Comme à Calais, le port de Dunkerque repousse les exilés à coups de barbelés


Dans le nord de la France, les autorités poursuivent leur politique visant à éviter les points de fixation de campements d’exilés. À Loon-Plage, près de Dunkerque, aux habituels déboisements et labourages de terrain s’ajoutent désormais l’installation de clôtures barbelées autour du port et la fermeture de leur principal lieu de distribution alimentaire.

Le 18 avril, entre Grande-Synthe et Loon-Plage (Nord), un véhicule a mortellement percuté un exilé qui traversait la chaussée. Cette route, celle du Pont-à-Roseaux, surplombe un vaste domaine du grand port maritime de Dunkerque (GPMD) où se nichent depuis la fin 2021 plusieurs camps informels de candidats à l’exil vers l’Angleterre, malgré la politique du  »zéro point de fixation » menée sur place par les autorités locales.

« Certains d’entre eux ont failli mourir en traversant la Méditerranée, ce n’est pas une grille qui va les stopper »


La France accusée de « violations systématiques » des droits des migrants à sa frontière avec l’Italie


Une enquête très documentée publiée jeudi par la Défenseure des droits souligne des « violations systématiques » par les autorités françaises des droits des personnes migrantes souhaitant entrer sur le territoire depuis l’Italie, ainsi que des privations de liberté « arbitraires et indignes ».

En 2023, 30 000 refus d’entrées ont été notifiés à des personnes que la police a ensuite refoulées sur le territoire italien. Dans bon nombre de cas, ces refoulements étaient illégaux. C’est ce qu’a pu constater la Défenseure des droits Claire Hédon au terme d’une enquête de deux ans, en se rendant avec ses équipes à la frontière franco-italienne. Cette « décision-cadre », un document qui fait partie des moyens d’action de la Défenseure des droits, a été publiée jeudi 25 avril et adressée au ministère de l’Intérieur.

Le rétablissement des frontières intérieures justifié par un attentat à Moscou.

Contre une démocratie bâillonnée, défendons les libertés publiques


Contre le musellement de voix engagées sur le conflit israélo-palestinien et face à la gravité des atteintes aux libertés publiques, un large collectif de personnalités, syndicats et d’associations (où l’on retrouve le Syndicat de la Magistrature, la LDH, le Gisti, ou encore le Planning familial) dénonce « une limitation inacceptable du pluralisme démocratique ».

Ces derniers jours ont été marqués par une nette aggravation des atteintes à la liberté syndicale, aux libertés d’expression et de manifestation. L’accumulation convergente de divers moyens de répression et d’intimidation contre des acteurs du débat public, en raison de leur positionnement sur les termes du conflit israélo-palestinien, constitue une limitation inacceptable du pluralisme démocratique.


La semaine prochaine dans l’Aube



20-21 avril

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21 avril

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21 avril



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23 avril

Arcis-sur-Aube


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24 avril

La Chapelle-Saint-Luc


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24 avril 2024


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25 avril


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Et toujours


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Anticor : 10 mois et toujours pas d’agrément en vue


Cela fait bientôt dix mois que la principale association anti-corruption de France, à l’origine de poursuites retentissantes, ne peut plus se constituer partie civile depuis la perte de son agrément. Une nouvelle demande a été déposée auprès du gouvernement, sans réponse pour l’instant.

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Canada : Les 10 provinces mettent fin à la détention des personnes migrantes en prison


La province de Terre-Neuve-et-Labrador se joint aux neuf autres, le gouvernement fédéral devrait s’en inspirer.

(Montréal) – Les 10 provinces canadiennes se sont désormais engagées à mettre fin à leur contrat de détention migratoire avec l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), ce qu’Amnistie internationale Canada et Human Rights Watch ont aujourd’hui qualifié de victoire majeure pour les droits des personnes migrantes et réfugiées. Terre-Neuve-et-Labrador, la dernière province, vient de confirmer qu’elle n’autorisera plus le gouvernement fédéral à détenir dans les prisons locales des personnes migrantes ou demandeuses d’asile.

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Christian Estrosi voit sa condamnation confirmée pour diffamation envers un universitaire engagé dans une association d’aide aux migrants


Cédric Herrou libéré après avoir été placé en garde à vue

Var : Associations mises au garde-à-vous par la surenchère LR/RN


Frédéric Masquelier a une conception bien arrêtée de la gestion de sa commune. Le maire LR de Saint-Raphaël menace les associations de couper leurs subventions si elles ne répondent pas à ses injonctions au garde-à-vous lors des commémorations, auxquelles il leur ordonne d’assister derechef. Une dérive qui instaure une dangereuse police de la pensée, dans la (très) droite lignée du CER. Pour faire du pied au vote RN, très installé dans le département.

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Remaniement : « une déclaration de guerre aux locataires », la nomination de Guillaume Kasbarian au Logement passe mal auprès des associations


Guillaume Kasbarian, député d’Eure-et-Loir a été nommé ministre du logement par le Premier ministre Gabriel Attal, jeudi 8 février. Une annonce qui passe mal auprès des associations de lutte contre la précarité.

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Pesticides : des associations de riverains dénoncent la mise en pause du plan Ecophyto par le gouvernement


Ces six organisations regrettent le manque de « transparence » et d’informations sur les produits épandus.

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Suspension du plan Écophyto : les agriculteurs bio des Hauts-de-France en route vers Paris pour dénoncer « un affront » à la profession


L’extravagante Mme Thevenot

Immigration: l’externalisation des demandes d’asile, une tentation contagieuse en Europe


Alors que l’Italie et le Royaume-Uni prévoient de transférer leurs demandeurs d’asile dans des pays tiers, l’idée d’externaliser ces demandes séduit de plus en plus les États européens. Une tendance vivement critiquée par les associations, qui pointent les obstacles juridiques de taille et dénoncent de potentielles menaces au droit d’asile.

