« Je dormirai en prison »



Un complot ?


L’ancien chef de l’Etat, condamné à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs, dénonce un « complot » et s’en prend aux magistrats, sans apporter la moindre preuve.



Sarkozy : le Dreyfus de la droite ?


Si l’on en croit les amis de l’ancien président, trois fois condamné, celui-ci a été victime par trois fois d’un complot judiciaire impliquant des dizaines de juges. Peut-être y a-t-il une autre hypothèse…





« Ce n’est pas l’ancien Président qui a été condamné, mais le citoyen Sarkozy »


Condamné à 5 ans de prison avec mandat de dépôt à effet différé et exécution provisoire dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007, Nicolas Sarkozy a aussitôt dénoncé une décision « d’une gravité extrême pour l’État de droit ». De quoi relancer le débat qui, notamment depuis la condamnation de Marine Le Pen en mars dernier, oppose certains responsables politiques et la Justice. Décryptage.





La sphère de droite et d’extrême-droite a mobilisé tous ses moyens, jusqu’aux journaux « people » qui relatent les conséquences bouleversantes de ce jugement « inique » sur la vie d’une famille entière…



Ce qui prêterait à rire si des menaces de mort n’avaient été proférées contre la présidente du tribunal.


L’Union syndicale des magistrats dénonce des « menaces » à l’encontre de la présidente du tribunal, des signalements ont été effectués



Deux enquêtes ouvertes après des menaces contre la présidente du tribunal



Les menaces de mort contre des juges « devraient être un électrochoc », pour le président du tribunal judiciaire de Paris



« On assiste à une dérive extrêmement inquiétante », selon Marie-Suzanne Le Quéau



Soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy : ouverture du procès devant le Tribunal correctionnel de Paris


Définitivement condamné dans l’affaire des écoutes par la Cour de cassation le 18 décembre, Nicolas Sarkozy va de nouveau être jugé (ainsi que onze autres prévenus) devant le Tribunal correctionnel de Paris du 6 janvier au 10 avril dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. L’ancien chef de l’État est poursuivi pour plusieurs délits : corruption passive, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne électorale et association de malfaiteurs. Jean-Marie Brigant, maître de conférences en droit privé à l’Université Le Mans, nous aide à décrypter la poursuite dont l’ancien Président de la République fait l’objet.