UNHCR: « Deux tiers des jeunes réfugiés risquent de ne jamais connaître le lycée »


Alors que nos enfants rejoignaient les bancs de l’école il y a quelques semaines, nous tenions à partager cette triste réalité : deux tiers des jeunes réfugiés risquent de ne jamais connaître le lycée et seulement 5% accèderont à l’enseignement supérieur.
Nous publions notre rapport « Garder le cap – Les défis de l’éducation des réfugiés ». Découvrez, entre autres, les témoignages de Maria, écolière vénézuélienne qui rêve de devenir neurochirurgienne ou encore d’Ibrahim, professeur syrien, qui s’improvise cinéaste après la fermeture des classes à cause de la pandémie.

LIRE LE RAPPORT du HCR

Malgré des chiffres encourageants sur la scolarisation des jeunes réfugiés en primaire (68%), l’accès à l’enseignement secondaire et supérieur reste très difficile. Les statistiques révèlent également que la situation des jeunes filles est encore plus précaire. Or, nous savons que l’éducation est essentielle pour accéder à un avenir meilleur.Sans éducation, les jeunes réfugiés verront leur avenir compromis. L’éducation reste essentielle pour l’humanité.

Djawahir, jeune mère de famille réfugiée au Tchad :


« C’est l’ignorance qui a conduit à la guerre du Darfour. Nous devons étudier pour ne pas reproduire les erreurs du passé. »

Au Royaume-Uni, plusieurs suicides mettent en lumière les manques de prises en charge psychologiques des jeunes réfugiés

Des enfants dans un centre pour mineurs isolés à Athènes, en Grèce. Image d’illustration. Crédit : Picture alliance


Un enquêteur indépendant a conclu mercredi que le suicide du jeune Mulubrhane Medhane Kfleyosus, un réfugié érythréen de 19 ans, en 2019, était dû à un manque de prise en compte de son état de santé mentale, rapporte The Guardian. Avant lui, trois de ses compagnons d’exil s’étaient déjà donné la mort.


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