Contrôle policier renforcé dans les quartiers populaires de Perpignan… à la veille des élections municipales.

Le contrôle des quartiers à Perpignan : grand déploiement de forces de police. 

Une compagnie de CRS, + les effectifs locaux pour 300 personnes contrôlées en 2 jours, et …. Sept interpellations, dont une d’un étranger sans papiers, et un jeune avec un pistolet en plastique … Renouvellement de l’opération dans une semaine. Mr Pujol, maire de Perpignan,  peut se féliciter de l’aide du gouvernement dans sa campagne des municipales. Une fois de plus la question sécuritaire est instrumentalisée par certains candidats politiques de droite extrême pour leur plus grand profit électoral. Car il faut faire peur avec les classes populaires dangereuses…

fleche2  Lire ci-après les thèmes de la campagne de la LDH pendant les municipales (tracts et documents)

fleche2 Communiqué du collectif J’y suis j’y vote dont la LDH est membre

Publié sur france3-regions.francetvinfo.fr

Perpignan : 300 personnes contrôlées et 7 arrestations lors d’une opération anti-drogue et sécurité des quartiers

L’opération de police dans les cités sensibles de Perpignan s’est déroulée sur 2 jours, jeudi et vendredi derniers. De la drogue a été saisie, des commerces ont été contrôlés et 7 individus, dont 2 mineurs, ont été interpellés. La police renouvellera ce genre d’opération dans les semaines à venir.

C’est sur fond de tensions entre bandes rivales se disputant le marché des stupéfiants que les policiers sont intervenus dans plusieurs cités sensibles de Perpignan.
Les effectifs du commissariat de police avaient reçu le renfort d’une unité de force mobile pour intensifier les contrôles.

300 personnes et des commerces contrôlés

C’est ainsi que les policiers de la Section d’Intervention, de la BAC, de la brigade canine et de la brigade motorisée du commissariat de Perpignan, renforcés par une compagnie de CRS, ont mené jeudi et vendredi derniers plusieurs opérations de sécurisation et de contrôles.
Les lieux ciblés étaient la place du Puig, la place Cassanyes, les HLM Bétriu, la cité du Champ de Mars, la résidence “Les Oiseaux”, mais aussi la cité Clodion, la cité des Baléares et la cité ensoleillée.

300 personnes et plusieurs débits de boissons ont été contrôlés et inspectés.

7 interpellations dont 2 mineurs

Ce déploiement de policiers a permis de procéder dans la cité du Champ de Mars à l’interpellation de deux dealers, porteurs pour le premier de 66 grammes de résine de cannabis, de 250 euros en liquide et d’une balance de précision et pour le second de 110 grammes de résine de cannabis composés de 38 doses confectionnées pour la revente, et de la somme de 540 euros en espèces.
Une réserve de doses de résine de cannabis d’un poids total de 350 grammes, au conditionnement parfaitement identique, était également découverte à proximité, dans l’ancien hammam de la cité, grâce au flair du chien anti-stup.
Enfin, un mineur de 14 ans était arrêté pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique et deux véhicules “ventouses” enlevés par la fourrière.

À la cité des Baléares, le contrôle d’un individu suspect campé devant la maison des jeunes, permettait de saisir deux morceaux de résine de cannabis, 570 euros en espèces et, dans le coffre de sa voiture, du matériel de conditionnement.

À la Place Cassanyes, le concours de policiers de la PAF amenait à l’interpellation d’un étranger en situation irrégulière et d’un individu faisant l’objet d’une fiche de recherche.

Aux HLM Bétriu, un mineur de 16 ans était interpellé après avoir été repéré grâce aux caméras de vidéo-protection municipale, en train de manipuler un pistolet automatique. L’arme se révélait heureusement factice.
Le lendemain, un dealer était interpellé au même endroit car trouvé en possession de 13 doses d’herbe de cannabis, représentant un poids de 15 grammes, et de 250 euros en liquide.

Une nouvelle campagne d’opérations de police a d’ores et déjà été programmée par la Sûreté publique des Pyrénées-Orientales.

Article du Canard Enchaîné sur le G7 : démenti des deux plateformes « Alternatives G7 » et « G7 EZ !

Communiqué des plateformes « Alternatives G7 » et « G7 EZ ! », organisatrices du contre-sommet du G7, suite à la parution d’un article du Canard Enchaîné, daté du mercredi 28 août 2019.

À aucun moment les plateformes n’ont eu de « discrètes négociations avec Laurent Nunez ».

Nous démentons fermement l’information du Canard Enchaîné selon laquelle, « En échange d’une annulation des sept rassemblements de désobéissance civile, les responsables des deux groupes d’activistes locaux ont eu l’autorisation officieuse de défiler le dimanche dans Bayonne, lors de la marche dite « des portraits ». »

Nous avons eu des contacts avec les autorités, notamment avec les sous-préfets et la mairie d’Hendaye parce qu’il a fallu exiger de manière répétée aux autorités préfectorales que les forces policières reculent : à plusieurs reprises elles se sont postées à l’entrée du camp, engendrant des tensions supplémentaires destinées à saboter le consensus d’action porté sur le camp et à justifier une répression toujours plus intense.

Nous avions pourtant été clairs dès le dimanche 25 à midi devant un grand nombre de journalistes, lors d’une conférence de presse. Cette action a été annulée pour deux raisons :

· L’arrestation vers 3h du matin d’une personne clé pour la mise en place dans de bonnes conditions du mur populaire du 25. Une action mal maîtrisée aurait certainement eu pour conséquences l’arrestation de nombreuses personnes et aurait affaibli considérablement les forces vives sur le camp.

