Droits des femmes
Autour du 8 mars 2024 – Fontenay pour les droits des Femmes
A vos agendas ! Cette année, ce n’est pas un seul, mais trois événements que nous prévoyons pour les droits des Femmes.
Le SAMEDI 9 mars à partir de 15h Rendez-vous SALLE JEAN JAURES , 32 rue du Gaingalet, 85200 Fontenay-le-Comte
Rejoignez-nous pour une journée conviviale, militante et festive pour les droits des femmes. Sur place, chansons grâce aux Mutines, table ronde, et tables d’informations des associations, syndicats de Fontenay le Comte et de Vendée. Sur place, chansons grâce aux Mutines, table ronde, et tables d’informations des associations, syndicats de Fontenay le Comte et de Vendée. En début de soirée, verre de la sororité et de l’amitié, puis repas partagé (chacun, chacune apporte son repas) !
Nous espérons vous y voir nombreuses et nombreux !
Le MARDI 12 mars 20h , rendez-vous au lycée Rabelais, et sur réservation, pour rencontrer l’autrice Camille Emmanuelle autour de la New Romance et des représentations des relations amoureuses véhiculées par ce genre.
Le JEUDI 14 mars 20h30, Ciné Débat au RENAISSANCE autour du film NOTRE CORPS de Claire Simon
« J’ai eu l’occasion de filmer à l’hôpital l’épopée des corps féminins, dans leur diversité, leur singularité, leur beauté tout au long des étapes sur le chemin de la vie. Un parcours de désirs, de peurs, de luttes et d’histoires uniques que chacune est seule à éprouver. Un jour j’ai dû passer devant la caméra. »
(Claire Simon)
Le 6 janvier 2024, une représentation théâtrale contre les violences sexistes
Par les Z’ALLUMETTES et la Fabrique des Echos
Pour le droit à l’avortement : Rassemblement le 30 septembre à 10h30 devant le musée de Fontenay-le-Comte
Le 28 septembre est la journée internationale pour le droit à l’avortement.
Il y a un an, la Cour Suprême des Etats-Unis portait un coup redoutable contre ce droit fondamental. En Europe, Malte et Andorre interdisent totalement l’IVG. En Pologne et en Hongrie, les restrictions majeures confinent à l’interdiction. En Italie et en Espagne, l’application de la loi est considérablement entravée par des professionnel-le-s, s’abritant derrière leur clause de conscience, ou par les moyens restreints alloués aux systèmes de soins.
De nombreux pays dits démocratiques, poussés par la progression des extrêmes droites, se désengagent de ce droit fondamental pour les femmes. De fait, ils désagrègent les démocraties.
Le 30 septembre, nous afficherons haut et fort notre solidarité avec toutes les femmes du monde et en particulier celles des pays qui interdisent totalement ou partiellement le droit à l’avortement !
Nous affirmerons que les extrêmes droites sont partout un danger immédiat pour les femmes et les droits humains !
En France, le respect des droits des femmes exige de la part du gouvernement, non des discours emphatiques, des effets de manche ou des postures, mais des actes constructifs et des budgets conséquents.
Nous réclamons :
– l’inscription réellement protectrice du droit à l’avortement dans la Constitution française et dans la Charte européenne des droits fondamentaux pour que ce droit des femmes partout en Europe soient respectés et garantis ;
– la parution des décrets d’application de la loi Gaillot de février 2022 permettant aux sages-femmes de pratiquer des IVG instrumentales ;
– des choix politiques qui augmentent les budgets pour la santé.
– l’accès aux soins pour toutes sur tous les territoires avec la réouverture des CIVG fermés, des maternités et hôpitaux de proximité ;
– une politique publique de production des médicaments essentiels, de premier recours, incluant les produits nécessaires à l’IVG, pour éviter toute pénurie et rupture d’accès aux soins. Cela passe par la création d’établissements pharmaceutiques nationaux et européens avec financement public qui produiront, diffuseront les médicaments et géreront la constitution des stocks ainsi que leur maintien ;
– la disparition de la double clause de conscience spécifique à l’IVG ;
– la garantie pour les femmes du choix des méthodes pour l’IVG et la contraception ;
– des campagnes publiques d’informations sur les droits sexuels et reproductifs ainsi que les séances d’éducations à la vie affective et sexuelle en milieu scolaire prévues par la loi du 4 juillet 2001 relative à l’IVG et à la contraception ;
– la pénalisation des activistes anti-IVG et la dissolution de leurs associations qui vont à l’encontre des droits des femmes et fragilisent la démocratie.
