de la métropole, et il n’est accessible seulement qu’à
partir de 15 ans de présence régularisée, 10 % de la population vote (pas celle des bidonvilles).
Des Mahorais qui ont la nationalité française souhaitent quitter l’île pour rejoindre la métropole
et vivre plus dignement.


-Comorien et Mahorais:

Selon l’Insee : moitié population française, moitié étrangères principalement des Comores.
En 2019 le flux entrant d’immigrés clandestins était évalué à environ 25 000 à 30 000 personnes
par an, pour 18 000 à 20 000 reconduites à la frontière. Mayotte est le département qui expulse le
plus.
Les reconduites aux Comores séparent les familles, des enfants sont confiés à des adultes qu’ils ne
connaissent pas toujours ou sont abandonnés. Beaucoup de Comoriens chassés reviennent régulièrement.
La stigmatisation des étrangers, la misère, et le désinvestissement de l’état aboutit à de la
violence de jeunes mahorais autant que de jeunes étrangers.


L’Opération Wuamsushu:

Les expulsions ont démarés le 22 mai avec un mois de retard, l’ objectif: démolition des bidonvilles pour arriver à 1200 d’ici la fin de l’année. En réalité : expulsions sans solutions de relogement pour plus des 2/3. Les expulsions vers les Comores reprennent et la présence policière est renforcée, le climat est inquiétant :la population est encore plus fragilisée et la haine risque d’amener une dégradation amplifiée de la vie socialeraser 1 250 d’ici à « la fin de l’année


-La Contestation:
L’Ucij (Uni·e·s contre l’immigration jetable,400 associations), des syndicats, le CNCDH (Commission
nationale consultative des droits de l’Homme), l’Unicef, la Cimade, le DAL… dénoncent la situation.
La France a été condamnée régulièrement par l’Onu qui considère que les quatre îles forment un
territoire unique admis en tant que tel aux Nations-Unies depuis 1975.
Une revendication indispensable: le développement des droits sociaux à Mayotte tel qu’ils sont appliqués en métropole en particulier le droit à un montant de RSA equivalent…

Dimanche 11 juin: L’Ecran Des Droits « De l’eau jaillit le feu »au Majestic Bastille

Dimanche 11 juin, à 11h au cinéma Majestic Bastille, (2 boulevard Richard Lenoir75011 Paris) venez assister à la projection du film: « De l’eau jaillit le feu »

« De l’eau jaillit le feu » en présence du réalisateur Fabien Mazzocco
et de Lionel Brun-Valicon, coordinateur du GT Environnement de la LDH
« De l’eau jaillit le feu » n présence du réalisateur Fabien Mazzocco
et de Lionel Brun-Valicon, coordinateur du GT Environnement de la LDH

Dans le marais poitevin, des milliers de personnes sont aujourd’hui engagées dans une lutte contre un projet de méga-bassines. Comment ce territoire à l’image si paisible est-il devenul’épicentre d’une véritable guerre de l’eau ? Un jour, l’eau viendra peut-être à nous manquer, alors ce beau film permet de se saisir de cette mobilisation localeau retentissement national pour débattre de nos communs ; il est un appel à sauver ce qui est encore possible,une incitation à nous interroger sur la manière de préserver cette ressource, ce bien commun dont nous sommes tous dépendants et quelque part responsables.  Il encourage les citoyens, les collectifs et associations, à s’engager dans cette lutte dont on espère que l’issue sera positive.

Film soutenu par la LDH :

ldh-france.org/la-ldh-soutient-de-leau-jaillit-le-feu-un-documentaire-de-fabien-mazzocco/

http://dulaccinemas.com/film/150197/de-l-eau-jaillit-le-feu/cinema/2736/majestic-bastille

Chaque mois depuis 10 ans un collectif inter-associatif œuvrant pour la défense des droits humainsorganise une rencontre-débat autour d’un film, avec le Majestic Bastille (2-4 Bd Richard Lenoir 75011) /Dulac Cinémas comme précieux partenaire. Ce rendez-vous mensuel initié par la Ligue des Droits de l’Homme,et rejoint par Amnesty International, l’Observatoire International des Prisons et Autour du 1er mai,s’intitule L’écran Des Droits. Nous accueillons le public autour d’une programmation et l’animation de débatsen présence de l’équipe du film et d’expert.e.s du ou des sujets abordésdans la tradition des ciné-clubs, nés de l’éducation populaire.

