Troyes: rassemblement du vendredi 18 juillet

Vous avez, Monsieur Le Président souhaité une clarification. Les citoyen.ne.s ont voté et vous l’avez ainsi obtenue. Il vous appartient désormais de la prendre en considération.




Motion à l’intention du Président de la République.

Monsieur le Président de la République,

Au soir des élections européennes, vous avez dissous l’Assemblée nationale considérant les résultats du scrutin et de votre majorité qui venait de subir une lourde défaite.

A la suite du choc de la dissolution, et ce malgré le délai très court de la campagne électorale, les militant.e.s et citoyen.ne.s de gauche se sont engagé.e .s pour faire barrage au Rassemblement National RN. Ils ont soutenu le Nouveau Front Populaire et son programme progressiste, le seul pouvant à long terme combattre l’extrême-droite.

Dans l’entre-deux tours, une partie de la Majorité Présidentielle et du Nouveau Front Poplulaire ont passé un accord moral pour ne pas donner une seule voix au Rassemblement National et à ses alliés.

 L’Extrême-Droite n’est pas une force politique comme les autres. Son éventuel accès au pouvoir ne constituerait pas un changement de politique mais serait un bouleversement qui ferait sortir la France du cadre démocratique en remettant en cause l’Etat de droit et les libertés fondamentales.  Son programme est antidémocratique, discriminatoire, raciste, sexiste et homophobe. De plus, l’extrême-droite rassemble des groupuscules ultra-violents dont les pratiques courantes visent à terroriser leurs adversaires. Pendant la campagne électorale du deuxième tour des élections législatives, leur xénophobie, leurs pulsions idéologiques et leur vision identitaire, contenues jusque-là, ont refait surface au grand jour, se voyant aux portes du gouvernementet ont entrainé une recrudescence des actes violents qui a été observée sur l’ensemble du territoire.

Les citoyen-nes ont largement répondu à l’obligation morale et politique de faire obstacle à l’extrême-droite et ont permis de sauver nos institutions. Le Président de la République et sa majorité doivent en tenir compte.

Au soir du 7 juillet, les urnes ont parlé : l’extrême-droite a été défaite ainsi que la majorité présidentielle. Cette dernière a pu sauver des élu.e.s grâce aux votes barrage contre l’extrême-droite des citoyen.ne.srépublicain.e.s.

Fortes de la légitimité acquise par ces résultats, nos organisations, au travers du programme du NFP, vont tout faire pour renouer avec le dialogue et le progrès social. L’espoir suscité par le vote est immense et nos attentes et revendications sociales le sont tout autant. 

Pour ces raisons, nous demandons :

  • L’abrogation de la réforme des retraites ;
  • L’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux ;
  • L’égalité professionnelle femmes-hommes ;
  • Des moyens pour tous nos services publics (Hôpitaux, Médecins, SNCF, France Travail, Sécurité Sociale, l’Education Nationale, …).
  • L’abrogation de la loi immigration
  • Un plan d’urgence écologique
  • Une vraie politique de réindustrialisation du pays ;
  • La garantie des libertés fondamentales, des libertés d’expression, de création et de manifester, en commençant par voter une amnistie des militant·e·scondamné.e.s lors d’actions revendicatives.

Nous vous demandons de respecter le résultat des urnes, de mettre un terme à votre politique économique et sociale violente qui dure depuis 7 ans et de nommer un nouveau Premier ministre issu du Nouveau Front Populaire, conformément à la tradition républicaine et à la Constitution.

Vous avez, Monsieur Le Président souhaité une clarification. Les citoyen.ne.s ont voté et vous l’avez ainsi obtenue. Il vous appartient désormais de la prendre en considération.


Coup de gueule

par Rémy Dufaut




Il vous serait bien profitable, Monsieur François Baroin, de relire le livre écrit par votre père Michel (La force de l’amour, dont le manuscrit fut remis aux Éditions Odile Jacob, quelques jours avant sa mort tragique en février 1987). Franc-maçon et Grand Maître de la Grande Loge de France (1977-1978), il prônait la tolérance et l’humanisme dans le respect des droits de l’Homme, pour un idéal de paix et de solidarité.

J’imagine ce qu’il penserait de vos positions envers les familles que vous vouliez priver l’année dernière de leur logement social au prétexte des conneries de leurs enfants.

Lui qui fut l’ami de Jacques Chirac mais également de Michel Rocard et de François Mitterrand doit se retourner dans sa tombe du cimetière de Vaugirard. S’il était encore de ce monde, je suis convaincu qu’il surveillerait de près vos fréquentations…

N’avez-vous pas en 2005, alors ministre de l’Outre-mer, fait déjà sensation en remettant en question le droit du sol à Mayotte ? Sarkozy lui- même, alors ministre de l’Intérieur, ne l’avait pas osé et, sans doute vexé d’avoir été devancé, n’a pas voulu vous intégrer ensuite dans son gouvernement à son entrée à l’Elysée…

Aujourd’hui vous faites votre beurre de l’expulsion d’un migrant fiché S, déclaré  comme « radicalisé »,  prétendu imam, accusé d’avoir prononcé des prêches discriminatoires, notamment envers les femmes et tombant donc fort logiquement et incontestablement sous le coup de la loi.

Mais aviez-vous vraiment besoin de vous en féliciter publiquement, vous fendant d’un communiqué officiel de la mairie de Troyes,  pour le grand bonheur des électeurs frustrés par l’échec du RN à  prendre le pouvoir en France ?

Vous déshonorez les deux-tiers (le troisième s’étant déshonoré tout seul par son vote) de vos administrés troyens.

Vous vous targuez d’être intervenu pour l’expulsion de cet individu ne respectant pas les valeurs de la République française alors que vous n’êtes pour rien dans son expulsion puisque celle-ci résulte d’une décision du ministère de l’Intérieur à la demande de la préfète de l’Aube.

Inutile de vous réclamer de la dégradante loi  immigration soutenue par vos amis LR (mais censurée et allégée par le  Conseil constitutionnel et en voie d’abrogation par le futur gouvernement) qui ne vise qu’à renforcer ce que l’humanité recèle de plus ignoble en elle: racisme, xénophobie, haine de l’autre, chacun pour soi…

Vous seriez davantage à votre place en rappelant à votre police municipale que les contrôles d’identité et les fouilles au corps relèvent exclusivement des prérogatives de la police nationale et de la gendarmerie et que vos agents municipaux ne sont nullement habilités à les pratiquer.