Lettre ouverte en défense de la maternité de Fontenay-le-comte, rédigée dans le cadre de Fontenay pour les droits des femmes
A l’attention de Monsieur le Maire Ludovic Hocbon,
Monsieur le Député Pierre Henriet,
Rassemblé.e.s dans le cadre de notre manifestation autour de la journée
internationale de lutte pour les droits des Femmes, « Fontenay pour les droits des Femmes », nous souhaitons vous interpeller quant aux menaces qui pèsent sur la maternité de l’hôpital public de Fontenay-le-Comte
NON A LA FERMETURE DE NOTRE MATERNITE DE PROXIMITE
La maternité de Fontenay-le-Comte est la dernière du Sud Vendée. Sa fermeture contraindrait les femmes enceintes d’un arrondissement de 140000 personnes à plus de 50Kms de déplacement en voiture à leur charge, pour rejoindre les maternités de la Roche-sur-Yon, Niort ou la Rochelle.
La concentration des maternités n’est pas une solution sécuritaire. Non, toutes les équipes des grosses maternités ne sont pas confrontées à plus de cas de figure que les équipes des « petites » maternités.
Les risques inhérents à la mise à distance des maternités, notamment les
accouchements en urgence sur la voie publique doivent être pris en compte.
LA FAUSSE SOLUTION DES SEJOURS EN HOTEL HOSPITALIER POUR LES
FEMMES TROP ELOIGNEES
Le rapport du Pr Ville préconise que les femmes séjournent en fin de grossesse dans des hôtels hospitaliers, les ISOLANT de leur famille et de leurs proches pour se préparer à l’accouchement. C’est inacceptable d’imposer aux femmes de choisir entre leur bien-être affectif et la sécurité de leur accouchement.
UNE CONSEQUENCE DE LA LOI RIST
La « suspension » de la maternité de Fontenay-le-Comte est une conséquence de la loi Rist qui plafonne les rémunérations des médecins intérimaires. Aucune mesure efficace ne permet aujourd’hui leur titularisation dans les « déserts médicaux ».
UN MANQUE D’ANTICIPATION ET D’INFORMATION
L’annonce brutale de cette fermeture au 3 avril témoigne d’une situation de
grande précarité et d’instabilité de nos services publics de santé. Quels égards pour les femmes suivies aujourd’hui à la maternité de Fontenay-le-Comte et qui ne pourront plus y accoucher dans 3 semaines ? Et pour les femmes personnels de santé qui œuvrent majoritairement dans ce service ?
QUELLES ACTIONS POUR PROTEGER L’ACCES A LA SANTE DANS LE SUD VENDEE ?
Messieurs, nous nous sommes rassemblé.e.s en urgence, à l’appel des syndicats, le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, devant l’hôpital, déterminé.e.s à défendre le service public de santé, et particulièrement l’accès à la santé obstétrique pour les femmes, et les emplois des femmes travaillant dans ce service.
Nous attendons, de par vos fonctions respectives d’élus, que vous défendiez la maternité de Fontenay-le-Comte et que vous informiez la population des actions et des évolutions de ce dossier qui la concerne en premier lieu.
Fontenay-le-Comte, le 11 mars 2023
Les organisations :
LDH section Fontenay Luçon Sud Vendée
Union Locale CGT Fontenay-le-Comte
Union Locale Solidaires Fontenay-le-Comte
Collectif de Résistance Sociale Fontenay-le-Comte
Fédération de Vendée de la Libre Pensée
Planning Familial 85
suivent les signatures individuelles :
Lettre ouverte contre la réforme des retraites, rédigée dans le cadre de Fontenay pour les droits des femmes
contact : fontenay@ldh-france.org
A l’attention de Monsieur le Député Pierre Henriet,
Rassemblé.e.s dans le cadre de notre manifestation autour de la journée internationale de lutte pour les droits des Femmes, « Fontenay pour les droits des Femmes », nous souhaitons vous faire savoir notre refus du projet de réforme des retraites Borne-Dussopt que vous avez soutenu lors de la première lecture.
Ce projet va à l’encontre des intérêts des travailleurs et notamment des femmes.
Le passage à la retraite aggrave les différences de revenus hommes/femmes
Alors que les femmes touchent en moyenne un salaire inférieur de 28% à celui des hommes, elles touchent aujourd’hui des pensions de droit direct (avant réversion) 40% inférieures à celles des hommes.
Nous revendiquons l’égalité salariale hommes/femmes, la fin des emplois précaires et précarisés, la fin des temps partiels imposés qui visent en large majorité les femmes, le relèvement du SMIC qui concerne à 60% les femmes.
