L’ONG Sea-Eye, qui a enchaîné mardi cinq sauvetages de bateaux de migrants au large des côtes italiennes, alerte sur un « état d’urgence » en mer Méditerranée.
Un « état d’urgence » en mer Méditerranée. C’est ce que dénonce une ONG allemande qui se porte au secours des migrants. Sea-Eye a annoncé mardi 9 juillet avoir secouru des bateaux de migrants cinq fois en 24 heures. Leur navire, le Sea-Eye 4, a répondu aux appels de détresse avec deux autres bateaux de sauvetage entre dimanche et lundi. « Nous avons secouru en tout 231 personnes en détresse, dénombre Konstanze Schön, membre de l’association. Parmi elles, il y avait une femme très enceinte ainsi qu’une mère avec son nouveau-né ».
Des hommes cagoulés et armés sèment la panique pendant un sauvetage de l’Ocean Viking
Lors d’une opération de secours de l’ONG SOS Méditerranée, mardi, deux hommes armés, cagoulés, arrivés sur les lieux à bord de deux vedettes, sont montés sur l’embarcation des exilés, créant un vent de panique. Plusieurs personnes se sont jetées à l’eau.
Retour sur les faits. Dans la matinée de mardi vers 6h, le navire humanitaire Ocean Viking se dirige vers une embarcation en détresse en mer Méditerranée. L’alerte a été donnée par Alarme phone, une plateforme téléphonique joignable par les migrants perdus en mer. Les équipes de SOS Méditerranée arrivent sur zone et procèdent au sauvetage. Alors qu’ils sortent un à un les 93 passagers, deux vedettes, non identifiées, s’approchent d’eux.
UE : Les nouveaux dirigeants devraient défendre le droit d’asile en Europe
Les États membres de l’Union européenne devraient renoncer aux systèmes d’externalisation du traitement des demandes d’asile.
L’Union européenne (UE) et ses États membres devraient garantir le droit d’asile territorial en Europe, ont affirmé Human Rights Watch et 94 autres organisations dans une déclaration conjointement publiée aujourd’hui. Les tentatives récentes et croissantes de plusieurs États membres de l’UE d’externaliser le traitement des demandes d’asile et de protection des réfugiés dans le cadre de contrats avec des pays non membres de l’UE – comme l’accord entre l’Italie et l’Albanie portant sur les migrations – contreviennent à leurs responsabilités légales envers les personnes ayant besoin de protection.