Le média identitaire Frontières, ses obsessions, ses alliés et ses dons défiscalisés



Dans la galaxie des médias d’extrême droite, Frontières occupe une place centrale. Le jeune média identitaire peut compter sur le soutien de l’écosystème pour diffuser ses idées réactionnaires, parfois aux frais du contribuable.

Dans une gare, il n’est pas rare de se rendre dans un Relay, pour combler l’attente en achetant un livre ou un périodique. Sur un présentoir de magazines, bien en valeur entre deux rangées de journaux, en gare de Chartres (Eure-et-Loir), un utilisateur de X (ex-Twitter) remarque et photographie un point commun entre des publications alignées. OmertaValeurs actuelles (trois numéros), FrontièresCauseurFront populaireFuria (deux numéros)… Tous ces magazines proposent une vision réactionnaire de la société et se placent à l’extrême droite du champ politique (même si certains s’en défendent).



Les enquêtes de «Frontal» qui ont marqué 2024 : en septembre, «Libé» publie une partie des faux documents fabriqués par Jordan Bardella


Pour la fin de l’année, «Libé» revient sur les enquêtes de «Frontal», la newsletter consacrée à l’extrême droite, qui ont eu un impact médiatique et politique.

Les révélations de Libération sur les faux documents fabriqués par Jordan Bardella pour maquiller l’emploi fictif qu’il a occupé en 2015 ont visiblement traumatisé le jeune président du Rassemblement national (RN).



Tiktok : la stratégie phare de Jordan Bardella pour séduire la jeunesse


Lors des élections européennes, Jordan Bardella a obtenu le vote de 7 765 936 électeurs. Parmi eux, 26% sont des jeunes de moins de 25 ans. Le RN a su utiliser cet outil afin de rallier les jeunes à sa cause et son combat à travers Jordan Bardella. S’affichant en faisant des blagues, mangeant de la nourriture en tous genres, exhibant un grand sourire… tout est minutieusement calculé par Jordan Bardella et son parti.



Le club FoRB : Comment l’extrême-droite tisse sa toile au Parlement européen


Entre Giorgia Meloni et le PPE d’Ursula von der Leyen, ça matche depuis 2019. Blast a suivi la trace de Carlo Fidanza, chef des Fratelli d’Italia au Parlement européen. L’envoyé spécial de la présidente du Conseil italien, qui a notamment investi l’intergroupe parlementaire FoRB. Un club où on encense les chrétiens et diabolise l’Islam.