« L’avenir est incertain, et nos concitoyens, emportés par le flot des mauvaises nouvelles, pris dans une sarabande d’événements inintelligibles, agressés par le chaos qui fait irruption jusque chez eux, chaque jour, par les étranges lucarnes, ne savent comment échapper à leur angoisse. Alors, comme souvent, la peur est mauvaise conseillère : repli sur soi, égoïsme, intolérance, rejet des autres sont les maladies contagieuses d’aujourd’hui. Elles génèrent des courants collectifs d’indifférence et d’atomisation, qui gangrènent lentement nos démocraties, sous le regard sarcastique des totalitarismes de tous poils et de tous bords, prêts à bondir sur cette proie facile qui se délite peu à peu. »

(Michel Baroin, Avant-propos, La force de l’amour, Ed. Odile Jacob, p.4, 1987)

« Cessez de brutaliser la démocratie ! »


Motion de censure immédiate si un gouvernement vient à être formé « avec ne serait-ce qu’un seul secrétaire d’État de LFI », avertit Aurore Bergé


Le Nouveau front populaire promet d’annoncer rapidement le nom d’un Premier ministre à proposer à Emmanuel Macron. Mais les négociations sont difficiles entre les quatre forces qui le composent. La députée Renaissance appelle à la « stabilité ».

Alors que les négociations sont difficiles au sein du Nouveau front populaire pour désigner le nom d’un Premier ministre à proposer à Emmanuel Macron,la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations Aurore bergé pointe, vendredi 12 juillet sur franceinfo, « la nécessité de former un gouvernement qui garantit à notre pays une stabilité ».





Le RN «censurera tout gouvernement» comprenant des ministres LFI ou écologistes


Alors que le Nouveau Front populaire revendique de gouverner après sa victoire relative aux législatives, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont tracé jeudi soir la ligne officielle du parti nationaliste.





« Nous censurerons un gouvernement constitué par cette alliance de la gauche », assure François-Xavier Bellamy


Pour le vice-président du parti Les Républicains, il y a urgence à nommer un nouvel exécutif mais il considère qu’ « aucune formation politique ne peut prétendre revendiquer la victoire » aux législatives. Or « pour gouverner, il faut une majorité », soulève-t-il.



Censurer le NFP avec le RN : ces macronistes prêts à faire ce qu’ils reprochaient à LFI


Alors qu’ils dénonçaient les alliances honteuses des insoumis avec l’extrême-droite sur les motions de censure contre leur gouvernement, certains macronistes sont prêts à faire tomber un hypothétique gouvernement NFP avec les voix lepénistes.



GÉRARD LARCHER ESTIME QUE LA DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE N’ÉTAIT PAS CONFORME À LA CONSTITUTION


Si ce que dit le Président du Sénat est vrai, alors le Président de la République a effectivement méconnu la Constitution puisqu’il ne lui a pas demandé son avis.

Resté silencieux depuis la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin dernier, le Président du Sénat, Gérard Larcher, a partagé son sentiment concernant l’initiative d’Emmanuel Macron. Gérard Larcher estimant avoir été “informé, et non consulté” au sujet de la dissolution, il considère que le Président de la République n’a pas respecté la lettre de la Constitution lors de sa décision. S’il dit vrai, la Constitution a été méconnue.



Lettre ouverte à Emmanuel Macron : « cessez de brutaliser la démocratie ! »



Le 10 juillet, dans une adresse à la population, Emmanuel Macron conteste la victoire du Nouveau Front Populaire aux élections législatives anticipées et souhaite imposer une coalition large dont son ex-majorité serait le pivot. Dans une lettre ouverte, Attac appelle le président à respecter le vote populaire et soutient les rassemblements qui se tiendront dans toute la France le 18 juillet.




 « Je n’arrête pas de les surveiller ces fripons, pendant qu’ils opèrent, sans en avoir l’air, et puis je leur fais dégorger de force tout ce qu’ils m’ont volé en leur enfonçant dans la bouche l’entonnoir de l’urne. » (Aristophane, Le peuple ne se laisse pas duper par les démagogues, in Les Cavaliers)

« Violer un droit [particulier], de nos jours, c’est corrompre profondément les mœurs nationales et mettre en péril la société tout entière. » (Tocqueville, Sur la société politique, p. 394)


“RÉPONDRE À L’URGENCE SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET DÉMOCRATIQUE”



Laissez les personnes non-blanches faire de la politique !


Kaoutar Harchi souligne la place centrale des militants des quartiers populaires au sein de la gauche, dont certains ont pu accéder aux bancs de l’Assemblée nationale. Et qui laissent espérer pour ce pays un autre avenir que celui qui semblait, le 7 juillet, scellé.

Le fait que le RN n’ait pas obtenu la majorité à l’Assemblée nationale, le 7 juillet, nous rappelle qu’aussi fort que soit le sentiment d’une histoire qui se répète, rien n’est jamais joué d’avance. Il est toujours possible de déjouer le cours des choses, d’inverser les courbes des sondages, de faire advenir un autre réel. Cela n’a pourtant été possible qu’au regard d’un intense travail des militant·es des quartiers populaires qui ont réalisé, en un temps très court, et dans des conditions difficiles, un insensé travail de conviction auprès des populations issues de l’immigration postcoloniale, les poussant à aller voter et à participer à la vie politique française.



Ces villages de néoruraux qui résistent à l’extrême droite et relancent la vie locale


Les communes de Celles et de Villeneuvette, dans l’Hérault, ont pour point commun de n’avoir qu’un seul électeur du Rassemblement national. Un vote à rebours de celui de la circonscription, qui a réélu la députée RN sortante le 7 juillet. Reportage.


Quand la droite pète les plombs, la démocratie n’est plus qu’un vague souvenir…


Forts d’à peine plus de 5% des suffrages exprimés aux législatives, LR veulent gouverner la France…


Le camp présidentiel espère l’explosion du Nouveau Front populaire pour tenter de reprendre la main après les législatives


Si la coalition des partis de gauche est arrivée, à la surprise générale, en tête du second tour des élections législatives dimanche, elle ne dispose pas de la majorité absolue pour autant. Les macronistes, en deuxième position, tablent sur de potentielles divisions du NFP pour bâtir un accord de gouvernement.



