ESCALADE DES VIOLENCES ET OPÉRATION DE COMMUNICATION, 1° mai à Paris

ESCALADE DES VIOLENCES ET OPÉRATION DE COMMUNICATION
La stratégie de la Préfecture de police de Paris pour le 1er mai
Rapport d’observation relatif aux opérations de maintien de l’ordre menées
lors de la manifestation du 1er mai 2023


Observatoire parisien des libertés publiques – juillet 2023
« Avec, comme d’habitude, une technique maintenant bien rôdée de désescalade »
Laurent Nuñez, sur LCI le 1er mai 2023


Contexte de la mobilisation
Comme chaque année, le 1er mai, fête des travailleur·euse·s, a été célébré par une
manifestation à Paris. Particularité de cette année 2023, le 1er mai s’est inscrit dans le cadre
de la mobilisation contre la réforme des retraites.
Cette mobilisation avait été anticipée par les renseignements territoriaux comme
«significative » avec une « mouvance contestataire radicale dans son ensemble1 ». Ces
éléments sont venus nourrir un discours justifiant l’ampleur du dispositif annoncé, sans
lequel, à en croire le Préfet de police de Paris, « il n’y aurait pas de 1er mai possible2 ». Le
ministère de l’Intérieur a ainsi annoncé le déploiement de 5000 membres des forces de l’ordre
à Paris, assistés par la surveillance par drones au-dessus de la manifestation intersyndicale.

Lire et télécharger le rapport complet ici

En mémoire des victimes du 14 juillet 1953 ,

LES INITIATIVES DU COLLECTIF POUR LES 70 ANS DU 14 JUILLET 1953
LE 30 JUIN 2023 • À partir de 20h, projection et débat en plein air dans la cour de la Maison des
Ensemble, Café de la Commune Libre d’Aligre, 3 rue d’Aligre, Paris 12ème.
LE 13 JUILLET 2023
• 18h30• Commémoration devant la plaque, place de la Nation en présence des familles de
victimes. Prises de paroles de Mme la Maire du 12éme, d’ historiens et de militants et dépôt de gerbe.

le communiqué de presse

le programme

• 19h45• Visite de l’ exposition photographique retraçant ce drame de la colonisation. Elle a
vocation à illustrer cet évènement,. Elle se veut être un outil pédagogique surtout auprès des jeunes
générations. Elle restera plusieurs jours sur la Place de la Nation et pourra être réutilisée à des
moments opportuns.
• 20h15 • Lecture théâtralisée interprétée par des comédiens et des adhérents de la LDH et mise
en scène par le metteur en scène Patrick Karl, des débats à l’Assemblée Nationale du 15 juillet 1953
sur cette manifestation. Débat houleux entre la gauche, la droite et l’extrême droite, qui 70 ans après
ne perd pas de son acuité et de son actualité. Cette courte lecture est suivie par un Réquisitoire d’ Arié
Alimi, avocat, qui dénoncera le scandale de l’impunité : comment instruire le procès d’un procès qui
n’a pas eu lieu, quelles conséquences de l’absence de justice.

• 21h15 – Minuit • Une animation musicale, moment festif pour clôturer la soirée au kiosque,
place de la Nation.

Rencontre : les enjeux du projet Immigration , EHESS, 6 mars

Intervenants:

Maud Angliviel avocate, GISTI
Claire Rodier juriste, GISTI, Migreurop
Emmanuel Terray anthropologue, EHESS,


Débat introduit et animé par
Claude Calame historien, EHESS, LDH

Les enjeux de la loi asile et immigration 2023 :
emplois précaires et rejet des exilé-es.
Il s’agira de se demander en quoi les dispositions prévues par la future loi, en modifiant le Ceseda, correspondent à une négation des droits fondamentaux, aussi bien individuels que sociaux, des personnes concernées, qu’il s’agisse de celles qui sont installées de longue date en France et y résident régulièrement, de celles qui sont contraintes à l’exil et qui tentent de trouver un refuge dans un pays de l’UE, singulièrement en France, ou encore des personnes migrantes qui, pour différentes raisons, n’ont pas obtenu de titre de séjour.