Exposition « migrations », mairie du 20 eme, du 15 au 26 mai

L’exposition « regard sur les migrations forcées » , a été réalisée par le resf Hautes-Pyrénées, c’est une très belle exposition, n’hésitez pas à venir la voir…
Du lundi au vendredi : 8h30 à 17h – jeudi de 8h30 à 19h30 – samedi de 9h à 12h30
Hall de la mairie du 20e, 6 place Gambetta
Du lundi 15 au vendredi 26 mai


Dans une économie mondiale où tout se vend et tout s’achète, les mafias prolifèrent et
gangrènent de nombreux États. Dans certains pays, la pression qu’elles exercent conduit les
populations à fuir. Ces migrations forcées peuvent alors devenir une nouvelle source de profit
pour les mafias.
La reconnaissance des différences en matière d’orientation sexuelle ou d’identité de
genre date de la fin du XXe siècle et varie beaucoup selon les pays. Le risque de mort ou de
persécution pour ces minorités entraîne certains à se réfugier dans des pays qui reconnaissent
leurs droits.
Au nom de la Liberté d’expression et de la Liberté de la presse, les journalistes exerçant
leur devoir d’information sont amenés à révéler les corruptions, les manipulations, les
exactions, etc… perpétrées par ou avec la complicité du pouvoir en place. Ils peuvent être
contraints à fuir leur pays face aux menaces et atteintes à leur encontre et à celle de leur
famille.

L’Ecran Des Droits: le 23 avril à 11h: TEMPS MORT : au cinema Majestic Bastille


Le film
Temps mort
Un film d’Ève Duchemin
Belgique, France, 2023, 1h58 Pour la première fois depuis longtemps, trois détenus se voient accorder une permission d’un week-end. 48h pour atterrir. 48h pour renouer avec leurs proches. 48h pour tenter de rattraper le temps perdu.
La rencontre
La projection sera suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Ève Duchemin et Khaled Miloudi, poète, scénariste et ancien braqueur.
 
Informations pratiques
Dimanche 23 avril 2023 à 11h00
Au cinéma Majestic Bastille
 
Chaque mois depuis 10 ans un collectif inter-associatif œuvrant pour la défense des droits humains organise une rencontre-débat autour d’un film, avec le Majestic Bastille (2-4 Bd Richard Lenoir 75011) / Dulac Cinémas comme précieux partenaire. Ce rendez-vous mensuel initié par la Ligue des Droits de l’Homme, et rejoint par Amnesty International, l’Observatoire International des Prisons et Autour du 1er mai, s’intitule L’écran Des Droits. Nous accueillons le public autour d’une programmation et l’animation de débats en présence de l’équipe du film et d’expert.e.s du ou des sujets abordés dans la tradition des ciné-clubs, nés de l’éducation populaire.

« Sans frapper » Dimanche 12 mars à 11h au Cinéma Majestic Bastille

Sans frapper, un film d'Alexe Poukine sur le viol

A l’occasion du festival Best of doc et dans le cadre de l’Année du documentaire, la prochaine séance de notre cycle L’Écran des droits vous invite

à découvrir le film Sans Frapper, d’Alexe Poukine.

Sans frapper, un film d’Alexe Poukine, Belgique, 2019, 1h52

Ada a dix-neuf ans. Elle accepte d’aller dîner chez un garçon qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. C’est en 2013, à la fin d’une projection de son premier film qu’Alexe Poukine la rencontre : une femme de son âge qui lui relate une histoire advenue neuf ans auparavant, dont elle ne sait que faire. Habitée désormais par ce récit et ses implications, la cinéaste se confronte à la discrépance entre ses a priori sur le viol et le constat que nombre de ses proches ont subi une expérience similaire.

La projection sera suivie d’une rencontre avec Françoise Dumont, présidente d’honneur de la ligue des droits de l’Homme.