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Obtenir un titre de séjour: les sans-papiers face à lenteur administrative

Mal-logés : l’épuisement des associations, un podcast « coup de poing »


Dans un podcast en forme de coup de poing, l’artiste Catherine Perrocheau donne à entendre l’immense lassitude de ceux qui au quotidien accompagnent les sans-abris, confrontés à leur impuissance grandissante face à l’abandon des pouvoirs publics.

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L’Appel des 176 en soutien à Anticor

« La décision de la cour d’appel porte atteinte à notre démocratie ». Alors que l’association Anticor a perdu l’agrément qui lui permet d’agir efficacement en justice contre les affaires de corruption des élus, 176 personnalités demandent au nouveau gouvernement de rendre son agrément à l’association : « la corruption nous coûte cher et nous devons la combattre […] le contre-pouvoir ne doit plus dépendre du pouvoir ». 

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« Ça ne devrait pas exister, des gens qui vivent dans la rue » : on a suivi une maraude auprès des sans-abris


Premières victimes du froid, les personnes sans-abri sont 330.000 en France, d’après le dernier rapport de la Fondation Abbé Pierre. Avec leur association « Réchauffons nos SDF », Sarah et Salima leur viennent en aide.

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« On est au milieu du chemin » : malgré la loi Plein emploi, les travailleurs handicapés en Esat toujours pas considérés comme salariés


Depuis le 1er janvier, la loi Plein emploi ouvre de nouveaux droits aux personnes handicapés travaillant en Esat. Mais ces mesures sont insuffisantes aux yeux des associations qui plaident pour que ces travailleurs aient un statut de salarié.

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Violences faites aux femmes

Dupond-Moretti se réjouit d’une baisse de 20 % des féminicides conjugaux en 2023, les associations contestent son chiffrage


Ce recensement, habituellement publié par les services statistiques du ministère de l’Intérieur entre fin août et début septembre, et sa publication hâtive sont contestés par certains décomptes associatifs établissant un recensement plus élevé.

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Pauvreté : « Un pays n’est pas fort lorsqu’on fonde sa cohésion sur les pressions des plus faibles », dénonce le président de la Fédération des acteurs de la solidarité


Depuis lundi, France Travail remplace Pôle emploi. L’objectif du gouvernement est d’atteindre l' »objectif de plein-emploi » mais le président de la Fédération des acteurs de la solidarité dit redouter mardi que cela soit « l’occasion de taper encore un peu plus sur les plus fragiles ».

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L’association anticorruption Anticor dénonce le non-renouvellement de son agrément par le gouvernement


Le gouvernement avait jusqu’à minuit, mardi, pour renouveler l’agrément d’Anticor, ce qu’il n’a pas fait. « Nous sommes bien conscients que nos actions contre la corruption agacent profondément le gouvernement », estime l’association.

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Köhler, Benalla, Dupond-Moretti : Pourquoi la macronie veut tuer l’asso Anticor

JO 2024 : devant le Sacré-Cœur, un collectif dénonce un «nettoyage social» en cours à Paris


Plusieurs dizaines de militants ont déployé vendredi 15 décembre des banderoles – «Ne pas laisser l’exclusion en héritage» notamment – devant le monument touristique pour dénoncer le «vernis» de l’opération olympique dans la capitale.

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« Là, c’est pire que d’habitude » : face à la hausse des actes islamophobes, les musulmans de France entre peur et résignation


Les actes antimusulmans sont en hausse depuis début octobre en France. Une flambée de haine attisée par l’actualité : les attaques du Hamas contre Israël, le meurtre de Thomas à Crépol, les attentats islamistes d’Arras et de Paris… Victimes et associations antiracistes témoignent de ce phénomène.

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Relaxe d’Éric Dupond-Moretti : la décision du parquet général de ne pas se pourvoir en cassation « est incompréhensible », estime l’avocat d’Anticor


Jérôme Karsenti estime que Rémy Heitz, le procureur général près la Cour de cassation, « était dans un conflit insondable » car il est « le subordonné du garde des Sceaux ».

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Une parodie de justice

L’affaire E. Dupond-Moretti, ministre de la Justice mis en examen, une pantalonnade qui ne fait rire personne.

La Cour de Justice de la République acte «  une situation objective de conflit d’intérêts » mais ne peut caractériser « l’élément  intentionnel des délits », d’où la relaxe.

La défense du ministre plaide la candeur naïve « il a suivi les instructions de son administration ». Sic. «  il ne savait pas ». Re sic

La CJR, juridiction spéciale, particulière par sa composition hybride- 3 magistrats et 12 parlementaires, des élus toujours plus ou moins menacés du délit fort commun de prise illégale d’intérêts-,  rate son objectif, cet impensé de la République.

Victoire du pouvoir qui risque de laisser des traces.

Quid de la CJR, sa transformation, sa disparition ?

Ailleurs 2 bulles d’oxygène:

        La dissolution  du collectif «  les Soulèvements de la Terre » prononcée par G. Darmanin retoquée par le Conseil d’Etat.

        Alternatiba  et ses subventions , le préfet perd son bras de fer contre la mairie de Poitiers. Le déféré du préfet (ex-directeur de campagne d’E.M en 2017) évoquait un versement contrevenant au contrat d’engagement républicain.

Ici 2 juridictions ordinaires qui redonnent espoir à 2 associations écologiques.

Pour les associations, c’est affirmer la liberté de s’opposer, la désobéissance civile, penser différemment sans être sanctionnées.

Jean Camus

Communiqués de la LDH