Ces mesures suffiraient amplement à combler le déficit projeté de notre système de retraite mobilisé par M. Dussopt pour justifier cette contre-réforme.
Nous réclamons une meilleure prise en compte de la pénibilité des métiers féminisés qui a subi un net recul par la suppression de 4 des critères de pénibilité lors de la précédente législature.
Les carrières hachées des femmes, les temps partiels imposés ou non, entravent la capacité des femmes à accomplir une carrière complète ; l’augmentation des durées de cotisation a un impact négatif très fort sur leur niveau de pension
Après avoir eu un enfant, 1 femme sur 2 (contre 1 homme sur 10) arrête de travailler. 40% des femmes partent à la retraite avec des pensions amputées contre 30% des hommes, et ce alors même qu’elles retardent déjà leur départ à la retraite de 6 mois par rapport aux hommes.
Les femmes plus touchées par le chômage non indemnisé en fin de carrière
L’augmentation de l’âge de départ à la retraite à 64 ans aura un impact bien plus important pour les femmes qui seront de plus en plus nombreuses à se retrouver coincées en situation de chômage en fin de droit tout en ne pouvant faire valoir leur droit à la retraite avant 64 ans. La précarité des femmes en fin de carrière sera plus importante et plus longue.
Des pensions de réversion pour tous les couples et non seulement pour les couples mariés permettraient également d’œuvrer pour le niveau de vie des femmes à la retraite.
Nous refusons ce projet de réforme qui touchera tou.te.s les salarié.e.s et dont les principales victimes seront les femmes et nous serons attentives et attentifs à votre vote.
Fontenay-le-Comte, le 11 mars 2023
Les organisations :
LDH section Fontenay Luçon Sud Vendée
Union Locale CGT Fontenay-le-Comte
Union Locale Solidaires Fontenay-le-Comte
Collectif de Résistance Sociale Fontenay-le-Comte
Fédération de Vendée de la Libre Pensée
Planning Familial 85
suivent les signatures individuelles :
11 mars – Fontenay pour les droits des Femmes
Nous sommes très heureux d’avoir été à l’initiative de cette journée et de vous avoir trouvé au rendez-vous ! Merci aux associations, collectifs et aux artistes qui ont permis cette journée !
11 mars 2023, Fontenay-le-Comte pour les Droits des Femmes !
A vos agendas ! Le samedi 11 mars, rejoignez-nous pour une journée conviviale, militante et festive pour les droits des femmes.
Le matin, rencontrons-nous sur le marché pour échanger et compléter la phrase : « Et si le patriarcat n’existait pas… »
A partir de 15h, rendez-vous SALLE JEAN JAURES , 32 rue du Gaingalet, 85200 Fontenay-le-Comte .
Sur place, chansons grâce aux Mutines, poésies, tables rondes, et tables d’informations des associations, syndicats de Fontenay le Comte et de Vendée.
En début de soirée, verre de la sororité et de l’amitié, puis repas partagé (chacun, chacune apporte son repas) et ensuite, chansons , musiques et ambiance festive !
Nous espérons vous y voir nombreuses et nombreux !
Manifestation NousToutes85 contre les violences sexistes et sexuelles
Nous étions 500 à marcher (sportivement) sous le soleil yonnais. Voici l’article de Ouest France : lien
Saluons le travail formidable du collectif NousToutes85 !
Voici quelques photos :
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Appel :
Nous appelons à la manifestation organisée par le collectif NousToutes85# à La Roche sur Yon
Covoiturage possible au départ de Fontenay-Le-Comte
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Communiqué National :
Pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes
Depuis 1999, le 25 novembre marque, à l’initiative de l’ONU, la Journée internationale de lutte pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Vingt-trois ans plus tard, les violences patriarcales restent massives et aucune partie du monde n’y échappe. En témoignent ces Iraniennes qui, tous les jours, descendent dans la rue, rejointes dans leur combat pour la liberté par de nombreux hommes. Ce 25 novembre 2022 doit être l’occasion de rendre hommage à ces femmes qui, les premières et avec un incroyable courage, ont affronté le régime meurtrier des mollahs, protestant contre l’obligation qui leur est faite de porter le hijab.