 Réservations : ici

 Voir infos aussi

« Sans frapper »: dimanche 12 mars, à 11h au cinéma Majestic Bastille,

2-4 boulevard Richard Lenoir, 75011 Paris

L’Ecran Des Droits:

« Tantura » d’Alon Schwarz,
le 12 février, au Majestic Bastille

« Tantura » au Majestic Bastille dimanche 12 février à 11h
Le film Tantura
Un film d’Alon Schwarz
États-Unis, 2022, 1h30 Des centaines de villages palestiniens ont été dépeuplés en 1948. Pour les Israéliens, c’était la guerre d’indépendance, pour les Palestiniens, c’était « la Nakba » – la Catastrophe. Le réalisateur Alon Schwarz s’entretient avec d’anciens soldats israéliens et des résidents palestiniens afin de réexaminer ce qui s’est passé à Tantura, lieu d’un massacre présumé perpétré par les Israéliens, et de comprendre pourquoi « Al Nakba » est toujours tabou dans la société israélienne.   Extrait de la note de soutien de la Ligue des droits de l’Homme Avec Tantura, le réalisateur «  lance un pavé dans la mare, persuadé que la nouvelle génération est prête à parler des épisodes les plus sombres survenus en 1948. Pour rappel, outre les milliers de morts de chaque côté, plus de 760.000 Palestiniens ont été poussés à l’exode par l’avancée des forces juives ou chassés de chez eux. Près de 400 villages ont été rasés. […] Projeté au début de

[l’année 2022]

au festival de Sundance, le documentaire a suscité des réactions. L’Autorité palestinienne a appelé à la création d’une “commission internationale pour enquêter” sur les “crimes et massacres” qu’auraient commis les forces israéliennes en 1948. Dans un éditorial, le quotidien phare de la gauche israélienne, Haaretz, a demandé la création “d’un groupe de travail” pour enquêter sur l’affaire de Tantura et “excaver et déterminer si les restes d’une fosse commune sont en effet situés” près de Dor Beach. »

La LDH soutient « Tantura », un film documentaire d’Alon Schwarz – Ligue des droits de l’Homme (ldh-france.org)

La rencontre La projection sera suivie d’une rencontre avec Mylène Stambouli, membre de la section Paris 5 -13 de la LDH, Gilles Manceron membre du GT Maghreb/Moyen-Orient de la LDH, et Jean-Jacques Grunspan, distributeur du film.
 
Le film Tantura, suivi d’un débat, le Dimanche 12 février 2023,
à 11h00
Au cinéma Majestic Bastille
 

L’écran Des Droits: L’Empire Du Silence, le 8 janvier

L’Empire du silence
8 janvier 2023 au Majestic Bastille

Pour cette séance de rentrée proposée par Amnesty international, venez découvrir L’Empire du silence, un documentaire qui témoigne des souffrances mais aussi des espoirs du peuple congolais, enlisé dans des conflits qui comptent des centaines de milliers voire des millions de victimes.
Le filmL’Empire du silence
Un film de Thierry Michel
France, 2022, 1h50Depuis vingt-cinq ans, la République démocratique du Congo est déchirée par une guerre largement ignorée des médias et de la communauté internationale. Les victimes se comptent par centaines de milliers, voire par millions. Les auteurs de ces crimes sont innombrables : des mouvements rebelles, mais aussi des armées, celles du Congo et des pays voisins… Tous semblent pris dans un vertige de tueries, pour le pouvoir, pour l’argent, pour s’accaparer les richesses du Congo en toute impunité, dans l’indifférence générale. Parcourant le Congo caméra au poing depuis trente ans, Thierry Michel a été témoin des combats, des souffrances mais aussi des espoirs du peuple congolais. Relayant le plaidoyer du Docteur Mukwege, prix Nobel de la paix, et dans la continuité de son précédent film L’homme qui répare les femmes, il retrace les enchaînements de cette impitoyable violence qui ravage et ruine le Congo depuis un quart de siècle.Le coup de cœur d’AmnestyLe film L’empire du silence est l’un de nos coups de cœur de l’année. Nous le soutenons car nous sommes sensibles au sujet abordé et partageons les messages qu’il porte, y compris au travers de nos actions en faveur de la lutte contre l’impunité des crimes commis en RDC.Retrouvez ici les articles publiés sur le site d’Amnesty en lien avec la République démocratique du Congo.Ainsi que la ficheLa LDH soutient le film « L’Empire du silence » de Thierry Michel – Ligue des droits de l’Homme (ldh-france.org) 
La rencontreLa projection sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur Thierry Michel et Catherine Escurier, référente pour la République démocratique du Congo, Amnesty international France.
 
