La place centrale des femmes dans la gestion de la dette

Au cours de ces trois dernières décennies l’explosion de l’endettement des ménages, tiré par un accès élargi au crédit entraîne une vulnérabilité économique accrue.

Dans différentes régions du monde, la gestion de la dette au quotidien s’apparente à une réelle forme de travail ; or ce « travail de la dette » est en premier lieu déployé par les femmes.

Le travail de la dette et pour la dette émerge ainsi comme une nouvelle forme de travail de l’ombre.

Les femmes des milieux populaires sont en première ligne. Gestionnaires des budgets familiaux, elles se voient accaparées par la gestion et le refinancement des dettes, celles contractées en leur nom propre mais aussi bien souvent celles de l’ensemble de la famille.

Le microcrédit, longtemps pensé comme une aide à la création d’entreprise et de sortie de la pauvreté, se révèle être surtout un crédit à la consommation, permettant au mieux de lisser dans le temps recettes et dépenses, et agissant comme un facteur de surendettement.

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« Il est faux de croire que ce serait forcément très coûteux d’agir contre les inégalités »


Les inégalités salariales ne diminuent pas. Pour l’organisme à l’origine de la mobilisation autour du 3 novembre, des  solutions peuvent être envisagées pour agir plus rapidement sur ce sujet. (François Destoc/Le Télégramme)


Insaff Elhassini, porte-parole de l’initiative du 3 novembre sur les inégalités salariales et spécialiste des questions d’égalité dans l’entreprise, revient sur les moyens d’action pour améliorer l’égalité.

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