Gérard Larcher veut le maintien de Gabriel Attal à Matignon jusqu’ « en septembre »


Le président du Sénat s’est entretenu avec Emmanuel Macron mardi et affirmé avoir « plaidé pour que nous prenions du temps, que nous enjambions la période importante où nous accueillons le monde aux Jeux olympiques et aux Jeux paralympiques ».

Le président du Sénat, Gérard Larcher, a appelé jeudi 11 juillet sur BFMTV-RMC à « enjamber » les Jeux olympiques avant de former un nouveau gouvernement « en septembre », excluant d’aller lui-même à Matignon, où il souhaite que Gabriel Attal soit maintenu jusqu’à la rentrée.

Comme Emmanuel Macron, qui a dit vouloir « laisser un peu de temps » aux partis pour « bâtir des compromis » après des législatives sans grand vainqueur, Gérard Larcher n’entend pas céder à la précipitation pour désigner le futur Premier ministre.



Gérard Larcher appellera à « censurer » un gouvernement du Nouveau Front populaire


Le président du Sénat a assuré qu’il « combattrait » le choix d’Emmanuel Macron s’il décide de nommer un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire, pourtant arrivé en tête lors des élections législatives.

Un nouveau bâton dans les roues du Nouveau Front populaire. Le président du Sénat, Gérard Larcher, a assuré ce jeudi 11 juillet qu’il appellerait à « censurer » le gouvernement si le Premier ministre est issu de l’alliance des partis de gauche, pourtant arrivée en tête lors du second tour des élections législatives anticipées dimanche.


Les brèves de Jean: Etats-Unis, France, la démocratie est en grand danger

par Jean Camus




Aux Etats- Unis, la Cour suprême offre une victoire à Donald Trump

En définissant très largement l’immunité présidentielle, laissant le champ libre à D. Trump, les juges modifient l’équilibre des pouvoirs.

L’enquête fédérale sur le « coup d’Etat », ayant conduit à l’assaut du 6 janvier contre le Capitole, sabrée, peut augurer des répliques favorables pour lui dans d’autres affaires.

Le président de la Cour déclare:« la nature du pouvoir présidentiel exige qu’un ancien président puisse disposer d’une forme d’immunité devant des poursuites pénales… » Il doit aussi bénéficier d’une forme de «présomption d’immunité ».

« Dans chaque usage du pouvoir officiel, le président est à présent un roi au-dessus de la loi » d’après Sonia Sotomayor, une juge à la Cour. « Deux des six juges conservateurs auraient pu ou dû se retirer de l’examen de ce dossier, leur partialité étant mise en cause ».

Un revers majeur : « la Cour a altéré l’équilibre des pouvoirs en matière d’Etat de droit …. Le nouveau modèle de responsabilité présidentielle porte atteinte aux contraintes de la loi comme dissuasion de futurs présidents qui pourraient abuser de leur pouvoir à notre détriment » pour la juge Brown. Selon elle« les graines du pouvoir absolu ont été plantées ».


En France, deux impensés de la 5ème République

L’excès de pouvoirs dans les mains d’une seule personne.

La non-responsabilité des dirigeants politiques qui ne rendent des comptes  à personne, de rien.

Et l’avenir ? 

Interrogés :

Un constitutionnaliste : « la situation pouvait se développer dans le cadre constitutionnel. »

Un historien « la situation n’est pas inédite, dans le passé, il y a nombre d’exemples de situations identiques »

La démocratie est en grand danger.

JC 5 juillet 2024

Inquiétudes quant aux discours délétères sur les mineur⸱e⸱s isolé⸱e⸱s – Nos organisations appellent au respect de leurs droits fondamentaux



En tant qu’organisations et professionnel⸱le⸱s accompagnant au quotidien des mineur⸱e⸱s non accompagné⸱e⸱s, nous souhaitons partager notre vive inquiétude quant aux intentions de traiter la question des mineur⸱e⸱s isolé⸱e⸱s étranger⸱e⸱s sous le prisme des questions migratoire et sécuritaire.

Si nous observons un glissement régulier du traitement politique et médiatique des mineur⸱e⸱s isolé⸱e⸱s vers ces questions, le contexte politique nous amène à devoir rappeler l’évidence : celle de la nécessaire protection de ces mineur⸱e⸱s et du respect de leurs droits fondamentaux qui ne peuvent passer que par leur maintien dans le droit commun de la protection de l’enfance.

Le Nouveau Front populaire des territoires appelle à faire bloc contre l’extrême droite



Un collectif de maires de sensibilité diverses, emmené par Grégory Doucet (Lyon) et Cédric Van Styvendael (Villeurbanne), défend l’alliance des gauches dont le programme ambitieux s’inspire de politiques publiques testées au niveau local, porteuses de justice sociale et de transformation écologique.

Alors que l’extrême droite est aux portes du pouvoir et que la République est menacée, les forces de gauche et écologistes, soutenus par des syndicats, des associations et par des millions de citoyens, ont créé le Nouveau Front Populaire, porteur d’un immense espoir pour notre pays.



Le 7 juillet, le grand bond en arrière ne doit pas avoir lieu


L’arrivée au pouvoir du RN marquerait un grand bond en arrière pour l’égalité à tous niveaux. Il est possible de l’éviter, à condition de se rassembler. Le point de vue de Louis Maurin et Éric Peigné, directeur et président de l’Observatoire des inégalités.


Pourquoi nous soutenons le Nouveau Front Populaire



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« Monsieur le Président, vous avez échoué… et vous allez devoir l’assumer »


Dans cette lettre ouverte, Maryse Souchard, universitaire, présente à Emmanuel Macron son sinistre bilan qui amène l’extrême droite aux portes du pouvoir. Dans une telle hypothèse, elle le somme de ne pas démissionner et d’assumer d’être le dernier rempart institutionnel.



Le macronisme, sombre histoire


Avec la dissolution, le président joue avec le feu et il aime ça. Mais le macronisme est bel et bien fini. Seuls le RN et le Nouveau Front populaire se disputent la bataille de l’alternance. Et dès dimanche, le barrage à l’extrême droite doit être clair et net.