Depuis cinq ans aussi, le mouvement #MeToo, a permis que dans de nombreux pays, soit enfin entendue la parole de femmes qui dénoncent les violences sexuelles ou sexistes dont elles ont été victimes et qui les ont souvent brisées, physiquement ou psychologiquement. L’opinion publique ouvre les yeux, parfois avec douleur, sur des pratiques trop longtemps tues ou acceptées et qui prennent des formes diverses : publicités dégradantes, pornographie, prostitution, coups, violences, agressions, harcèlement, violences économiques…
A plusieurs reprises, les pouvoirs publics ont déclaré vouloir faire de l’égalité entre les femmes et les hommes une grande cause nationale. A ce titre, la lutte contre les violences sexuelles et sexistes doit être une priorité. Cela nécessite que des dispositions concrètes soient prises pour améliorer la prise en charge des femmes concernées par la police, par la justice, par les associations qui œuvrent dans ce champ. Cela implique aussi la mise en place d’un travail éducatif et préventif, en direction des filles mais aussi des garçons, afin que ces nouvelles générations prennent toute leur place dans un changement global de rapports entre les femmes et les hommes.
La LDH (Ligue des droits de l’Homme) appelle toutes et tous à participer aux mobilisations qui auront lieu un peu partout en France à l’occasion de ce 25 novembre 2022.
Paris, le 15 novembre 2022
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Droit à l’IVG, la pluie a joué les trouble-fête
Malheureusement, la pluie a joué les troubles-fête et nous n’avons pu tenir le rassemblement de ce matin dans la forme prévue.
Mais nous avons pu échanger avec les quelques courageuses et courageux présents.
D’abord, avec un quizz sur le thème de l’avortement qui nous a permis de discuter de l’accès à l’avortement pour les mineures ou de l’importance d’un accompagnement bienveillant.
Nous avons écouté la chanson Baraye du chanteur iranien Sheryn et évoqué la révolte des iraniennes pour leur liberté.
Nous sommes passés à l’actualité du droit à l’IVG en France, avec le combat pour son entrée dans la Constitution, et la pétition d’interpellation des sénateurs https://www.change.org/p/notre-corps-notre-libert%C3%A9-pour-une-loi-constitutionnelle-sur-l-avortement-ivgdanslaconstitution/u/30999164 , ou la création du site https://ivg-contraception-sexualites.org/ pour contrer la propagande numérique des anti-avortement.
Après l’évocation rapide de quelques situations dans le monde vis à vis de l’IVG, notamment l’ouverture du procès de Justyna en Pologne, nous avons tout de même entonné l’Hymne du MLF, nous ne craignions plus la pluie !
Merci à toutes celles et ceux qui ont participé !
PS : Voici le texte qu’avait préparé les militantes #NousToutes85 qui ont fait le déplacement, merci à elles !
« Bonjour, je prends la parole aujourd’hui au nom du collectif NousToutes85 qui lutte contre les violences sexistes et sexuelles.Notre but est de faire monter le niveau de conscience générale sur la réalité des violences en France. Le déni est immense alors que nous apprenions hier la mort d’une femme en Loire Atlantique, tuée par son compagnon. C’est le 102ème féminicide depuis le début de l’année et notre colère ne désemplit pas.Le déni est aussi immense en ce qui concerne les violences médicales et c’est pour cela que nous sommes présentes aujourd’hui. Nous remercions la LDH pour son invitation. Contrairement à ce qu’on a pu entendre ces derniers du temps du fait de l’actualité aux Etats-Unis dans les médias et dans notre entourage, non le droit à l’IVG n’est pas sûr et garanti en France Les autrices du rapport parlementaire de 2020 sur la question de l’IVG ont montré que seulement 2,9% des généralistes et gynécologues et 3,5% des sage-femmes en France ont réalisés des avortements. Ce droit essentiel à la santé de toutes ne repose actuellement que sur une poignée de praticiens militants. Le fragile maintien de ce droit est d’autant plus mis à mal dans nos territoires ruraux, déserts médicaux. En Sud-Vendée on compte seulement 1 médecin généraliste pour 1700 habitants, contre 1 pour 295 au niveau national. De plus, la clause de conscience laisse la possibilité à de nombreux praticiens de refuser de pratiquer un avortement. Le nombre de ces refus est inconnu en France car le ministère refuse de mener une enquête, il sont 67% en Italie.Comment dans ces conditions garantir le droit à l’IVG en toute sécurité ? Nous ne cesserons de nous battre et de porter haut notre voix tant que des efforts considérables ne seront pas fait. Nous voulons l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution dès maintenant. Nous voulons l’abandon de la clause de conscience des médecins. Cette clause met en danger la santé de toutes les femmes. On le sait, dans les pays où le droit à l’avortement recule, ce sont les avortements clandestins qui remontent. Nous voulons un remboursement complet des soins médicaux associés à l’IVG pour une égalité de traitement. Notre colère est immense. Notre détermination l’est plus encore. » »