Cela fait bientôt dix mois que la principale association anti-corruption de France, à l’origine de poursuites retentissantes, ne peut plus se constituer partie civile depuis la perte de son agrément. Une nouvelle demande a été déposée auprès du gouvernement, sans réponse pour l’instant.
Corruption
L’Appel des 176 en soutien à Anticor
« La décision de la cour d’appel porte atteinte à notre démocratie ». Alors que l’association Anticor a perdu l’agrément qui lui permet d’agir efficacement en justice contre les affaires de corruption des élus, 176 personnalités demandent au nouveau gouvernement de rendre son agrément à l’association : « la corruption nous coûte cher et nous devons la combattre […] le contre-pouvoir ne doit plus dépendre du pouvoir ».
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L’association anticorruption Anticor dénonce le non-renouvellement de son agrément par le gouvernement
Le gouvernement avait jusqu’à minuit, mardi, pour renouveler l’agrément d’Anticor, ce qu’il n’a pas fait. « Nous sommes bien conscients que nos actions contre la corruption agacent profondément le gouvernement », estime l’association.
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Köhler, Benalla, Dupond-Moretti : Pourquoi la macronie veut tuer l’asso Anticor
Ingérence étrangère : le lobbyiste Jean-Pierre Duthion et le politologue Nabil Ennasri mis en examen
L’information judiciaire porte sur des soupçons de corruption ou trafic d’influence autour de personnalités françaises au profit de puissances étrangères, notamment le Qatar. Nabil Ennasri a été placé en détention provisoire et Jean-Pierre Duthion sous contrôle judiciaire.
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Le lobbyiste Jean-Pierre Duthion affirme « bakchicher » deux conseillers de l’Élysée
Lutte contre la corruption
L’ONG Anticor privée de son agrément par le tribunal administratif
Avec cette décision, l’association de lutte contre la corruption perd la possibilité de porter plainte au nom de l’intérêt général. L’organisation dénonce «une atteinte grave à la démocratie».
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Lutte contre la corruption : l’association Anticor va-t-elle perdre son agrément ?
Anticor, l’association de lutte contre la corruption, est sous pression. Son agrément qui lui permet de mener des actions en justice est menacé. Un recours est en cours devant le tribunal administratif. Décision le 23 juin.
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Pendant ce temps-là…
En prison les détenus ont faim et les inégalités persistent
Quand l’extrême droite s’attaque aux médias locaux
Soupçons de corruption au Togo: Vincent Bolloré voit sa mise en examen confirmée
Israël : « Il est urgent pour les Etats européens de faire respecter les droits humains et d’agir contre les démolitions illégales en Cisjordanie »
Résistance citoyenne en Afrique
Dénoncer la corruption en Afrique est risqué : l’exil, les menaces, voire la peine de mort sont parfois au bout de leur engagement.
Pourtant, à travers tout le continent, des lanceurs et lanceuses d’alerte agissent et obtiennent des résultats.
« Quand on dénonce des faits de corruption, on est considéré comme le criminel à abattre »
Malgré les représailles, les lanceurs d’alerte sont pourtant nombreux en Afrique.
« Les gens voient les fonds publics, le futur de leurs enfants, qui leur filent sous les yeux, et veulent le dénoncer le plus vite possible. »
Aujourd’hui, ce sont les personnes qui se rendent coupables de corruption qui sont soutenues, pas les lanceurs d’alerte.
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Au Maroc, quatre ans de prison pour un militant et journaliste citoyen accusé d’avoir critiqué le roi
« Je voudrais juste un os »: au Mexique, la quête éperdue de 94.000 disparus
« Je voudrais juste un os. » Désespérée, une mère supplie un soldat pour qu’il lui laisse une chance de retrouver les restes de son fils, un parmi les quelque 94.000 disparus qui hantent le Mexique.
La mère-courage, qui a perdu la trace de son enfant il y a un an, négocie avec les forces de sécurité l’accès à un ancien champ de maïs dans l’Etat de Tamaulipas (nord-ouest), où une demi-tonne de restes humains ont été retrouvés depuis 2017.
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Arménie: liberté de la presse, politique et corruption
Le gouvernement arménien, réputé pour ses engagements démocratiques, est sous le feu des critiques après avoir adopté une loi controversée sur la presse.
La Cour Constitutionnelle arménienne a validé le 9 octobre dernier une loi, adoptée en juillet, qui prévoit notamment l’augmentation substantielle des amendes en cas d’insultes ou de diffamation envers des personnalités publiques. Au maximum, en cas de récidive, l’amende pourrait s’élever à 30 fois le salaire mensuel moyen d’un journaliste arménien.
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Incendies en Algérie : une affaire de corruption derrière le fiasco des bombardiers d’eau ?
La police fédérale brésilienne ouvre une enquête sur Bolsonaro à propos d’un accord sur les vaccins
BRASILIA, 12 juillet (Reuters) – A la demande de la Cour suprême, la police fédérale brésilienne a officiellement ouvert une enquête sur le président Jair Bolsonaro concernant des irrégularités présumées dans l’achat d’un vaccin indien et pourrait désormais l’interroger, selon une source au courant de l’affaire qui l’a annoncé lundi.
Le président a été impliqué dans des allégations d’irrégularités concernant le contrat de 1,6 milliard de reais (316 millions de dollars) signé en février pour 20 millions de doses avec un intermédiaire brésilien pour le fabricant du vaccin, Bharat Biotech.
Une commission sénatoriale brésilienne enquêtant sur la gestion par l’administration de la pandémie a évoqué des soupçons de surtarification et de corruption liés au contrat. Certains sénateurs ont allégué que Bolsonaro n’avait pas immédiatement pris en compte les soupçons d’actes répréhensibles à propos desquels il avait été alerté.
Après que les rapports d’irrégularités aient été rendus publics, le gouvernement a suspendu le contrat.
Le scandale nuit à la position de Bolsonaro dans les sondages. Beaucoup sont bouleversés par sa gestion de la deuxième épidémie de coronavirus la plus meurtrière au monde, les allégations de corruption à propos des vaccins ainsi que la hausse des prix du carburant, de l’électricité et de la nourriture.
Les procureurs fédéraux brésiliens et le bureau du contrôleur général, ou CGU, enquêtent également séparément sur les irrégularités présumées de l’accord.
Bolsonaro a évidemment nié tout acte répréhensible.
Reportage de Gabriel Stargardter ; Montage par Alexandre Caverni et Aurora Ellis
Traduction automatique
Vingt-cinq ans après l’appel de Genève, bilan contrasté, menace avérée.
Un colloque a été organisé le 26 juin 2021 autour d’une trentaine de magistrats, chercheurs, journalistes et hommes politiques pour célébrer les 25 années de l’appel de Genève qui lançait les prémisses d’une Europe judiciaire afin de lutter contre le crime organisé et les paradis fiscaux. Voici la contribution remarqué et remarquable d’un des participants : le magistrat et chercheur Jean de Maillard.
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Affaire des assistants d’eurodéputés : un rapport de police décrit un « système organisé frauduleux » au Rassemblement national
Le policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales ont rédigé un rapport d’enquête auquel le « Journal du dimanche » et France Télévisions ont eu accès.