Informations pratiquesDimanche 8 janvier 2023 à 11h00
Au cinéma Majestic Bastille

l’Ecran Des Droits: La combattant, le 11 décembre

L’Écran des droits : La Combattante
11 décembre 2022 – Majestic Bastille

Ce mois-ci, c’est au tour de la LDH et d’Autour du 1er mai de proposer la programmation de L’Écran des droits ! Et nous avons souhaité clore cette année avec le magnifique portrait de Marie-José Tubiana, dans le film La Combattante, de Camille Ponsin.
Le film La Combattante
Un film de Camille Ponsin
France, 2020, 1h34 Marie-José Tubiana, 90 ans, est une ethnologue à la retraite, spécialiste du Darfour. Chaque jour, elle recueille minutieusement des témoignages de réfugiés pour authentifier leur récit et compléter leur dossier de demandeur d’asile. Malgré son âge, elle met à contribution son savoir et le travail de toute une vie de recherche, pour mener son combat. Le combat d’une vie dédiée à autrui. Extraits de la note de soutien de la Ligue des droits de l’Homme « Au fil des 5 rendez-vous entre Marie-José Tubiana et les demandeurs d’asile qu’elle va interroger longuement avec une bienveillance et une attention immenses, tout en exigeant d’eux des précisions capitales pour étayer leur témoignage, on remonte aux origines du génocide du Darfour déclenché par le président du Soudan Omar el-Béchir en 2003 et qui perdure au-delà de sa chute en 2019. Ce dernier, musulman issu d’une tribu arabe, prend le pouvoir en 1989, instaure au Soudan la charia et un islamisme radical, qu’il veut imposer aux populations noires–africaines musulmanes du Darfour, celles-là mêmes qui vont se rebeller contre le gouvernement en 2002. Omar el-Béchir décide alors de les anéantir et de rayer leurs territoires de la carte en pratiquant le pillage et la politique de la terre brûlée avec l’aide de l’armée soudanaise et des terribles milices « janjawid » : depuis 2003, 3000 villages du Darfour ont entièrement disparu, et avec eux les preuves de l’origine de millions de réfugiés. Or l’Ofpra refuse de leur accorder l’asile politique quand elle ne dispose pas des moyens de vérifier leurs récits. C’est là qu’intervient Marie-José Tubiana, cette combattante de l’ombre, qui a conservé tous les documents et cartes de son travail. »
Note de soutien à retrouver ici dans son intégralité.
La rencontre La projection sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur Camille Ponsin et Marie-Christine Vergiat, vice-présidente de la Ligue des droits de l’Homme.
 
Informations pratiques Dimanche 11 décembre à 11h00
Au cinéma Majestic Bastille
https://youtu.be/VY37vG9m4EU

L’Écran des droits : Ariaferma 20 novembre 2022 11h -Au Majestic Bastille

Ce mois-ci, notre rendez-vous mensuel au Majestic Bastille est proposé par l’Observatoire international des prisons. Venez à cette occasion découvrir le film Ariaferma, en présence du réalisateur Leonardo Di Costanzo.

Une fiction très inspirée du réel, dont le scénario dit beaucoup sur les relations qui s’installent entre les différents « habitants » d’une prison, et qui est servie par une formidable distribution.
Le filmAriaferma
Un film de Leonardo di Costanzo
Italie, Suisse, 2021, 1h57Accrochée aux montagnes sardes, une prison vétuste est en cours de démantèlement quand le transfert de douze détenus est soudainement suspendu pour des questions administratives. Gargiulo, le surveillant le plus expérimenté, est alors chargé de faire fonctionner la prison quelques jours encore, en équipe réduite. Lagioia, qui finit de purger une longue peine, entrevoit lui la possibilité de faire entendre les revendications des quelques détenus en sursis… Peu à peu, dans un temps suspendu, prisonniers et officiers inventent une fragile communauté.
La projection sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur Leonardo Di Costanzo et Matthieu Quinquis, avocat pénaliste et président de l’OIP/SF.
 
Informations pratiques Dimanche 20 novembre à 11h00
Au cinéma Majestic Bastille
2-4 Bld Richard Lenoir 75011 Paris