évident que ces deux dernières catégories se recoupent. S’y ajoute la précarisation des personnes, hommes et femmes, qui, pour satisfaire aux besoins de main-d’œuvre
dans certains secteurs dits « en tension » pourront accéder à un droit au séjour et au travail dont rien ne garantit la pérennité, cela au risque de redevenir des « sans-papiers » vivant sous la menace, renforcée par le projet de loi, d’être frappés d’OQTF.

http://site.ldh-france.org/paris/files/2023/02/2023-03-06_LDH-EHESS_Eve-Loi-immigration-1.pdf

Informations, le 6 mars 2023, 18h-20H
Événement organisé par les sections
EHESS, Paris 5/13 et Paris 14/6/7 de
la LDH
Contact : ehess@ldh-france.org
Adresse : 54 Bd Raspail, 75006 Paris

L’ÉCRAN DES DROITS : AVANT-PREMIÈRE DE LA (TRÈS) GRANDE ÉVASION DE YANNICK KERGOAT, Majestice Bastille, 9 octobre

Votre rendez-vous mensuel L’ÉCRAN DES DROITS (ex Un Écran des Droits) fait sa rentrée !

Dimanche 09 octobre à 10h45 au Majestic Bastille

Au programme :

LA (TRÈS) GRANDE ÉVASION – en avant-première
Un film de Yannick Kergoat
La projection sera suivie d’une rencontre avec Yannick Kergoat, réalisateur du film
et Arié Alimi, avocat, membre du Comité National de la Ligue des Droits de l’Homme


SYNOPSIS
Le capitalisme est-il devenu incontrôlable ? De révélations en scandales successifs, l’évasion fiscale est devenue un marronnier médiatique et l’objet d’un concours de déclarations vertueuses pour les politiques. Alors que les multinationales et les plus riches ont de moins en moins de scrupules et de plus en plus de moyens à leur disposition pour échapper à l’impôt, pour nous, simples citoyens, les politiques d’austérité s’intensifient et les inégalités explosent. On voudrait nous faire croire que les mécanismes de l’évasion fiscale sont incompréhensibles et qu’elle est impossible à endiguer… Il ne nous reste alors que nos bulletins de vote, notre déclinant pouvoir d’achat et nos yeux pour pleurer. À moins que l’on puisse en rire malgré tout.

Un film Wild Bunch Distribution, au cinéma le 23 novembre 2022

L’ÉCRAN DES DROITS est un rendez-vous mensuel en partenariat avec la LDH, Amnesty Int., L’OIP et Autour du 1er mai

Ce sera le 10e anniversaire de cet événement qui depuis octobre 2012 a été régulièrement accueilli par le Majestic Bastille à un rythme bimestriel puis mensuel depuis deux années car nous ont rejoint Amnesty et l’OIP.

https://bit.ly/EcrandesDroitsÉvasion

https://fb.me/e/fp4uBs65r
Section Paris 10/11Fédération de Paris de la Ligue des Droits de l’Homme

Mercredi 13 juillet 2022, place de la Réunion


Le 14 juillet 1953, à l’arrivée d’une manifestation, place de la Nation, la police parisienne charge le cortège de nationalistes algériens pour leur arracher banderoles, drapeaux, pancartes… Affrontements, heurts, bousculades, les policiers tirent. On relève sept morts : six Algériens et un syndicaliste français et de nombreux blessés dont cinquante par balle.

Depuis plusieurs années un collectif d’associations animé par la LDH, avec Attac 12e, la Commune libre d’Aligre, le Maghreb des films, le PCF 12e, Solidaires Paris, et l’UL CGT 12e commémorent cet événement, avec le soutien actif de la Mairie du 12e. C’est une occasion d’assurer  le devoir de mémoire et de réfléchir et échanger sur des sujets comme l’Algérie hier et aujourd’hui, la répression policière, le droit de manifester, le colonialisme, etc.