L’antisémitisme reste « plus marqué à droite qu’à gauche », pointe le rapport annuel de la CNCDH


D’après la Commission nationale consultative des droits de l’homme, l’antisémitisme observé chez les personnes de gauche est « sans comparaison avec celui observé à l’extrême droite et chez les proches du Rassemblement national ».



Urgence climatique : « Le programme du Nouveau Front populaire est le plus progressiste »


Le climatoscepticisme du Rassemblement national nous mène tout droit vers le chaos, alors que « nous n’avons que quelques années devant nous pour opérer la transition », alerte Aurélien Boutaud, chercheur spécialiste des limites planétaires.



Scientifiques, nous appelons à une mobilisation contre l’extrême droite


Scientifiques en rébellion appelle à une mobilisation contre le RN par le vote et l’engagement collectif. Notre analyse des politiques d’extrême droite dans d’autres pays et du programme du RN montre que ce parti est bien une extrême-droite comme les autres, et pourquoi il est incompatible avec nos valeurs.



Jeunesse présumée délinquante : les contre-vérités d’Attal et de Bardella


La jeunesse serait plus violente qu’avant et la délinquance des mineurs augmenterait. Autant de contre-vérités assénées par Bardella (RN) comme par Attal (Renaissance) qui font craindre un avenir de coercition pour la jeunesse du pays.



Pourquoi renvoyer « extrême droite » et « extrême gauche » dos à dos est un « vrai brouillage des repères »


Depuis le début de la campagne des législatives, l’exécutif comme la majorité met un signe égal entre « les extrêmes », renvoyant dos à dos RN et LFI pour mieux affaiblir le Nouveau Front populaire dont elle est une composante. Une stratégie qui simplifie à l’excès le champ politique français.


Sortir de la crise de régime en votant pour le Nouveau Front Populaire


Il y a bien une crise de régime. La question qui se pose est de savoir comment en sortir. C’est l’analyse que vient de faire le Conseil d’administration de la Convention pour la 6° République. Il appelle à voter dès le 30 juin pour le Nouveau Front Populaire. On lira sa résolution.



Lettre à mon voisin qui veut voter blanc


Tous les acquis sociaux menés de haute lutte par la gauche sont en péril avec l’extrême droite. En tant que personne trans, je sais que je ne serai pas le premier visé, mais sans doute le second. J’ai peur pour ma vie. Je ne peux pas voter, mais ce vote va influencer ma vie. J’ai écrit ce mail à mon voisin pour essayer de le convaincre. 



Aly Diouara: la bataille des Quartiers


Candidat NFP dans la 5ème circonscription de Seine-Saint-Denis, Aly Diouara a d’emblée accepté sa convocation Au Poste. Pour une raison simple: aucun média ne l’invite. Avec lui, on a causé du mépris pour la banlieue, des quartiers, de la politique de la ville, de la gauche vue parfois comme sœur-ennemie, de la vie en société régie quasi exclusivement par des gens dont la couleur de peau n’est pas la sienne. Et de cette presse qui lui brosse des portraits sans jamais le joindre. Passionnant.



Contre le Rassemblement National, faire Front Populaire plutôt que faire barrage


Ceci n’est pas seulement une élection pour ou contre Emmanuel Macron. Ceci n’est pas seulement une élection pour ou contre Jordan Bardella. Ceci est une élection pour ou contre Vincent Bolloré.



10 raisons de ne pas avoir peur du Nouveau Front populaire


Il fait trembler les puissants, éditocrates de plateau, milliardaires, grands patrons, macronistes et fascistes : le programme de l’alliance à gauche inverse le rapport de force en faveur des plus démunis.



Ni défection, ni hésitation


Quel Premier ministre en cas de victoire du Nouveau Front populaire ? Sur ce point, la figure omniprésente de Mélenchon ne cesse d’agiter la coalition de gauche. L’urgence est ailleurs : dans l’isoloir, le 30 juin, l’alliance de gauche doit ne faire qu’une.



Quel est le programme du Nouveau Front populaire ? Comprendre en trois minutes


 Dans les jours qui ont suivi la dissolution de l’Assemblée nationale, les partis ont élaboré un programme pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet. Voici ce que propose le Nouveau Front populaire s’il obtient une majorité.



Le contrat de législature du Nouveau Front Populaire

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Législatives : quelques pistes



Parmi les nombreuses publications quotidiennes dans les médias respectables, nous en avons sélectionné quelques unes que nous avons trouvées inspirantes sur trois thèmes importants à nos yeux.
Pour lire l’intégralité des articles, cliquez sur les liens rouges.

Politique et société

 

Les marques de l’infamie


Derrière leurs maîtres policés, les chiens sont lâchés. Les chiens haineux du racisme, de l’homophobie, de la xénophobie, de l’anti-féminisme. Ils apposent les marques de l’infamie sur ceux qui ne rentrent pas dans leurs standards néofascistes, les mêmes que leurs aînés. Le programme du RN n’est rien moins qu’un classement de l’humanité avec ses ignobles marqueurs.



À propos d’un antisémitisme à gauche réel ou supposé


En dépit des phrases incendiaires de Mélenchon, rien n’autorise à tenir le Nouveau Front populaire pour responsable des actes antisémites. Il faut combattre les amalgames du gouvernement.


Macronie : l’extrême diabolisation de la gauche


Le camp présidentiel, placé derrière le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national dans les sondages, s’attaque prioritairement à l’alliance des gauches, qu’elle met sur le même plan que l’extrême droite. Une stratégie plus que risquée.



Economie


Législatives : sur les services publics, un net clivage entre le Nouveau Front populaire et les autres partis


Le collectif «Nos services publics» propose un comparateur de programmes pour que les électeurs se fassent une idée concrète de ce que feraient les différents partis prétendant au pouvoir dans l’éducation, la santé, la sécurité… La coalition de gauche apparaît comme la seule proposant une rupture avec les politiques des dernières décennies.