· Un climat de tensions et de provocations par les forces de police qui s’était amplifié. Nous avons réussi à éviter l’invasion du camp par les forces de l’ordre. Un scénario qui s’était déroulé à Gênes en 2001 et que nous voulions éviter à tout prix. Dans ce cadre nous ne souhaitions pas mener de front l’encadrement des actions du 25 et assurer la sécurité du campement, où résidaient par ailleurs des familles avec des enfants en bas âge, des personnes âgées ou handicapées. Nous avons choisi de garder nos forces sur le camp pour le protéger jusqu’au bout.

Nous dénonçons que différents secteurs puissent apparemment alimenter les dissensions entre militants et les fausses rumeurs sur les organisateurs du contre-sommet. Il semble qu’une campagne est menée pour ternir l’image d’un contre-sommet qui lui, pour sa part, a réussi à faire converger une centaine de mouvements sociaux basques et hexagonaux autour de la défense et de la construction commune d’alternatives sociales, écologiques et politiques. Cette manœuvre n’a d’autre but que de diviser le front qui se dessine avant une rentrée sociale qui s’annonce chargée. Nous ne tomberons pas dans le panneau.

Enfin, nous déplorons plus d’une centaine d’interpellations préventives et des gardes à vues injustifiées dont trois observatrices de la LDH, des militant·e·s de nos associations et des journalistes. Nous comptons aussi des dizaines de blessés. Trois personnes de nationalité allemande ont été interpellées dans des conditions toutes aussi douteuses et condamnées en comparution immédiate respectivement à 3 mois et 2 mois de prison ferme sur le fondement de l’infraction de groupement en vue de commettre des violences alors qu’ils étaient dans leur véhicule lors de l’interpellation. Ils sont actuellement en détention.

Suite à la manifestation parisienne du 1er Mai, Communiqué des unions régionales Ile de France (URFI) CGT, FO, FSU, Solidaires avec UNEF, UNL et MNL

COMMUNIQUÉ des URFI  CGT, FO, FSU, Solidaires avec UNEF, UNL et MNL

En dépit des intimidations annonçant le « chaos » et malgré la brutalité inouïe des violences policières organisées méthodiquement par le gouvernement, les unions régionales Ile-de-France (URIF) CGT, FO, FSU, Solidaires, avec l’UNEF, l’UNL et le MNL, se félicitent de la forte mobilisation de ce mercredi 1er mai 2019, en particulier en région parisienne qui enregistre la plus importante manifestation de cette dernière décennie à l’occasion de la journée internationale des travailleurs.

Les URIF CGT, FO, FSU, Solidaires, avec l’UNEF, l’UNL et le MNL, apportent leur soutien total à tous ceux qui ont eu à subir les violences policières au cours de la manifestation parisienne.

Les URIF apportent en particulier leur soutien au service d’encadrement de la CGT qui a eu à faire face à des charges successives des forces de l’ordre, aux coups de matraque, aux tirs tendus de LBD, de gaz lacrymogènes et de grenades de désencerclement, aux canons à eau, tout comme à celui de FO, de la FSU et de Solidaires, qui ont eu à subir des affrontements violents avant même que la manifestation ne débute, entraînant une dizaine de blessés.

Les URIF réaffirment leur soutien aux dizaines de milliers de Gilets jaunes venus manifester avec les organisations syndicales aux cris de « On est là pour les travailleurs ! On est là pour un monde meilleur ! », au péril, eux aussi, de leur intégrité physique.

Nous ne sommes pas dupes de la stratégie dangereuse ordonnée par le gouvernement qui, au prétexte de lutter contre les « casseurs », établit dans les faits un climat de terreur, visant à disloquer les cortèges syndicaux et interdisant en réalité toute possibilité de manifester démocratiquement, ce dans l’unique objectif de tenter de faire refluer les mobilisations sociales, ce qu’il n’est pas parvenu à faire jusqu’à présent, en témoigne la puissance de la manifestation parisienne de ce mercredi.

Les URIF condamnent avec la plus grande fermeté le dispositif décidé par le Préfet de police de Paris, qui a failli à la mission républicaine de garantir le droit à manifester, contrairement à ses déclarations.

Parler de « dialogue social » dans ces conditions relève d’une véritable provocation. A l’inverse, les URIF exigent à nouveau que s’ouvrent immédiatement de véritables négociations à partir des revendications suivantes :

POUR :

·         L’ARRET IMMEDIAT DE LA REPRESSION POLICIERE – Retrait total du projet de loi « anticasseurs » 

·         La HAUSSE immédiate du SMIC à 1800€ – AUGMENTATION générale des salaires et des pensions

·         La REVALORISATION immédiate du point d’indice pour les fonctionnaires

·         La RÉINDEXATION des salaires, des pensions et des retraites sur le coût de la vie

·         Le RETOUR à la retraite à 60 ans à taux plein et ABANDON de toute réforme de retraite par points

CONTRE :

·         Les LOIS « Rebsamen », « El Khomri », « Macron » qui cassent le droit du travail

·         LES REFORMES DANS L’EDUCATION : Bac, lycée, lycée pro et projet de loi « Blanquer »

·         L’AUGMENTATION des frais d’inscription pour les étudiants étrangers, la sélection à l’Université.

C’est notamment sur ces bases que les URIF appellent à agir, aux côtés des fédérations de fonctionnaires, pour renforcer la mobilisation unitaire jeudi 9 mai prochain.

Montreuil, le 3 mai 2019.