Nous vous invitons cette année encore à partager souvenir, débat et convivialité,  
Mercredi 13 juillet 2022
18 heures 30

Commémoration :

Dépôt de gerbes, prises de paroles,débat avec des élus le la Mairie du 12e, l’historien Nedjib Sidi Moussa, l’avocat Arié Alimi 

Place de l’île de la Réunion Paris 12e
20 heures 30

Bal populaire  avec l’orchestre FANFARINHABoissons et restauration sur place, librairies…Au kiosque à musique de la place de la Nation

Le film de Daniel Kupferstein « Les balles du 14 juillet » sera projeté au cinéma Majestic Bastille, Paris 11ele dimanche 10 juillet à 11 heures. La projection sera suivie d’un débat.

_____

Les communs : un projet de société alternatif ? Fréquence Droits

A écouter, notre prochaine #11 émission Fréquence Droits c’est sur ALIGRE FM 93.1 >>

Au programme de Fréquence Droits, lundi 28 mars de 18h à 19h : Les communs : un projet de société alternatif ?

Les « communs » ne se limitent pas seulement aux ressources naturelles et culturelles.
Cela inclut par exemple l’habitat coopératif, la santé – les vaccins dont les brevets devraient être un commun -, les EPHAD associatifs, l’accès libre à la connaissance via l’open source, voire les outils de production – avec les SCOP, Sociétés Coopératives Ouvrières de Production, les épiceries coopératives qui vendent des biens de consommation ou les crèches participatives…

Les communs c’est tout cela et c’est pour cette raison que l’on évite de parler de « biens » communs, une expression qui renvoie implicitement à la propriété exclusive, à une possession. Aujourd’hui, on préfère dire les « communs ».
Car il y a derrière ce terme tout un projet de société, du vivre ensemble en pratiquant une démocratie inclusive, contributive et délibérative.
Quant aux formes que celle-ci pourrait prendre, tout est à inventer !

EN STUDIO, NOS TROIS INVITÉS :

Benjamin Coriat, professeur émérite d’économie à l’Université Sorbonne Paris Nord
Denis Vicherat, président d’Utopia, coopérative d’éducation populaire et société d’édition
Bernard Brunet, acteur de l’Économie Sociale et Solidaire en Midi-Pyrénées

Débat animé par Bruno Guironnet
avec Boudjemaâ Dahmane, président de la section Paris 10-11 de la LDH

//Pour aller plus loin

Benjamin Coriat, Le Bien commun, le climat et le marché, Réponse à Jean Tirole, Les Liens qui Libèrent, 2021
Propriété et Communs, Ouvrage collectif, collection Controverses, éditions Utopia, 2017
Lien avec la Sapie à Limoux, https://sapie.coop

FD-logo.jpg

FRÉQUENCE DROITS – TÉLÉCHARGER OU ÉCOUTER TOUS LES PODCASTS >>>

UN ÉCRAN DES DROITS : UN PEUPLE – EMMANUEL GRAS, 13 février, Majestic Bastille

Dimanche 13 février à 11h au Majestic Bastille
Séance suivie d’une rencontre avec le réalisateur Emmanuel Gras et Sylvie Alphandéry, présidente d’Autour du 1er mai et membre de la Ligue des Droits de l’Homme.

En octobre 2018, le gouvernement Macron décrète l’augmentation d’une taxe sur le prix du carburant. Cette mesure soulève une vague de protestations dans toute la France. Des citoyens se mobilisent dans tout le pays : c’est le début du mouvement des Gilets jaunes. À Chartres, un groupe d’hommes et de femmes se rassemble quotidiennement. Parmi eux, Agnès, Benoît, Nathalie et Allan s’engagent à corps perdu dans la lutte collective. Comme tout un peuple, ils découvrent qu’ils ont une voix à faire entendre.