Immigration

 

L’Insee bientôt en ordre de bataille pour un gouvernement d’extrême-droite


Aux portes du pouvoir, le Rassemblement national annonce des politiques publiques faisant le tri parmi les Français selon leurs origines géographiques. A partir de janvier 2025, l’Insee collectera le pays de naissance des parents des millions de personnes recensées chaque année, informations que les services statistiques d’Etat pourront injecter dans leurs données administratives. Inquiétant…



IMMIGRATION : LES CHIFFRES CLÉS POUR TOUT SAVOIR AVANT D’ALLER VOTER


Déjà au cœur des élections européennes, le sujet de l’immigration est également l’une des thématiques qui prend le plus de place dans le débat autour des élections législatives anticipées. Les Surligneurs ont plongé dans les données les plus récentes pour que chacun puisse se faire son avis avant d’aller voter. 



Législatives: les fils d’immigrés stupéfaits du vote RN dans les cités minières de Lille, des terres d’accueil


Les Hauts-de-France sont la région qui a le plus donné sa voix au Rassemblement national lors des Européennes. Pourtant la région est depuis longtemps une terre d’immigration. À l’appel de l’État français, des milliers d’hommes d’Afrique du Nord et d’Europe sont venus travailler dans les mines de charbon au siècle dernier. Ce vote, leurs descendants ne le comprennent pas. La romancière Samira El Ayachi fait partie de ces enfants d’immigrés. Elle nous invite pour une balade dans son quartier à Lille.



Une école alternative pour jeunes exilés tient tête à la montée du RN

Des bénévoles animent depuis plusieurs années une école pour les mineurs migrants isolés dans une zone rurale du Finistère. Le projet est soutenu par les habitants, malgré la montée des discours racistes et les scores en hausse de l’extrême-droite.

Législatives: sur quoi reposent les accusations d’antisémitisme qui visent LFI ?



Le parti est accusé d’antisémitisme par ses opposants et par des organisations juives. Ces griefs s’ajoutent à des propos ambigus tenus par Jean-Luc Mélenchon depuis plusieurs années. LFI se défend de tout racisme et dénonce une instrumentalisation politique.




SUR L’ACCUSATION D’ANTISÉMITISME PORTÉE CONTRE LA FRANCE INSOUMISE

L’antisémitisme est un fléau. Une ignominie qui doit être combattue avec la plus grande force et une détermination implacable. Dans ce texte, que les signataires soient ou non d’accord avec la France insoumise, elles et ils entendent montrer que l’accusation d’antisémitisme s’abattant sur LFI est une infamie, aux soubassements politiques…
Lire la suite

(article déjà publié dans ces pages le 17/06/2027)




JEAN-LUC MÉLENCHON EST-IL ANTISÉMITE ?

IMPOSSIBLE À AFFIRMER

 

Le patron de LFI est accusé par ses détracteurs d’être antisémite. Une manière de décrédibiliser l’alliance de la gauche aux élections législatives anticipées, qui se couvriraient ainsi de “honte”. Les Surligneurs ont décidé de passer aux cribles les déclarations de l’ancien candidat aux élections présidentielles.



« L’antisémitisme de gauche connaît une résurgence incontestable,  mais il est instrumentalisé pour décrédibiliser le Nouveau Front Populaire »


Tribune d’Arié Alimi et et de Vincent Lemire

La dissolution, décidée dimanche 9 juin par un Emmanuel Macron plus solitaire et vertical que jamais, a plongé le pays dans la sidération, avant de déclencher une mobilisation inattendue des forces de gauche pour tenter d’empêcher le pire. Le Nouveau Front populaire, son programme commun et ses candidatures uniques, sont le résultat inespéré de ce sursaut collectif. Pourtant, depuis son officialisation, un sujet empoisonne les débats et apparaît comme le principal point faible sur lequel ses adversaires ont prise : l’antisémitisme et la position française face à la situation en Israël et à Gaza.

Ce talon d’Achille du Nouveau Front populaire, s’il est instrumentalisé ad nauseam par ses détracteurs, ne peut pas être écarté d’un revers de main, car c’est un sujet essentiel et même existentiel pour une gauche précisément rassemblée aujourd’hui au nom de ses plus hautes valeurs.

En tant qu’historien spécialiste du conflit israélo-palestinien, en tant qu’avocat luttant contre les atteintes aux droits de l’homme, contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme, en tant que citoyens ayant voté aux élections européennes pour la liste Parti socialiste-Place publique, nous voudrions poser ici quelques constats, rappels et principes afin que ce débat piégé cesse de parasiter une campagne électorale si brève et si décisive, et pour que d’autres enjeux puissent s’y épanouir.

Carburant mortifère

Non, l’antisémitisme n’est pas « résiduel » en France, il explose. Le ministère de l’intérieur indique que le nombre d’actes antisémites est passé de 436 en 2022 à 1 676 en 2023, soit une multiplication par quatre. C’est après les massacres terroristes du 7 octobre [2023] et le début de la riposte israélienne à Gaza que ce déchaînement a été constaté, avec une moyenne de 500 actes antisémites par mois fin 2023, contre cinquante en moyenne lors des mois précédents, selon le Conseil représentatif des institutions juives de France. Clairement, le contexte tragique au Proche-Orient a donc été le carburant mortifère d’une haine antijuive débridée.

La gauche, aujourd’hui rassemblée pour contrer la menace xénophobe du Rassemblement national [RN], ne peut se détourner de ce combat prioritaire, il y va de la cohérence du Nouveau Front populaire et de sa justification même.

Non, il n’y a pas d’équivalence entre l’antisémitisme contextuel, populiste et électoraliste instrumentalisé par certains membres de La France insoumise, et l’antisémitisme fondateur, historique et ontologique du Rassemblement national, qui défend la préférence nationale, dénonce les ressortissants binationaux et attaque l’« anti-France » depuis toujours et avec constance. Le premier, nous devons le combattre pied à pied, programme à l’appui, sans baisser les yeux, en prenant les électeurs à témoin pour démontrer que l’antisémitisme est la négation même de nos valeurs communes. Le second, nous devons le battre, dans les urnes et dans l’urgence, pour éviter que la France ne renie son identité républicaine en renouant avec les pires pages de son histoire.

L’histoire, justement, nous rappelle quelques vérités dérangeantes : en janvier 2012, Marine Le Pen participait, tout sourire, au bal annuel organisé à Vienne par la « corporation pangermaniste », notoirement néonazie. On nous dira qu’elle n’avait pas encore finalisé son relooking, soit. En 2022, elle célébrait les 50 ans du Front national et ceux qui, en 1972, avaient su garder allumée la « flamme de la nation ».

