Samedi 21 mars : Appel pour la Marche des Solidarités contre le racisme d’Etat et les violences policières – ANNULE à Perpignan

Contre le racisme d’État et les violences policières

Marche des Solidarités

« Quand des milliers de migrantEs sont mortEs chaque année, noyéEs, électrocutéEs, asphyxiéEs sur les routes de la migration à cause du système des frontières et des politiques anti-migratoires je n’ai rien dit. Je n’étais pas migrantE.

Quand les sans-papiers ont été enferméEs dans des centres de rétention je n’ai rien dit. Je n’étais pas sans-papier.

Quand des campements de Rroms ont été expulsés ou attaqués je n’ai rien dit. Je n’étais pas Rrom.

Quand les foyers de travailleurs immigrés ont été détruits, leurs salles collectives fermées, je n’ai rien dit. Je n’étais pas travailleur immigré.

Quand des jeunes des quartiers populaires ont été tués par la police je n’ai rien dit. Je n’étais pas noir ou arabe.

Quand un père de famille chinois a été tué chez lui par la police je n’ai rien dit. Je n’étais pas asiatique.

Quand des jeunes musulmanes ont été exclues de l’école, agressées dans les rues à cause de leur foulard je n’ai rien dit. Je n’étais pas musulmanE.

Quand des mosquées et des synagogues ont été attaquées je n’ai rien dit. Je n’étais ni musulmanE ni juif/juive.

Quand ils s’en sont pris aux Gilets Jaunes et aux grévistes je ne les ai pas soutenuEs. Quand la police a mutilé des manifestantEs, je n’ai rien dit. Je n’étais pas en grève.

Quand la société est devenue invivable et que les fascistes ont pris le pouvoir je n’ai rien pu faire. Il n’y avait plus personne pour résister. »

Jamais ça !

Alors le samedi 21 mars on manifeste POUR :

  • La liberté de circulation et d’installation. La régularisation des sans-papiers.
  • La fermeture des centres de rétention.
  • L’égalité des droits pour touTes dans tous les domaines (travail, logement, santé, éducation…). Le droit de vote des étrangerEs.
  • La fin des contrôles au faciès et des violences policières. Vérité et Justice pour les familles de victimes.
  • L’abrogation des lois et mesures islamophobes. La fin des discours stigmatisants.

Et aussi :

On est là !

Premiers signataires :

20è Solidaires avec tou-te-s les migrant-e-s, Ah Bienvenue Clandestins, ACTIT, AEFJN, AFD International, AFPS 63, AFPS Rennes, AMDH-IdF, AMF, APICED, ASIAD, ATMF, Assemblée antiraciste 20e, Assemblée des Blessés, Attac France, Association KÂLÎ, Auberge des Migrants, Autremonde, Bagagérue, Collectif 10 novembre contre l’islamophobie, Collectif Contre-attaque, Collectif de soutien de l’EHESS aux sans-papiers et aux migrant-e-s, Collectif Faty Koumba, Collectif Féministes Pour l’Egalité, Collectif Justice et Vérité pour Babacar Gueye, Collectif Justice pour Angelo, Collectif Mamans Toutes Egales, Collectif Poitevin D’Ailleurs Nous Sommes d’Ici, Collectif Réfugiés du Vaucluse, Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri, Collectif Vies Volées, Collectif Vigilance pour les droits des étrangers Paris 12éme, Comité Adama, Comité Vérité et Justice pour Lamine Dieng, Communauté Emmaüs de Rennes – Hédé – St Malo, Coordination nationale Pas Sans Nous, CISPM, CIVCR, Copaf, CRID, CRLDHT, CSP75, CSP1, CSP Paris 20, CSP95, CTSP Vitry, D’Ailleurs Nous Sommes D’Ici Bas-Rhin, Des Lits Solidaires (Le Havre), DAL, DIDA-Rennes, DIEL, Droits Devant !!, FASTI, FTCR, Fondation Frantz Fanon, FUIQP Paris Banlieue, GAT Réfugiés Migrants FI 35, GISTI, Identité Plurielle, inFLÉchir, La conquête du pain (Montreuil), La Révolution est en marche, Le paria, LDH Rennes, MAN fédéral, MRAP Vaucluse, NPA, PIR, PEPS, Réseau de Lutte contre le Fascisme Isère, Réseau Foi et Justice Afrique Europe, REMCC, Sang pour Sans (Champigny sur Marne), Section syndicale CGT de la Société de Restauration du Musée du Louvre, Section CGT Cité nationale de l’histoire de l’immigration, SKB, Survie, Tous Migrants, TPC Maison Solidaire, UCL, UJFP, UPm-l, Union Syndicale Solidaires, Un Toit c’est Un Droit, Utopia 56, UTAC, ZSP18,

Municipales 2020 : communiqué de la LDH des Pyrénées orientales

Communiqué de la LDH-66 envoyé au quotidien unique L’Indépendant qui ne l’a pas publié à ce jour.

Communiqué de la section de Perpignan/Pyrénées orientales de la LDH

La commune est le premier échelon de notre organisation démocratique institutionnelle. Il est donc essentiel que tous.tes ses habitant.es puissent exprimer leur choix du programme et de l’équipe qui va le mettre en œuvre. C’est pourquoi la LDH défend la démocratie participative et citoyenne dans les quartiers et la cité.

La LDH regrette d’autant plus que les ressortissants étrangers non communautaires (hors UE) qui y vivent, y participent à la vie locale, y scolarisent leurs enfants et y font vivre les associations n’aient pas le droit d’y exprimer leur choix

Nous souhaitons par ailleurs que les aspirations des moins de 18 ans, récemment exprimées sur la défense du climat et de l’environnement et sur l’égalité des droits dans la scolarité, soient entendues à l’avenir.

Pour la LDH les élections municipales sont aussi l’occasion de reconquérir les services publics indispensables aux citoyens (transports publics, régie publique de l’eau, logement social) contre toute privatisation du bien commun et public.

Au sujet de la sécurité nous ne voulons pas que la police municipale empiète sur les compétences de la police nationale c’est pourquoi nous nous opposons à son armement.   

​Souhaitons nous comme premier magistrat de notre ville un candidat mis en examen pour détournement de fonds publics, de surcroît prônant la division plutôt que le vivre ensemble. Nous appelons donc toutes les citoyennes et tous les citoyens à s’informer au mieux sur les propositions concrètes des programmes et à voter en connaissance de cause, non pour un bénéfice individuel, mais pour le bien de l’ensemble de la population.