Répression en Iran

Au cri de «Femme, vie, liberté», slogan de la révolution iranienne, et à 200 mètres de l’Assemblée nationale, une trentaine de militants ont orchestré une «mise en scène macabre» de la répression, qui a déjà fait plus de 320 morts, tout en dénonçant l’inaction des Occidentaux.

De la peinture rouge sang étalée sur la paume des mains, projetée en éclaboussures sur les tee-shirts affichant le nom des anonymes disparus ou enfermés, tracée en lettres capitales sur des pancartes brandies à bout de bras : «viols, tortures, peine de mort, tirs à balles réelles contre des manifestants, arrestations arbitraires, absence de justice : réagissez». Le long de l’esplanade des Invalides, ce mardi à Paris, une trentaine d’activistes – dont une majorité de femmes – ont mis en scène les exactions imputées au régime iranien.

Alors que résonne le slogan phare de la contestation – «Femme, vie, liberté» –, une femme s’allonge sur le sol, dans une incarnation des manifestants tués en pleine rue, avec des armes de guerre.

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