Cette année-là, le vice-président du parti lepéniste était un ancien milicien chasseur de juifs pendant l’Occupation, son trésorier un ancien Waffen-SS et le bras droit de Jean-Marie Le Pen un négationniste assumé, éditeur du livre Six millions de morts le sont-ils réellement ? Histoires nauséabondes mais anciennes ? Oui et non : ces dernières années, les prestataires des marchés de communication du RN se nommaient toujours Frédéric Chatillon et Axel Lousteau, anciens militants du Groupe Union Défense [dont la dissolution devait être « proposée » à Emmanuel Macron, a annoncé Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, le mercredi 19 juin] et piliers des manifestations néofascistes et néonazies à Paris. C’est en cela que Serge Klarsfeld, figure de l’antinazisme, fait naufrage en appelant à voter RN plutôt que pour le Nouveau Front populaire : oublieux de l’histoire, il nourrit la grossière mais superficielle « dédiabolisation » du parti lepéniste.

Engagements précis

La délicate équation historique face à laquelle on se trouve aujourd’hui peut finalement se résumer ainsi : la menace du RN est immédiate, concrète et brutale ; le Nouveau Front populaire est la seule alternative électoralement crédible pour éviter qu’un parti ouvertement xénophobe ne prenne le contrôle de nos institutions ; l’antisémitisme de gauche connaît une résurgence incontestable ; cet antisémitisme est instrumentalisé pour décrédibiliser le Nouveau Front populaire ; instrumentalisation qui renforce la menace du RN. Comment sortir de cette boucle mortifère et y a-t-il des précédents historiques dont on pourrait s’inspirer ?

Oui : en 1936, pour contrer la menace fasciste imminente, Léon Blum décide de s’allier avec le Parti communiste français, alors largement poreux à cet antisémitisme de gauche, et à son secrétaire général, Maurice Thorez, qui, quatre ans plus tard, traitera « Blum le bourgeois » de « répugnant reptile », « aux doigts longs et crochus ». On en frissonne, tant cet antisémitisme anticapitaliste, idéologiquement assumé et construit, est sans commune mesure avec les égarements antisémites actuellement perceptibles au sein de La France insoumise.

On en frissonne, mais peut-on pour autant regretter la victoire antifasciste et les conquêtes politiques et sociales de 1936 ? Peut-on même soupçonner Blum de naïveté, lui qui a souffert de toutes les formes d’antisémitisme et qui les a combattues toute sa vie ?

Il faut au contraire se hisser à hauteur de sa lucidité pour résoudre l’équation qui nous est imposée. Par la concertation d’abord : parce que le Nouveau Front populaire est une coalition de forces diverses, la pédagogie qui l’inspire permet de faire progresser l’ensemble de ses partenaires et a abouti à des engagements précis : dans le contrat de législature qu’ils ont signé, les candidats du Nouveau Font populaire condamnent les « massacres terroristes du Hamas », appellent à la « libération des otages », soulignent que « la parole et les actes racistes, antisémites et islamophobes se propagent dans toute la société » et proposent un « plan interministériel pour prévenir et lutter contre l’antisémitisme en France, notamment à l’école ».

Par l’inspiration, ensuite, qui peut traverser les frontières. Et s’il faut évoquer ici les Israéliens et les Palestiniens, alors que ce soit non pas pour en importer le conflit, mais plutôt pour s’inspirer d’un précédent positif : en 2021, pour empêcher la prise de pouvoir par l’extrême droite en Israël, la gauche et le centre droit ont fait alliance, pour la première fois dans l’histoire du pays, avec le parti islamo-conservateur de Mansour Abbas, Palestinien de nationalité israélienne, avec lequel les désaccords étaient pourtant nombreux.

Ce jour-là, les partenaires de ce compromis historique ont protégé le pays d’un péril imminent : l’arrivée au pouvoir d’une extrême droite raciste, ethno-nationaliste et suprémaciste, qui depuis a réussi à s’emparer du gouvernement, précipitant son pays et la région tout entière dans l’abîme.

L’histoire nous regarde. Elle peut aussi nous inspirer. Reprenons-nous !

Le Monde 19/06/2024

Pourquoi la LDH soutient sans réserve le Nouveau Front Populaire




Procès de trois cadres du RN pour provocation à la discrimination : « Ce dossier est d’une actualité brûlante ! Vous devez dire ce qu’est le droit ! »


Ce mardi se tenait au tribunal de Nanterre le procès de quatre membres ou ex-membres du Rassemblement national. Ils étaient renvoyés après la diffusion d’un guide à destination des élus municipaux en 2014, faisant la promotion de la préférence nationale. Des peines avec sursis ont été requises. Compte rendu.



Condamnation définitive du Rassemblement National dans l’affaire des kits de campagne


La Cour de cassation a rejeté ce mercredi 19 juin les pourvois du Rassemblement national et de proches de Marine Le Pen dans l’affaire des kits de campagne, le matériel électoral clé en main utilisé par les candidats du FN (devenu Rassemblement national) lors des législatives de 2012.

Jugé en appel pour recel d’abus de biens sociaux en mars 2023, le RN avait été condamné à une amende de 250000 euros. Cette condamnation est désormais définitive.



Réforme des retraites, fiscalité, augmentation des salaires des profs : la liste des renoncements du RN avant les législatives s’allonge


A l’approche d’une potentielle victoire aux législatives du Rassemblement national, le parti d’extrême droite abandonne ou adoucit quelques-unes des mesures les plus emblématiques des programmes de Marine Le Pen et de Jordan Bardella.

Le RN fait un petit ménage d’été dans son programme. La perspective d’une accession au pouvoir du Rassemblement national, éventuellement avec l’aide de LR, contraint le parti d’extrême droite à repousser, voire à oublier, plusieurs des promesses faites lors des récentes campagnes.



« Le RN au pouvoir est une menace pour les principes fondateurs de la justice »

L’avocat Vincent Brengarth alerte sur le risque d’une arrivée au pouvoir du parti d’extrême droite, qui marquerait la mise au pas de la justice pour en faire une mécanique punitive implacable.

