Il y a près de dix ans, le Maroc lançait sa Stratégie nationale d’immigration et d’asile. Le texte, inédit, garantissait des droits supplémentaires aux migrants en situation régulière et aux réfugiés. Il avait par ailleurs été suivi de deux vagues de régularisation des sans-papiers. Depuis, si la situation des exilés en règle s’est quelque peu améliorée, les migrants sans-papiers, eux, sont totalement laissés de côté par les autorités.