Un film KMBO

Rendez-vous mensuel,
en partenariat avec la LDH, Amnesty Int., L’OIP et Autour du 1er mai

http://dulaccinemas.com/article/un-ecran-des-droits-un-peuple-de-emmanuel-gras/118434

Section Paris 10/11 Fé- dération de Paris de la Ligue des Droits de l’Homme

« Les balles du 14 juillet » au MK2 Nation , le film

14 juillet 1953 – 13 juillet 2021  :  Projection du film à 15h45

avec débat avec Gilles Manceron 

14 juillet 1953 – 13 juillet 2021
Mémoire et histoire, passé et présent

Le 14 juillet 1953, à l’arrivée, place de la Nation, du défilé traditionnel de la gauche politique et syndicale qui avait lieu chaque 14 juillet depuis la Libération, la police parisienne a chargé le cortège des indépendantistes algériens pour leur arracher banderoles, drapeaux, pancartes et portraits de leur leader. Affrontements, heurts, bousculades. Les policiers tirent. On a relevé 7 morts : 6 Algériens et un syndicaliste français venu s’interposer et de nombreux blessés dont 50 par balle. Cette répression qui a précipité le début de la guerre d’Algérie a disparu de notre mémoire.
Pour que cet événement parisien, comme tous les drames qui ont marqué la colonisation et la guerre d’Algérie, ne reste pas dans le silence et dans l’oubli, le réalisateur Daniel Kupferstein

lui a consacré un film documentaire, « Les balles du 14 juillet »  et un livre sur son enquête pour reconstituer l’événement. 

Le 6 juillet 201, la Mairie de Paris a apposé une plaque commémorative. A deux reprises, en 2018 et en 2019, la Ligue des droits de l’Homme et d’autres associations ont organisé, place de la Nation, la veille du 14 juillet, une commémoration et un « bal de la solidarité », qui était l’occasion de débats autour de la mémoire des répressions coloniales et aussi de la défense aujourd’hui du droit de manifester, du refus des violences policières et du soutien au mouvement démocratique du Hirak en Algérie. 
Cette année, une projection du film « Les balles du 14 juillet » a lieu au cinéma Mk2 Nation le 13 juillet à 15 heures 45, suivie d’un débat en présence du réalisateur, avec la participation de Gilles Manceron, historien membre de la LDH, et de Benjamin Stora à qui le président de la République a demandé un rapport sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie.     


Ensuite,à 19 heures, place de l’île de la Réunion (aux pieds des colonnes de la place de la Nation), la maire du 12° arrondissement prendra la parole et déposera une gerbe à la mémoire des victimes.

D’autres interventions de la part de militantes de la Ligue des droits de l’Homme expliqueront la bataille d’aujourd’hui pour le droit de manifester et contre les pratiques policières qui lui portent atteinte. Et aussi pour le droit des citoyens à l’accès aux archives, qui est une condition de la reconnaissance de ces faits et de la fin de leur déni.
Avec l’espoir que, la crise sanitaire s’achevant, les bals du souvenir et de la défense des droits pourront reprendre, pour marquer la volonté des citoyens de fêter les libertés et d’affirmer leur volonté de ne plus tolérer les atteintes à celles-ci, nous vous attendons nombreuses et nombreux place de la Nation le 13 juillet.

Le bureau de la Fédération de Paris de la LDH

http://site.ldh-france.org/paris/

Covid 19 et Femmes au travail : la double peine

mercredi 7 juillet, 19h30 par zoom

Avec la participation de Christine Mead et

 Thérèse Villame de la commission Genre d’ATTAC

  • les femmes en première ligne et les précaires : description de mécanismes avec des exemples concrets
  • focus sur la situation des femmes pendant le télétravail 

Lien zoom : https://us02web.zoom.us/j/7419834373?pwd=K2RzNEE2TlNjbmtsQlplcE9nYUhqZz09

Vous espérant nombreux. Cordialement.

Boudjemaâ Dahmane, président
Section Paris 10/11
Fédération de Paris de la Ligue des Droits de l’HommeLigue des Droits de l’Homme

Urgence sanitaire pour les personnes dans la rue : lettre à la Maire de Paris

En soutien aux équipes de volontaires sur le terrain qui constatent les insuffisances du dispositif sanitaire de la Ville de Paris envers les sans-abris,

la Fédération de Paris de la LDH a adressé, ce jour, une lettre à la maire de Paris et à son adjointe, chargée de l’environnement – eau et assainissement,

pour demander une mise en conformité des moyens à mettre en œuvre avec le contexte d’urgence sanitaire que nous connaissons, et d’apporter des solutions

dans le respect des droits fondamentaux des personnes à la rue.

 

Lire le texte  de cette lettre ici