« C’est souvent parce que le Conseil constitutionnel est un rempart de nos droits et de nos libertés qu’il est pris pour cible » affirmait Laurent Fabius, Président du « Conseil des sages », dans un entretien donné au journal Le Monde en mai. Ce constat traduit une tendance qui s’aggrave consistant, pour une partie de la classe politique, et en particulier le RN, à conspuer les contre pouvoirs, garants de la préservation de l’État de droit, lorsque leurs décisions font obstacle aux mesures politiques les plus démagogiques.



Pour un front commun des médias contre l’extrême droite


Jamais depuis la Libération, l’extrême droite, en France, ne s’est trouvée si près de la victoire. Elle porte un projet de démolition sociale, de repli chauvin, de discrimination raciste, sexiste, homophobe, de guerre aux minorités, de basculement liberticide et de régression écologique.



Hanouna, Bourdin, Elkrief : guerre ouverte contre le Nouveau front populaire


Dans son nouvel épisode de « L’œil de MouMou », le journaliste indépendant Mourad Guichard a démarré par un hommage appuyé à Emmanuel Khérad qui, après 24 années de bons et loyaux services à la tête de la Librairie francophone s’est fait virer comme un malpropre de France Inter. Un nouvel épisode qui intervient après l’éviction de Guillaume Meurice et qui interroge sur la Stratégie de l’antenne publique. Le premier « top » est allé à Gilles Legendre, le fidèle macroniste qui n’a pas été réinvesti sur sa circonscription. Un brin hypocrite, il s’est dit enfin libre


Sur l’accusation d’antisémitisme portée contre la France insoumise

Réponse collective à une infamie




L’antisémitisme est un fléau. Une ignominie qui doit être combattue avec la plus grande force et une détermination implacable. Dans ce texte, que les signataires soient ou non d’accord avec la France insoumise, elles et ils entendent montrer que l’accusation d’antisémitisme s’abattant sur LFI est une infamie, aux soubassements politiques et même politiciens honteux: peur panique devant le Nouveau Front populaire, tentative de mise à mort politique d’une force de gauche combative, criminalisation du soutien au peuple palestinien. La lutte contre l’antisémitisme est affaiblie et dévoyée par ces accusations mensongères. À l’écoute des personnes qui ont pu être parfois heurtées, toute la gauche doit renforcer cette lutte commune.

Elections européennes et dissolution: les réactions




L’Union de la gauche avant que la lumière ne s’éteigne


Nous n’avons pas de temps à perdre, car dans trois semaines auront lieu les élections législatives les plus importantes qu’il nous ait été donné de vivre. Nous, militants éloignés, sceptiques ou échaudés, nous irons faire campagne, partout et jusqu’aux dernières secondes. Parce que ce sont les dernières qui nous restent avant la nuit.



Dissolution : comment on s’en sort ?


Cette nuit, je n’arrivais pas à dormir. Alors je vais écrire. Ce que je pense que Macron tente, et comment on peut s’en sortir. Commençons par « qu’est-ce qu’il fait ? ». Et ensuite, comment on s’en sort ? Je crois qu’on peut tout retourner, si tout le monde est prêt à un tout petit peu d’efforts et de raison.



Attention danger, la démagogie vient de marquer un essai, soyons vigilants afin qu’elle ne le transforme pas.

La LDH n’attend rien des élections, puisqu’elle ne présente aucun-e candidat-e ; toutefois nous attendons que sortent des urnes  les vrais-es  démocrates.

Amitiés

ar



Politique fiction


Après les punitions infligées aux retraités « nantis » qui ne pourront plus jouir de leurs droits avant 64 ans, aux migrants qui ne demandent qu’à vivre dignement en France, aux « vilains » chômeurs « qui ne veulent pas travailler », aux très jeunes auteurs de « violences urbaines » et à leur famille, c’est maintenant presque la moitié des Français qui sont sanctionnés pour crime de lèse-majesté. Pour n’avoir pas suffisamment voté pour le parti de Jupiter, ce dernier a décidé sur un coup de tête de dissoudre l’Assemblée nationale. Pour leur indocilité, les Françaises et les Français devront subir les fourches caudines des extrêmes-droites pendant 3 ans. Entre temps, notre souverain, contraint de démissionner pour cause de cohabitation forcée, aura eu tout loisir de préparer son retour en rédempteur, sauvé lui-même par un Conseil constitutionnel aux abois qui tranchera en faveur d’une validation de l’enregistrement de sa candidature en 2027. Si cette  hypothèse est certes rejetée par une majorité de constitutionnalistes, elle n’en est pas moins envisageable au vu de la tournure que prennent les événements.

Toutefois, fort heureusement, ce scénario pourrait être largement modifié si les gauches parvenaient enfin à s’entendre et à s’unir sur un programme leur permettant de rafler la mise à la famille Le Pen et consorts. « Seule cette union peut permettre de fédérer les classes populaires et les classes moyennes des bourgs et des banlieues, des villages et des métropoles, comme cela s’est fait dans le passé. »

RD

Elections européennes : après le « coup de tonnerre », le « coup de poker » d’Emmanuel Macron, selon la presse



Au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par le chef de l’Etat, l’ensemble de la presse nationale met en avant une décision « périlleuse » qui « plonge la France dans une incertitude inédite ».

Après le « coup de tonnerre » provoqué par la victoire historique de l’extrême droite aux élections européennes, la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par le président de la République, Emmanuel Macron, constitue « un coup de poker », souligne de façon unanime la presse française, lundi 10 juin.



Législatives anticipées : «Puisque la démission de Macron n’est pas sur la table, la seule possibilité était la dissolution de l’Assemblée»


Alors que les élections législatives anticipées arrivent à vitesse grand V, certains s’interrogent sur le délai court décidé par Emmanuel Macron. Le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier revient sur les contours de cette annonce du point de vue du droit.

Un véritable casse-tête. Au lendemain de l’annonce par le président Emmanuel Macron, dimanche 9 juin, de la dissolution de l’Assemblée nationale, deux dates s’imposent dans le calendrier : les 30 juin et 7 juillet, soit le premier et second tour de législatives anticipées. Un délai court, qui impose une campagne éclair, et qui pose question. D’une part, le code électoral prévoit que les déclarations de candidatures «doivent être déposées, en double exemplaire, à la préfecture au plus tard le quatrième vendredi précédant le jour du scrutin», ce qui repousserait la date du premier tour au 7 juillet, une semaine plus tard que prévu actuellement. D’autre part, la Constitution prévoit un délai de vingt à quarante pour organiser les élections lorsque la dissolution est prononcée, auquel cas la décision du gouvernement serait conforme.

Alors, dans les clous ou pas, ces élections législatives ? Pour démêler cet imbroglio, Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public, titulaire de la chaire d’études parlementaires de l’université de Lille et spécialiste de la Constitution, revient auprès de Libération sur ces textes de droit. Il explique notamment que la loi fondamentale «écrase» le code électoral.


Élections européennes : les résultats pays par pays, et la composition du futur Parlement


À l’instar de la France, où les résultats du Rassemblement national ont poussé Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale, l’extrême droite a progressé dans de nombreux pays dimanche lors des élections européennes. Sans pour autant bouleverser les équilibres politiques au Parlement européen.

Les résultats des élections européennes dimanche soir sont marqués par une nette poussée de l’extrême droite dans de nombreux pays. En France, le score historique obtenu par le Rassemblement national (31,5%) a poussé Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale. Revers cuisant également pour le chancelier allemand Olaf Scholz, largement battu par les conservateurs.

Les premières estimations ont confirmé une nette progression des droites nationalistes et radicales. Mais la droite, les socialistes centristes réunis restent majoritaires selon les dernières estimations. Plus de 360 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour désigner 720 eurodéputés.

« Le racisme est une force d’attraction politique qui ne doit pas être prise à la légère »



Quelles sont les motivations de celles et ceux qui déposent un bulletin Rassemblement national ou Le Pen dans l’urne ? Le politologue Félicien Faury est allé à la rencontre de ces électeurs ordinaires de l’extrême-droite. Entretien.



Européennes : « Une surreprésentation de l’extrême droite » chez les forces de l’ordre, selon un sociologue


Le Rassemblement national a publié dimanche 2 juin une affiche montrant un gendarme accompagné d’un texte appelant à voter pour la liste de Jordan Bardella le 9 juin. « On pense qu’il y a une surreprésentation de l’extrême-droite dans la police et la gendarmerie », explique un sociologue.

Irruption d’Attal sur France Info : comme un parfum d’ORTF



Communiqué du SNJ-CGT Radio France.

Depuis quand un Premier ministre peut-il s’inviter à l’improviste dans une émission des médias de service public comme bon lui semble ? Qui à Radio France a cautionné, voire provoqué, cette irruption incongrue de Gabriel Attal lors d’une interview de Valérie Hayer sur France Info ce lundi, en présence de lycéens et d’étudiants ?

Ce happening n’était pas seulement un moment de mépris sexiste humiliant pour la candidate de Renaissance, rabaissée au rang de faire- valoir. Un bien mauvais exemple à donner aux jeunes présents dans la salle. C’était aussi une prise d’antenne très mal venue alors que le gouvernement veut imposer à l’audiovisuel public une réforme qui fait planer une menace sur son indépendance vis-à-vis du pouvoir politique.

Pour tenter de justifier cette réforme, Rachida Dati a évoqué la semaine dernière le bon vieux temps de l’ORTF. Il y a fort à craindre qu’il s’agisse surtout de la nostalgie d’une époque où des ministres pouvaient s’inviter à leur guise dans les journaux télé ou radio, voire en dicter le conducteur.

Les radios et télés publiques n’ont pas à être au service du gouvernement ou du pouvoir politique mais au service des citoyens. Cette indépendance, que nous défendons, est le gage de notre crédibilité. C’est y porter un bien mauvais coup, à un bien mauvais moment, que d’avoir laissé le Premier ministre faire cette intervention. C’est le parfait exemple de ce qui pourrait devenir plus facile et fréquent encore avec le regroupement de l’audiovisuel public que nous refusons.

Paris, le 4 juin 2024.

Télécharger le communiqué en PDF

Dix ans d’extrême droite à Hénin-Beaumont : le regard sévère de Marine Tondelier, conseillère municipale d’opposition


Le 23 mars 2014, Steeve Briois, candidat du Front national, est élu maire d’Hénin-Beaumont, ancien bastion de la gauche affaiblie par les affaires. Dix ans plus tard, il revendique sa bonne gestion. Sa principale opposante, Marine Tondelier, dénonce son « opportunisme politique » et son harcèlement.

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Elections européennes : l’essayiste Malika Sorel-Sutter rejoint le Rassemblement national


Cinéma, théâtre, musique…Comment l’extrême droite mène l’offensive sur le monde de la culture

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«BIEN VIEILLIR »

La réforme du grand âge, une coquille vide

par Jean Camus (in Les brèves de Jean)


Depuis 2018, Emmanuel Macron s’était engagé à porter une loi pour le grand âge.  Résultat: un  tour de magie, un lapin  sorti du chapeau.

« les chiens, les chats, les poissons rouges » autorisés en Ephad, s ‘est félicitée la ministre déléguée des personnes âgées et handicapées.

« vous trahissez sept année de promesses, vos mots ne valent plus rien. Vos phrases sont du vent. Plus personne ne vous croit  » F. Ruffin de LFI. 

« Ce n’est pas de chiens et de chats qu’on a besoin (….) , c’est d’infirmières(……) bon sang ! » J.Guedj député PS

 Olivier Véran, ex ministre de la santé pendant le Covid 19.

Fini : de l’hôpital et de la neurologie, sa spécialité initiale, maintenant c’est la médecine esthétique, une journée par semaine en  plus de son mandat de député.

«Aller faire de la médecine de confort pour des gens riches quand l’hôpital est en crise et manque de  bras en particulier en neurologie, c’est quand même triste. Sans compter le signal déplorable de quitter le public pour le privé lucratif ». «  le symbole est terrible » O. Milleron, du collectif inter-hôpitaux.

« Passer de la neurologie à la médecine esthétique a un sens, celui d’un choix financier . Quel message désastreux ».

Du côté de l’ordre des médecins,  tout en se défendant de prendre position, on interroge la « cohérence » et « l’exemplarité ».

«  Quand on connaît la crise sanitaire avec des patients qui mettent des mois pour obtenir des rendez-vous,  que ces choses-là sont les conséquences des politiques qu’a menées M. Véran, on a quand même le courage de rester dans son métier », pour le président du syndicat de l’Union française pour une médecine libre ».

D’après le Monde du jeudi 21mars 2024